Récits de Matouchka Maria Kotard: STARTSY DE L'ÉGLISE RUSSE À L'ÉTRANGER. VLADYKA NEKTAIRE (KONTSEVITCH)( VI)

Tombe du staretz Nectaire avant le transfert de ses reliques

A côté du vieil homme

Dans la nuit du 12 mai 1928, le staretz Nectaire mourut dans les bras du prêtre Adrien Rymarenko, qui la veille, au dégel printanier, atteignit difficilement les Collines, comme pour accompagner son père spirituel bien-aimé pour son dernier voyage et lui lire la  prière des défunts.

Selon le testament du staretz, il fut enterré à deux ou trois verstes du village de Kholmishtchi, dans le cimetière du village. Ses reliques furent retrouvées en 1992, et les frères de l'Ermitage d'Optina ressuscité ont d'abord découvert le cercueil de la mère de l'évêque Nectaire - la moniale mégaloschème Nectaria (Kontsevich), puis, un peu à côté, le cercueil avec les reliques du staretz.

Les reliques couleur d'ambre furent solennellement transférées à la cathédrale Vvedensky de l'Ermitage d'Optina. Les frères Optina ont rappelé :

"Lorsque la procession solennelle a traversé le monastère, qui a accueilli  honorablement son staretz après 65 ans de séparation d'avec lui, un merveilleux parfum émanait des reliques, parfum qui se faisait sentir à une distance pouvant atteindre 30 mètres ou plus."

Châsse avec les reliques de saint Nectaire

"Règles pour une vie pieuse"

Peu de temps avant sa mort, le staretz Nectaire bénit Oleg Kontsevich pour qu'il se mette sous la guidance  de son autre fils spirituel - le prêtre Adrien Rymarenko (1893-1978) - celui-là même entre les mains duquel le staretz partit vers le Seigneur.

Par la suite, le père Adrien a rappelé comment, le jour de son ange, en 1925, le staretz Nectaire lui a remis un dépliant "Les règles d'une vie pieuse", compilé par l'archevêque Platon de Kostroma et Galitch (Thèbes, 1809-1877), en ajoutant en même temps :

- C'est mon cadeau d'anniversaire pour toi.

Ces "Règles d'une vie pieuse" sont devenues pour le père Adrian le testament du staretz Nectaire, conformément à elles, il a guidé spirituellement Oleg Mikhailovich Kontsevich. 

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ORTHOCHRISTIAN