Explorez les enseignements profonds du métropolite Neophytos de Morphou alors qu'il plonge dans le voyage transformateur de la foi orthodoxe. Découvrez comment le Saint-Esprit purifie le cœur, ouvrant la voie à la présence du Christ en nous. Apprenez-en plus sur le chemin de la sainteté par le repentir, l'humilité et la communion régulière.
Métropolite de Morphou
Source vidéo :
Homélies de Vladyka Néophytos métropolite de Morphou
Regardez l'interview complète ici :
Monastère sacré de Saint Avvakoum, Fterikoudi, Chypre, 11 juin 2023
Métropolite Néophytos :
Dès que le Saint-Esprit commence à nettoyer mon cœur, pas tout, juste une partie du cœur, un peu.
Le Seigneur dit au Seigneur, le Saint-Esprit dit au Christ : « Viens demeurer ».
Il n'est pas possible que le Christ vienne si nous sommes dans une saleté absolue. Non !
Cela demande un effort [personnel].
Alors que le Saint-Esprit est [déjà] en nous. Écoutez-vous à quel genre de privilège nous, les orthodoxes, avons droit ?
À partir du moment où nous sommes baptisés [nous recevons le Saint-Esprit] ainsi que l'ange gardien dont nous avons parlé précédemment.
Nous, les orthodoxes, sommes les princes de Dieu ! Nous pouvons facilement devenir saints.
Nous n'avons qu'à nous repentir. Notre objectif est l'humilité, le repentir et la sainte communion régulière. Juste ça !
Je suis tombé, « [Mon Seigneur], j'ai péché », prière, confession et à nouveau. Nous continuons.
Pas de culpabilité. Ces choses [les culpabilités et le désespoir] sont absurdes.
Qui suis-je pour être sans péché ? N'est-ce pas ?
Dès que le Saint-Esprit vient et purifie un peu le cœur, le Christ vient.
Vous pouvez dire que le Christ vient, parce que vous êtes ému. Vous devenez « plus doux ».
Le Christ est l'amour. Vous commencez à aimer, à pardonner, à verser des larmes...
Vous écoutez les mêmes mots qui ne vous « parlaient » pas dans le passé, mais maintenant ils le font.
Vous voyez un paysage et vous rendez gloire à Dieu.
Votre œil change. Il voit de belles choses et il glorifie.
Alors que dans le passé, vous voyiez de belles choses et que votre nous *était perverti.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
*Le noûs (en grec ancien : νοῦς) est, en philosophie et dans l'Antiquité grecque, l'intelligence, l'esprit, l'intellect. Cette notion, fut introduite pour la première fois dans un système cosmologique par Anaxagore de Clazomènes, au milieu du V e siècle av. J.C.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire