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e n’est que lorsqu’il fut rentré en lui-même et qu’il eut compris en quelle misérable situation il était tombé, que ce fils qui s’était coupé de son Père, pleura sur lui-même en disant : «Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance et moi je meurs de faim ». Qui sont ces mercenaires ? Ce sont ceux qui pour la sueur de leur repentir et leur humilité reçoivent comme un salaire – le salut. Tandis que les fils, ce sont ceux qui, par amour pour Lui se soumettent à Ses commandements; comme dit aussi le Seigneur : « Celui qui m’aime gardera ma parole » (Jn XIV, 23). Ainsi ce plus jeune fils, privé de sa dignité filiale et qui s’était volontairement exclu de la patrie sacrée et était tombé dans la famine, se condamne lui-même, s’humilie et dans le repentir dit : «Je me lèverai, j’irai et je tomberai aux pieds du Père et je dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi » (…) Ce père [dans la parabole du fils prodigue], c’est Dieu ; en effet comment ce fils qui s’était séparé de son père, aurait-il péché contre le ciel, s’il ne s’agissait pas du Père céleste. Ainsi il dit : « J’ai péché contre le ciel », c'est-à-dire contre les saints du ciel et ceux dont l’habitation est au ciel, « et devant Toi », qui vis au ciel avec Tes saints.
Source:
Anciens Feuillets Liturgiques
de La Cathédrales Russe
de Genève
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