samedi 26 novembre 2011

Sainte Métropole de Vera, Naousia et Campana (Grèce): La Sainte Communion sans... jeûner???




(Il ne s'agit pas ici de supprimer le jeûne eucharistique depuis la veille au soir, mais les jeûnes ajoutés à celui-ci sans raison spirituelle véritable!)


Dans la Sainte Bible, nous entendons l'invitation: "Mon fils, donne-moi ton cœur"Dieu demande le cœur de l'homme, afin que l'homme puisse vivre et respirer selon Sa volonté.

Malheureusement, même dans la sphère de ceux  que l'on appelle fidèles, la volonté de Dieu ne l'emporte pas - notre propre volonté l'emporte. Et c'est là que les choses deviennent tragiques, parce que, même si les gens sont familiarisés avec la Parole de Dieu, ils semblent la manipuler pour l'adapter à leurs propres mesures.Il y a des "startsy" spirituels qui découpent et élaborent les choses d'une manière qui peut assurer le confort et la facilitation de la vie de leurs enfants spirituels, dans le seul but de ne pas les perdre et donc de se rendre naturels et saints, au lieu de guider ceux que Dieu a leur a confiés pour le bien de leur salut. Ces startsy légifèrent sur leurs opinions personnelles et proposent des traditions qu'ils ont personnellement adoptées (même si ces traditions se trouvent être anciennes), sans vérifier si elles sont réellement dans la Tradition de l'Église. Tout ce qui est ancien, n'est pas également une tradition de l'Evangile. La volonté de Dieu est remplacée par un "autre évangile", résultant d'un obscur "illibéral staretz-system", avec des traditions profanes et des lignes directrices humaines, pour l'amour d'imposer l'autorité spirituelle et la captivité des âmes.
Ainsi, par exemple, sur la question de la Sainte Communion - ce n'est pas la volonté de Dieu qui l'emporte, mais celle des gens, ils surchargent les chrétiens avec des fardeaux insupportables et les «traditions», et ceci devient indirectement la cause pour les gens de s'aliéner la Sainte Communion En d'autres termes, ils imposent des jeûnes avec de l'huile et sans huile, avec un ton élevé de contrainte et de peur. Ils déterminent le temps et les fréquences de la Sainte Cène, totalement inconscients de la parole du Christ et de la Sainte Tradition de l'Église concernant la Sainte Communion constante. Ils imposent le jeûne comme un acte impératif avant la Sainte-Cène - une imposition qui n'est ni écrite nulle part, ni remise comme une tradition. Ils se concentrent tout autour de ce que les gens doivent manger, et de ce qu'ils doivent boire, et quand, et jusques à quelle heure, alors qu'ils ignorent la condition principale: celle de cultiver la préparation spirituelle des gens, ce qui est précisé dans l'invitation: "Avec crainte de Dieu, foi et amour, approchez du Seigneur... "Ainsi, de nombreux chrétiens s'abstiennent de la Sainte Communion, simplement parce qu'ils n'ont pas jeûné, même si leur passion est sans limite et que leur repentir est actif et vivant; tout à l'opposé, il y a beaucoup de gens religieux qui viennent et reçoivent facilement la Sainte Communion simplement parce qu'ils ont jeûné- après s'être rigoureusement abstenus de nourriture et s'être sentis satisfaits de cet effort - car en eux loge un hédonisme pharisaïque, pour avoir (soit-disant) atteint la sainteté et un certain mérite.Afin donc d'approcher le grand mystère de la divine Eucharistie, nous devons nous  être préparés, après avoir bien reçu la bénédiction de notre père spirituel qui - ayant discerné notre repentir et reconnu notre disposition à être transformés en de nouvelles personnes - nous incite à approcher du grand mystère avec crainte, foi et amour.Donc, pour éviter tout malentendu: chaque chrétien(ne) doit se préparer adéquatement, afin de recevoir le Seigneur Lui-même en lui. Mais, en ce qui concerne l'abstinence de nourriture (jeûne), n'a nulle part l'Eglise n'énonce une telle règle; elle signale plutôt que le chrétien doit jeûner le mercredi et vendredi, pendant les périodes de jeûne de Noël et le Grand Carême de Pâques, pendant la période du jeûne de la Dormition du 15 août, etc Donc, l'Eglise a nommé des jours spécifiques pendant l'année pendant lesquels elle exhorte les fidèles à jeûner.
Nulle part l'Eglise dit que c'est une règle de jeûner [mis à part le jeûne eucharistique depuis minuit] afin de recevoir la Sainte Communion. Avez-vous observé tous les jeûnes prédéterminés de notre Église? Si oui, alors vous ne devriez plus être préoccupés par cette question. Toutefois, si votre père spirituel juge que cela serait mieux pour votre usage personnel, d'avoir une meilleure préparation, s'il serait mieux que vous jeûniez pendant une journée (par exemple), alors vous devriez le respecter, pour l'amour de l'obéissance envers votre père spirituel, et non pas parce que c'est une supposée règle officielle de l'Église.
Si ce qui précède n'est pas un valide, alors il aurait été illogique pour l'Eglise d'allouer des jours spécifiques de l'année pour le jeûne; Elle aurait pu, au lieu de cela nous dire de jeûner un, deux ou trois jours avant de recevoir la Sainte CommunionPar ailleurs, les enfants devraient nécessaires aussi jeûner et consommer des aliments sans huile! Par conséquent le jeûne, et la Sainte Communion ne sont pas directement liés; ou peut-être  seulement de manière indirecte, en vue d'une conscience ascétique qui nous devrions tous avoir. Ce qui est illogique, c'est que bien souvent nous persévérons si vigoureusement avec notre préparation avant la Sainte Communion, qu'après que nous ayons reçu la Sainte Communion, nous nous relâchons. En d'autres termes, quand nous n'avons pas le Christ en nous d'une part, nous nous abstenons de nourriture et faisons preuve de retenue (et nous devrions faire ainsi), mais d'un autre côté, quand nous avons le Christ en nous, après la Communion au Corps et au Sang de notre Seigneur, la conscience ascétique disparaît, comme si elle n'était plus nécessaire parce que le but a été atteint - c'est-à-dire: nous avons reçu la Sainte Communion!
Mais comment est-il possible, tout en n'ayant pas le Christ en moi, de faire preuve de retenue et de jeûner, puis quand je L'ai véritablement en moi, de devenir négligent à l'égard des questions spirituelles? En d'autres termes, avant de recevoir la Sainte Communion certaineschoses sont "interdites", mais maintenant que j'ai reçu la Sainte Communion et que je suis devenu comme le Christ, les mêmes choses ne sont plus interdites?Ainsi, nous nous rendons compte que la logique de beaucoup - sinon tous - les chrétiens est incorrecte. Cela ne veut pas dire que, après la Sainte Communion, je peux faire ce que j'aime, sans inhibition, au contraire, après avoir reçu la Sainte Communion, je dois être encore plus prudent dans mon attention spirituelle, afin que la Sainte Communion  puisse effectivement œuvrer en moi et me transformer, pour m'aider à surmonter les faiblesses et véritablement devenir le support qui va me conduire vers la vie éternelle.
Version française Claude Lopez-Ginisty

L'Ermitage du cœur (337)


Reste silencieux
Laisse la prière muette
Au creux de ton cœur
Te mener vers la Présence

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 25 novembre 2011

Oz Rosenberg: Des personnalités juives s'excusent auprès du Patriarche de Jérusalem...



Vendredi dernier, un groupe de personnalités publiques et d'intellectuels juifs  a rendu visite visite au chef de l'Église orthodoxe grecque à Jérusalem avec un objectif simple en tête, demander pardon. Le groupe a pris la décision suite à un rapport dans Haaretz (en hébreu : הארץ, Le Pays), il y a environ deux semaines décrivant la pratique de certains jeunes clercs  ultra-orthodoxes juifs de cracher lorsqu'ils passent près du clergé dans la rue.

Un membre de la délégation, le rabbin Arik Ascherman, qui est secrétaire général de Rabbins pour les Droits de l'Homme, a noté que le jour de Yom Kippour, les Juifs, traditionnellement expient les transgressions entre eux et Dieu, mais les torts commis entre personnes ne peuvent pas être expiés, même par Dieu, jusqu'à ce que le contrevenant demande pardon. Ascherman a ajouté que dans les contacts avec le clergé chrétien et musulman, les rabbins de son groupe condamnent ces actes de crachats.

La délégation a rencontré dans la vieille ville de Jérusalem le Patriarche de l'Eglise orthodoxe grecque, Théophile III, qui a parlé de ce phénomène de crachat, avec lequel lui et ses collègues du clergé ont été confrontés, mais il a dit que dans le christianisme, c'était considéré comme une bonne action de montrer de la retenue dans de telles circonstances. Dans cet esprit, a-t-il ajouté, il a également recommandé à ses collègues de faire preuve de retenue. Il a déclaré que le crachat était un reflet de l'ignorance de la part de gens qui ne comprennent pas vraiment la signification de la religion et de la foi.

Parmi les membres de la délégation  juive de Jérusalem, il y avait l'adjoint au maire Yosef («Pepe») Alala de la faction Meretz et les membres de conseil municipal du Meretz Laura Wharton et Meir Margalit. "Puisque que nous aimons cette ville, nous avons senti que tout ce qui se passe ici nous concerne", a déclaré Margalit. "Nous sommes venus pour nous excuser, malgré le fait que nous n'avions aucun rôle dans les crachats, car nous croyons en la responsabilité mutuelle."
Margalit remarqua que presque tous les membres de la délégation qui a rendu visite au Patriarche grec orthodoxe sont nés à l'étranger. "Nous croyons avec ferveur que ce que les Juifs ultra-orthodoxes font aux chrétiens ici, les chrétiens le font aux Juifs de la Diaspora. Nous savons ce qu'ils ressentent et nous avons promis que dans l'Etat juif de telles choses ne se reproduiront pas."

La semaine prochaine, une délégation similaire doit rendre visite à des représentants de l'Eglise orthodoxe arménienne, dont le clergé a aussi connu le phénomène des crachats...


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après l'article d'Oz Rosenberg
Journal Haaretz
23 novembre 2011
cité par
Depuis le haut à droite : Panorama de Jérusalem vu depuis Givat ha'Arba, Mamilla, la vieille ville et le dôme du Rocher, un souk de la vieille ville, le bâtiment de la Knesset, le Mur occidental, la Tour de David et les murs de la vieille ville

L'Ermitage du cœur (336)


C'est le premier pas
Dans la prière du cœur
Qui est le plus difficile
Puis la prière devient source vive

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 24 novembre 2011

L'Ermitage du cœur (335)


La prière comme un oiseau
S'élève au-dessus du monde
Pour atteindre les lisières du Paradis


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 23 novembre 2011

Père Jonathan Hemmings: l'histoire édifiante de Père Stephen Hatherley, pionnier orthodoxe anglais


Загрузить увеличенное изображение. 640 x 640 px. Размер файла 114099 b.
 The St. Nicholas Church in Cardiff, Wales.
La mission est l'esprit de l'Église primitive. Qu'est-ce qui amène les hommes et les femmes à apporter l'Évangile du Christ au monde? C'est l'impulsion de l'Esprit Saint qui nous anime soudainement et de façon inattendue avec la grâce suffisante et la puissance de rendre réels l'espoir et la foi qu'il a mis dans nos vies.

Père Stephen Georgeson Hatherley était un tel homme de mission. C'était un Anglais qui s'était converti à l'orthodoxie à la fin du 19ème siècle, époque où il était difficile de le faire. Un tel mouvement engendra le mépris et la persécution par l'intolérance qui régnait dans la société.
Il fut ordonné prêtre à Constantinople vers 1870 et on lui donna le nom de Timothée. Ayant été ordonné prêtre du Patriarcat œcuménique de Constantinople, il rassembla autour de lui un groupe de convertis anglais, ouvrant en 1873, une petite église dans ma ville natale de Wolverhampton (aujourd'hui une cité), dans les Midlands industriels. Ce fut l'une des premières églises orthodoxes (en dehors des chapelles d'ambassades) depuis l'époque du Grand Schisme. Ses activités déplurent tant aux autorités anglicanes de l'époque cependant, que suite à l'intervention d'une autorité qui n'était rien moins que le Ministère des Affaires Etrangères britannique il fut interdit au Père Stephen de recevoir une seule personne encore dans l'Orthodoxie. Quand j'étais pasteur anglican dans la Collégiale de Saint-Pierre, à Wolverhampton j'ai eu accès à certains de ces dossiers qui se sont révélés une lecture intéressante et émouvante pour moi (de plus d'une façon). L'Eglise orthodoxe à Wolverhampton était sur la route de Waterloo à proximité du terrain de football Molineux des Wolverhampton Wanderers. L'église fut fermée et le Père Stephen termina ses jours en exerçant son ministère auprès de la communauté des marins marchands grecs à Cardiff, et de cette mission a suivi la construction de l'église permanente de Saint Nicolas de Myre en 1905. À chaque fois que je passe à l'endroit où était l'Eglise à Wolverhampton, je fais le signe de Croix et je prie pour la mémoire du Père Stephen, qui fut, à sa manière, un pionnier et un même un martyr de la mission de l'Orthodoxie. Je suis fier que ce soit ma ville natale, que le retour à l'orthodoxie a commencé en Angleterre et ce fut par la Providence de Dieu qu'un compatrioteconverti sema la graine qui devait grandir dans le cœur d'un autre, cent ans plus tard.

L'Eglise n'est pas le bâtiment, mais le peuple de Dieu, le bref ministère de Père Stephen (Timothy), n'a pas été sans effet.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant
http://www.pravoslavie.ru/english/42985.htm

Ioannis Katsouris: Un iconographe athénien

Ιωάννης Καλώς ήρθατε!

Pendant de longues années, tous les étés au monastère Saint Nicolas à Andros, nous rencontrions Ioannis (Katsouris) et son épouse Marcelle... Dans ce lieu béni, où chaque jour nous participions à tous les offices, nous sommes devenus amis et frères dans l'amour bienveillant de notre père l'archimandrite Dorothée ( Themelis). Nous avons vu de nos yeux la fresque du pronaos représentant la Mère de Dieu régnante pleurer pour annoncer les guerres ou les catastrophes, celle du templon (Représentant la Racine de Jessé) ruisseler de myrrhon pendant tous les offices et surtout pendant le chant du Théotokarion.
Il y a quelques jours le visage de Ioannis est apparu parmi les membres de ce blog, et j'ai découvert son travail d'artiste. Allez voir ce qu'il fait ( iconographie, peintures à l'huile, portraits...) en visitant ses blogs:

+
http://katsouris-art.blogspot.com/
+

L'Ermitage du cœur (334)


Ne regarde pas chez tes frères
Ce que tu détestes chez toi
La faiblesse devant l'effort
Et le manque de persévérance

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 22 novembre 2011

Staretz Sophrony de Bienheureuse Mémoire: La construction d'Eglises


Un staretz contemporain - et le fondateur du Monastère Sacré du précieux Prodrome dans l'Essex, en Angleterre - l'Archimandrite Sophrony Sakharov d'origine russe, avait fait le commentaire suivant à un de ses enfants spirituels quand ils observaient la construction d'une église qui était en construction dans l'enceinte du monastère:

"C'est une chose difficile aujourd'hui de construire un temple. Cela va ameuter tous les démons."

Il a ensuite continué avec une anecdote qu'il avait entendue en Russie:

"Il était une fois une personne qui était allée en enfer, mais qui voulait avoir là une église, afin de pouvoir prier. En dépit de son péché, il aimait Dieu et voulait prier. Alors il a commencé à mesurer un endroit où il avait l'intention de creuser ses fondations.

Un diable vint à lui et lui demanda ce qu'il faisait. Il répondit: "Je veux construire un temple sacré ici, afin de pouvoir prier."

Cela a bouleversé ce diable, car il n'était pas possible de construire une église en enfer. Alors il a essayé de l'empêcher. Il a échoué, alors il a appelé d'autres démons, mais ils ne purent pas l'arrêter non plus. Alors ils ont appelé leur chef. Après cela, un essaim de démons s'assembla là, et ils le jetèrent hors de l'enfer, de sorte qu'il ne puisse pas construire l'église. "

Le staretz a ensuite conclu:

"De même, nous construisons des églises en vue de convertir l'enfer en paradis, mais, si nous ne réussissons pas, nous allons (au moins) réussir à ne pas être acceptés en enfer par le Diable."

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

L'Ermitage du cœur (333)


La vaine polémique
Et la rage de convaincre
Ne sont pas des preuves
De l'Amour que tu portes au Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)



lundi 21 novembre 2011

John Marler: Pour sauver le monde...


Dostoïevski en 1876

"La Beauté sauvera le monde"
Fiodor Dostoïevski

Le progrès avec ses machines a fait régresser le monde en un lieu où il n'y a pas de beauté. S'il n'y a pas de beauté, qu'est-ce qui va sauver le monde?

Dès le sein de notre mère, on nous apprend que les choses détestables sont attirantes, et donc l'image de la vraie beauté est déformée. Comme il n'y a pas de distinction entre ce qui est beau et ce qui est déformé, les jeunes d'aujourd'hui se retrouvent dans le chaos.

On nous dit que la beauté est dans l'œil du spectateur, mais si cela était vrai, le monde n'aurait jamais une chance d'être sauvé, car l'interprétation la beauté par l'homme  peut être mortelle. "La beauté est la vérité et la vérité est la beauté", mais la vérité ne pourrait jamais être dans l'oeil de son spectateur, car dire cela, cela revient à dire qu'il n'y a pas de vérité ultime, et qu'il n'y a pas de réponse à la question "Pourquoi?"

Dans le passé, l'humanité avait une façon d'exprimer la véritable beauté, et d'exprimer l'âme apparemment confinée homme, et de l'élever vers son état véritable, qui est la beauté. Cela fut fait à travers les arts, à travers la peinture, la littérature, la sculpture, le théâtre et la musique.

Les arts du monde moderne ont confondu et déformé les âmes et ne les ont plus élevées vers un état supérieur. Ils n'expriment que l'âme de l'homme moderne, qui est tombé tête baissée dans la destruction, le désespoir et la tristesse. Cela est dû à l'assouvissement par l'homme l'exercice de ses désirs terrestres et à son oubli de sa vocation dans un autre monde. Comme le temps presse, il semble de plus en plus facile d'oublier tout ce pourquoi l'homme fut créé aux yeux de Dieu, mais nous ne devons pas tous oublier que "Beaucoup sont appelés mais peu sont élus pour n'être pas de ce monde."

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 

L'Ermitage du cœur (332)



La paix ineffable du Christ
Commence dans ton cœur
Avant de transfigurer
Ton être tout entier

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 20 novembre 2011

Moine Martyrius (Hope) [1994]: Accepter toutes les cultures - N'en embrasser aucune


Dans le monde d'aujourd'hui on nous enseigne à aimer notre prochain. Par cet amour et cette acceptation "inconditionnels" nous devons atteindre une existence paisible. Le seul problème est que nous n'avons pas vraiment appris à aimer de tout notre cœur, mais on nous enseigne une forme plus artificielle de l'amour, l'une basée uniquement sur l'interaction vers l'extérieur et l'acceptation. Cette forme d'amour forcée et réglementée, n'est pas un chemin vers l'amour vrai, mais une voie dépouille seulement l'âme de toute profondeur et de toute vie.

L'acceptation enseignée dans la société actuelle ne traite pas toute culture avec justesse, mais elle la réduit à une philosophie pré-conditionnée qui peut être analysée et mise de côté. Cette manière "intellectuelle" d'approcher une culture par ses pratiques extérieures uniquement, ne sert qu'un seul vrai but (intentionnel ou non), qui est de détruire la croyance dans la culture, et par conséquent toutes les raisons de pratiquer cette culture.

Le vrai message d'acceptation est d'accepter toutes les cultures, mais de n'en embrasser aucune. "Cette opinion est, dit-on, le moyen pour amener la paix dans le monde", mais quand la paix mondiale est provoquée en nous laissant dénué de profondeur, cela en vaut-il vraiment la peine? Nous vivrions dans un monde où nous pourrions accepter toutes les différences extérieures, mais seulement parce que nous serions des clones à l'intérieur. Nos âmes seraient toutes semblables, complètement vides et ignorées. Est-ce un enseignement pour véritablement promouvoir la diversité, ou seulement pour la détruire?

Nous voyons le produit de ceci qui nous entoure chaque jour dans la société sans culture de l'Amérique, où les seules motivations sont pour la plupart l'argent, la glorification de soi, et d'autres plaisirs temporaires qui contribuent à détourner de la réalisation douloureuse que nous sommes (malgré les tentatives physiques pour prouver le contraire) malheureux à l'intérieur. C'est la société ont je me suis enfui quand j'ai regardé du côté des punks pour avoir une réponse, et c'est la société que j''ai détruite dans mon cœur quand j'ai tourné les yeux vers Jésus-Christ et que j'ai trouvé la réponse. Dans le Christ, j'ai découvert que je n'avais pas eu à vivre ainsi. Je n'avais plus à cacher la douleur, ou même à m'en plaindre, car je dispose désormais d'un moyen direct pour en finir avec elle.

Pour ouvrir son âme à Dieu est une chose difficile à faire pour la plupart, à cause de l'anti-culture enseignée aujourd'hui et à cause des télé-évangélistes, qui, dans leurs tentatives pour devenir riches déforment l'image du christianisme reçue par la plupart des gens. Nous devons rejeter ce que nous avons reçus de ces fausses sources, et alors seulement nous pourrons trouver Dieu et nous trouver nous-mêmes. Grâce à l'amour du Créateur, nous trouverons dans nos cœurs l'amour véritable de toute Sa création, et ensuite (bien que nous serons rejetés par le monde), nous accepterons tous les peuples, toutes nations et cultures avec la paix dans nos âmes et la vérité dans nos cœurs. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


L'Ermitage du cœur (331)




Dieu est attentif
Dans l'aimante compassion
De Sa Miséricorde
Même lorsque tu restes coi

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Feuillets Liturgiques bilingues (slavon-français) de la Cathédrale de Genève


geneve.jpg

7/20 novembre
23ème dimanche après la Pentecôte

Les 33 martyrs de Mélitène : Saints Hiéron, Nicandre, Hésychius, Athanase, Marnas, Barachus, Valère, Xanthe, Théodule, Callimaque, Eugène, Théodoque, Epiphane, Maximien, Claudien, Théophile, Dorothée, Theodote, Anicet, Eutychès, Hilarion et leurs compagnons (III) ; Saint Lazare, ascète au Mont Galèse, thaumaturge (1053) ; Saints Auctus et Taurion et Sainte Thessalonicée, martyrs en Macédoine ; Saints Martyrs Melasippe, Cassine et leur fils Antonin (363), Saint Théodote d’Ancyre (303), Saint Willibrord, évêque d’Utrecht et apôtre de la Hollande (739), Saint Zosime, higoumène de Vorbozomsk (1550), saints hiéromartyrs Cyrille de Kazan (1937) et Joseph de Pétrograd (1938)

Lectures : Éph. II, 4-10 ; Lc. VIII, 41-56