Dans les années 80, nous avons été nombreux à rencontrer le Père Hippolyte de biengheureuse mémoire. Il était représentant du Monastère de Saint-Pantéléimon au Protaton du Mont Athos. C'était un moine d'une humilité et d'une douceur ineffables.Rentré en Russie, il est devenu un staretz charismatique.
CLG
Le film documentaire de Roman Golovanov "Père Hippolyte" est dédié au staretz, surnommé le Séraphim de Sarov de nos jours. Jusqu'à présent, des personnes désespérées avec des épreuves et des chagrins quotidiens, des personnes gravement malades dans une impasse de vie viennent à sa tombe, devant un monument touchant (un écureuil se tend avec confiance vers la main bienveillante du moine). Et ils obtiennent aide et consolation.
Le film retrace les principales étapes de la vie - ou plus correctement, les vies - de Père Hippolyte (Khaline) : la jeunesse d'après-guerre, la tonsures l'ermitage de de Glinsk, 17 ans de présence sur le Saint- Mont Athos, le retour dans sa patrie et le long service pour Dieu et son prochain au monastère de Rylsky, Et par la puissance du Saint-Esprit, ces personnes, perdues depuis longtemps dans la société, furent transformées et guéries.
"Un ange a deux ailes, un séraphim en a six, et un homme a autant d'ailes qu'il a d'amour", répétait souvent le staretz. Le père Hippolyte était visionnaire, opéra de nombreuses guérisons miraculeuses, mais le principal miracle était sa véritable gentillesse évangélique. Son autre dicton préféré - "ce n'est pas le fait d'aller (extérieurement) à l'église qui compte, mais la crainte de Dieu" - reflète l'état de son âme, purifiée et éclairée par la Grâce divine. Il était lui-même un temple vivant amènant les gens au Christ.
Le film contient des témoignages des enfants spirituels du staretz Hippolyte, guéris du cancer, de la toxicomanie, qui sont revenus par ses prières à une vie normale après avoir été libérés de prison, où ils n'étaient nullement innocents.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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