samedi 17 mai 2014

Miracles de saint Jean de Cronstadt




Maxime Zlobin 
"J'ai reçu non seulement une icône, mais aussi la bénédiction du saint" 

J'ai vécu un petit miracle, mais cela signifiait beaucoup pour moi. Il y a environ un an, j'ai commencé à prier  saint-Jean de Cronstadt de m'aider à trouver une icône de lui.
C'est que j'avais une grande vénération pour ce grand saint, mais par oubli et à cause des soucis de la vie, depuis plusieurs années, je n'avais pas pu trouver une icône de lui. 

Eh bien, en quelques semaines, mon ami m'a appelé tout à coup et m'a dit qu'il voulait me donner une icône… de saint Jean-de Cronstad. Et ce n'était pas seulement une icône: au verso était une photographie du saint avec sa propre signature: "Je te bénis au Nom du Seigneur. Archiprêtre John Sergeyev, le 28 Janvier 1904."

Ainsi, j'ai reçu non seulement une icône, mais aussi la bénédiction du saint. Voilà avec quelle rapidité, saint Jean de Cronstadt a répondu à ma prière! 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Pravoslavie.ru

Propagande: Le mensonge des « camps de la mort » serbes

Emission de la chaine de télévision serbe RTS, qui démontre le trucage des photos du camp de prisonniers d'Omarska et de réfugiés de Trnopolje en 1992. Ces photos sont encore utilisées pour faire passer les Serbes pour des bourreaux nazis.
Voir la video après la publicité…


Le mensonge des "camps de la mort" serbes 1/3 par dimikrav



Le mensonge des "camps de la mort" serbes 2/3 par dimikrav



Le mensonge des "camps de la mort" serbes 3/3 par dimikrav


Dans « Lumière de l’orthodoxie » (Radio Notre-Dame) du 11 mai


Dans l'émission Lumière de l'orthodoxie du 11 mai, sur Radio Notre-Dame (podcast audio et textes ici), Juliya Vidovic, doctorante à l'Institut Saint-Serge ainsi qu'à l'Institut catholique de Paris et représentante de l'Eglise orthodoxe serbe à la CEC, a proposé, dans sa chronique, une recension du dernier ouvrage de Jean-Claude LarchetLe patriarche Paul de Serbie – Un saint de notre temps (L'Age d'Homme, 2014). En voici le texte:
Il nous est parfois difficile de conseiller la lecture d’un livre qui nous a particulièrement marqué de peur qu’il ne soit pas reçu ou compris de la manière que nous aurions souhaitée.
Cependant, aujourd’hui, devant moi, j’ai un livre que je souhaite recommander à tous. Il s’agit du dernier ouvrage paru dans la collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle », à l’Age d’Homme, un livre de Jean-Claude LarchetLe patriarche Paul de Serbie. Un saint de notre temps.
Comme le dit la dernière page de la couverture, « ce livre, qui s’appuie sur différents document et témoignages, présente la vie et la personnalité de cet homme petit et frêle, qui resta toute sa vie un moine pauvre, qui se soumit en tout temps et en toutes circonstances à une stricte discipline ascétique, et qui simple, humble et plein d’amour, resta toujours proche du peuple, faisant de l’Évangile le seul programme de son ministère épiscopal et patriarcal. »
L’ouvrage se divise en quatre parties. La première, la partie la plus longue, relate sa vie, depuis sa naissance en 1914 jusqu’à sa mort en 2009, âgée de 95 ans, en passant par les années de son enfance et de sa jeunesse, la naissance de la vocation monastique, l’élection comme évêque de Raska et Prizren et son accès au trône  patriarcal de l’Eglise orthodoxe serbe. L’auteur prête une attention particulière à l’approche qu’il avait envers ses ennemis. Il est important de rappeler ici qu’au temps de son patriarcat l’ex-Yougoslavie se trouvait en pleine guerre interethnique et interreligieuse et qu’il était difficile de ne pas se laisser emporter par la logique déraisonnable de la guerre et de veiller à ce que les valeurs chrétiennes y soient respectées. Ainsi, devant les comportements inhumains des uns comme des autres, il ne cessait d’exhorter : « Soyons des hommes ! », ayant de l’homme, comme le souligne si bien Jean-Claude Larchet, « non une conception humaniste, mais la conception biblique et chrétienne », seule capable à se maintenir inébranlable dans des périodes de si grandes tentations.
En se montrant très humble, et en se mettant toujours en retrait par rapport aux enseignements de l’Ecriture et des Pères, qu’il citait abondamment, sa parole n’en était pas pour autant dépourvue de vie, car il vivait ce qu’il disait et disait ce qu’il vivait. Déjà, de son vivant, il était considéré comme saint et les gens avaient l’habitude de l’appeler « le saint en marche ».
Ceci nous amène à la deuxième et la troisième partie du livre, intitulées « Mode de vie » et « Apophtegmes », où nous pouvons découvrir les traits de sa personnalité et de son caractère. Doté d’un humour très fin, il parvenait à apaiser les conflits, de relâcher les tensions, de dénouer des problèmes, et de donner, sans prétention et sans s’imposer, de riches enseignements.
Ceci est particulièrement visible dans un des rares entretiens télévisé que le patriarche a donné pour l’émission : « Pendant que sommeillent les anges ». L’entretien, très bien mené, donne l’occasion au patriarche Paul de s’exprimer sur des sujets d’une très grande actualité : comment les enfants, des créatures chétives, innocentes et bonnes, se transforment parfois en hommes capables de commettre divers méfaits ? Est-ce que c’est l’action des gènes, ou celles de facteurs extérieurs? Peut-on être bons sans être considéré naïf et sot ? Pourquoi y a-t-il autant de mariages dissous, tant d’enfants malheureux et solitaires, tant de disputes parmi les conjoints et les amoureux ? La femme se voulant égale à l’homme, ce faisant, ne s’est-elle pas perdue d’une certaine manière en tant que mère et en tant que femme ? Qu’est-ce qui nous empêche aujourd’hui de nous réjouir dans le travail que nous effectuons, même lorsque celui-ci représente une activité que nous apprécions ? Quelle est la cause de la névrose chez l’homme de notre époque ? La liberté peut-elle exister sans Dieu ? Et est-elle dangereuse ?
Pour terminer, voici la réponse que le patriarche donna à la question suivante : Lorsqu’il vient au monde, le petit être d’apparence chétive qui s’appelle l’homme, se renfrogne d’abord puis se met à pleurer. La science fournit une explication à ce phénomène. Cependant, nous voudrions connaître votre opinion à ce sujet : faut-il voir un symbole dans ce premier cri qui accompagne l’apparition d’une vie nouvelle ? La réponse ici donné par le patriarche Paul résume merveilleusement la personne et la vie qui fut la sienne : « Je répondrai en utilisant les paroles d’un homme, qui gardent à mon avis leur signification de nos jours comme pour toujours. Il nous dit : ‘Quand tu es né, tout le monde s’est réjoui, alors que toi, tu as pleuré. Tâche de mener ta vie de façon telle que, quand la fin viendra, tu sois plein de joie, alors que les autres seront couverts de larmes. Ils pleureront qu’un tel homme les quitte.’ Voilà le programme de notre vie et celui de tout homme qui réfléchit sérieusement sur son existence. Appliquons-le de telle sorte qu’à la fin de notre vie, nous n’ayons pas à nous repentir de nous être trompés et de l’avoir ruinée. »
                                                              source orthodoxie.com

Haïjin Pravoslave (CCCLXI)


Abeille du Christ
Avec les fleurs d'Evangile
Fabrique ton miel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 16 mai 2014

Une présentation des « Lettres de direction spirituelle » de saint Théophane le Reclus à la librairie L’Age d’Homme à Paris


St_Theophane


Samedi 17 mai, à 18h30, à la librairie L'Age d'Homme à Paris (5, rue Férou, 6e), Bernard Le Caro présentera l'ouvrage Lettres de direction spirituelle de saint Théophane le Reclus (Syrtes, 2014). 
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Miracles de saint Jean de Cronstadt

St. John of Kronstadt.

Olga 
"J'ai demandé au père d'amener mon fils à la raison " 

 Quand mon fils eut quatorze ans, notre famille a déménagé pour vivre dans une autre ville. Ses amis lui manquaient beaucoup, et l'été suivant, quand nous sommes allés rendre visite aux grands-parents du côté de mon mari, il alla droit vers ses amis dans notre ancien complexe d'appartements et il y est resté si tard que les transports en commun avaient cessé de fonctionner. 

Je l'ai gourmandé au téléphone et lui ai dit de prendre un taxi pour rentrer. Il a a dit qu'il n'aurait pas d'argent en poche, qu'il allait passer la nuit dans la rue, et il a éteint son téléphone. 

Le temps a passé et l'anxiété ressentie par moi et ses grands-parents a augmenté, et nous n'avons pas pu dormir. 

Je faisais alors mes premiers pas dans la foi, et je n'étais même pas encore baptisée. J'ai prié comme je pouvais. Puis, soudain, dans ma conscience le nom de saint Jean de Cronstadt est venu, et j'ai commencé à lui demander de ramener mon fils à la raison. Immédiatement, le téléphone a sonné: mon fils a demandé pardon et a dit qu'il était déjà dans le taxi sur le chemin du retour. Cet incident a permis de renforcer ma foi. Et j'ai un sentiment très chaleureux envers le père Jean.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (CCCLX)


Si jamais tu doutes
Poursuis ton chemin orant
Sous l'Autre Soleil

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 15 mai 2014

MIracles de saint Jean de Cronstadt



Prêtre Eugène (Evgeny) Tsyplenkov 

" Un jour, j'ai lu un article sur Père Jean " 


Ceci est arrivé à l'aube de mon service sacerdotal en 2002. J'avais entendu parler des miracles qui ont eu lieu après la prière du Juste Jean de Cronstadt, et je le vénérais comme un saint. [1] 


Il était important pour moi qu'il ait vécu il n'y avait pas longtemps, et qu'il y ait encore des témoins oculaires vivants. Mais un jour, j'ai lu un article écrit par une personne qui était contre sa canonisation... Mes lourdes pensées sur cet article m'occupèrent de la fin des offices du soir et pendant toute la nuit. 



Au matin, je devais servir la Liturgie, mais j'étais complètement épuisé par ces pensées et par mon insomnie... Quel genre de prière pourrais-je avoir? Cependant, il était impossible d'annuler les offices. Dans un état d'anxiété totale Je m'habillais avant la Proscomédie, lorsque quelqu'un m'appela hors du sanctuaire. 



Une femme âgée me demandait. "Père, ma famille a un petit livre religieux, mais personne ne semble en avoir besoin. Personne ne le lit, et ils l'utilisent comme un dessous de plat pour les poêles à frire; il est tout écorné, et je pense que ce doit être un péché [qu'il soit ainsi]! S'il vous plaît prenez-le! " 



J'ai pris le livre dans mes mains et il était vraiment écorné: la couverture était si tachée que l'on ne pouvait pas lire le titre, la reliure du dos avait été arrachée... Je l'ai ouvert et j'ai vu: Archiprêtre Jean Sergeyev. Ma vie en Christ... La liturgie semblase dérouler comme dans un souffle.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Pravoslavie.ru

[1] Le juste Père Jean de Cronstadt, fut glorifié par l'Eglise Russe Hors Frontières en 1964, et par l'Eglise Russe (Patriarcale) en 1990.

Haïjin Pravoslave (CCCLIX)


La parole ouïe
Incarne-la dans tes actes
Pour qu'elle résonne

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 14 mai 2014

MIracles de saint Jean de Cronstadt



Monastery of St. John, St. Petersburg. Photo: AlexDarkside / photosight.ru
Monastère Saint-Jean de Cronstadt

Svetlana Tvirko 

"Ils voulaient amputer la jambe de ma belle-mère"

 En 2012, j'étudiai à Saint-Pétersbourg pendant cinq jours. Le premier jour, après mon cours, je suis allé au monastère Saint-Jean, où je n'étais jamais allée auparavant. 

Je voulais beaucoup le faire afin d'aller sur la tombe du père Jean. Ma mère devait aller le lendemain faire des examens médicaux, et les médecins s'attendaient au pire. Ma belle-mère était également à l'hôpital. Elle avait soixante-six ans à l'époque. Ils voulaient amputer sa jambe, elle avait la gangrène et elle devenait noire. 

J'étais très préoccupée et j'avais peur pour elle. J'étais aussi inquiète pour mon époux: comment pourrait-il le prendre si elle ne survivait pas à l'amputation? 

Je suis venue à la tombe du Père John et j'ai prié, supplié, supplié. Dans la matinée, j'ai téléphoné à ma mère après ses examens et elle a dit qu'il n'y avait pas de cancer, mais qu'elle aurait un traitement à suivre. 

Dix jours plus tard, quand je suis revenue, mon époux m'a dit que sa mère avait été libérée de l'hôpital: la gangrène avait disparu, et les médecins, pour ainsi dire, avait réussi… 

Gloire à Dieu en toutes choses! Maintenant, je sais que le Père Jean nous a aidés. Son icône qui avait été mise en contact avec sa tombe est toujours devant mes yeu . Saint et juste Père Jean, prie Dieu pour nous!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Haïjin Pravoslave (CCCLVIII)


Au cloître du cœur
Ton âme prendra racines
Pour le Saint Royaume

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 13 mai 2014

Les miracles de saints Jean de Cronstadt


The Monastery of St. John, St. Petersburg.
Le monastère de saint Jean à Saint-Petersbourg


Evgenia 

"J'ai prié pour avoir un enfant "

Il y a deux ans, mon mari et moi avons fait un pèlerinage pour le Nouvel An à Saint-Pétersbourg, où j'ai prié auprès des reliques de saint Jean de Cronstadt afin que nous ayons un enfant. 

Quand je suis rentré à Moscou, j'ai réalisée que j'étais enceinte. Maintenant, nous avons un fils, Jean. 

Gloire à Dieu ! 

*** 


St. John of Kronstadt.

Saint Jean de Cronstadt


Archiprêtre Vladimir Gamaris 
" Les athées ont fait marche arrière! " 

Saint Jean de Cronstadt m'a aidé en 1982, quand j'ai été soumis à des persécutions par les autorités athées- le conseil régional plénipotentiaire de Kiev pour les affaires religieuses - et ils ont été activement aidé par deux calomniateurs qui en avaient après moi. Une sale provocation a été conçue contre moi dans ma paroisse dans la ville d'Irpeni. J'ai écrit un rapport sur la tentative d' interruption des services divins, et l'ai envoyée à l'évêque avec beaucoup de difficulté. Seulement tard dans la nuit je me suis endormi, complètement harassé. 

Cette nuit j'ai fait un rêve. J'ai vu notre autel, et je me tenais près du Saint Trône . En dans ce sanctuaire, à grands pas énergiques saint Jean de Cronstadt est venu, puis s'est agenouillé et a prié. Il m'a adressé quelques paroles de soutien et d'encouragement et a quitté le sanctuaire. Après avoir communié le lendemain matin, je suis allé chez mon évêque. 

Je sentais que la provocation bien planifiée et bien organisée par les ennemis de l'Eglise avait échoué. Tout s'écroulait sur ​​eux. Les athées ont fait marche arrière, mon évêque a aplani les problèmes avec le conseil plénipotentiaire et m'a défendu. J'avais vingt- huit ans à l'époque, et ma femme dix-neuf ans… 

Je n'ai aucun doute sur le fait que le Seigneur m'a protégé par la prière de saint John le Juste de Cronstadt. C'est pourquoi, quand nous avons eu un fils en 1984 nous l'avons nommé Jean.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Sur Parlons d'Orthodoxie: Il n'existe pas de "doctrine œcuménique orthodoxe"




Justine 

Il n'existe pas de "doctrine œcuménique orthodoxe", sauf dans l'esprit des œcuménistes, lesquels en aucun cas ne saurait être identifiés avec l'Eglise Orthodoxe, même s'ils occupent les plus hauts rangs dans la hiérarchie. L'Eglise, c'est en tout premier le Christ Lui-même, le Saint Esprit ainsi que tous ceux par lesquels Il parle et agit, c'est à dire les Saints. Malheureusement, en ces jours qui sont les derniers, étant ceux de la grande apostasie, on parle de l'Eglise et on agit en Eglise comme si Dieu n'existait pas et comme si l'Eglise était la propriété et le royaume de certains personnages officiels. 

Ce que Vladimir appelle "doctrine œcuménique orthodoxe" est en réalité un projet politique, élaboré et mis en chantier au niveau ecclésiastique par la volonté, sous la pression et selon les directives des mêmes forces qui, au niveau de la géopolitique laïque, s'efforcent d'assurer et de maintenir un monde à pôle unique, unifié, uniformisé, standardisé, canalisé, contrôlé et surveillé, en subjuguant par divers moyens tous les peuples a un système unique, une gouvernance unique, un système économique et financier unique, les "unissant" dans une "culture" unique et une "religion" unique. Pour rendre ce projet plus consommable pour les Chrétiens, on l'orne de citations de l'Evangile ayant trait à l'unité, quitte à en déformer complètement le sens - aucune importance, "le but justifie les moyens"....

En vue de réaliser ce projet, on a lancé le "mouvement œcuménique". Certains, il faut le dire, le prenait au début du bon côté, y voyant une réelle possibilité de faire revenir les hétérodoxes dans le droit chemin, mais désillusionnés, ayant compris le leurre, la plupart de ceux-ci ont entretemps abandonné cette entreprise, et la Russie n'est pas loin du moment, je pense, ou elle fera de même, trouvant des contextes plus authentiques et fructifiants pour l'œuvre hiérapostolique. Le patriarche Elie de Géorgie a d'ailleurs confié, lors d'un récent entretien avec "orthodoxie.com", que l'Eglise de Géorgie préfère le dialogue bilatéral avec les hétérodoxes aux dialogues "œcuméniques" (laissant discrètement entendre que ces derniers sont par trop manipulés et "dirigés"). Les plus fervents partisans de ce mouvement sont évidemment ceux qui s'accordent avec le projet politique soujacent, soit par un aveuglement spirituel qui les a emprisonnés dans des liens indissolubles, soit par intérêt. 

Avertis par la Sainte Ecriture, par les Apôtres, les Saints Pères et des hommes de Dieu contemporains en qui et par qui parle le Saint Esprit, des Orthodoxes fideles – hiérarques, prêtres, moines, laïcs - ont compris "les signes des temps" et s'opposent à ce projet anti-Dieu, à l'Antichrist. Contrairement à ce que dit Vladimir (ou plutôt ce que dit la propagande mensongère des œcuménistes à laquelle Vladimir très malheureusement accorde quelque crédit), les anti-œcuménistes ne s'opposent pas au dialogue en soi, mais à la trahison. Ils refusent le dialogue traître dont le but est de mélanger Orthodoxie et hétérodoxie, Vérité et erreur. Ils refusent le dialogue qui aboutit à trahir le dépôt précieux confié à l'Eglise une fois pour toutes. 

Loin de se sentir, comme les œcuménistes de grand habit, propriétaires et maîtres de ce dépôt précieux dont ils pourraient faire ce qu'ils veulent, ils se sentent dépositaires, gardiens et serviteurs indignes de ce trésor inestimable, prêts à donner leur vie pour sa sauvegarde. C'est ce que Vladimir appelle des "zélotes". Rappelons que le premier "zélote" fut le prophète Elie. C'est donc un titre honorifique et qui les met, tout indignes qu'ils se sentent, dans la compagnie des saints martyrs et confesseurs de la vraie Foi de toutes les époques. 

On ne peut que souhaiter que Vladimir et tous les autres qui, par ignorance ou simplicité, se laissent jeter du sable dans les yeux par les œcuménistes, préfèrent dorénavant écouter les forces de la lumière et non plus celles des ténèbres.


Haïjin Pravoslave (CCCLVII)


Chacun de tes gestes
Est fragment de mosaïque
Qui construit ton Ciel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 12 mai 2014

Nouvelle démocratie ukrainienne...


Le métropolite Hilarion persona non grata en Ukraine!!!


Les autorités ukrainiennes ont interdit l’entrée en Ukraine du chef du département des affaires ecclésiastiques du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk. Vendredi dernier, le métropolite Hilarion est arrivé à Dniepropetrovsk à l’occasion des fêtes organisées pour le 75e anniversaire du métropolite diocésain, Mgr Irénée. Or, le métropolite Hilarion a été retenu lors du contrôle de la police des frontières. Après une longue attente, un avis officiel lui a été remis, aux termes duquel l’entrée sur le territoire de l’Ukraine lui était interdite (sans mention de la raison de ladite interdiction). En raison de l’impossibilité de traverser la frontière, le métropolite Hilarion a lu le message de félicitations du patriarche Cyrille au jubilaire, qu’il a rencontré dans le local du contrôle des frontières de l’aéroport de Dniepropetrovsk, où il a remis au métropolite Irénée l’ordre de saint Daniel de Moscou. Dans sa réponse, le métropolite Irénée a demandé de transmettre ses remerciements au primat de l’Église russe, exprimant ses profonds regrets que le représentant du patriarche ne soit pas autorisé à participer aux solennités ecclésiales organisées à Dniepropetrovsk.
Source: Interfax, traduit du russe pour Orthodoxie.com

Miracles de saint Jean de Cronstadt: autres témoignages

Centre saint Jean de Cronstadt
au
Centre Patriarcal du Métochion de Kroutitsa

Oksana A. 

"Mon fils ne peut tout simplement pas 
apprendre les langues" 

Bonjour, chers rédacteurs! Mon fils Ivan passait une période très dure à l'école. Un jour, dans une conversation avec grand-mère je me suis plaint que mon fils "ne [pouvait] tout simplement pas apprendre les langues."  Elle a dit qu'elle prierait saint Jean de Cronstadt pour Vanya. 

J'ai aussi prié le saint (seulement quelques fois et en plus en doutant -pardonne-moi Seigneur!) pour qu'il aide mon fils à l'école. 

Eh bien, en troisième année, il a finalement eu de l'intérêt pour l'anglais, et ses notes trimestrielles sont montées en russe et en anglais.

Saint et juste Père Jean de Cronstadt, prie Dieu pour nous! Prie le Seigneur de fortifier notre foi ! 

*** 

Tatiana 

" J'ai regardé son icône et prié 
comme je le pouvais pour avoir de l'aide. " 

Il y a plusieurs années, moi-même et toute ma famille avons dû faire face à un de mes graves problèmes: la toxicomanie. Cette dépendance est arrivée à cause des sports extrêmes, […] j'ai reçu des traumatismes et des fractures des os. 

Mon meilleur ami, qui sentait que j'avais des problèmes, mais ne savait pas bien ce qu'ils étaient, m'a tout simplement donné un lien vers le "Centre orthodoxe Saint Jean de Cronstadt pour les soins des âmes." 

A ce moment-là, tout à l'intérieur de moi résistait au traitement et à la guérison. Pour être plus précise, il me semblait que ce n'était rien de grave, seulement une étape de la croissance. C'est seulement plus tard que j'ai compris à quel point la miséricorde de Dieu est grande, grand son amour, et son souci constant de notre salut! Il est probablement, impossible pour nous de l'imaginer à sa pleine mesure.

J'ai gardé le lien, et après un certain temps, avec l'aide de Dieu, je suis venue dans ce centre. A cette époque, je ne connaissais rien à propos de Saint Jean de Cronstadt. Je me suis simplement assise dans la salle de réception du Centre, j'ai regardé l'icône, et prié comme je le pouvais pour avoir de l'aide. 

Ensuite, quelque chose en moi a changé, et j'ai reconnu quelque chose d'important, ma honte, et la miséricorde de Dieu! Ensuite a commencé une lutte longue et tortueuse avec le mal à l'intérieur de moi, à chaque fois que je priais Dieu et les saints de me donner la force, seulement pour me rendre à l'église. 

Je suis très reconnaissante au saint patron du Centre Saint Jean de Cronstadt, de ce que, par ses prières il y a des spécialistes et des fonctionnaires de l'Eglise qui y travaillent, pour sauver des centaines de personnes et de familles. C'est un miracle! 

Maintenant, tout va bien pour moi. Je me suis mariée et notre mariage a été sanctifié dans l'Eglise. J'ai un travail merveilleux en tant que thérapeute de la parole. Mon mari et moi attendons un bébé. Croyez dans les prières des saints Pères ! La miséricorde de Dieu est immense, au-delà de toute compréhension !

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (CCCLVI)

 

C'est en pèlerin
Que tu passes sur la terre
Pour aller au Ciel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 11 mai 2014

MIracles de saint Jean de Cronstadt

St. John of Kronstadt.

Saint Jean de Cronstadt


Elena Tryastsyna, paroissienne du monastère de Saint-Jean, à Saint-Pétersbourg. 
"Le garçon n'est pas du tout malade!" 

Au printemps 1994, un fils est né dans notre famille. Tout s'est bien passé, et nous espérions être rapidement sortis de l'hôpital. 

Cependant, le matin du troisième jour, lorsque l'enfant me fut amené pour que je l'alimente, il brûlait de fièvre. Sa température était très élevée, et il avait perdu une quantité critique de poids à cause de la déshydratation. Lorsque le médecin fit ses tournées, elle nous informa que plusieurs nouveaux-nés dans ce département avaient le même diagnostic. Il semble qu'il y en avait environ six dans ce cas. Une urgence ! 

Tous les enfants furent immédiatement mis sous intraveineuses. Il est difficile de faire comprendre avec des mots ce que je ressentais. Il semble que le temps s'était arrêté. Je ne pouvais pas m'allonger; Je marchais de long en large dans le long couloir et je priais. Mon mari devait venir cet après-midi. Sachant que je ne serais pas capable de lui dire ce qui se passait avec de paroles, je lui ai écrit une lettre à l'avance et je la lui ai donnée avec la demande de se rendre sans délai au monastère de Saint-Jean, vers notre confesseur, et  de lui demander de prier le Père Jean de Cronstadt. 

Mon mari y est allé tout de suite. Comment le temps passait lentement! Le lendemain matin, il y avait les rondes de routine du médecin. La femme  médecin a expliqué aux mères inquiètes que leurs enfants allaient mieux, et qu'elles n'avaient nul besoin de trop s'inquiéter; mais pour mon fils, elle était silencieuse. 

Mon cœur se figea. Je lui ai demandé moi-même comment était mon fils. Le médecin a répondu: "Maman, il doit y avoir une erreur avec votre fils. Cela ne peut pas être expliqué d'une autre manière. Le garçon n'est pas du tout malade. Son poids et sa température sont normaux. On va vous l'amener maintenant pour l'allaiter. "Gloire à Dieu!" 

Ce n'est là qu'un des nombreux incidents de l'aide dans la prière du père Jean de Cronstadt envers notre famille. Il serait impossible de tous les compter. Il y a des choses trop personnelles pour les confier au papier. Mais tout est dans ma mémoire, et dans ma reconnaissance, car il est dans le cœur de tout le monde dans ma famille. Nous nous inclinons profondément devant notre saint Père et nous remercions Dieu!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (CCCLV)


Sache que le temps 
Tisse l'habit de ton âme
Pour l'éternité

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


28 avril / 11 mai
4ème dimanche de Pâques, du paralytique

Sts Apôtres des 70 Jason et Sosipater, sainte Cercyre, fille du roi Cercylien et leurs compagnons, martyrs (Ier s.) ; Sts Dadas, Maxime et Quintilien, martyrs en Mésie (286) ; St Cyrille évêque de Tourov (1183) ; Sts martyrs Satornius, Iaciscole, Faustien, Janvier, Marsalius, Euphrasius, Mammius, Murinus, Zinon, Eusèbe, Neonos et Vital (vers 63) ; transfert des reliques du St martyr Abraham de Bulgarie (1230) ; Ste Tabitha (Ier s.) ; Ste martyre Anne Chachkine (1940).
Lectures : Actes IX, 32-42 ; Jean. V, 1-15.

 LE DIMANCHE DU PARALYTIQUE

S
elon les explications du synaxaire, la commémoration de la guérison du paralytique ce dimanche s’explique par le fait qu’elle eut lieu durant la période de la Pentecôte juive. Dans la guérison du paralytique, la sainte Eglise voit l’image du renouveau de la vie de toute l’humanité par la Résurrection du Christ : « Le Christ est ressuscité des morts... renouvelant en Lui-même la nature corrompue de notre race ». Avec cela, l’Eglise, nous rappelant la paralysie de notre âme par les péchés, appelle chacun d’entre nous à s’écrier : « O Très-Bon guéris mon âme malade depuis de nombreuses années, tout comme Tu guéris jadis le paralytique, afin que je suive Tes pas, comme Tu l’as montré à ceux qui T’aiment ». St Théophane le Reclus nous rappelle également que « le péché n’atteint pas seulement l’âme, mais le corps également... Par conséquent, le malade, avant tout autre chose, doit s’empresser de se purifier des péchés et de se réconcilier dans sa conscience avec Dieu. Ainsi est frayé le chemin à l’effet bienfaisant des médicaments ». Étant donné que la guérison mentionnée maintenant fut accomplie par le Sauveur à la piscine de Bézatha, où « l’ange du Seigneur descendait par intervalles dans la piscine », l’archange Michel est invoqué dans certains tropaires du canon des matines. La Sainte Eglise le mentionne comme celui qui guide pour « ceux qui sont dans l’erreur » et, en raison de notre paralysie spirituelle, l’implore : « demande (à Dieu) qu’Il nous éclaire ».
Tropaire de Pâques, ton 5
Хpистócъ вocкpéce изъ ме́ртвыхъ, cме́ртію cме́рть попра́въ и су́щымъ во гробѣ́xъ живо́тъ дарова́въ.
Le Christ est ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la Vie.
Tropaire du dimanche du 3ème ton
Да веселя́тся небе́сная, да ра́дуются земна́я ; я́ко сотвори́ дeржа́ву мы́шцею Cвое́ю Го́сподь, попра́ cме́ртiю cме́рть, пе́рвенецъ ме́ртвыxъ бы́сть, изъ чре́ва а́дова изба́ви на́съ и подаде́ мípoви ве́лiю ми́лость.

Que les cieux soient dans l’allégresse, que la terre se réjouisse, car le Seigneur a déployé la force de Son bras. Par Sa mort, Il a vaincu la mort ! Devenu le Premier-né d’entre les morts, du sein de l’enfer, Il nous a rachetés, accordant au monde la grande miséricorde.

Kondakion du paralytique, ton 3
Дýшy мою́ Го́споди, во гpecѣ́xъ вся́ческихъ, и бeзмѣ́стными дѣя́ньми лю́тѣ paзcлáбленy, воздви́гни Боже́ственнымъ Tвои́мъ предста́тельствомъ, я́коже и paзcлá-бленнаго воздви́глъ ecи́ дре́влe, дa зову́ ти спаса́емь : ще́дpый, cла́ва Xpисте́ дepжа́вѣ твое́й.
Par Ta divine sollicitude, Seigneur, relève mon âme cruellement paralysée par toutes sortes de péchés et d’actions insensées, de même que jadis Tu as relevé le paralytique, afin que sauvé, je Te clame : ô Christ miséricordieux, gloire à Ta puissance.


Au lieu de « il est digne en vérité » (ton 1):
А́нгелъ вопiя́ше Благода́тнѣй: Чи́стая Дѣ́во, ра́дуйся, и па́ки реку́: Ра́дуйся! Тво́й Сы́нъ воскре́се тридне́венъ отъ гро́ба и ме́ртвыя воздви́гнувый: лю́дiе веселит́еся. Свѣти́ся, свѣти́ся Но́вый Iерусали́ме, сла́ва бо Госпо́дня на Тебѣ́ возсiя́. Лику́й ны́нѣ и весели́ся, Сiо́не. Ты́ же, Чи́стая, красу́йся, Богоро́дице, о воста́нiи Рождества́ Твоего́.

L’Ange s’écria à la Pleine de Grâce : Vierge pure, réjouis-Toi, et je Te répète « Réjouis-Toi », car Ton Fils est ressuscité le troisième jour du tombeau, et, ayant redressé les morts, peuples réjouissez-vous. Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Exulte maintenant et réjouis-toi Sion. Et toi, toute pure Mère de Dieu, réjouis-toi en la Résurrection de Ton Fils.

Vie des saints apôtres JASON ET SOSIPATER et de leurs compagnons

Saint Jason était originaire de Tarse, mais c’est à Thessalonique qu’il fit connaissance de l’Apôtre Paul, alors accompagné de Silas, et qu’il lui offrit l’hospitalité. Lorsque des Juifs, sous l’emprise d’une funeste jalousie, se soulevèrent contre les apôtres, ils ne purent trouver saint Paul et se saisirent de Jason, et le traînèrent devant le politarque, en l’accusant d’abriter chez lui des gens qui se rebellaient contre l’autorité de César (Act 17, 5-9). Une fois libéré, il suivit Paul dans ses missions en Macédoine et en Asie, en compagnie d’autres disciples, dont Sosipater, originaire d’Achaïe (Péloponnèse). Les deux condisciples étaient liés par un tel attachement spirituel à leur maître que saint Paul, s’adressant aux Romains, les salue comme ses parents (Rm 16, 21). Il confia à Jason le gouvernement de l’Église de Tarse et à Sosipater celui d’Iconium. Après avoir posé les fondements du christianisme dans ces Églises, les deux apôtres partirent vers l’Occident pour prêcher la Bonne Nouvelle. Parvenus dans l’île de Corfou, ils commencèrent par bâtir une église dédiée au saint premier-martyr Étienne. Plutôt que de prêcher par des démonstrations d’une sagesse humaine, ils y adressaient des hymnes incessantes à la gloire de Dieu et attirèrent ainsi de nombreux païens à la foi. Les succès remportés par les apôtres inquiétèrent le roi de l’île, Cercylien, qui les fit comparaître, en vue de les contraindre à sacrifier aux dieux. Les saints lui répliquèrent : « Fais de nos corps ce que bon te semble, mais sur nos âmes tu n’auras aucune prise, car elles appartiennent à Dieu ! » Jetés en prison, ils y retrouvèrent sept brigands nommés : Saturnin, Iaciscole, Faustien, Janvier, Marsalius, Euphrasius et Mammius, qu’ils convertirent à la vraie foi, ainsi que le geôlier Antoine, qui avait été attiré par le parfum et la lumière divine qui se dégageaient du cachot. Lorsque les soldats entrèrent dans la prison, ils eurent la surprise de voir Antoine assis en paix ayant à ses côtés un personnage lumineux qui tenait d’une main une croix et de l’autre un glaive. Les autres détenus étaient, quant à eux, coiffés d’une couronne d’or et l’hymne de victoire retentissait dans la prison : « Saint, Saint, Saint, le Seigneur Sabaoth... ». Le roi fit comparaître Antoine et lui demanda pourquoi il avait ainsi abandonné la religion de ses pères. Pour toute réponse, celui-ci traça le signe de la Croix sur le visage du monarque qui, entrant en fureur, lui fit couper la main. Encouragé par un ange, le martyr restait cependant inflexible. À sa prière Dieu fit éclater un si violent orage qu’il terrassa l’épouse et les deux fils du roi. Cercylien tenta néanmoins de porter la main sur Antoine, mais celle-ci fut tout à coup paralysée. Il ordonna alors de décapiter le disciple du Christ à l’extérieur de la ville. Après l’exécution, quelques pieux chrétiens s’emparèrent du corps d’Antoine et l’ensevelirent dans l’église de Saint-Étienne. Deux jours plus tard, Cercylien fit convoquer Jason et Sosipater. Ils confessèrent d’une seule voix le Dieu unique en trois Personnes, et loin d’être effrayés par la nouvelle de l’exécution d’Antoine, ils rendirent gloire à Dieu qui lui avait donné patience et courage pour remporter la couronne de l’incorruptibilité. Le roi leur proposa alors d’entrer en compétition avec l’un de ses mages. Lorsque ce sorcier commença ses incantations magiques, les bêtes et la nature environnante commencèrent à s’agiter de manière anormale. Tous les assistants restaient stupéfaits de ces pouvoirs, excepté les saints apôtres qui, invoquant le Nom du Seigneur, firent expirer le mage sur place, et aussitôt la création retrouva son ordre naturel. La foule s’écria alors : « Oui, le Dieu de Jason et Sosipater est vraiment le seul Dieu ! » Le souverain, furieux, fit alors jeter les saints en prison et commanda d’amener Saturnin et ses compagnons. Le lendemain, après avoir passé toute la nuit en prière, les sept brigands furent conduits, chargés de chaînes, devant le préfet Carpien, non plus comme prisonniers de droit commun, mais en qualité de chrétiens. Pendant qu’on les soumettait à la question, Cercyre, la fille du roi, âgée de quinze ans, vit le spectacle en se penchant à la fenêtre du palais et, apprenant que ces hommes enduraient la torture pour le Nom du Christ, elle s’écria : « Moi aussi, je suis chrétienne, et je renie le culte des idoles pour épouser le Christ ! » Le roi resta d’abord stupéfait de la conversion de sa fille, puis, une fois revenu à lui, il essaya de la persuader de renoncer à cette foi qui lui vaudrait la torture et la mort. Mais ses efforts restèrent sans effet. Sur ces entrefaites, Cercyre distribua ses bijoux aux pauvres et se prépara avec allégresse aux combats du martyre. Elle fut livrée aux soldats qui la traînèrent, chargée d’entraves, dans un village où le préfet Carpien la soumit à la torture. Tandis que son sang coulait à flot, la sainte remerciait le Christ à haute voix de recevoir ainsi le baptême dans son propre sang. Elle refusait toute proposition de mariage, en disant qu’elle avait désormais au ciel un Époux immortel et que rien ne pourrait plus l’attirer vers la corruption de la vie terrestre et l’idolâtrie. On la jeta en prison, et Carpien demanda au roi l’autorisation de mettre le feu à la prison. Or, Cercyre, protégée par la grâce, restait en prière au milieu des flammes, comme jadis les trois Jeunes Gens dans la fournaise de Babylone. Au bout de trois jours, le brasier s’étant éteint, le roi vint sur les lieux pour ensevelir les restes de sa fille. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir, au milieu des décombres calcinés, la sainte assise, radieuse, sous la protection d’un ange lumineux. Insensible aux reproches que lui adressait Cercyre, Cercylien la fit emmener en dehors de la ville, où elle fut suspendue la tête en bas et périt percée de flèches. On s’empara ensuite de Saturnin et de ses compagnons pour les jeter dans des chaudrons emplis de poix brûlante. Au moment de rendre l’âme, ils louèrent Dieu d’avoir eu pitié d’eux comme Il avait eu autrefois pitié du Bon Larron. Lorsque le roi apprit que cette exécution avait entraîné de nombreuses conversions et que les nouveaux chrétiens avaient enterré les saints martyrs dans un temple qu’on avait prestement débarrassé de ses idoles, il commanda de brûler leurs restes et d’en disperser les cendres. Mais, quand il se présenta avec ses soldats, un dragon terrifiant les mit en fuite. Le roi se mit alors à la poursuite des convertis qui s’étaient réfugiés dans une île, mais il fut englouti dans les flots, avec toute son armée, comme jadis Pharaon dans la mer Rouge. Les saints apôtres furent alors libérés et, par leur prédication, ils purent confirmer dans la foi les nouveaux chrétiens. Mais le nouveau souverain, Datien, les fit arrêter de nouveau et ordonna de jeter Sosipater dans un baril de goudron enflammé. Le saint y entra en faisant le signe de la Croix et s’offrit ainsi généreusement comme sacrifice de bonne odeur devant Dieu. Les flammes s’étendirent aux alentours, brûlant de nombreux païens qui assistaient à l’exécution. Le roi effrayé se jeta alors à terre, demanda pardon au Dieu de Sosipater, et il se confia à Jason pour l’instruire dans la foi. Après avoir procédé avec honneurs à l’inhumation de Sosipater, Jason fit revenir les fidèles qui étaient réfugiés dans l’île, et il baptisa le roi, le nommant Sébastien, et avec lui tous les habitants qui avaient été convertis à la suite des miracles accomplis en ces jours. Depuis ce temps, l’île de Corfou est restée une citadelle de la vraie foi. Toutes les idoles ayant été abattues, on édifia des églises, en particulier une grande église dédiée à sainte Cercyre, auprès de laquelle le roi Sébastien se retira pour y mener la vie ascétique. Après la mort du souverain, saint Jason ressuscita le jeune prince héritier et accomplit de nombreux miracles, jusqu’au jour où il entendit une voix céleste qui l’invitait à rejoindre Sosipater dans le Royaume des cieux. Il prépara son tombeau et, après avoir livré son dernier enseignement, il s’endormit en paix Les deux saints apôtres, à travers les siècles, sont devenus les fidèles protecteurs et intercesseurs auprès de Dieu pour tous les habitants de Corfou.
LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Jean XX, 1-10. Liturgie : Actes XI, 19-26,29-30 ; Jean. IV ,5-42