samedi 16 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (6)



File:Vasily blazh.jpg
Saint Basile Le Fol-en-Christ


De génération en génération, il y a eu des milliers de personnes qui ont été parfaitement unies au Christ et qui ont acquis le grand amour dont Il a parlé. Beaucoup d'entre elles distribuèrent la totalité de leurs biens aux pauvres et gardèrent seulement les vêtements qu'elles portaient. Certains ont même donné leurs vêtements et vivaient nus dans un endroit désert, priant Dieu. Ils ont tous aidé leur prochain de quelque manière qu'ils le pouvaient, car leur amour pour le Christ leur fit suivre Son exemple. Ceux qui ont été les plus unie à Dieu ont acquis le don de faire des miracles (pour guérir les malades, chasser les mauvais esprits, etc), et non pas en utilisant la magie, mais simplement en prononçant le Nom du Christ. Nous respectons et honorons tous ces gens, nous parlons avec eux (ils peuvent nous entendre, même après qu’ils meurent et vont au lieu des âmes), et nous les appelons les "saints", en d'autres termes, ceux qui sont unis à Dieu.

Citons quelques-uns d'entre eux:

Saint Macaire d'Égypte était si bon que, quand une jeune femme qui était enceinte d'un amant secret l'accusa d'être le père, il accepta son accusation, subit toutes sortes d'insultes de la populace locale, et commença à travailler deux fois plus afin de soutenir la femme et son enfant. Plus tard, quand la vérité fut découverte, il partit secrètement et ne chercha jamais à être vengé.

Au Ve siècle, saint Paulin, après avoir passé toute sa richesse à l’achat et la libération des esclaves des envahisseurs barbares (les Vandales), se livra comme esclave afin de libérer le fils unique d'une veuve.

En 1015, quand les saints russes, les princes Boris et Gleb, se rendirent compte que leurs méchant frère Sviatopolk les avait invités à son palais avec l'intention de les tuer, ils y allèrent quand même. Ils préférèrent mourir plutôt que de forcer les soldats à se battre pour leur cause.

Saint Moïse le Hongrois était un esclave qui préféra être torturé pendant de nombreuses années et finit par mourir plutôt que de devenir l'amant de sa propriétaire.

Le saint de sept ans Ivan Chi Chung, après avoir été torturé à Pékin, en Chine, en l'été 1900, empli de la puissance spirituelle de la grâce de Dieu, dit que ce n'est pas difficile de souffrir pour le Christ et il demanda simplement à être enterré près de l'église où il fut baptisé.

Saint Nicolas de Pskov, un "fol-en-Christ" (il faisait semblant d'être fou pour que les gens ne se rendent pas compte qu'il était un saint), arrêta le roi meurtrier Ivan le Terrible au milieu de la rue et lui offrit de la viande crue à manger, afin de lui montrer que la façon dont il menait la Russie était comme de dévorer les gens!

Saint André, un autre "fol-en-Christ", dans la nuit où Dieu l'informa qu’elle serait sa dernière, alla à la rue de Constantinople, où toutes les maisons closes étaient situées et y mourut, après avoir prié toute la nuit pour que tous les pécheurs du monde cherchent la Lumière de Dieu.

Saint Marie Skobtsova, qui aida beaucoup de gens fuir les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, fut exécutée dans le camp de concentration nazi de Ravensburg. Il a été rapporté qu'elle échangé sa place avec une autre femme qui avait été condamnée à mort, et se laissa tuer pour sauver l'autre femme.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haïjin Pravoslave (364)


Dans les battements
Du cœur au rythme du Nom
La Vie est présente

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Sur le blog de Maxime: sur Femen et ses exhibitionnistes...


FEMEN et frissonner de plaisir… jusqu'à quand ?

Il n’est pas sûr que faire le moindre écho à ces allumées ne leur fasse pas  de la pub, mais la lecture de ce qui suit devrait modérer l’enthousiasme et la satisfaction des intéressées… 

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vendredi 15 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (5)


toussaint


B. Les personnes qui ont suivi l'enseignement du Christ jusqu’au bout


Jésus-Christ, le Grand Maître, le Grand Esprit qui est devenu un homme il y a 2000 ans, afin de nous rapprocher de Dieu, a enseigné aux gens qu'ils s'approcheront de Dieu et s'uniront à Lui quand ils aimeront tout le monde, même leurs ennemis. Il l'a fait, en pardonnant à Son disciple qui l'a trahi à ses ennemis, mais aussi en pardonnant Ses ennemis eux-mêmes, quand Il a été cloué sur la croix (même s’ils n'ont probablement pas reconnu ce pardon - à l'exception de Longin le centurion, qui plus tard est devenu chrétien et qui est mort pour l’Amour du Christ). Mais comme il est impossible pour une personne, avec ses propres pouvoirs spirituels, d’atteindre le point d'aimer ses ennemis, le Maître nous a laissé des instructions pour lui demander de l'aide (Il nous écoute toujours) en vue d'acquérir une telle force. Nous appelons notre communication avec Lui "prière". Il a également demandé que nous restions toujours unis à Lui (avec le Grand Esprit, en d'autres termes), et Il nous a donné les moyens de commencer cette union. Nous prenons Sa bonne énergie, en nous faisant baptiser dans l'eau au nom des Trois Grands Esprits, qui constituent, le Suprême Grand Esprit. En utilisant les Noms que le Christ nous a enseignés, nous abordons l'Esprit qui a donné l'existence aux autres "Père", Celui Qui est devenu l'homme nous appelons "Fils" (c’est le Christ), et Celui qui est descendu aux disciples dans sous la forme d'une flamme, nous appelons le "Saint-Esprit". Nous sommes baptisés, alors, "Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit", et ainsi nous devenons chrétiens.

La veille du soir, où Il a été crucifié, le Christ prit le pain et le vin, leur conféra Son énergie bienveillante (que nous appelons "Grâce", en d'autres termes "dons"), et les distribua à ses disciples. Il leur dit: "Ce pain est mon corps, et ce vin est mon sang. Mangez et buvez-ci, en souvenir de moi."
Depuis lors, les chrétiens répètent la même action. Un prêtre, qui a reçu la grâce du Christ à travers une cérémonie spéciale, répète l'action du Christ avec le pain et le vin et nous, chrétiens, mangeons une petite quantité de celui-ci, de même que ses disciples cette nuit-là. Alors le pain et le vin prennent la grâce de Dieu, ils sont invisiblement transformés en Corps et Sang de Jésus. Ainsi, nous sommes unis à Lui et nous avons (ceux qui le souhaitent, car il y a des gens faibles et méchants) le pouvoir d'aimer tout le monde.

Dans ce rituel, personne ne voit ni ne goûte la chair ou du sang, mais du pain et du vin. Nous mangeons du pain et du vin. Mais nous savons que tous deux sont invisiblement transformés en Corps et Sang de Jésus, parce que certains chrétiens qui sont arrivés à l'union parfaite avec Dieu (nous les appelons les "saints", et ils sont les enseignants de toutes les générations) ont vu cette transformation avec leurs yeux spirituels.

Pendant les trois premiers siècles après Jésus-Christ, le grand empire qui a gouverné notre monde à l'époque (l'Empire romain) a essayé d'exterminer les chrétiens, les forçant à adorer les esprits divers, qui étaient vénérés par les peuples anciens, mais qui n’étaient pas le Grand Esprit. Ils ont eu recours à toutes sortes de tortures pour les forcer à ce faire. Les chrétiens n'ont pas pris les armes contre leurs ennemis, non pas parce qu'ils n'étaient pas courageux, mais parce qu'ils savaient que, s'ils faisaient ce que leur Maître leur avait dit (ne pas faire face à la violence par la violence), les âmes vivraient avec le Grand Esprit , baigné dans Sa lumière et recevant Son amour. Des centaines de milliers de chrétiens, hommes, femmes et enfants, ont été torturés à mort et ont donné leur vie en souriant. Et trois siècles après Jésus-Christ, sans effusion de sang, les chrétiens ont gagné: les dirigeants de l'Empire romain sont devenus chrétiens eux-mêmes.

Bien sûr, les problèmes ne s'arrêtèrent pas (les mauvais esprits veulent toujours attirer les gens loin de Dieu, que ce soit par la violence ou par la ruse), mais il n'est pas nécessaire aujourd'hui pour moi de continuer à raconter cette histoire. Les plus instruits de mes frères indiens peuvent trouver des livres à partir desquels ils peuvent apprendre plus de détails, s'ils le souhaitent.



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haïjin Pravoslave (363)


Au cœur du silence
La mélodie apaisante
Du Nom Ineffable

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

LIBEREZ ANKHAR KOCHNEVA!

Ankhar Kochneva est une journaliste ukrainienne enlevée par les islamistes syriens soutenus et armés par la France.   Ils réclament 50 millions de dollars pour la libérer!!!

jeudi 14 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (4)




Trois jours plus tard, cependant, le bon Maître est revenu d'entre les morts et Il est apparu à Ses disciples. Il leur a expliqué à nouveau Qui Il était et pourquoi Il était venu sur Terre, et Il leur a ordonné de se rendre jusques aux extrémités de la terre et de parler de Lui à tous les peuples du monde, parce que tous les peuples sont des enfants du Grand Esprit, Qui a créé toutes choses. Puis, après les avoir accompagnés pendant quarante jours, Il les a quittés, en montant vers les cieux.

Dix jours plus tard, le Troisième Grand Esprit est descendu du Ciel, prenant la forme d'une flamme. Elle se répartit entre les disciples du grand Maître et ainsi les remplit de sagesse céleste, afin qu'ils puissent comprendre ce que les Trois Grands Esprits (qui sont un seul Dieu) sont vraiment, et Il leur a donné du courage, afin qu'ils puissent parler des Trois Grands Esprits pour tout le monde, ne craignant plus les attaques violentes que les mauvais esprits dirigeaient contre eux.

À partir là, les disciples eux-mêmes devenus des enseignants et ils ont parlé de tout cela à autant de personnes qu’il le pouvaient jusqu'à ce que certains gens méchants, sous la puissance des mauvais esprits, les prennent et les tuent un par un dans différents endroits de la terre. Quiconque montrait de la confiance en leurs paroles (qui étaient les paroles du grand Maître) sont devenus leurs disciples et apprirent à être unis avec le Grand Esprit par l'humilité et l'amour. Il y eut des milliers de gens comme cela, de nombreuses nations et de toutes les couleurs. Il y a aussi des milliers de ces personnes aujourd'hui.

Ainsi, la croix, sur laquelle le corps du grand Maître a été cloué, est devenu sacrée et a acquis le pouvoir de chasser les mauvais esprits. C'est pourquoi les disciples du Maître et Ses disciples, jusques à aujourd'hui (en d'autres termes, nous-mêmes), considèrent la croix comme un symbole de l'amour que nous devons avoir pour les autres (en d'autres termes, nous devons leur offrir l'amour et toute aide possible, et prier pour eux le Grand Esprit) et comme un bouclier, nous l'utilisons comme une arme qui éloigne les mauvais esprits. Des centaines de cas ont été enregistrés là où les gens se protègent ou guérissent les autres de l'influence des mauvais esprits à l'aide de petits modèles de la croix sur laquelle le grand Maître a été crucifié.

Ce Grand Esprit, qui s'est fait homme et a enseigné l'amour et Il a été crucifié et Il est ressuscité, Il avait un nom humain, aussi: Il était appelé "Jésus", qui, dans la langue du peuple àdans lequel Il est né, signifie "Dieu sauve" . Et, depuis (même s’il était un vrai homme) Il avait à l'intérieur de Lui toute la puissance du Grand Esprit, nous l'appelons "le Christ" (oint avec l'huile sainte, comme les rois sont oints). Il est Jésus-Christ, et les personnes qui ont accepté Ses enseignements et ceux de Ses disciples sont appelés «chrétiens».

Quoi que vous pensiez du Christ, tout ce que l’on vous a dit ou que vous avez cru à cause de la souffrance et des tragédies de votre peuple, en réalité, Jésus-Christ, c’est Lui Qui a enseigné l'amour et a été crucifié et estb ressuscité, afin d'unir les gens une fois de plus avec le Grand Esprit, notre Créateur.

Pour nous qui suivons les enseignements du grand Maître sincèrement (ou plutôt essayons de les suivre, car très peu essaient aussi fort, afin de pouvoir réellement aimer comme Il l'a enseigné), la Croix est un objet bien-aimé. C'est un symbole d'amour et une arme contre les mauvais esprits, pas un symbole de mort et de destruction.



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haïjin Pravoslave (362)


Le saint de ce jour
Va éclairer ton chemin
Jusques dans ton cœur

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 13 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (3)


Image illustrative de l'article Icône de la Trinité


Ainsi unis (comme les Trois Grands Esprits l’ont été éternellement), tous Trois, dans l'action, ont créé la terre et tout ce qui existe: les montagnes, les fleuves, la mer, les arbres, les animaux, les oiseaux, l'homme et les esprits et tout ce qu'ils voulaient créer. Ils les ont créés, comme nous l'avons dit, avec leur amour infini, dans le but de partager cet amour avec les autres êtres, et non seulement cet amour, mais aussi leurs énergies bienfaisantes, qui permettent à leurs créations (quand elles le désirent) de s'engager dans une association de fait avec le Grand Esprit, qui est en même temps une compagnie de Trois Grands Esprits.

Les Grecs appellent ce Grand Esprit "Theos" et "Agia Triada» et ceux qui parlent [français] l’appellent «Dieu» et «Sainte Trinité», alors que tous les peuples lui donnent un nom dans leur propre langue, parfois avec une moindre connaissance de Lui et parfois avec une plus grande connaissance.

Quoi qu'il en soit, bien des siècles se sont écoulés, tandis que le Grand Esprit bienveillant et sage a continué à attendre le moment opportun pour aider l'humanité à échapper aux mauvais esprits et à retourner (si elle le désirait) à la relation qu'elle avait avec le Grand Esprit à l’origine. À cette fin, il a fait quelque chose d'incroyable - quelque chose que seulement quelqu'un avec un amour extrêmement grand ferait: Un des Trois Grands Esprits s'est incarné en homme. Il a pris un corps et une âme humains; Il est devenu enfant en demeurant dans le sein d'une jeune fille pure, la plus pure qui soit jamais née sur terre. Il est né de cette jeune fille, comme n'importe quel autre enfant il fut allaité, grandit, et, quand il atteignit l'âge adulte, Il se mit à parler du Grand Esprit qui L'avait amené à l'existence, dès le début, et qu'il appelait "Son Père". Et nous ayons montré à quel point Il nous aimait aussi, et comment il s'est identifié avec nous, Il a évoqué le Grand Esprit comme "le Père de tous".

Il a parlé aux gens de la vérité, la justice et l'amour, et leur a demandé de pardonner à leurs ennemis et d'être humbles. Il leur a demandé d'aimer tout le monde - bons et mauvais (parce que personne n'est parfaitement bon état, pour avoir le droit de mépriser le méchant), à ne pas être intéressé par la richesse et la gloire, mais à purifier leur cœur de la haine et de l'égoïsme, et à Le suivre. Il a également guéri les malades, les aveugles et les paralytiques, et Il a chassé les mauvais esprits avec Sa grande puissance, Qu’Il finit par communiquer à Ses disciples, afin qu'ils puissent également être en mesure, en invoquant Son Nom, d’effectuer ces merveilleuses bonnes actions. Mais les méchants qui gouvernaient ce pays ont arrêté ce Bon Maître (et, naturellement, sans croire qu'Il était le Grand Esprit Qui était devenu un homme), ils L'ont torturé et tué, en le crucifiant avec des clous dans Ses mains et Ses pieds, à une croix de bois! Quand il est mort, ses disciples ont pris son corps et l'ont enterré dans une grotte, puis ils se sont cachés, désespérés et effrayés.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haïjin Pravoslave (361)


L'aube qui se lève
Dans la prière du Nom
Connaît l'Eternel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 12 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (2)




1. Le crucifix et nous

Bien avant la terre, les montagnes, les fleuves, la mer, les arbres, les animaux, les oiseaux, l'homme, il y avait les esprits. Les esprits sont à la fois bons et mauvais, lumineux et sombres, il y a des esprits qui aiment les gens, et d'autres qui les détestent et essaient de leur faire du mal. Beaucoup de ces mauvais esprits apparaissent parfois comme bienveillants et ils accomplissent quelque chose de bon pour tromper les gens, mais finalement ils leur causent encore plus de dommages et en font leurs esclaves à jamais.

Mais, avant même ces esprits, il existe un autre Esprit, qui a tout créé. Ce Grand Esprit est Celui qui a créé la terre et tout ce qui existe à sa surface: les montagnes, les rivières, les arbres, les animaux, les oiseaux, et l'humanité. Cependant, c'est ce même Grand Esprit Qui avait également créé tous les autres esprits - tous les esprits, les bons et ceux (éventuellement) maléfiques.

Le Grand Esprit est bienveillant et lumineux, et Il avait fait toute la Création à partir d'un amour infini. Et tout ce que le Grand Esprit a créé, a été créé avec bonté. (Même les mauvais esprits, quand ils ont été créés à l'origine, étaient bienveillants.) De même, les premiers humains qui ont été créés étaient bienveillants, tout comme chaque personne qui naît est bonne. Mais, étant donné que les gens ont été créés avec une volonté libre, ils sont en mesure de choisir de rester bons ou de devenir mauvais. Ceci s'applique également aux esprits, qui peuvent choisir d'être bons ou mauvais. Ainsi, bien avant que l'humanité ait été créée, certains esprits ont choisi de devenir mauvais. Mais le Grand Esprit, Etre plein d'amour, ne les a pas détruits, mais au contraire leur a permis de vivre, même s’ils avaient cessé de L'aimer.

Cependant, ces mauvais esprits avaient trompé les premiers humains, et les avaient convaincus de cesser d'aimer le Grand Esprit. A partir de là, les gens s’éloignèrent du Grand Esprit, ils refusèrent Sa protection, et même oublièrent qu'Il existe. Ils se rappelaient vaguement son existence, dans les contes et les chansons de leur peuple, mais rien de plus clair à son sujet. Et oui, ils devinrent méchants, ils commencèrent à se battre entre eux et commencèrent à adorer les esprits méchants. Mais le Grand Esprit ne les avait jamais abandonné, pas plus qu'Il ne les détestait; Il attendait  toujours le bon moment pour les aider.

Maintenant, ce Grand Esprit n'est pas seul. Il a une compagnie de deux autres Grands Esprits, tout aussi grands, bienveillants et tout-puissants. Ces trois Grands Esprits sont liés les uns aux autres: un seul Grand Esprit fit que les deux autres viennent à l'existence - pas "en les créant" extérieurement, mais en Les faisant sortir de lui-même" (pour employer un terme humain, ce qui ne convient pas aux esprits comme il convient aux humains). Il l'a fait de Son amour infini, et donc, les deux autres Grands Esprits aiment aussi le Premier Grand Esprit (Qui Les a amenés à l'existence) tant que nous ne les considérons pas comme trois Grands Esprits séparés (même s’ils sont trois ), mais comme un, qui est composé de la société de tous trois. Il n'y a pas de créations terrestres qui soient unis avec un tel Amour, aussi nous ne sommes pas en mesure de comprendre pleinement comment les Trois Grands Esprits peuvent être tellement unis, qu'ils peuvent être simultanément trois et un, mais on peut comprendre dans une certaine mesure ce que cela signifie, si l'on pense combien puissamment l'amour unit les gens qui le ressentent.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haijin Pravoslave (360)


Quand les mots se taisent
Et que la prière coule
Le Royaume est là

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 11 février 2013

Théodore RIGINIOTES, Théologien: Lettre d'un chrétien orthodoxe à nos frères indiens (1)




Le 16 Septembre 2009, j'ai vu un documentaire à la télévision qui présentait la vie de l'une des tribus indigènes vivant dans la région amazonienne. En Grèce, nous savons très peu de choses sur ces tribus: seulement qu'elles sont anciennes, que leurs ancêtres étaient des guerriers sages et courageux, avec des nations bien organisées et des civilisations remarquables, et qu'à partir du 15e siècle, divers seigneurs de guerre blancs ont conduit des guerriers vêtus d'armure qui sont venus de la mer et ont massacré les gens de ces tribus, ont pillé leurs trésors, détruit leurs villes et villages, et ont saisi leurs terres. C'est sur cette terre qui a été prises aux Indiens que nous trouvons aujourd'hui tous les pays qui sont sur le continent connus sous le nom d’Amérique du Nord, du Centre et du Sud.

Nous, Grecs avons vécu plus ou moins la même chose. Nous aussi, nous avions des guerriers sages et courageux, avec des États bien organisés et des civilisations importantes, et à partir du 13ème siècle, divers seigneurs de guerre blancs conduisant des guerriers vêtus d'armures vinrent à la fois par la voie terrestre et maritime et s’abattirent sur notre peuple, saccagèrent nos trésors, détruisirent nos villes et villages et saisirent notre terre. Ces chefs de guerre avaient exactement les mêmes drapeaux que ceux qui ont détruit la vie de nos frères, les indigènes d'Amérique.

A partir du 15ème siècle, ce qui restait de notre terre a été saisi par d'autres guerriers barbares venus de l'Est, auxquels nos frères amérindiens ne furent pas confrontés. Ceux-ci saisirent également notre pays, même si nous sommes constamment révoltés contre eux, jusqu'en 1830, quand une grande partie de celui-ci a été peu à peu libéré. Cependant, nous étions encore faibles et déchirés par les guerres civiles entre nos propres seigneurs de guerre (braves, mais pas sages, heureusement il y en avait quelques uns de sages), et ainsi, au lieu de devenir véritablement libres et forts, nous sommes tombés dans les mains de nos suzerains précédents, qui nous ont placés sous leur autorité - pas avec des armes, cette fois, mais par la ruse connue sous les noms de politique et de diplomatie.

Même de nos jours, nous luttons toujours pour nous libérer et retrouver la sagesse et le courage de nos ancêtres.

Donc, mes frères indiens, je pense que je peux comprendre vos tribulations, assez pour vous adresser quelques mots. D'une certaine manière en quelque sorte, je suis, pour ainsi dire, "l'un d'entre vous".

Dans le documentaire que j'ai mentionné précédemment, j'ai vu quelque chose qui a profondément blessé mon cœur: certains Indiens se tenaient sur le bord de l'océan, à l'endroit où les envahisseurs blancs ont débarqué de la mer et ont planté une croix géante, juste avant le début de leur " travail" d'extermination des Indiens. Les Indiens d'aujourd'hui dirent aux cinéastes qui préparaient le documentaire: "C'est l'endroit où les hommes blancs ont commencé à s'emparer de nos terres. La Croix est l'esprit de destruction, l'esprit d'extermination. C'est ce que nous avons appris. "

Étant donné que moi aussi, j'ai accroché un crucifix sur ma poitrine comme un « amulette protectrice", et que mes temples sont pleins de crucifix (qui sont beaucoup plus anciens que les hommes blancs qui ont exterminé les Indiens ainsi que mon peuple), je tiens à préciser à mes frères indiens deux choses: 1) ce que le crucifix symbolise véritablement et 2) exactement qui étaient ces hommes blancs qui avaient planté la croix sur le bord de mer, et avaient incité les Indiens à la détester. Je vous en prie s'il vous plaît écoutez-moi.

Je sais que de nos jours, la plupart des Indiens ont un diplôme universitaire et il n'est pas nécessaire pour moi de parler en termes simples, comme si je devais parler à des gens qui vivent au milieu de la jungle. Cependant, je vais essayer de parler clairement, de sorte que mes paroles puissent être comprises à la fois par ceux qui ont un diplôme universitaire et par ceux qui vivent dans le désert. Je supplie mes frères indiens qui vivent dans les villes et ont accès à la technologie moderne de transmettre l'esprit de mes paroles à leurs frères (et mes frères) qui vivent dans le désert et conservent encore l'ancienne sagesse et le mode de vie pur de leurs ancêtres.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Théodore RIGINIOTES, Théologien
A Letter from an Orthodox Christian 
to our Indian Brothers
in 

Haïjin Pravoslave (359)


Vers Jérusalem
Au plus profond de ton cœur
Le Nom se fait Verbe

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 10 février 2013

Saint Jean de Cronstadt: Le PAIN DE VIE


Иоанн Крондштадский

Au lieu de l'Arbre de Vie, il y a le Pain de Vie; au lieu du fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, il y a ce même Pain donateur de Vie.

Alors il était dit: "Si vous le touchez, vous mourrez" ( Genèse 3:3). Maintenant il est dit: " Si un homme mange de ce Pain, il vivra à jamais." (Jean 6:51-58).

Alors Adam et Eve crurent le Trompeur, et moururent. Maintenant au contraire, nous croyons les paroles du Seigneur. "Ceci est Mon Corps…Ceci est Mon Sang," (Matthieu 26:26-28; Marc 14:22-24).  Nous nous relevons par les moyens mêmes qui nous firent chuter: nous avons chuté par incroyance envers Dieu, par désobéissance, nous nous relevons par l'obéissance de la foi.

Alors nous étions ligués avec le Diable contre Dieu, et en union avec lui, le menteur, pour notre destruction.

Maintenant nous sommes joints de tout notre cœur à la Vérité elle-même, à Dieu notre Sauveur, nous unissant à Lui avec nos cœurs fidèles pour notre vie, notre paix et notre joie.

Ô mystère terrible! Ô longanimité de Dieu! Comment se fait-il que moi qui ne suis que poussière, je communie aux Divins Corps et Sang, et je suis rendu incorruptible! (cf Canon avant la Communion)

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Saint Jean de Crondstadt
MY LIFE IN CHRIST
(version anglaise approuvée par l'auteur)
Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y.
USA 
1984



Haïjin Pravoslave (358)


Au pied de la Croix
Le nouvel Arbre de Vie
Cueille le salut

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


Новомученики и исповедники Российские

28 janvier / 10 février
36ème dimanche après la Pentecôte
Saints martyrs et confesseurs de Russie
Saint Éphrem le Syrien (373) ; saint Pallade, ermite en Syrie (IV) ; saint Isaac le
Syrien, évêque de Ninive (VII) ; saint Théodose de Totma (1568) ; saint Ephrem de
Novotorjok (1053) ; saint Ephrem, évêque de Pereslav (vers 1098)
28 janvier / 10 février 36ème dimanche après la Pentecôte Saints martyrs et confesseurs de Russie Saint Éphrem le Syrien (373) ; saint Pallade, ermite en Syrie (IV) ; saint Isaac le Syrien, évêque de Ninive (VII) ; saint Théodose de Totma (1568) ; saint Ephrem de Novotorjok (1053) ; saint Ephrem, évêque de Pereslav (vers 1098)


Lectures : II Cor. VI, 16-17 – VII, 1 ; Rom. VIII, 28-39 ; Matth. XV, 21-28 ; Lc. XXI, 12-19


 LOUANGES AUX NOUVEAUX HIÉROMARTYRS DE RUSSIE 
Quel tribut en paroles vous offrirons-nous, à vous fidèles témoins du Verbe, vaillants martyrs et pasteurs, que l’on regarde comme des brebis destinées à être immolées (Rom. VIII,36) ? Une bouche éloquente reste muette devant la grandeur de votre haut-fait. Vos plaies, semblables à de nombreuses lèvres ouvertes publient votre patience : votre sang parle mieux que celui d’Abel (Hébr. XII, 24). En vous et par vous, nous offrons le sacrifice d’action de grâce au Seigneur, qui nous fait toujours « triompher dans le Christ Jésus » (Cor. II, 14). A travers la grande épreuve des afflictions, nous débordons de joie à cause de vous (II Cor. 8,2) et nous nous écrions avec le Chrysostome : « Dieu est béni ! En notre siècle également on crû des martyrs, et nous avons été rendus dignes de voir des hommes immolés pour le Christ, des hommes qui ont versé leur saint sang, qui s’épanche sur toute l’Église. Nous avons été rendus dignes de voir des hommes combattant pour la piété, remportant la victoire, la couronne (...) et nous avons maintenant chez nous ces hommes victorieux »... La Sagesse Divine elle-même avait prédit que sur les collines de Kiev, là où jadis la main apostolique avait affermi le signe de la sainte Croix, le successeur des apôtres (le hiéromartyr Vladimir) serait l’un des premiers hiéromartyrs de nos jours. Le baptême de l’Église Russe par le feu et le sang devait commencer là où le peuple russe au début reçut le baptême de l’eau... Encouragés par ces mêmes sentiments, les Anges des Églises de Perm, Tobolsk, Astrakhan, ainsi que d’autres hiérarques et prêtres de Dieu aspirèrent à la couronne du martyre, passant par les épreuves les plus diverses et les plus terribles, subissant les outrages et les coups, les chaînes et les prisons, « ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée (...) Les uns se sont laissé torturer, refusant leur délivrance afin d’obtenir une meilleure résurrection » (cf. Hébr. XI, 37,35).Parmi cette vaillante communauté, nous te voyons, glorieux premier hiérarque de la cité de saint Pierre (le hiéromartyr Benjamin de Petrograd), très-aimé par tes ouailles (...) Alors que tu étais encore jeune, tu embrassais en ton coeur ardent les plaies des premiers martyrs et tu t’affligeais de ne pouvoir participer à leurs glorieux exploits. Le Q Seigneur a vu ton saint zèle et lorsque le temps fut accompli, Il t’envoya cette même épreuve. Glorieux sont vos noms, courageux combattants, que ni le présent, ni l’avenir, ni la hauteur des vaines distinctions, ni la profondeur de l’anéantissement, rien ne put vous séparer de l’amour de Dieu dans le Christ Jésus (cf. Rom. VIII, 38). Métropolite Anastase (Gribanovsky, † 1965)

VIE DE SAINT EPHREM LE SYRIEN1
Saint Ephrem est né à Nisibe (Mésopotamie), vers 306.

Tout jeune encore, il fut chassé de la maison familiale par son père — qui était prêtre païen — à cause de sa sympathie pour la religion chrétienne. Il fut alors recueilli par le saint évêque Jacques, qui l’instruisit dans l’amour des vertus et l’application constante à la méditation de la parole de Dieu. L’étude de l’Écriture Sainte alluma en lui une flamme qui lui fit mépriser les biens et les soucis de ce monde pour élever son âme vers la jouissance des biens célestes. Sa foi et sa confiance en Dieu, le portèrent à embrasser un admirable mode de vie. Il avait une pureté du corps et de l’âme qui dépassait les limites de la nature humaine en ne laissant pas une seule pensée mauvaise surgir à l’horizon de son esprit. À la fin de sa vie, il reconnaissait n’avoir jamais dit de mal de personne et n’avoir jamais laissé échapper de sa bouche une seule parole inconsidérée. Dépouillé de tout, luttant de jour contre la faim et de nuit contre le sommeil, et revêtant ses actions comme ses paroles de la sainte humilité du Christ, il reçut de Dieu le don de la componction et des larmes continuelles à un degré tel qu’il occupe dans le choeur des saints la place privilégiée de « maître de la componction ». Il pleurait continuellement sur ses péchés ou sur les péchés des autres hommes, et parfois, quand il passait à la méditation des merveilles que Dieu a faites pour nous, ces pleurs se transformaient en larmes de joie. Tel un cercle merveilleux, les gémissements faisaient naître en lui les larmes ; les larmes, la prière ; la prière, la prédication, laquelle était elle-même interrompue par de nouvelles lamentations. En lisant ses admirables discours sur la componction ou ses descriptions si réalistes du Jugement Dernier, même les coeurs les plus endurcis ne peuvent rester insensibles. Pour de nombreuses générations jusqu’à aujourd’hui, la lecture de saint Éphrem a fait couler bien des larmes, ouvrant aux pécheurs la voie du repentir et de la conversion. Quelque temps après son baptême, vers l’âge de vingt ans, Éphrem se retira au désert, fuyant le trouble de la ville pour s’entretenir dans la quiétude avec Dieu et vivre en compagnie des anges. Il passait de lieu en lieu, libre de toute attache, allant là où le conduisait le Saint-Esprit, pour son profit et celui de ses frères. C’est ainsi qu’il se rendit dans la ville d’Édesse. Au bout de quelques années passées dans cette ville, saint Éphrem retourna vivre au désert. Comme il avait entendu vanter les vertus de saint Basile le Grand, Éphrem partit alors pour la Cappadoce. Il arriva à Césarée le jour de la Théophanie, et entra dans l’église au moment même où l’on célébrait la Divine Liturgie. Bien qu’il ne comprît pas le grec, il fut saisi d’admiration en voyant le grand évêque prêcher, car il voyait une colombe blanche posée sur son épaule, qui lui murmurait à l’oreille des paroles 1 Tiré du Synaxaire du P. Macaire de Simonos Petras (version abrégée) inspirées. C’est cette même colombe qui révéla à saint Basile la présence dans la foule de l’humble ascète syrien. Il envoya des acolytes le chercher, s’entretint avec lui quelques instants dans le fond du sanctuaire et, répondant à sa requête, il obtint de Dieu qu’Éphrem se mît soudain à parler grec, comme s’il connaissait cette langue depuis son enfance. Puis il l’ordonna diacre, et le laissa partir vers sa patrie. Apprenant dans son désert les souffrances de ses frères, du fait des guerres entre les Romains et les Perses (de 338 à 387), saint Éphrem retourna alors à Nisibe pour leur venir en aide par ses oeuvres et ses paroles. Lorsqu’il n’était pas occupé à l’enseignement pour confirmer la foi contre les païens et les hérétiques, il se mettait humblement au service de tous, en véritable diacre, imitant le Christ devenu pour nous « serviteur ». C’est ainsi que, par humilité, il refusa toujours l’élévation au sacerdoce. Lorsqu’on assiégea Nisibe, en 338, ce fut grâce à sa prière et à celle de saint Jacques que la cité fut délivrée. Mais, après les guerres successives, elle fut finalement livrée au cruel souverain des Perses, en 363. Refusant de vivre sous la domination païenne, saint Éphrem et beaucoup d’autres chrétiens partirent alors pour Édesse. Il passa là les dix dernières années de sa vie, et continua l’oeuvre amorcée dans l’école exégétique fondée à Nisibe par saint Jacques, en enseignant à l’École d’Édesse. Il rédigea alors la plus grande partie de ses ouvrages admirables, où sa connaissance de Dieu et des saints dogmes revêt la splendide parure d’une langue poétique incomparable. On dit qu’il composa en syriaque plus de trois millions de vers : commentaires de la plupart des livres de l’Écriture sainte, traités contre les hérésies, hymnes sur le Paradis, sur la Virginité, sur la Foi, sur les grands mystères du Sauveur et des fêtes de l’année2. Une grande partie de ces hymnes est entrée dans la composition des livres liturgiques de l’Église de langue syriaque, d’où son surnom de « Lyre du Saint-Esprit » et de « Docteur de l’univers ». Après avoir organisé les secours dans la cité, lors de la famine de 372, saint Éphrem remit son âme à Dieu l’année suivante (373), entouré d’un grand nombre de moines et d’ascètes qui étaient sortis de leurs monastères, de leur désert, de leur grotte, pour assister à ses derniers moments. Il leur laissa un Testament émouvant, plein d’humilité et de componction, dans lequel il demande instamment à tous ceux qui l’aiment de ne pas l’honorer par des funérailles brillantes, mais de déposer son corps dans la fosse réservée aux étrangers, en lui offrant, en guise de fleurs et d’aromates, le soutien de leurs prières. Tropaire du dimanche, 3ème ton Да весел тс небéсна , да ра дуютс земна ; ко сотвор дeр а ву м ею Cвоéю Го с од , о ра cмéртiю cмéрт , éрвене ъ мéртв xъ б ст , зъ рéва а дова зба в на съ одадé м poв вéлiю м лост . Que les cieux soient dans l’allégresse, que la terre se réjouisse, car le Seigneur a déployé la force de Son bras. Par Sa mort, Il a vaincu la mort ! Devenu le Premier-né d’entre les morts, du sein de l’enfer, Il nous a rachetés, accordant au monde la grande miséricorde. 2. Un certain nombre de ces textes, rédigés en syriaque, sont disponibles en français : Hymnes sur le Paradis, SC 137 ; Hymnes sur le Jeûne (Spiritualité Orientale 69), Abbaye de Bellefontaine 1997 ; Hymnes sur l’Épiphanie (Spiritualité Orientale 70), Abbaye de Bellefontaine 1997. 
Tropaire des Nouveaux Martyrs, ton 4 
O fleurs du pré spirituel de la Russie, qui avez surgi admirablement au temps des amères persécutions, Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables, vous qui avez souffert la passion : pontifes, souverains et pasteurs, moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience, priez-Le comme votre divin Semeur afin qu’Il libère Son peuple des athées et des hommes mauvais, afin que s’affermisse l’Église Russe par votre sang et vos souffrances pour le salut de nos âmes. 
Kondakion des martyrs et confesseurs de Russie, ton 2
 O Nouveaux Martyrs qui avez parcouru le chemin terrestre en confessant le Christ, par vos souffrances vous avez acquis de la hardiesse, priez Celui qui vous a fortifiés, afin qu’à l’heure où l’épreuve viendra sur nous, nous recevions le divin don du courage. Vous êtes un exemple pour ceux qui vénèrent votre exploit, car ni l’affliction, ni le tourment, ni la mort, n’ont pu vous séparer de l’amour de Dieu. 
Kondakion du dimanche, 3ème ton
 Aujourd’hui, ô Miséricordieux, u es ressuscité du Tombeau et Tu nous ramènes des portes de la mort. Aujourd’hui, Adam exulte, Ève se réjouit. Tous ensemble, prophètes et patriarches, ne cessent de chanter la force divine de Ta puissance !