samedi 14 janvier 2023

De la femme



La femme vivifie tout, enveloppe les choses dans une chanson et cherche sans cesse les fils cachés du filet de la vie. Son secret se trouve ici : dans son lien permanent avec les sources de la vie. Créature mais non affectée par les erreurs de l'intellectualisme, elle a un sentiment plus puissant d'appréciation de chaque situation et de chaque chose, elle a l'intuition certaine des choses immuables.

Sinon, comment expliquer la plénitude et l'ardeur de ses prières ? Comment expliquerait-on le cri éclairé par les rayons de joie qui traversent souvent son visage.

Quoi qu'elle fasse, la femme ne joue pas. Elle voit dans les profondeurs, elle souffre et se réjouit. La femme connaît les vraies fleurs immortelles de la vie. Ses lèvres distinguent les parfums de la sécheresse. C'est pourquoi sa marche est si stable lorsqu'il s'agit de suivre le chemin de sa fécondité.

La femme, la vraie femme ne doit pas être recherchée dans une usine ou dans des casernes militaires, mais dans l'Eglise, dans la maison et dans les prés. Amant, femme, mère, fille ou sœur, la femme apparaît dans notre vie comme une envie d'amour et de création. Au-delà des errances de la ville moderne, nous la trouvons belle et réconfortante, sentant tous les signes d'élévation pure de la condition humaine.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ATHONITE TESTIMONY

Extrait de

Recovery of the lost beauty`, 

Ernest Bernea, Preludes, 

Predania Publishing, 2011

vendredi 13 janvier 2023

REGLE DE PRIERE DE LA MERE DE DIEU


Qu’est-ce que la règle de prière de la Mère de Dieu? Comment et quand l'utiliser ? Dois-je demander la bénédiction d'un prêtre pour lire ces prières ? Pourquoi sont-elles répétées 150 fois ? J'entends souvent ces questions de la part des paroissiens.

Cet article répond aux plus courantes d'entre elles et explique comment ce rite a été formé, comment le Nom du Christ est invisiblement présent dans une prière à la Vierge Sainte, et comment suivre ce schéma apparemment complexe de demandes de prière.

Une prière basée sur l'Évangile

Parmi les prières du matin, que nous lisons quotidiennement à la maison, il y a un chant sincère à la Très Sainte Génitrice de Dieu : «Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes, et béni est le Fruit de ton sein, car tu as mis au monde le Sauveur de nos âmes. Sans aucun doute, tous les chrétiens orthodoxes, connaissent et aiment cette prière.

Elle résonne dans les maisons et dans les églises (par exemple, le samedi soir, lorsque la chorale la chante trois fois pendant la bénédiction des pains [de la Litie] lors de la vigile nocturne).

La pratique de répéter cette prière non pas une ou trois fois, mais cent cinquante fois est appelée Règle de prière de la Mère de Dieu. Il est clair que réaliser un tel nombre de répétitions, sans pauses ni interruptions, serait difficile. C'est pourquoi la Règle est divisée en quinze dizaines, entrecoupées d'autres prières. Il est pratique d'utiliser un chapelet de prière pour compter les prières.

La base de cette oraison de prière à la Mère de Dieu est formée par trois citations de l'Évangile de Luc.

La première partie est la salutation de l'archange Gabriel au moment de l'Annonciation : « L'ange entra chez elle, et dit: réjouis-toi, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi.. » (Luc 01:28)

La deuxième partie est la glorification de la Vierge Marie par la juste Élisabeth : « ... et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit : Et elle s'exclama d'une voix forte et dit : Bénie es-tu entre  les femmes, et béni est le fruit de ton sein. » (Luc 1:41-42)

La troisième partie est la réponse de la Mère de Dieu elle-même : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur ! » (Luc 1:46-47)

Selon les historiens de l'Eglise, ce fut probablement saint Cyrille d'Alexandrie, l'un des Pères de l'Église du cinquième siècle, qui combina les fragments de l'Évangile en un seul appel de prière. Dans le rite latin, une invocation presque identique est connue depuis le XIe siècle sous le nom d’Ave Maria.

Étoile de Lumière, un manuscrit sur les miracles

En Russie, la pratique de répéter "«Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi pleine de grâce," lors de prières monastiques ou privées commença à se répandre vers la fin du XVIIe siècle. Un tel effort spirituel fut fait par ceux qui souhaitaient prier la Mère de Dieu d'une manière spéciale, recevoir son réconfort et sa protection, ou remercier la Vierge Sainte pour son intercession.

La règle de prière de la Mère de Dieu fut formée sous l'influence de la compilation manuscrite alors populaire intitulée L’étoile lumineuse, avec des descriptions des miracles associés à la prière ""«Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi ", recueillie en quinze articles.

Entre autres, elle comprenait l'histoire d'un certain moine qui se moqua de cette prière et qui fut privé de sa santé mentale. Après avoir trouvé la force de se tourner vers la Mère de Dieu, il fut guéri. 

Une autre anecdote raconte l'histoire d'un évêque, qui n'avait pas accepté cette prière, après quoi, dans un rêve il se vit noyer. Après qu'il se soit repenti, le rêve se répéta, mais cette fois, la Mère de Dieu y apparut et sauva l'évêque de la noyade. De telles histoires étaient faciles à mémoriser et servaient à l'éducation spirituelle du peuple.

Prière bénie par les saints

En 1825, le vénérable Séraphim de Sarov a décrit avoir eu une vision de la Mère de Dieu, lui ordonnant d'établir une communauté monastique féminine (l'actuel couvent de Diveyevo). Le chemin, le long duquel la Mère de Dieu avait fait le tour du futur monastère, s'appelait le canal (Kanavka) de la Mère de Dieu. Suite à la volonté de saint Séraphim de Sarov, les moniales de la communauté de Diveyevo commencèrent à marcher tous les jours le long de ce canal , lisant la prière "«Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi " 150 fois.

D'autres startsy parlèrent également des avantages de la récitation de la Règle de prière de la Mère de Dieu. Le vénérable Parthène de Kiev (début du XIXe siècle) prononçait cette prière 300 fois par jour. Le moine mégaloschème Héliodore de l’ermitage de Glinsk (fin du XIXe siècle) donna également la bénédiction à ses enfants spirituels pour lire cette prière.

Le XXe siècle vit la formation de la règle de prière de la Mère de Dieu sous sa forme moderne grâce au hiéromartyr Séraphim (Zvezdinsky). Pendant son exil, l'évêque Séraphim observa cette règle de prière tous les jours. Il recommandait de la développer en commémorant divers événements de la vie de la Vierge Sainte en y ajoutant des demandes privées, en priant pour soi et pour le monde entier.

 Hiéromartyr Séraphim de (Zvezdinsky)

« Protégez-vous plus souvent et avec plus de diligence, mes chers enfants, avec ce mur invincible. Avec cette prière, nous ne périrons jamais. Nous ne brûlerons ni dans le feu, ni ne coulerons dans la mer », écrivit Vladyka Séraphim à ses enfants spirituels depuis l'exil. « Et si Satan, notre adversaire, nous fait trébucher sur notre chemin et nous abat, nous chanterons la salutation angélique, et nos âmes malades, polluées par le péché, seront guéries et purifiées. »

Lire la règle de prière de la Mère de Dieu

La règle de prière de la Mère de Dieu n'est pas incluse dans le Typikon, et les façons de la lire peuvent varier. Considérons celle introduite par le hiéromartyr Séraphim (Zvezdinsky).

Au début de la Règle, nous disons le  « Notre Père » et la prière «Ouvre-nous les portes de la miséricorde, Ô Mère de Dieu bénie, car espérant en toi, nous ne périrons pas ; par toi que nous soyons délivrés de l'adversité, car tu es le salut du peuple chrétien. »

Puis, soigneusement et lentement, nous répétons dix fois : « Ô Mère de Dieu et Vierge, réjouis-toi, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton sein, car tu as mis au monde le Sauveur de nos âmes. »

Après cette première dizaine,, nous nous souvenons de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu. Nous prions pour les mères, les pères et les enfants.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, sauve et garde Tes serviteurs (noms de parents et de proches) et donne à ceux qui sont décédés, le repos avec les saints dans ta gloire éternelle. »

Deuxième dizaine. Nous nous souvenons de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu. Nous prions pour ceux qui se sont égarés et se sont éloignés de l'Église.

« Ô Sainte Souveraine Mère de Dieu, sauve et protège Tes serviteurs (noms) perdus et qui sont tombés et unis-les à la Sainte Église orthodoxe. »

Troisième dizaine. Nous nous souvenons de l'Annonciation de la Très Sainte Mère de Dieu et prions pour l’apaisement des épreuves et la consolation de ceux qui pleurent.

« Ô Très Sainte souveraine, Mère de Dieu, apaise nos peines et accorde la consolation à Tes serviteurs malades et en deuil (noms). »

Quatrième dizaine. Nous nous souvenons de la visite de la Très Sainte Mère de Dieu à la juste Élisabeth. Nous prions pour la réunion des êtres séparés et pour ceux dont les parents ou les enfants sont portés disparus.

« Ô Très Sainte Mère de Dieu, réunis tes serviteurs séparés (noms) ».

Cinquième dizaine. Nous nous souvenons de la Nativité du Christ et prions pour la renaissance de nos âmes et une nouvelle vie en Christ.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, accorde-moi, qui a été baptisé en Christ, de revêtir  le Christ. »

Sixième dizaine. Nous nous souvenons de la Rencontre du Seigneur et de la prophétie de saint Siméon, « ... et une épée transpercera ton âme. » (Voir Luc 2:35) Nous prions pour que la Mère de Dieu accueille nos âmes à l'heure de notre mort, en les comptant dignes de recevoir la Sainte Communion et en les guidant à travers les péages aériens.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, accorde-moi à l'heure de mon dernier souffle de prendre part aux Saints Mystères et conduis mon âme à travers les terribles épreuves. »

Septième dizaine. Nous nous souvenons de la fuite en Égypte et prions pour que la Reine du Ciel nous aide à éviter les tentations dans cette vie et à nous délivrer des tourments.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, ne me soumets pas à la tentation dans cette vie et délivre-moi de tous tourments. »

Huitième dizaine. Nous nous souvenons de la disparition de l'enfant Jésus, âgé de douze ans, à Jérusalem et de la tristesse de la Mère de Dieu pour la disparition de son enfant. Nous prions en demandant à la Mère de Dieu une prière incessante auprès de son Fils.

« Ô Très Sainte Sainte Souveraine Mère de Dieu, Très Pure Vierge Marie, accorde-moi la prière incessante de Jésus. »

Neuvième dizaine. Nous nous souvenons du miracle à Cana de Galilée, lorsque le Seigneur transforma l'eau en vin, en entendant les paroles de Sa Mère, disant : « Ils n'ont pas de vin ». Nous demandons à la Mère de Dieu de l'aide dans nos affaires et la délivrance du manque..

Ô Très Sainte Mère de Dieu, aide-moi en toutes choses, et délivre-moi de tous soucis et de toute détresse.

Dixième dizaine. Nous nous souvenons de la Mère de Dieu debout à la Croix du Seigneur, lorsque la douleur perça son âme comme une épée. Nous demandons à la Mère de Dieu d'accroître notre force spirituelle et d'éloigner notre découragement.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, Sainte Vierge Marie, affermis-moi spirituellement et chasse de moi le découragement. »

Onzième dizaine. Nous nous souvenons de la résurrection du Christ et demandons à la Mère de Dieu dans la prière de ressusciter nos âmes et de nous donner de la vigueur pour accomplir de nouveaux actes de foi.

« Ô Très Sainte Mère de Dieu, ressuscite mon âme et accorde-moi une préparation constante pour de nouveaux actes de foi. »

Douzième dizaine. Nous nous souvenons de l'Ascension du Christ, à laquelle la Mère de Dieu était présente. Nous prions et demandons à la Reine des Cieux d'élever nos âmes loin de la vanité terrestre et de les diriger vers la poursuite de choses plus élevées.des vils amusements terrestres et de les diriger vers l'aspiration au Royaume des Cieux.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, délivre-moi des pensées vaines et accorde-moi un esprit et un cœur qui aspirent au salut de l'âme. »

Treizième dizaine. Nous nous souvenons de la chambre haute de Sion et de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres et la Mère de Dieu. Nous prions : « Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et renouvelle en moi un esprit de rectitude. Ne me prive pas de Ta présence, et ne retire pas de moi  ton Saint-Esprit. »

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, fais descendre et fortifie la grâce du Saint-Esprit dans mon cœur. »

Quatorzième dizaine. Nous nous souvenons de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu et lui demandons une fin paisible et sereine.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, accorde-moi une mort paisible. »

Quinzième dizaine. Nous nous souvenons de la gloire de la Mère de Dieu, avec laquelle elle est couronnée par le Seigneur après son départ de la terre vers le Ciel, et nous la prions de ne pas abandonner les fidèles sur terre, les protégeant de tout mal.

« Ô Très Sainte Souveraine Mère de Dieu, sauve-moi de tout mal et protège-moi sous ton voile. »

À la fin, nous lisons « Ouvre-nous la porte de la miséricorde... » une fois de plus.

Louange du Fils et de la Mère

Le schéma ci-dessus est difficile à retenir par cœur ; pour l'observer, il faut constamment regarder le texte des prières. Cependant, il se peut qu'il ne soit pas toujours à portée de main. Pour cette raison, il existe une autre version de la règle de prière de la Mère de Dieu. Après avoir répété le « Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi pleine de grâce» dix fois, nous lisons le « Notre Père » puis nous commençons à lire la dizaine de prières suivantes.

D'autres options sont également possibles. Il est conseillé de consulter votre Père spirituel afin de choisir la façon la plus appropriée de lire cette prière.

Beaucoup de justes attachaient une grande importance à la règle de prière de la Très Sainte Mère de Dieu. À première vue, elle ne contient pas de demandes directes à la Mère de Dieu, ni ne mentionne Jésus-Christ. En même temps, lorsque nous lisons « «Vierge Marie, Mère de Dieu réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi», nous devenons comme des anges qui glorifient la Mère de Dieu, et quand nous disons « Seigneur », « fruit de ton sein », ou « le Sauveur », nous entendons Jésus-Christ. À cette fin, en observant la règle de prière de la Mère de Dieu, nous louons le Fils de Dieu et Sa Très Pure Mère, entrant dans la communion de prière avec eux et nous plaçons sous leur protection céleste.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après


jeudi 12 janvier 2023

Serge Dumenko [alias Epiphane]: les patriotes doivent abandonner leur saint patron russe

 


Le chef de l'église orthodoxe ukrainienne [schismatique], Serge Dumenko *, a déclaré que les Ukrainiens devraient abandonner leur saint, en l'honneur duquel ils ont été baptisés, si le saint est apparenté à l'Église orthodoxe russe ou à la Russie.

Répondant à la question d'une journaliste de lb.ua, demandant que devrait-elle faire si elle était baptisée en l'honneur de sainte Xénia de saint Petersbourg, Dumenko a répondu que maintenant nous devons prier une autre Xénia : "Nous pouvons parler de changer tel ou tel saint. Si nous prenons Xénia, il y a d'autres Xénia en l'honneur desquels nous pouvons changer la date de la célébration. » Selon lui, si une personne veut abandonner son saint en faveur d'un autre, elle doit aller chez le prêtre et recevoir une bénédiction.

Dumenko a déclaré que les Ukrainiens devraient renoncer à leurs patrons célestes s'ils sont liés à l'Église russe.

Dans le même temps, Dumenko se plaint que les croyants de l'OCU [schismatique] ont exigé que les saints « russes » soient laissés dans le calendrier.

« Nous avons dû quitter des saints vénérés aussi connus, bien que nous sachions quel rôle ils ont parfois joué dans l'histoire », a ajouté Dumenko, parlant de la sainte et  Bienheureuse Xenia de Saint-Pétersbourg, du prince orthodoxe Alexandre Nevski et d'autres saints.

Epiphane [nom de scène de Serge Dumenko] est sûr que la présence de ces saints dans le calendrier est un phénomène temporaire causé par la demande des paroissiens, et à mesure que la génération change, les croyants ne se souviendront même pas de ces saints de Dieu.

« Il est arrivé dans l'histoire qu'il y ait eu une certaine période de temps où nous étions unis, dans cette occupation spirituelle, et il faut du temps pour s'éloigner progressivement de cette tradition russe », a déclaré le chef de l'OCU [schismatique].

Plus tôt, l'Union des Journalistes Orthodoxes a rapporté que l'OCU schismatique  avait annoncé une transition complète vers un nouveau calendrier.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Union des Journalistes Orthodoxes

 *laïc, excommunié devenu en mépris de tous les canons, métropolite de l'église orthodoxe ukrainienne schismatique créée par Constantinople, et reconnue par seulement 3 églises grecques, les autres Eglises orthodoxes -dont le Patriarcat de Jérusalem- ne reconnaissant pas cet acte anti canonique.

Un prêtre de l'Eglise orthodoxe ukrainienne [canonique] : Voulez-vous perdre la guerre ? Entamez une guerre contre Dieu


 Le clerc de l'UOC a expliqué pourquoi la guerre contre l'Église conduirait l'Ukraine à la défaite.

Le prêtre de l'Église orthodoxe ukrainienne a déclaré que la lutte contre l'Église conduirait à la perte du soutien de l'Occident, puis les forces armées ukrainiennes ne recevraient ni argent ni armes, ce qui conduirait à la défaite. Le message vidéo a été posté par la communauté Facebook de Spiritual Camerton.

« Voulez-vous perdre la guerre ? Alors démarrez une guerre contre Dieu. mettez hors-la-loi l'Église. Saisissez les temples. Battez et moquez-vous des prêtres. Battez et moquez-vous de leurs paroissiens. Et vous perdrez la guerre. Parce qu'aucune personne dans l'histoire n'a gagné et ne gagnera une guerre contre Dieu - c'est une chose évidente", a déclaré le prêtre et il a cité les paroles de l'observateur politique américain Tucker Carlson, qui a sévèrement critiqué le président Zelenskyy pour la lutte contre les Églises orthodoxes ukrainiennes.

Tucker Carlson a qualifié Zelensky de dictateur ressemblant à Lénine et d'autocrate dangereux, qui a créé un "État policier à parti unique" en Ukraine soutenu par l'argent américain.

« La police secrète de Zelensky a fait des raids dans des monastères à travers l'Ukraine, arrêté des dizaines de prêtres - totalement sans preuve et en violation de la constitution ukrainienne », a déclaré Carlson. Il a rappelé que Zelensky et son cabinet développent des moyens de punir les chrétiens pour « avoir profané leur ancienne religion, interdite en Ukraine ». « Vous ne pouvez pas envoyer de soldats dans les églises. Vous ne pouvez pas arrêter des dizaines de prêtres pour ne pas s'être incliné devant vous. Des religions entières ne peuvent pas être interdites", a souligné l'analyste politique américain.

Le prêtre de l'Eglise orthodoxe ukrainienne [canonique] a expliqué que la critique des actions de Zelenskyy en Occident conduirait au fait que les politiciens occidentaux ne soutiendraient plus l'Ukraine.

« Si cela continue, il n'y aura pas d'argent, pas d'armes, et nous perdrons la guerre », a résumé le religieux de l'Eglise orthodoxe ukrainienne.

Comme l'a écrit l'Union des journalistes orthodoxes, le guerrier orthodoxe [cf déclaration ici] a exhorté à protéger l'Église afin que l'armée puisse défendre le pays.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

UNION DES JOURNALISTES ORTHODOXES


mercredi 11 janvier 2023

Sur le traitement de l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique du Métropolite Onuphre


 Le 5 janvier 2023, l'archevêque Théodose de Sebaste, hiérarque de l'Église grecque orthodoxe de Jérusalem, a déclaré lors d'une réunion avec la délégation de l'Église orthodoxe polonaise que les chrétiens du monde entier devraient condamner les persécutions auxquelles l'Église orthodoxe ukrainienne était soumise. 

« Où est maintenant tout le monde orthodoxe pour condamner les persécutions auxquelles l'Eglise orthodoxe ukrainienne [canonique] est soumise ? Nous n'avons toujours pas entendu d'attitudes précises malgré les appels et les messages envoyés par ses hiérarques, a souligné l'archevêque Théodose.

Le hiérarque a souligné que l'Église orthodoxe grecque de Jérusalem ne reconnaissait pas l'« église orthodoxe d'Ukraine » [créée par Constantinople].

« Nous ne reconnaissons pas l'organisation non canonique et illégitime créée en Ukraine sous la pression politique, que nous connaissons tous, et nous ne reconnaissons que l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique dirigée par la Métropolite Onuphre de Kiev », a-t-il souligné.

Selon lui, si le « dilemme de l'église » qui a émergé en Ukraine n'est pas résolu, il affectera l'ensemble du monde orthodoxe, dont la situation deviendra « de plus en plus mauvaise ».

Le hiérarque de l'Église orthodoxe grecque de Jérusalem a ajouté que l'Église orthodoxe grecque de Jérusalem a prié Dieu pour la fin de la guerre en Ukraine.

« Nous prions pour la résolution de la crise actuelle, afin de rétablir l'accord, l'unité et de guérir la blessure dont tout le monde souffre », a résumé l'archevêque Théodose.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Byzantine Texas 

Un moine planta un olivier


 

Un moine planta un olivier et commença à prier :

« Mon Dieu, s'il Te plaît, envoie de la pluie sur mon arbre. `

Dieu envoya de la pluie.

L'arbre était presque en train de mourir de tant de pluie et le moine pria ainsi:

« Dieu, s'il Te plaît, envoie du soleil sur mon arbre. `

Dieu arrêta la pluie et envoya du soleil.

L'arbre grandit.

Le moine continua à prier :

« Dieu, s'il Te plaît, envoie un peu de gel pour renforcer les racines et les branches. `

Dieu envoya du gel et l'arbre mourut.

Le moine fut très contrarié. Il alla voir un autre moine pour lui dire ce qui s'était passé et partager sa détresse.

« Tu vois, j'ai aussi un olivier, lui dit l'autre moine. Mon arbre a bien poussé, mais j'ai prié différemment. J'ai dit à Dieu qu'Il est le créateur de cet arbre et qu'Il sait mieux ce qui est nécessaire pour lui. Je n'ai demandé à Dieu que de s'en occuper et c'est ce qu'Il fait. `

C'est vrai pour nous aussi. Souvent, nous demandons à Dieu ce dont nous pensons avoir besoin. Mais Dieu sait mieux ce dont nous avons besoin.

Nous lui demandons de nous éviter certaines maladies ou dangers, mais ceux-ci sont peut-être utiles à notre salut.

Ayez une foi absolue en Dieu gentil et en Ses soins !

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY


mardi 10 janvier 2023

Homélie de Père Elie de Terrasson

 Cette homélie a été prononcée par l’Archimandrite Elie le 27 novembre 2022, au monastère de la Transfiguration. L’homélie est une explication de l’évangile de la femme courbée.

 
Nous sommes tous la femme courbée par notre repliement sur nous-même. Le Christ vient nous redresser. Nous aussi, lorsque notre âme se replie sur elle-même, le Seigneur est là qui nous relève.
 

Métropolite Antonius de Zahle: L'ascèse comme vie de prière, de jeûne et de repentir

 

Saint Siméon le Stylite

Dans notre patrimoine, il y a de nombreux stylites qui ont pratiqué l'ascèse dans de nombreuses régions. Saint Syméon le Stylite a été le premier d'entre eux dans ce mode de vie. On pourrait alors se demander : l'ascétisme est-il la soumission du corps par des méthodes inhabituelles ?

Qu'est-ce que l'ascétisme ?

En grec, le mot utilisé est ἀσκησις, qui signifie « exercice ».

C'est l'exercice de se vider soi-même (la kénose, κένοσις, cf. Philippiens 2:7) de l'ego. Toutes les passions et tous les péchés sont liés à l'ego et l'ego est la source de la chute et de l'éloignement de Dieu et de l'autre.

La plupart des gens pensent que l'ascétisme n'est que pour les moines et les ascètes, mais c'est quelque chose qui est exigé de tous les croyants. L'Église nous apprend à la vivre par la prière, le jeûne et le repentir selon les commandements du Seigneur Jésus.

Ainsi, l'ascétisme est la vie de prière, de jeûne et de repentir dans le but de nous vider de notre ego afin que Dieu puisse devenir notre ego, notre vie et tout pour nous.

L'ascétisme est l'évasion du moi - c'est-à-dire de la source des passions - en mettant de côté les plaisirs et les passions qui combattent l'homme en lui-même, en son cœur et son être, [on l'atteint]par l'effort personnel, le désir ferme et sincère, et la Grâce de Dieu.

C'est ce qu'on appelle la lutte ascétique ou la lutte spirituelle. C'est une activité qui est partagée entre la volonté de l'homme et la Grâce de la Sainte Trinité, que nous appelons « synergie » (συνεργία).

Les moines sont devenus des enseignants de la vie spirituelle parce qu'ils ont quitté le monde et tout ce qu'il y a dedans. Ils l'ont vendu et distribué afin de suivre le Christ. Les premiers d'entre eux ont été enseignés directement par Dieu, comme Il a enseigné saint Antoine le Grand lorsqu'un ange lui est apparu et lui a appris à vaincre la fatigue par le travail, la prière et la lecture spirituelle.

Les moines et les ascètes, chacun selon leurs capacités, ont commencé à lutter pour contrôler le corps, agissant selon les paroles de l'apôtre Paul : « Je discipline mon corps et je le soumets » (1 Corinthiens 9:27). Saint Symeon le Stylite a inventé cette façon de vivre sur un pilier dans la chaleur et le froid et d'autres l'ont suivi dans ce domaine.

Néanmoins, dans l'Église orthodoxe, comme nous l'avons mentionné ci-dessus, l'ascétisme est fondamentalement la lutte de la prière, du jeûne et de l'ascèse afin que l'on puisse être expert dans la connaissance du soi et la purification du cœur afin de s'élever dans sa relation avec Dieu et l'autre jusqu'à parvenirr, par l'unité avec la Trinité, à l'unité avec toute la création et au service de Dieu dans l'homme.

Bien-aimés, la vie, les enseignements et les traditions de notre Église orthodoxe sont saturés de l'esprit d'ascétique, de prière et de jeûne. Notre liturgie est remplie d'enseignements spirituels qui encouragent le repentir, l'humilité, le jugement de l'âme, le jugement du péché et l'amour du pécheur.

Dans notre Église, nous avons un trésor d'enseignements des Pères sur la façon de combattre les passions et de faire face aux tentations.

Nous devons boire aux puits de grâce qui se trouvent dans notre Église orthodoxe et dans les écrits de ses Pères, afin que nous puissions cheminer comme ceux qui sont venus avant nous marchaient et devenir saints comme ils sont devenus saints. Il n'y a pas de vie chrétienne sans ascèse.

Que celui qui a des oreilles, entende.

+Antonius
Métropolite de Zahle, Baalbek et leurs dépendances

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

lundi 9 janvier 2023

SOLIDARITE KOSOVO

 Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici

 
                                                                                  
Deux enfants serbes blessés dans un attentat
pendant le réveillon de Noël
 
Vendredi 6 décembre, au moment où partout en Serbie les fidèles s’apprêtent à fêter Noël selon l’ancien calendrier julien, des coups de feu ont retentis à Gotovuša, une enclave serbe près de Prizren dans le sud du Kosovo.

Deux enfants serbes ont été la cible de tirs d’arme automatique alors qu’ils marchaient sur le bord de la route. Ils tenaient dans leur main des rameaux de chêne séchés appelés « badnjak » que les Serbes coupent traditionnellement le jour du réveillon de Noël.
Les victimes, Stefan Stojanović et son cousin, Miloš Stojanović, âgées de 11 ans et 21 ans, ont été blessés par balles à l’épaule et à la main. Transportés aux urgences de Gračanica, leur pronostic vital n’est pas engagé mais il est probable qu’ils souffrent d’une infirmité permanente.

L’assaillant, après avoir ouvert le feu sur les enfants, a pris la fuite au volant d’une voiture.
Arrêté hier, le présumé auteur de l’attentat est un Albanais de 33 ans, bien connu des forces de l’ordre… pour en faire partie. Selon le communiqué des autorités albanaises de Pristina, le suspect est « un membre des Forces de sécurité du Kosovo, chargées des situations d'urgence ». Son père était quant à lui membre de l’UCK, milice terroriste albanaise responsable du nettoyage ethnique de 250 000 Serbes du Kosovo et de la destruction de 150 églises et monastères en 1998-1999.

La tentative d’assassinat des deux jeunes enfants le jour du réveillon de Noël témoigne que les persécutions religieuses se poursuivent au Kosovo à travers des actes antichrétiens toujours plus effroyables. Jour après jour, année après année, la menace terroriste plane et se fait plus oppressante. Hier à Gotovuša, elle a été mise à exécution. En tirant sur deux jeunes garçons célébrant les traditions de Noël, c’est toute la communauté chrétienne du Kosovo qui a été visée par le terrorisme.

Au lendemain de cet attentat, Solidarité Kosovo tient à exprimer son indignation et sa consternation. Nous prions pour le rétablissement rapide et complet de Stefan et de Miloš et exprimons aux familles et aux proches des jeunes victimes un message de solidarité et de compassion au nom de tous nos donateurs.

 
 
 
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