C'est pourquoi nous ne pouvons pas rester l'un à côté de l'autre et nous ne pouvons pas nous embrasser. Parce que nous sommes remplis du virus de la haine et de la malice.
Le virus n'est qu'une métaphore matérielle de l'enfer que nous avons construit dans notre esprit et qui envahit le monde.
La peste est la retraite larmoyante de Dieu d'une humanité rapace qui tue ses bébés - les fleurs d'Eden - dans le ventre de leurs mères, qui construit l'enfer sur terre par les énormités du plaisir de tuer.
La peste doit nous agenouiller pour crier vers notre Père, que nous avons expulsé de nos cœurs et de nos esprits, que nous avons chassé de notre monde, qui sans Lui tombe dans la mort.
La peste doit nous faire pleurer amèrement pour nos péchés, pour devenir plus gentils, du moins avant notre mort, pour ressentir l'énorme douleur des pauvres, de ceux qui souffrent, des maltraités, de ceux qui sont détruits par notre énorme insensibilité qui mesure les biens et les âmes.
Si nous ne retournons pas à genoux vers notre Père, Il nous aime si infiniment qu'il passera à côté de nous en pleurant et que nous ne Le verrons jamais.
Avant de retourner sous la terre, Dieu, permets-nous de revenir vers Toi.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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