vendredi 19 août 2016

Saint Nectaire d'Egine: Le malheur de l'athée


De toutes les personnes, l'athée est la plus malheureuse parce qu'il a été privé de la seule bonne chose sur terre: la foi, qui est un véritable guide vers la vérité et le bonheur. 

L'athée est la personne la plus malheureuse parce qu'il est privé d'espoir: le bâton de marche essentiel nécessaire pour cheminer à travers le long chemin de la vie. 

L'athée est la personne la plus malheureuse parce qu'il est privé de l'amour humain, qui apaise le cœur qui souffre. 

L'athée est la personne la plus malheureuse parce qu'il a été privé de la beauté divine de l'image du Créateur, que l'Artiste Divin a gravée à l'intérieur de l'homme et que dévoile la foi.

L'œil de l'athée ne voit dans la création rien d'autre que le fonctionnement de processus naturels. 

L'éclat et la beauté magnifique de l'image du Créateur Divin restent cachés et indétectables pour lui. Comme il jette un regard sans but sur la création, nulle part il ne découvre la beauté de la sagesse de Dieu, nulle part il ne voit l'omnipotence de Dieu, nulle part il n'observe la bonté et  la Providence de Dieu, nulle part il ne discerne la justice et l'amour du Créateur pour la création. 

Son esprit n'est ni capable de monter plus haut que le monde visible, ni capable d'atteindre au-delà des limites de la matière physique. 

Son cœur reste anesthésié et indifférent devant la divine sagesse et la puissance de Dieu toujours présentes. En lui, n'existe même pas le moindre désir d'adorer le Seigneur. Ses lèvres restent fermées, sa bouche silencieuse, et sa langue immobile. Son âme ne chante aucun hymne, aucune doxologie, ou louange comme expression de gratitude envers Dieu.

La paix de l'âme et la sérénité du cœur ont été supprimées par l'incrédulité; à la place, le deuil a inondé la profondeur de son être. 

La joie, que la personne fidèle éprouve d'exécuter les commandements divins de Dieu, et le grand plaisir dont elle jouit de la vie d'une façon éthique, sont des sentiments inconnus pour l'athée. 

La joie que la foi donne au croyant n'a jamais été ressentie par le cœur de l'athée. 

L'assurance qui découle de la foi dans la Providence de Dieu, ce qui soulage l'homme de l'angoisse des soucis de la vie, est une puissance inconnue de lui.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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