samedi 10 mars 2012

Métropolite Jonas ( OCA): Ne sois pas rancunier, ne réagis pas, garde ton calme intérieur (4)


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Alors, comment faisons-nous cela?
La prière du calme intérieur
La fondation de la démarche spirituelle est d'apprendre à garder le silence intérieur, la prière du calme intérieur. Sur la base de cela, nous nous faisons une idée de la façon de cesser la rancœur et d'arrêter de réagir. Ensuite, le processus va plus loin et plus profond, extirpant nos ressentiments et nos passions, nos souvenirs de souffrance et de péché profondément enfouis, de sorte que le silence pénètre tout notre être. 
Ensuite, nous pouvons commencer à penser clairement, et à atteindre à la pureté du cœur. Avant de commencer ce processus, il est important d'avoir une relation établie avec un guide spirituel, un père confesseur ou une mère spirituelle, pour vous aider. La confession qui est un élément central de la vie spirituelle, et les choses qui surgissent dans la prière, ainsi que la résolution des ressentiments et d'autres questions, font partie de cela. Il est également utile d'exposer ses pensées obsessionnelles ou pécheresses à votre confesseur. Le fait de les exposer les prive de leur pouvoir.
Nous avons toujours besoin d'être accompagné dans le voyage intérieur. La prière est toujours une action collective, menant à la transcendance de notre isolement individuel dans un état de communion avec Dieu et l'Autre. La prière de Jésus: "Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur", ou une certaine forme de celle-ci, peut être utilisée comme moyen pour nous aider à attirer notre attention dans un état de prière. La prière de Jésus affirme son intention de notre prière, et nous l'utilisons d'abord verbalement puis mentalement jusqu'à ce qu'elle aille au-delà de la parole et de la pensée et devienne intention pure dans un profond silence.
Une chapelet de prière est très utile pour commencer, non pas tant pour compter les prières, mais pour maintenir le niveau physique de l'attention. Nous disons une prière sur chaque nœud, en faisant le tour du chapelet, jusqu'à ce que notre attention soit concentrée dans la prière. Ensuite, nous pouvons arrêter de faire tourner le chapelet, et être calme. Le chapelet n'est pas important en soi; on peut prier aussi bien sans lui. Il s'agit d'une aide. Une autre aide est de suivre votre souffle. Ce qui est important n'est pas de se laisser prendre dans la technique, mais de prier.
La prière peut être dite debout, à genoux ou assis. Si l'on est malade, la faire couché est acceptable, mais il est difficile de préserver l'attention en position couchée. La prière n'est pas relaxation. Elle peut vous détendre, mais ce n'est pas le but. La posture est importante pour aider à garder votre attention concentrée. Si vous êtes assis, cela aide de garder votre dos droit et vos épaules vers l'arrière. On peut aussi être prostré sur le sol, mais il faut de la pratique pour oublier les distractions physiques.
En commençant à prier, rappelez-vous que Dieu est "partout présent et remplissant toutes choses." Dans la prière, vous vous présentez devant Dieu. Ouvrez votre esprit et votre cœur, votre conscience de Dieu, de sorte que le sens de la Présence de Dieu remplisse votre conscience. Dans un premier temps, nous pouvons ne pas avoir un sens de la Présence de Dieu. Mais plus nous sommes disciplinés dans notre pratique de la prière, plus la conscience de Dieu remplira notre esprit et notre cœur. Ce n'est pas une image, une pensée "que" Dieu est présent (bien que ce soit une manière de commencer), ou un sentiment ou une sensation physique. C'est tout simplement une prise de conscience. C'est le début de la conscience spirituelle, où notre conscience se déplace de la tête au cœur, et de Dieu comme objet à un sentiment d'être absorbé dans la Présence de Dieu.



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Haïjin Pravoslave (70)




L’écho de Sa voix
Est encore en ton âme
Après la prière

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 9 mars 2012

Métropolite Jonas ( OCA): Ne sois pas rancunier, ne réagis pas, garde ton calme intérieur (3)





Garde le calme intérieur
Le deuxième principe, la deuxième fondation essentielle de notre vie spirituelle - ne réagis pas - conduit au troisième. Ce troisième principe est la pratique du calme intérieur [hésychie]. L'utilisation de la Prière de Jésus est un outil extrêmement précieux pour cela. Mais la prière de Jésus est un moyen, pas une fin. C'est un moyen pour entrer dans une plus grande et plus profonde communion consciente [avec Dieu]. C'est un moyen pour nous d'acquérir et de maintenir la prise de conscience de la présence de Dieu. La prière développée dans la tradition de l'hésychasme, dans le désert et sur la Sainte Montagne de l'Athos.
Mais l'hésychasme n'est pas seulement concerné par la prière de Jésus. Il s'agit du calme intérieur et du silence. Le calme intérieur n'est pas seulement le vide. Il met l'accent sur la prise de conscience de la présence de Dieu dans les profondeurs de notre cœur. L'une des choses essentielles que nous devons constamment rappeler, c'est que Dieu n'est pas là-bas quelque part. Il n'est pas seulement dans le tabernacle sur l'autel. Là est peut être le lieu d'habitation de Sa gloire. Mais Dieu est partout. Et Dieu habite dans les profondeurs de nos cœurs. Quand nous pouvons en venir à cette prise de conscience de l'habitation de Dieu dans les profondeurs de nos cœurs, et y garder notre attention concentrée, les pensées disparaissent.
Comment pouvons-nous faire cela? Afin d'entrer dans ce calme profond, nous avons besoin que beaucoup de nos problèmes soient résolus. Nous devons avoir une grande partie de notre colère et de notre amertume et de nos ressentiments résolus. Nous devons pardonner. Si nous ne le faisons pas, nous n'allons pas entrer dans la quiétude, parce que, au moment où nous essaierons de le faire, notre agitation intérieure va revenir comme un vomissement. C'est une bonne chose - douloureuse, mais bonne. Parce que quand nous essayons d'entrer dans la quiétude et que nous commençons à voir les ténèbres qui se cachent dans nos âmes, nous pouvons alors commencer à traiter avec elles. Cela nous distrait d'essayer d'être calme, d'essayer de dire la prière de Jésus, mais ce n'est qu'une partie du processus. Et cela prend du temps.
Les Pères parlent de trois niveaux de prière. Le premier niveau est la prière orale, où nous disons la prière avec nos lèvres. Nous pouvons utiliser un chapelet de prière en disant: "Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi," ou quelque autre formule que nous utilisons.
Le niveau suivant est la prière mentale, où nous disons la prière dans notre intellect [grec nous, slavon oum = intellect, esprit]. La prière de l'intellect - avec la prière de Jésus, avec des prières de livres de prières, avec des prières liturgiques- garde notre esprit concentré et nous aide à nous intégrer, de sorte que nos lèvres et notre esprit sont au même endroit et font la même chose.
Nous savons tous que nous pouvons être debout dans l'église, ou debout en prière, et nous pouvons prononcer avec nos nos lèvres les paroles, mais notre esprit pense à la liste des courses à faire à l'épicerie! Le deuxième niveau de prière  surmonte ce problème, mais ce n'est pas le niveau final.
Le niveau final de la prière est la prière du cœur, ou prière spirituelle. C'est là que nous rencontrons Dieu, dans les profondeurs de notre âme. Là nous ouvrons l'œil de notre attention, avec l'intention d'être présent à Dieu Qui est présent en nous. C'est la clé et le noyau de l'ensemble du processus de croissance et de transformation spirituelles.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (69)


Au jour de détresse
Le havre de la prière
Comme un Ciel sur terre

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 8 mars 2012

Métropolite Jonas ( OCA): Ne sois pas rancunier, ne réagis pas, garde ton calme intérieur (2)



Ne réagis pas
Donc, ce premier principe spirituel - n'éprouve pas de rancœur - conduit au second. Nous devons apprendre à ne pas réagir. Ceci est simplement un corollaire de "tendre l'autre joue." Quand quelqu'un dit quelque chose de blessant, ou que quelqu'un fait quelque chose de nuisible, qu'est-ce qui a été blessé? C'est notre ego. Personne ne peut vraiment nous faire du mal. Ils pourraient causer une certaine douleur physique, ou une douleur émotionnelle. Ils pourraient même tuer notre corps. Mais personne ne peut nuire à notre vraie nature. Nous devons prendre la responsabilité de nos propres réactions. Ensuite, nous pouvons contrôler nos réactions.
Il y a un certain nombre de différents niveaux à ce principe. Au niveau le plus flagrant, si quelqu'un vous frappe, vous ne le frappez pas en retour. Tendez l'autre joue - c'est l'enseignement du Seigneur. C'est  vrai, c'est assez dur. Mais il y a un niveau plus profond encore. Parce que si quelqu'un vous frappe, et que vous ne le frappez pas en retour - mais que vous lui en voulez, et que vous supportez la colère et la haine et l'amertume contre lui, vous avez encore perdu. Vous avez encore péché. Vous avez encore brisé votre relation avec Dieu, parce que vous portez la colère dans votre coeur.
Une des choses avec  lesquelles il est très difficile de se réconcilier est cette réalité: lorsque nous portons la colère et le ressentiment et l'amertume dans nos cœurs, nous érigeons des obstacles à la grâce de Dieu en nous-mêmes. Ce n'est pas que Dieu arrête de nous donner Sa grâce. C'est ce que nous disons: "Non, Je ne La veux pas. "Qu'est-ce que Sa grâce? C'est Son amour, Sa miséricorde, Sa compassion, Son activité dans nos vies.
Les saints Pères nous disent que toute personne humaine qui est née sur cette terre, porte l'image de Dieu qui n'est pas faussée en elle-même. Dans notre tradition, il n'existe pas de nature déchue. Il y a des personnes tombées, mais la nature n'est pas déchue.
L'implication de cette vérité, c'est que nous n'avons pas d'excuses pour nos péchés. Nous sommes responsables de nos péchés, des choix que nous faisons. Nous sommes responsables de nos actions et de nos réactions. "Le Diable m'a poussé à le faire" n'est pas une excuse, parce que le Diable n'a  aucun pouvoir sur nous, si ce n'est celui que nous lui donnons. C'est difficile à accepter, car il est vraiment commode de blâmer le Diable. Il est également très commode de blâmer l'autre, ou notre passé. Mais, c'est aussi un mensonge. Nos choix sont les nôtres.
A un niveau encore plus profond, ce principe spirituel - ne réagis pas - nous enseigne que nous devons apprendre à ne pas réagir à des pensées. L'un des aspects fondamentaux de cette vigilance est intérieure. Cela peut sembler une tâche ardue, compte tenu du nombre de pensées que nous avons. Cependant, notre vigilance ne doit pas être concentrée sur nos pensées. Notre vigilance doit être centrée sur Dieu. Nous avons besoin de maintenir la prise de conscience de la présence de Dieu.
Si nous pouvons maintenir la conscience de Sa présence, nos pensées n'auront aucun pouvoir sur nous. Nous pouvons, pour paraphraser saint Benoît, précipiter nos pensées contre la présence de Dieu. Il s'agit d'un enseignement patristique très ancien. Nous concentrons notre attention sur le souvenir de Dieu. Si nous pouvons le faire, nous allons commencer à contrôler nos pensées importunes. Nos réactions viennent de nos pensées. Après tout, si quelqu'un dit quelque chose de méchant pour nous, comment réagissons-nous? Nous réagissons d'abord par notre pensée, nos pensées.
Peut-être avons-nous l'habitude de simplement laisser aller, après avoir fait une sorte de réponse méchante de notre cru. Mais veiller sur nos esprits afin que nous maintenions la Communion vivante avec Dieu, ne laisse pas de place pour les pensées distrayantes. Cela laisse beaucoup de place, si nous décidons que nous devons penser à quelque chose intentionnellement en présence de Dieu. Mais dès que nous nous engageons dans quelque chose de détestable, nous fermons la porte à Dieu. Et l'inverse est vrai - aussi longtemps que nous maintenons notre relation avec Dieu, nous ne serons pas capables de nous engager dans quelque chose de détestable. Nous ne réagirons pas.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (68)


Dans la frénésie
Du monde agité et vain
La douceur du Nom

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Un autre éclairage sur les élections en Russie

Alexandre Latsa
* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa
Le 04 mars 2012, le peuple russe a voté et n'en déplaise à certains, il a voté massivement pour que Vladimir Poutine dirige la Russie jusqu’à 2018. Après le dépouillement de 99,3% des bulletins, Vladimir Poutine arrive en tête du scrutin avec 63,6% des suffrages, suivi par Guennady Ziouganov (17,19%) et Mikhaïl Prokhorov (7,98%). Vladimir Jirinovski obtient 6.22% et Serguey Mironov 3,85%. Le taux de participation s’est établi à 65%.
lire la suite sur Tribune Libre RiaNovosti

mercredi 7 mars 2012

Métropolite Jonas ( OCA): Ne sois pas rancunier, ne réagis pas, garde ton calme intérieur (1)



Quand j'étais au séminaire, j'ai eu la grande bénédiction de devenir le fils spirituel d'un évêque grec, l'évêque Kallistos de Xelon. Il termina sa vie comme évêque de l'archidiocèse grec de Denver. C'est lui qui m'a appris la prière de Jésus. La vision spirituelle d'ensemble de l'évêque Kallistos avait trois points très simples. Ne sois pas être rancunier. Ne réagis pas. Garde le calme intérieur.

Ces trois principes ou disciplines spirituels, sont vraiment un résumé de la Philocalie, le recueil de la sagesse spirituelle orthodoxe chrétienne. Et ce sont des disciplines que chacun d'entre nous peut pratiquer, peu importe où nous en sommes dans la vie - si nous sommes dans le monastère ou à l'école; si nous sommes ménagères ou à la retraite; si nous avons obtenu un emploi ou que nous avons encore des petits enfants après lesquels courir. Si nous pouvons nous en tenir à ces trois principes et les appliquer, nous serons en mesure d'aller plus loin et plus profondément dans notre vie spirituelle.


Ne sois pas rancunier
Quand on regarde tous les échos intérieurs qui sont dans nos vies, nos cœurs et nos âmes, que trouvons-nous? Nous trouvons des ressentiments. Nous trouvons le souvenir des torts. Nous trouvons des auto-justifications. Nous trouvons en nous-mêmes ces causes d'orgueil. C'est l'orgueil qui nous fait tenir à nos justifications pour maintenir notre colère contre d'autres personnes. Et c'est  l'orgueil blessé, ou la vaine gloire, qui alimente notre envie et notre jalousie. L'envie et la jalousie conduisent au ressentiment.
La rancœur conduit à une foule de problèmes. Plus nous sommes rancuniers envers les autres, plus nous devenons déprimés, et plus nous sommes consumés par le désir d'avoir ce qu'ils ont, ce qui est de l'avarice. Souvent, nous allons ensuite nous engager dans l'usage addictif de la substance du monde matériel - qu'il s'agisse de nourriture ou d'alcool ou de drogues, de sexe ou d'autre chose - pour nous traiter par l'oubli et nous distraire de nos ressentiments.
Une des choses les plus précieuses et les plus importantes que nous pouvons ainsi faire est de considérer tous les ressentiments que nous avons. Et l'une des meilleures façons d'y parvenir est de faire une confession de vie. Et pas seulement une fois, avant que nous soyons baptisés ou chrismés [lorsque l'on se convertit/ndt]. Au cours de notre vie spirituelle, nous pouvons en faire plusieurs, afin de vraiment creuser dans notre passé et regarder ces ressentiments que nous portons contre d'autres personnes. Cela nous permettra de faire le travail difficile qu'il faut pour vaincre ces ressentiments à travers le pardon.
Que signifie pardonner? Pardonner ne signifie pas excuser ou justifier les actions de quelqu'un. Par exemple, en disant "Oh, il m'a insulté, mais ça va, c'est juste sa nature", ou bien  "je l'ai mérité." Non, si quelqu'un vous a maltraité, c'était un péché contre vous.
Mais lorsque nous gardons des rancœurs, lorsque nous contenons de la colère et de l'amertume en nous-mêmes contre ceux qui ont abusé de nous en quelque sorte, nous prenons leur abus et nous le poursuivons contre nous-mêmes. Nous devons arrêter ce cycle. Il est très probable que cette personne a disparu depuis longtemps et a oublié depuis longtemps que nous avons même existé. Mais peut-être que non. Peut-être était-ce un parent ou quelqu'un d'autre de proche, ce qui rend le ressentiment d'autant plus amer. Mais pour l'amour de notre propre âme et pour le bien de notre propre paix, nous avons besoin de pardonner. 
Nous ne devrions pas justifier l'action, mais nous devrions ignorer l'action et voir qu'il y a là une personne qui est aux prises avec le péché. Nous devrions voir que la personne contre laquelle  nous avons de la rancœur, la personne que nous avons besoin de pardonner, n'est pas différente de nous, qu'elle pèche comme nous le faisons, et nous péchons juste comme elle le fait.
Bien sûr, cela aide si la personne pour laquelle nous avons de la rancœur, la personne qui nous a offensés ou a abusé de nous en quelque sorte, nous demande pardon. Mais nous ne pouvons pas attendre que cela arrive. Et nous ne pouvons pas nous en tenir à nos ressentiments, même après avoir dit extérieurement que nous avons pardonné. 
Pensez à la prière du Seigneur: "Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés." Si nous ne pardonnons pas, nous ne pouvons même pas prier la prière du Seigneur, sans nous condamner. Ce n'est pas que Dieu nous condamne. Nous nous condamnons par le refus de pardonner. Nous n'aurons jamais la paix si nous ne pardonnons pas, mais seulement la rancœur. C'est l'une des choses les plus difficiles à faire, et notre culture ne le comprend pas. Cela consiste à regarder la personne à laquelle nous devons pardonner, et à l'aimer - en dépit de la façon dont elle peut avoir péché contre nous. Son péché est son péché, et elle doit y faire face elle-même. Mais nous péchons dans notre réaction contre son péché.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (67)


Le temps de ton âme
Est l’Eternité de Dieu
Bâtie de prières


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 6 mars 2012

Saint Innocent d'Alaska: Le disciple du Christ



Un disciple du Christ 
doit Le suivre. 

Cela signifie 
que dans tous les actes 
et dans toutes les actions,
nous devons essayer 
d'être comme notre Seigneur Jésus-Christ
 dans ses vertus. 

Nous devons nous efforcer
 de vivre et d'agir 
comme Il a vécu et agi. 

Par exemple,
Jésus-Christ a toujours remercié Son Père céleste
 et L'a constamment prié. 

Ainsi, nous aussi, 
nous devrions constamment remercier Dieu
 et Le prier en toutes circonstances, 
qu'elles soit favorables ou défavorables.


+

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (66)


Dans le désespoir
Le vieil homme est de retour
Avec tous ses doutes


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Recension sur Orthodoxie.com

Photo Lossky TD


Un nouvel ouvrage du théologien orthodoxe Vladimir Lossky


Cet ouvrage nouvellement paru aux éditions du Cerf contient l’édition augmentée du cours dispensé parVladimir Lossky (1) (1903-1958), l’un des plus grands théologiens orthodoxes du XXe siècle, entre 1954 et 1958, sur la base des notes de son disciple Olivier Clément (1921-2009), classées et enrichies des références patristiques par Michel Stavrou, professeur à l’Institut Saint-Serge. Une première version de ce cours avait été publiée dans des revues dès 1964 : elle est ici corrigée sur la base de transcriptions revues par V. Lossky et enrichie de plusieurs parties et chapitres supplémentaires représentant 35 % de textes entièrement inédits. Dans la lignée de son célèbre Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient, Vladimir Lossky propose dans ce volume une synthèse claire et accessible de la doctrine chrétienne, s’appuyant sur la pensée vivante des Pères de l’Église.
Vladimir Lossky, Théologie dogmatique, édité par Olivier Clément et Michel Stavrou Paris, éditions du Cerf, coll. « Patrimoines - Orthodoxie », 2012, ISBN 978-2-204-09340-8 Prix : 20 €.
Après une réflexion introductive sur le sens de la Révélation et la signification de la théologie, il présente avec profondeur les grandes vérités de la foi concernant le dogme trinitaire, le sens de la création, l’anthropologie chrétienne, le Christ vrai Dieu et vrai homme, l’œuvre du Saint-Esprit et le mystère de l’Église. Il le fait en dialoguant en permanence sur des thèmes de première importance, notamment la théologie trinitaire, non seulement avec le P. Serge Boulgakov, représentant de la philosophie religieuse russe, mais aussi avec les auteurs chrétiens occidentaux médiévaux et contemporains. La dimension universelle de sa démarche, s’appuyant sur la Bible et les Pères, fait du présent ouvrage une synthèse toujours actuelle pour le christianisme du XXIe siècle.

lundi 5 mars 2012

Père Barnabas (Powell): Traduire les traditions anciennes en langage moderne




J'aime travailler avec les jeunes. Ils ont tendance à poser des questions difficiles.
Durant une récente retraite de week-end, mon activité préférée fut quelque chose qui s'appelait "Feu sur le Père." C'était ma première fois dans ce camp particulier, j'étais donc un peu inquiet au sujet du titre.
Loin d'être frappé avec des projectiles cependant, je suis entré dans un barrage verbal.
Les enfants ont été invités à rédiger des questions sur des cartes de correspondance et à les mettre dans un sac. Faisant partie d'un panel avec deux autres prêtres, nous avons eu quelques minutes pour regarder ces papiers et nous préparer à rendre compte de l'enseignement de l'Eglise sur une gamme de questions sensibles.
Première question sortie du sac: "Pourquoi les femmes devraient porter des jupes et des couvre-chefs à l'église?" Tu parles d'un champ de mines potentiel!
Les enfants de quelque foi que ce soit, sont influencés par les valeurs de leur culture environnante, et parmi ceux-ci, il y a un rejet fondamental de tout ce qui touche à "l'inégalité des sexes."
Comme l'aumônier principal de notre triumvirat a commencé sa réponse, j'ai eu le sentiment qu'il n'allait pas être bien reçu. Il a parlé de couvre-chefs comme un symbole de soumission des épouses à leurs maris et du fait d'être sous leur autorité - une approche biblique, mais pas le plus convaincante pour cette foule. Certains murmures ont commencé à émerger dans les rangs, et le second prêtre a insisté en en rajoutant, encore une fois avec la discipline Pauline.
L'atmosphère se tendit ("Voulez-vous dire je vais devenir la propriété de mon époux après avoir été la propriété de mon père ?" a demandé une fille).
J'ai décidé de prendre une approche légèrement différente.
Une seule fois dans mon ministère, j'ai eu à parler à quelqu'un au sujet de son vêtement, et ce n'était pas à une femme, mais à un jeune homme qui portait un short à plusieurs reprises en raison de la météo estivale. Après le troisième dimanche, je l'ai pris à part et nous avons parlé de modestie, et comment éviter d'être une distraction pour les autres.
Regardons les choses en face. La plupart d'entre nous remarque un membre attirant du sexe opposé, surtout s'il expose sa chair. En gros, les hommes sont plus susceptibles que les femmes.
Pour cette raison, ce fut une pratique orthodoxe depuis plus d'un millénaire (et cela reste ainsi dans les monastères) que les hommes se tiennent d'un côté de l'église et les femmes de l'autre.
En l'absence de bancs pour briser l'espace de culte, vous voyez la personne en face de vous. La dernière chose que vous vouliez, est que votre attention soit attirée par une belle paire de mollets ou une coiffure sexy (oui, les hommes s'en aperçoivent!) quand vous venez prier.
En tant que prêtre, je peux me tenir en tournant le dos à la congrégation pour la plupart des offices, ne regardant que la table d'autel et une icône de Marie [Mère de Dieu]. 
Une fois, j'étais dans la file de la Communion derrière une fille qui portait un survêtement avec le mot "Juicy" brodé sur le postérieur (simple phénomène de mode qui n'est pas mort). Ce n'était pas à cela que je voulais penser, alors que je me préparais à recevoir le Corps et le Sang du Christ.
Comme concession à la faiblesse des autres (les hommes étant plus faibles que les femmes), s'il vous plaît faites attention à ce que vous portez pendant les offices. L'Église devrait être un lieu de refuge par rapport à la culture hypersexuée qui nous entoure (les annonces publicitaires de journaux incluses).
Nous n'avons pas besoin de voir la chair [dans l'église], que ce soit le décolleté féminin, ou le biceps masculin. Je ne suis pas en désaccord avec l'interprétation de mes frères qui citent saint Paul, mais c'est une question pratique qui transcende les lignes entre les sexes et en revient à la même norme: Ne pas distraire les autres de la prière.
Lorsque la question a cessé d'être l'exécution d'un code vestimentaire, et qu'elle est devenue de la considération pour les autres, les enfants l'ont comprise. Vous n'avez pas besoin d'abandonner les traditions, si vous pouvez les exprimer dans un langage nouveau.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant

HaÏjin Pravoslave (65)


Tu es devant Dieu
Comme Pierre sur le Lac
Sans Lui tu te noies

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)


Jean-Claude LARCHET/ Recension: Géronda Païssios l’Athonite, « Paroles I. Avec amour et douleur. Pour le monde contemporain »



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Géronda Païssios l’Athonite, « Paroles I. Avec amour et douleur. Pour le monde contemporain ». Traduit du grec par Mère Photini Marchal, en collaboration avec le monastère Saint Jean le Théologien. Édition du monastère Saint Jean le Théologien, Souroti (Grèce), 2011, 400 p.
Les moniales du monastère Saint Jean le Théologien de Souroti, près de Thessalonique, fondé par le Père Païssios l’Athonite, ont recueilli les propos de celui-ci durant les vingt-huit années qu’il a guidé le monastère et les ont classés en cinq  volumes publiés en grec et dans de nombreuses autres langues. Le premier volume paraît maintenant en langue française dans une bonne traduction de sœur Photini  Marchal révisée par les sœurs francophones du monastère.
Ce volume comporte quatre parties : 1) Le péché et le diable ; 2) La civilisation contemporaine ; 3) L’esprit de Dieu et l’esprit du monde ; 4) L’Église à notre époque.
On retrouve dans ces enseignements au caractère très concret et qui abordent de nombreuses questions actuelles, la sagesse et le discernement du grand spirituel athonite, ainsi que son sens de l’humour et de la métaphore.

Lire la suite "Recension: Géronda Païssios l’Athonite, « Paroles I. Avec amour et douleur. Pour le monde contemporain »" »

dimanche 4 mars 2012

Père Geoffrey Korz: Mettre de la vie dans la sécheresse de la prière



6 octobre 2011 
"Sans moi, vous ne pouvez rien faire" Saint Jean 15:5
Ce n'est pas une chose rare pour les chrétiens zélés d'avoir l'expérience de ce que ce Père de l'Eglise appelle la sécheresse dans la prière. Une règle quotidienne de prière exige un effort et de la volonté, et ceux-ci peuvent être affaiblis par la fatigue, et distrait par l'activité. Pourtant, la familiarité avec les prières peut souvent en faire une simple série de mots ou - pire encore - de sons. Tout comme les étudiants qui chantent l'hymne national chaque matin, le cœur de la prière, la vie de prière, peuvent vite devenir torpeur.
Un Père de l'Eglise (peut-être saint Dorothée de Gaza) nous rappelle que même dans les cas où les prières sont dites machinalement, avec peu d'attention et peu de sentiment, nous devrions quand même persévérer: même si elle nous profite peu, elle dérange encore le Diable. Pourtant, ce n'est pas l'idéal vers lequel nous devons tendre. 
Le Seigneur considère nos efforts dans la prière - en particulier les fois où nous avons vraiment du mal - comme notre sacrifice de prière pour Lui. Ces luttes sont bénies. Pourtant, entre ces temps de lutte, la pratique du peuple saint à travers les siècles nous offre quelque chose de plus, ce qui nous enrichit, nous renforce et nous anime, afin que nous ne chutions pas pour devenir "proie pour le loup des âmes" (comme nous le lisons dans les prières avant la Communion).
Dans la pratique de l'Eglise, à la fois dans les monastères et dans le monde, la récitation de la Prière de Jésus peut être utilisée si l'on doit manquer les offices quotidiens.

En cela, nous devons avoir la plus grande prudence, de peur que cette pratique ne soit une routine, tout simplement pour nous permettre d'éviter d'aller à l'église. L'utilisation de la Prière de Jésus, avant ou après notre règle régulière de  prière, peut aider à réchauffer et rendre nos cœurs humbles, et à les préparer à recevoir les saintes paroles d'autres prières. 

La prière de Jésus est également idéale pour les nombreux "temps d'attente" dans la vie contemporaine, dans les salles d'attente ou dans les bus, en classe ou au téléphone. Avec l'aide d'un guide spirituel, le chapelet de prière peut aussi être utilisé pour prier pour les besoins pressants de la journée, comme la répétition du Kyrie eleison, pour notre conjoint, nos enfants, notre collègue dont la mère a une maladie chronique, ou de notre patron qui est désagréable.

De même, nous pourrions mettre à profit plus pleinement les brèves hymnes héritées de l'Eglise, en particulier les hymnes acathistes (littéralement, les hymnes qui sont chantées ou lues sans être assis). Depuis la composition du premier acathiste par saint Romain le Mélode, avec la prière et la louange à la Mère de Dieu, une grande variété d'autres acathistes ont été composés et bénis pour usage dans l'Église. 

Il est très approprié de lire ces prières au temps de réels besoins quotidiens, y compris l'acathiste à sainte Xénia (pour ceux qui cherchent un conjoint, un emploi, ou une maison), à saint Nectaire (pour ceux qui ont le cancer), à saint Jean [Maximovitch] (pour les voyageurs, ceux qui sont dans les tempêtes, et ceux qui sont loin de chez eux), et à de nombreux autres saints. Beaucoup d'entre eux sont disponibles en ligne, et méritent d'être imprimés et utilisés. Les prières de ces saints sont effectives, pour nous accorder la force ainsi que l'aide de Dieu. 

Il est bon de supporter des périodes de sécheresse spirituelle dans la prière: d'elles surgit une grande stabilité dans la foi. Mais dans notre faiblesse, nous avons également besoin d'outils spirituels que nous pouvons utiliser au sein de ces périodes de sécheresse spirituelle qui pourraient autrement être un danger pour notre âme. Ce sont ces outils qui aident à retourner vers nos prières dans un état de force et de vie, et de relier les besoins que nous ressentons dans nos coeurs, avec les paroles et le but de nos prières.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant

HaÏjin Pravoslave (64)


Derrière l’icône
La réalité de Dieu
Est plus belle encore


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Feuillets Liturgiques de la Cathédrale Russe de Genève (version bilingue)s

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Dimanche de l’Orthodoxie

Saint Léon, évêque de Catane (vers 780) ; Saint Agathon, pape de Rome (682); Saint hiéromartyr Sadoc évêque de Perse et ses 128 compagnons martyrisés avec lui (322-344) ; Saint Agathon des Grottes de Kiev (XIII) et son disciple Saint Bassien de Mouroum ; Saint Corneille de Pskov, moine, martyr (1570)
Liturgie de Saint Basile
Lectures: Hébr. XI, 24-26, 32 – XII.2 ; Jn. I, 43-51