Le Christ est parmi nous, mes chers lecteurs !
Aujourd'hui, nous entendons souvent des gens parler à nouveau de la fin du monde. Nous sentons certains événements eschatologiques se profiler dans l'air. Je pense que les apôtres et la première communauté chrétienne de Jérusalem ont ressenti la même chose. Ils étaient tellement sûrs que la seconde venue du Christ était sur le point de se produire qu'ils vendirent leurs biens, leurs terres - tout ce qu'ils avaient, et le remis aux apôtres. Les premiers chrétiens, réunis, ont passé du temps à jeûner et à prier, en attendant que le Seigneur redevienne du Ciel.
Si nous regardons toute l'histoire de l'humanité, nous ne trouverons probablement pas un moment où il n'y avait pas de signes de la fin imminente du monde. Il y a toujours eu des guerres, des famines, des épidémies, des maladies, le déclin de la foi, et ainsi de suite. La même chose se passe maintenant. Le christianisme est en train de dégénérer, et les chrétiens eux-mêmes ont cessé d'être le sel de la terre. Les pays pour lesquels la foi évangélique était un facteur culturel et de formation de l'État ont été déchristianisés. Aujourd'hui, les gens ne voient pas les saints ou les dévots comme des exemples à imiter, mais plutôt les étoiles de la scène et de l'écran. Les politiciens ont érigé une idole à partir du veau d'or, devant laquelle ils dansent eux-mêmes et tirent tout le monde autour d'eux dans cette danse. Dans des moments comme ceux-ci, le Seigneur rend toujours les gens sobres avec des chagrins et des catastrophes. Mais quand les gens reviendront à la raison, on leur accorde une prolongation de vie. Ninive, comme nous le savons de l'Ancien Testament, était destiné à périr, mais la repentance a changé l'intention de Dieu.
Il n'y a pas si longtemps, pendant la Seconde Guerre mondiale, les gens ont reconnu leur péché et craignaient le jugement de Dieu, et c'est ainsi que l'église est venue en si grand nombre que les églises étaient surpeuplées. Aujourd'hui, malgré les graves calamités que nous vivons, il n'y a pas de repentir. Au contraire, les gens deviennent de plus en plus durs. Tout cela indique que les peines augmenteront, car Dieu se battra jusqu'au bout pour le salut des âmes humaines.
Où cela mènera et comment cela se terminera, je ne sais pas. Je ne suis sûr que d'une chose : le sort de notre monde dépend de notre foi et de notre repentir. Il est également nécessaire de comprendre que la fin du monde sera non seulement universelle, mais aussi personnelle. Nous ne vivrons peut-être pas pour voir la fin mondiale, mais nous atteindrons certainement la fin de notre propre vie, qui sera la fin du monde pour nous. Nous devons nous préparer à cela toute notre vie, car notre destin éternel ne sera pas déterminé par la façon dont les autres ont vécu, mais par la façon dont nous avons vécu nous-mêmes.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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