Ne feignons pas de croire, comme certains occidentaux et les séides de ce qui reste du "patriarcat" d'Istanbul, fomenteur du schisme ukrainien, que cette attaque de l'armée russe est soutenue par les fidèles du Métropolite Onuphre de l'Eglise orthodoxe canonique. C'est totalement faux! Croire qu'ils ne souffrent pas de la situation est également faux.
Les fidèles de l'Eglise dirigée par le Métropolite Onuphre sont des patriotes Ukrainiens qui souffrent eux aussi, d'abord de cette attaque violente et cruelle de leur patrie, et ensuite de l'occasion qu'elle donne aux schismatiques et aux uniates de s'en prendre à eux. C.L.-G.
Photo : news.church.ua
Une conséquence malheureuse mais sans surprise de "l'opération militaire spéciale" russe en Ukraine est l'augmentation des attaques violentes et des menaces contre les églises et le clergé de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique et la diffusion de fausses informations contre l'Église dans les médias.
Il y a plusieurs exemples de ce genre depuis que les troupes russes ont débarqué en Ukraine le 24 février.
Dans la ville de Golaya Pristan, dans la province de Kherson, des inconnus ont lancé des pierres sur l'église saint Séraphim de Sarov, brisant les fenêtres dans la soirée du 24 février, rapporte le recteur.
Dans le village de Novojivotov, dans la province de Vinnitsa, un groupe de partisans de la schismatique "église orthodoxe d'Ukraine" [Création criminelle de Constantinople], a battu un prêtre et démoli une chapelle de l'église de la Sainte Protection [Pokrov] de l'Église canonique ukrainienne le 25 février.
La communauté paroissiale est contrainte de lutter pour son église contre les schismatiques depuis longtemps maintenant et elle n'a pu prier que dans une petite pièce près de l'église. Lorsque l'archiprêtre, le recteur Pierre Monastirsky est arrivé, il a trouvé la chapelle déjà détruite ainsi que les icônes et les objets liturgiques. Les profanateurs de l'église se sont ensuite précipités sur Père Pierre, l'ont jeté à terre et l'ont battu.
Il est rapporté que la police a refusé d'aider le prêtre jusqu'à ce qu'il se fasse photographier et "documenter" officiellement ses blessures.
À Marioupol, dans la province de Donetsk, une attaque armée a été menée contre la Cathédrale Saint Nicolas par un groupe de personnes en uniforme militaire et en cagoules le 25 février, rapporte le diocèse de Donetsk.
Les hommes armés ont fait irruption dans l'église alors que le prêtre célébrait le sacrement du baptême. Le prêtre, un agent de sécurité et un employé de l'église ont été battus; de l'argent, de la nourriture et des fournitures domestiques ont été volés et deux voitures du clergé ont été volées sur le territoire de l'église.
À Korets, dans la province de Rivne, les religieuses du monastère de la Sainte Trinité ont été exhortées par l'administration locale à quitter le monastère en raison de la menace possible de bombardements par les forces armées russes, rapporte l'Église orthodoxe russe.
On pense également qu'une provocation est en cours de préparation par les nationalistes locaux contre le monastère, qui est le seul monastère d'Ukraine directement sous l'homophore du Patriarche Cyrille.
Dans le village de Tsenyava, dans la province d'Ivano-Frankivsk, des prêtres schismatiques et uniates et un groupe d'anciens combattants de l'opération antiterroriste ukrainienne ont exigé que le prêtre et la communauté paroissiale quittent l'Église de la Mère de Dieu Souveraine du Monde [Pantanassa]en une journée, sinon il y aurait de la violence, a rapporté l'archiprêtre George Malish à l'Union des journalistes orthodoxes.
Les fidèles orthodoxes recueillaient de l'argent pour aider l'armée ukrainienne lorsque des prêtres et des personnes [de l'église schismatique et des uniates] en uniforme militaire sont entrés dans l'église et ont commencé à les insulter et à fouiller le prêtre et les paroissiens et leurs voitures.
Père George a déclaré que la veille, il avait été accusé de s'être emparé de munitions et d'héberger des saboteurs, et même si les services de sécurité ukrainiens ont officiellement démystifié de telles affirmations, la foule en colère ne put être persuadée de partir pacifiquement.
De fausses informations sur l'Eglise et les paroissiens sont constamment diffusées sur les médias sociaux, a déclaré Père George, et plusieurs d'entre eux ont reçu des menaces de mort.
Ces derniers jours, plusieurs prêtres et paroisses ont été victimes de fausses allégations et de reportages mensongers dans les médias ces derniers jours.
Le 24 février, des rapports ont signalé que Père Mikhaïl Grigorievitch a été arrêté sur le site d'un accident d'hélicoptère devant Kiev, soi-disant en tant que saboteur russe se faisant passer pour un Ukrainien. En fait, Père Mikhaïl est un citoyen ukrainien qui est sorti pour aider après avoir vu l'écrasement de l'hélicoptère, a précisé l'Église ukrainienne.
La police locale a également démystifié les affirmations selon lesquelles un arsenal d'armes était stocké dans l'Eglise de l'icône de la Mère de Dieu Joie inattendue dans le village d'Ugrinov, dans la province de Volyn.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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