samedi 12 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (12)




L'ÉGLISE DU NOUVEAU TESTAMENT

Dans l'esprit des premiers chrétiens, Dieu exprimait Sa Parole non seulement à l'Église, mais par Son Corps, l'Église. Ce fut dans Son Corps, l'Église, que la Parole fut confirmée et établie.

Les Saintes Écritures ont indiscutablement été considérées par les premiers chrétiens comme la révélation active de Dieu Lui-même au monde. En même temps, l'Église fut comprise comme la maison de Dieu, "ayant été édifié sur la fondation des apôtres et des prophètes, Jésus Christ Lui-même étant la pierre angulaire, par laquelle l'édifice entier, bien coordonné, devient un temple saint dans le Seigneur" (Ephésiens 2:20, 21).

Dieu a Sa Parole, mais Il a aussi Son Corps. Le Nouveau Testament dit : (1) "Maintenant vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres individuellement" (1 Épître aux Corinthiens 12:27; comparez avec Romains 12:5). (2) "Il [Christ] est le chef du corps, l'Église" (Colossiens 1:18). (3) "Et Il [le Père] a mis toutes les choses sous Ses [le Fils] pieds et il l'a donné pour chef suprême à l'Église, qui est Son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Ephésiens 1:22, 23).

Aux premiers temps il n'y avait aucune séparation organique entre la Bible et l'Église, comme nous le trouvons si souvent aujourd'hui.

Le Corps sans la Parole est sans message, mais la Parole sans le Corps est sans fondation. Comme Paul l'écrit, le Corps est "l'Église du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité" (1 Timothée 3:15).

L'Église est le Corps Vivant du Seigneur Incarné. L'Apôtre ne dit pas que le Nouveau Testament est la colonne et le fondement de la vérité. L'Église est la colonne et le fondement de la vérité parce que le Nouveau Testament a été construit sur sa vie en Dieu. Bref, elle l'a écrit! Elle est une partie intégrale du message de l'Évangile et c'est dans l'Église que le Nouveau Testament a été écrit et préservé.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Icônes des martyrs de Jasenovac et de Belgrade


Saints martyrs de Jasenovac, victimes de la barbarie oustachie
lors de la seconde guerre mondiale

voir article ICI

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Saints martyrs de Belgrade, victimes de la barbarie ottomane

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Crédit photo:

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Hésychie (175)



Si les mots de la prière
Sont difficiles à trouver
Donne à Dieu ton silence
Et il l'emplira de Son Amour


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 11 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (11)



Une question d'autorité
La deuxième question que je dus affronter fut encore plus difficile pour moi, c'était la question de l'autorité de l'Église.

Il ressortait de mon étude que l'Église avait, en effet, déterminé quels livres composaient les Écritures, mais je luttais encore avec force à la pensée que ce pouvoir avait été donné à l'Église.

En fin de compte, tout cela se résumait à une seule question. Je croyais déjà de tout mon cœur que Dieu parlait avec autorité par Sa Parole écrite. La Parole écrite de Dieu est concrète et tangible. Je peux toucher la Bible et la lire. Mais pour une raison étrange, je ne voulais pas croire les mêmes choses au sujet du corps du Christ, l'Église, qui est, elle, visible et tangible, située physiquement sur la terre dans l'histoire.

L'Église était pour moi l'essentiel "mystique" et immatériel, non identifiable à une quelconque assemblée terrestre spécifique. Ce point de vue me permettait de voir chaque chrétien comme étant une église pour lui-même.

Comme cela est pratique, surtout lorsque des problèmes doctrinaux ou personnels surgissent! Pourtant, ce point de vue n'était pas en accord avec la réalité de ce que l'Église était à l'époque apostolique. Le Nouveau Testament parle d'églises réelles, et non d'églises éthérées.

Pouvais-je alors accepter le fait que Dieu ait parlé avec autorité, non seulement par la Bible, mais également par son Église, cette Eglise-même qui avait produit, protégé, préservé et activement les Écritures qui m'étaient si chères?

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

: Sur le blog de Maxime: Pain levé ou azime



Pourquoi du pain levé et non du pain azyme pour la communion dans l'Église orthodoxe ? par Père Christophoros Klitou

"Il ya plusieurs raisons pour lesquelles l'Église orthodoxe utilise du pain au levain et non du pain sans levain. La première concerne le récit de la Cène dans le Nouveau Testament.

Hésychie (174)


C'est le levain de la prière
Qui fera monter dans ta vie
Le miracle renouvelé
De la Paix du Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 10 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (10)


HUMAIN ET DIVIN
Profondément attaché, comme beaucoup de chrétiens évangéliques, à la croyance en l'inspiration de la Sainte Écriture, j'avais compris que le Nouveau Testament, était seulement la Parole de Dieu et non pas de l'homme. Je supposais que Dieu avait dit aux Apôtres exactement quoi écrire, un peu comme une secrétaire écrit ce qui est dicté, sans apporter aucune contribution personnelle.

Finalement, ma compréhension de l'inspiration de Sainte Écriture fut clarifiée par l'enseignement de l'Église concernant la Personne de Christ. La Parole de Dieu Incarnée, notre Seigneur Jésus Christ, n'est pas seulement Dieu, mais aussi homme. Le Christ est une Personne simple avec deux natures, l'une divine et l'autre humaine. Réduire l'importance de l'humanité du Christ mène à l'hérésie. L'Église ancienne a enseigné que la Parole Incarnée était complètement humaine en fait, aussi humaine qu'il est possible de l'être - et pourtant sans péché.

Dans Son humanité, la Parole Incarnée est née, a grandi et a mûri jusques à atteindre l'âge d'homme. J'en suis arrivé à me rendre compte que cette vision de la Parole Incarnée de Dieu, le Logos, Jésus Christ, était parallèle à la vision paléochrétienne de la Parole écrite de Dieu, la Bible. La Parole écrite de Dieu ne reflète pas seulement la pensée divine, mais également une contribution humaine.

La Parole de Dieu nous transmet la vérité comme écrite par les hommes, en transmettant, cela est sûr, les pensées, les personnalités et même les limitations et les faiblesses des auteurs inspirés par Dieu. Cela signifie que l'élément humain dans la Bible n'est pas submergé pour être perdu dans l'océan du divin.

Il m'est devenu plus clair que comme le Christ Lui-même est né, a grandi et a mûri, il en a été de même pour la Parole écrite de Dieu, la Bible. Elle n'est pas descendue du ciel toute prête, mais elle fut d'origine humaine aussi bien que divine. Les Apôtres n'ont pas simplement rédigé les Saintes Écritures comme des robots ou des zombies, mais ils ont coopéré librement avec la volonté de Dieu par l'inspiration de l'Esprit Saint.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (173)



Parle seulement
Lorsque le silence de Dieu
A quitté ton âme

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 9 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (9)



La bulle éclate

Tandis j'explorais plus profondément l'histoire du Nouveau Testament dans mon étude, j'ai vu mes idées fausses précédentes détruites, une par une.

Je comprenais maintenant ce qui aurait dû être évident tout au long de ma recherche: que le Nouveau Testament se composait de vingt-sept documents distincts qui, bien que certainement inspirés par Dieu, rien ne pouvait ébranler cette conviction qui était mienne, avaient été écrits et compilés par des êtres humains.

Il était également clair que ce travail n'avait pas été accompli par des personnes travaillant dans l'isolement, mais par l'effort collectif de tous les chrétiens du monde entier, le Corps du Christ, l'Église.

Cette prise de conscience m'a forcé à traiter deux autres questions que mes préjugés de jadis m'avaient conduit à éviter: (1) le bien-fondé et la nécessité de l'implication humaine dans la rédaction de l'Écriture, et (2) l'autorité de l'Église.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (172)



Garde la prière
Comme un ourlet ténu
Au vêtement de tes jours
Et au silence de tes nuits

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 8 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (8)



QUI A DÉCIDÉ ?
Avec le passage du temps, l'Église a discerné quels écrits étaient vraiment apostoliques et lesquels ne l'étaient pas. Ce fut une longue lutte, qui dura plusieurs siècles.

Dans le cadre du processus de discernement, l'Église s'est réunie plusieurs fois en concile. Ces différents conciles d'Eglise ont abordé une variété de questions, parmi lesquelles il y avait celle du canon de la Sainte Écriture.

Il est important de noter que le but de ces conciles était de discerner et de confirmer ce qui était déjà généralement accepté dans l'Église en général. Les conciles n'ont pas tellement légiféré sur le canon, ils ont présenté ce qui était devenu la vérité évidente et la pratique dans les églises de Dieu. Les conciles ont cherché à proclamer l'esprit commun de l'Église et à refléter l'unanimité de foi, de pratique et de tradition comme elle existait déjà dans les églises locales représentées.

Les conciles nous fournissent des dossiers spécifiques dans lesquels l'Église a parlé clairement et à l'unisson quant à ce qui constitue la Sainte Écriture. Parmi les nombreux conciles qui se sont réunis pendant les quatre premiers siècles, deux sont particulièrement importants dans ce contexte :

(1) Le Concile de Laodicée s'est réuni en Asie Mineure en 363 après J.-C. C'est le premier concile qui a énuméré clairement les livres canoniques de l'Ancien et du Nouveau Testament que nous avons à présent, à l'exception de l'Apocalypse de Saint Jean. Le concile de Laodicée a déclaré que seulement les livres canoniques qu'il avait énumérés devraient être lus dans l'Église. Ses décisions furent largement acceptées dans l'Église Orientale.

(2) Le troisième Concile de Carthage s'est réuni en Afrique du Nord en 397 après J.-C. Ce concile, auquel assista Augustin, a fourni une liste complète des livres canoniques tant de l'Ancien que du Nouveau Testament. Les vingt-sept livres du Nouveau Testament actuel ont été acceptés comme canoniques. Le concile considérait aussi que ces livres devraient être lus dans l'Église comme Sainte Écriture à l'exclusion de tous les autres. Ce concile a été largement accepté comme faisant autorité en Occident.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (171)


Ce n'est pas le seul temps
Que tu gaspilles
Mais ta chance de le transformer
Pour qu'il rejoigne l'éternité

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 7 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (7)



LE NOUVEAU TESTAMENT MURIT
J'ai été particulièrement intéressé à trouver la plus ancienne liste légitime des livres du Nouveau Testament. Certains pensent que le Canon de Muratori est le plus ancien, datant de la fin du IIe siècle. Ce canon exclut Hébreux, Jacques, et les deux épîtres de Pierre, mais inclut l'Apocalypse de Pierre et de la Sagesse de Salomon.

Ce ne fut qu'en 200 après J.-C., environ 170 ans après la mort et la résurrection du Christ, que nous voyons pour la première fois le terme "Nouveau Testament" utilisé par Tertullien. Origène, qui vivait au troisième siècle, est souvent considéré comme le premier théologien systématique (même s'il avait souvent systématiquement tort). Il s'est interrogé sur l'authenticité de 2 Pierre et 2 Jean. Il nous dit aussi, basé sur ses nombreux voyages, qu'il y avait des églises qui refusaient d'utiliser 2 Timothée parce que l'épître parle d'un "écrit secret", le Livre de Jannes et Jambrès, issu de la tradition orale juive (voir 2 Timothée 3: 8). Le livre de Jude a également été considéré comme suspect par certains car il inclut une citation du livre apocryphe, L'Assomption de Moïse, également dérivé de la tradition orale juive (voir Jude 9). En arrivant au IVe siècle, j'ai découvert qu'Eusèbe, évêque de Césarée et le "Père de l'Histoire ecclésiastique", liste comme livres litigieux Jacques, Jude, 2 Pierre, et Jean 2 et 3.

L'Apocalypse de Jean, il la rejette totalement. Le Codex Sinaiticus, le manuscrit le plus ancien et complet du Nouveau Testament que nous connaissons aujourd'hui, a été découvert dans le monastère orthodoxe de Sainte-Catherine sur le mont Sinaï. Il est daté comme étant du quatrième siècle et il contient tous les livres que nous avons dans le Nouveau Testament moderne, mais il comprend également Barnabé et le Pasteur d'Hermas.

Au IVe siècle, l'empereur Constantin a été frustré par la controverse entre les chrétiens et les ariens qui concernait la divinité du Christ. Parce que le Nouveau Testament n'avait pas encore été clairement défini, il hâta une définition plus claire et la fermeture du canon du Nouveau Testament, afin d'aider à résoudre les conflits et d'apporter l'unité religieuse de son empire divisé. Toutefois, aussi tard qu'au Ve siècle, le Codex Alexandrinus inclut Clément 1 et 2, indiquant que les disputes sur le canon ne sont toujours pas partout bien résolues.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (170)


La terre des vivants
N'est que ce que tu en fais
Ecrin pour ta prière
Ou prison de ton désespoir

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 6 juin 2010

Père Arnold James BERNSTEIN: Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Eglise ou le Nouveau Testament? (6)




AUTRES LIVRES CONTROVERSES

Mon livre préféré du Nouveau Testament, l'Epître aux Hébreux, était clairement exclue dans l'Eglise d'Occident dans un certain nombre de listes à partir du deuxième, troisième et quatrième siècle. Principalement en raison de l'influence de saint Augustin sur certains Conciles d'Afrique du Nord, l'Epître aux Hébreux fut finalement acceptée en Occident à la fin du quatrième siècle.

D'autre part, le livre de la Révélation, aussi connu comme l'Apocalypse, écrit par l'apôtre Jean, n'a pas été accepté dans l'Église d'Orient pendant plusieurs siècles. Parmi les autorités d'Orient qui ont rejeté ce livre il y eut Denys d'Alexandrie (IIIe siècle), Eusèbe de Césarée (IIIe siècle), Cyrille de Jérusalem (IVe siècle), le Concile de Laodicée (IVe siècle), Jean Chrysostome (IVe siècle), Théodore de Mopsueste ( IVe siècle), et Théodoret (Ve siècle).

En outre, les versions originales syriaque et arménienne du Nouveau Testament omettaient ce livre. Beaucoup de manuscrits du Nouveau Testament grec écrits avant le neuvième siècle ne contiennent pas l'Apocalypse, et elle n'est pas utilisée liturgiquement dans l'Eglise d'Orient jusqu'à ce jour.

Athanase a soutenu l'inclusion de l'Apocalypse [dans le canon de l'Ecriture], et c'est principalement par son influence qu'elle a finalement été reçue dans le canon du Nouveau Testament en Orient.

L'Eglise primitive semble effectivement avoir fait un compromis interne sur l'Apocalypse et l'Epitre aux Hébreux. L'Orient aurait exclu l'Apocalypse du canon, tandis que l'Occident aurait omis l'Epitre aux Hébreux. Autrement dit, chaque côté a décidé d'accepter le livre contesté de l'autre.

Fait intéressant, le père de la Réforme protestante du XVIe siècle, Martin Luther, a jugé que les livres du Nouveau Testament devaient être "classés" et que certains étaient plus inspirés que d'autres (il y avait un canon dans le canon). Luther donnait un rang secondaire à l'Epitre aux Hébreux, à Jacques, Jude et à l'Apocalypse, les plaçant à la fin de sa traduction du Nouveau Testament. Imaginez donc, l'homme qui nous a donné la sola scriptura, décida de son propre chef de jauger la Parole écrite de Dieu!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Elisabeth de Russie, moniale, martyre et sainte, (Editions LESSIUS)




Je vous regarde et je l'apprécie toujours

Vous êtes si belle, les mots ne peuvent le dire!

Oh! Je suis sûr qu'une telle beauté abrite

Une âme qui est merveilleuse aussi.

La profondeur de la modestie et d'une paisible tristesse

Est dans vos yeux d'une beauté si pure,

Vous êtes aussi calme et tranquille qu'un ange;

Et comme dame, douce et sage.

Parmi les nombreux péchés terrestres et les maux

Ne laissez rien troubler votre âme pure,

Et chantons tous des louanges au Créateur

Qui a donné une telle beauté à une âme divine!

Constantin Constantinovitch Romanov


Ce poème fut écrit par le Prince Constantin Constantinovitch Romanov en 1884. Celle qui l'inspira était la Grande-Duchesse Elisabeth Féodorovna, épouse de l'oncle de Nicolas II... qui allait devenir la sainte martyre Elisabeth de Russie.

Il y a fort peu de livres en français sur sainte Elisabeth Féodorovna, celui-ci voit le jour grâce aux efforts conjugués de la moniale Elisabeth qui rend ainsi hommage à sa sainte patronne, et à ceux d'Anne Khoudokormoff qui avait, dans le cadre des conférences de la Fraternité de tous les saints de Belgique, donné une belle conférence sur la vie de la sainte martyre il y a quelques années.

Le personnage de sainte Elisabeth est remarquable à tous points de vue. Allemande, elle va par amour et conviction devenir orthodoxe et partager la vie et les malheurs du peuple russe au temps le plus tragique de son histoire. Elle aura la douleur de perdre son époux, et elle fera alors preuve de la force de sa foi, en allant rencontrer l'assassin de son époux pour lui accorder son pardon et lui dire qu'elle demanderait sa grâce au Tzar Nicolas II.

La pièce "Les Justes" est régulièrement au programme des classes de littérature, le personnage de sainte Elisabeth y est présenté honnêtement par l'auteur Albert Camus, et régulièrement, les élèves ont du mal à croire que cette femme admirable ait existé et qu'elle fut capable de cette noblesse d'âme, et de cette haute vertu chrétienne qu'est le pardon des offenses...

Sainte Elisabeth est un exemple insigne pour tous les chrétiens orthodoxes. Elle est aussi un modèle pour ceux qui embrassent la foi orthodoxe, car dès qu'elle entra dans le refuge salvifique de l'Eglise, elle mit en pratique tous ses enseignements, et elle couronna sa vie par le martyre.
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Sainte Elisabeth, prie Dieu pour nous!

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"La grande-duchesse Élisabeth Feodorovna Romanova était la soeur aînée de l’impératrice martyre Alexandra, épouse de Nicolas II.

Après le meurtre du grand-duc Serge Alexandrovitch, gouverneur général de Moscou, son mari, elle se retira du monde pour se consacrer à Dieu et à son prochain.

De son vivant déjà, la grande-duchesse était considérée commesainte. Luthérienne de naissance, après plusieurs années en Russie, elleéprouva un grand amour pour l’orthodoxie dont la véritable profondeur ne manqua pas de la frapper. Elle ne se contenta pas de se convertir, elle témoigna de sa foi jusqu’au martyre. Elle est aujourd’hui glorifiée au rang de sainte par l’Église orthodoxe ». Extrait de la préface rédigée par l’Archiprêtre Dimitri Smirnov, recteur de l’église Saint-Mitrophane-de-Voronège (Moscou), aumônier principal de la Fraternité Sainte-Élisabeth.

Le destin de sainte Élisabeth, princesse allemande entrée par mariage dans la famille des Romanov, est en effet exceptionnel. Après l’assassinat de son époux, le grand-duc Serge Alexandrovitch Romanov, frère du tsar Alexandre III, elle se consacra à Dieu et aux démunis. En 1909, elle fonda la Demeure de miséricorde Marthe-et-Marie, une communauté d’entraide. Et en 1918, elle fut elle aussi assassinée, par les bolcheviks.

Cet ouvrage présente un choix de lettres de la grande-duchesse à son neveu et beau-frère le tsar Nicolas II, divers témoignages de ses contemporains et les statuts de la Demeure de miséricorde.

L’introduction retrace l’itinéraire de cette femme d’exception encore trop peu connue de la chrétienté occidentale. Ce livre comporte aussi un index des noms propres, des arbres généalogiques ainsi que de nombreuses photos."

Coll. : Au Singulier, n°19
Éditeurs responsables :
Pierre Sauvage et Michel
Hermans
Prix : 19,50 €
ISBN : 978-2-87299-193-8
256 p.
Format : 14,5 x 20,5 cm


Anne Khoudokormoff-Kotschoubey a exposé (Moscou, 2003 et Bruxelles 2005/2006 Europalia Russie) ses reportages photographiques axés sur la restauration des églises et des monastères russes.

Soeur Élisabeth, moniale rassophore, a participé à la fondation d’un refuge pour enfants abandonnés au Pérou et collabore à la revue Diakonia.

Diffusion en librairie et commandes directes pour tout pays :
Éditions du Cerf – 29 Bd de La Tour-Maubourg – F 75340 Paris

Distributions exclusives :

-France : SODIS – 128, av. Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny – F 77400 Lagny-sur-Marne
-Belgique : INTERFORUM – 6, Fond Jean-Pâques – 1348 Louvain-la-Neuve
-Suisse : OLF – Z.I. 3 Corminboeuf, case postale 1061 – CH 1701 Fribourg
-Canada - Amérique du Nord : FIDES – 165, rue Deslauriers – St Laurent– Canada H4N 2S4

La prière devant les icônes



Tiens-toi devant une icône du Sauveur, comme devant le Seigneur Jésus Christ Lui-même Qui est invisiblement omniprésent, par Son icône Il est présent dans ce lieu où elle se trouve.

Tiens-toi devant une icône de la Mère de Dieu, comme devant la Très Sainte Vierge elle-même, mais préserve ton esprit de toute visualisation.

Il y a une très grande différence entre être en présence du Seigneur, se tenir devant le Seigneur, et imaginer le Seigneur. La perception de la présence du Seigneur apporte une crainte salvatrice pour l'âme, introduit un sentiment salvateur de respect dans l'âme, tandis qu'imaginer le Seigneur et Ses saints communique la matérialité à l'esprit, elle conduit à une fausse opinion de fierté de soi, elle conduit l' âme à un état de fausseté - l'état d'auto-illusion.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (169)



Que ta foi soit confiance
Non dans tes œuvres
Mais dans la seule Grâce
Qui les rend possibles et belles

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)