mardi 3 mars 2020

PROTODIACRE JAMES HUGHES: LES PERSONNAGES BIBLIQUES DU GRAND CANON DE ST. ANDRE DE CRETE



Saint André de Crête

À l'approche du Grand Carême, temps qui nous est imparti spécifiquement pour la repentance, l'Église nous donne toute une série d'images pour nous aider. C'est ce qu'enseigne saint Jean de Cronstadt :

"L'imagerie ou les symboles sont une nécessité de la nature humaine dans notre condition spirituelle actuelle ; ils expliquent [par la vision] beaucoup de choses appartenant au monde spirituel que nous ne pourrions pas connaître sans images et symboles."

Nous avons besoin d'images pour nous aider à réfléchir, pour nous aider à digérer et à comprendre les vérités qui nous sont données. Ce que fait saint André de Crète dans le Grand Canon qu'il a écrit, c'est de se souvenir de nombreux personnages de l'Ancien Testament et de quelques-uns du Nouveau Testament. Autrefois, les gens connaissaient les Ecritures beaucoup plus que nous. Mentionnez un nom comme Coré, Datan, Hophni ou Phinhas [ou Phinéès] et beaucoup de gens pouvaient vous en parler. Lorsqu'ils entendaient ces noms dans le Canon de Saint André, ils avaient l'occasion d'être frappés au cœur et amenés à la repentance. Malheureusement, nous ne sommes pas très au fait des Ecritures, si bien que ces noms peuvent simplement passer à l'improviste et ne rien signifier pour nous. Nous pourrions être pratiquement épargnés par le canon. La raison de cet entretien est de nous mettre au moins sur la voie pour savoir à qui saint André fait référence.

Cependant, nous devons faire plus que simplement savoir qui sont tous ces gens. Nous devons prendre le canon personnellement. Leurs péchés et leurs fautes sont nos péchés et nos fautes. Le fait que saint André attende de nous que nous abordions le canon personnellement est clair d'après la façon dont il l'écrit.

Adam et Eve

Les premières personnes mentionnées sont, naturellement, Adam et Eve. Dans la première Ode, nous lisons

"J'ai rivalisé dans la transgression avec Adam, le premier homme, et je me suis retrouvé dépouillé de Dieu, du royaume éternel et de sa joie, à cause de mes péchés.

Et :

"Au lieu de l'Eve visible, j'ai l'Eve de l'esprit : la pensée passionnée dans ma chair, qui me montre ce qui semble doux ; pourtant, chaque fois que j'en goûte, je le trouve amer."

Il est intéressant de noter que saint André parle d'Eve comme de l'esprit. La semaine dernière, les 16 et 29 mars, dans la section "A Méditer" du Prologue, on trouve une citation de saint Hésychius qui se dit : "Si vous vous efforcez d'accomplir [les commandements de Dieu] en pensée, vous aurez rarement besoin de vous battre pour les accomplir en action."

Ainsi, au début du canon, saint André, en mentionnant Adam et Eve, nous parle des résultats du péché (séparation de la vie éternelle) et de la cause du péché (se détourner de Dieu dans notre pensée). Saint Jean de Cronstadt enseigne que nous ne pensons pas réellement avec notre esprit. Les pensées que nous avons sont générées dans notre cœur, ou bien sont le résultat de suggestions du Diable. L'une des choses que le vieillard Siméon a dit à la Mère de Dieu est que son enfant "sera un signe de contradiction, afin que les pensées de nombreux cœurs soient révélées."

Dans la prière lue à l’office de minuit le dimanche matin, il y a une phrase qui dit quelque chose comme "Je suis devenu esclave du plaisir par paresse d'esprit." J'ai même vu un avertissement sur un autocollant de pare-chocs qui disait : "Ne croyez pas tout ce que vous pensez". Si nous croyons tout ce que nous pensons et, dans notre paresse, ne mettons pas nos pensées en balance avec les Commandements du Christ, nous devenons esclaves. En étant conscient de nos pensées, nous pouvons en venir à connaître ce qui se trouve dans notre cœur. Nous pouvons ne pas aimer ce que nous apprenons à connaître, mais la vie spirituelle est ainsi.

Peut-être que le reste des personnages de l'Ancien Testament mentionnés dans le canon pourraient être considérés comme symbolisant les différentes façons dont nous péchons contre Dieu, en pensée, en parole et en acte.

Caïn

Caïn était peu enthousiaste dans ses dévotions et ses sacrifices envers Dieu. Il ne donna pas le meilleur de lui-même. Il donna à Dieu des paroles en l'air, des mots vides de sens ; il ne donna pas son cœur. Il savait que le sacrifice qu'il faisait n'était qu'un spectacle extérieur, mais il "tua" sa conscience en ne l'écoutant pas.

Le prochain mentionné est Caïn, le premier fils d'Adam et Eve.

"Par mon propre choix, j'ai encouru la culpabilité du meurtre de Caïn. J'ai tué ma conscience, en donnant vie à la chair et en faisant la guerre à l'âme par mes mauvaises actions".

Cependant, Dieu n'a pas été ridiculisé ; il a vu la superficialité des efforts de Caïn et n'a donc pas accepté le sacrifice et n’a pas récompensé Caïn.

Abel

Bien sûr, Caïn est mentionné différent de son frère Abel, qui a offert à Dieu un agneau sans défaut. Saint André écrit :

"Ô Jésus, je n'ai pas été comme Abel dans sa justice. Je ne t'ai jamais offert que des dons acceptables ou de saintes actions, un sacrifice pur ou une vie sans tache."

Certains interprètes de l'histoire de Caïn et d'Abel considèrent que le péché de Caïn est de ne pas offrir le bon type de sacrifice ; il a offert les fruits de son jardin, et non un agneau comme l'a fait Abel. C'est passer à côté de l'essentiel. Dieu, bien sûr, veut nos cœurs. Notre responsabilité est de donner le meilleur de nous-mêmes dans tout ce que nous faisons.

Le péché de Caïn pourrait plus justement être considéré comme la jalousie qui a conduit au meurtre. La jalousie survient lorsque nous sommes ingrats et que nous n'avons pas donné avec un cœur sincère et humble. Lorsque nous sommes jaloux, c'est le signe que nous avons été pris dans notre ingratitude et que nous n'aimons pas cela. Nous avons été pris en train d'essayer de donner le meilleur de nous-mêmes tout en espérant recevoir la meilleure récompense. Nous tuons notre conscience qui essaie de nous dire que notre déception vient de notre propre faute. Bien sûr, notre déception, notre insatisfaction, doit être la faute de quelqu'un, alors nous nous retournons contre notre frère.

Nous ne tuons probablement pas extérieurement comme l'a fait Caïn, mais nous connaissons tous les jugements et la colère qui accompagnent la jalousie. Notre Seigneur nous dit dans le Sermon sur la Montagne : "Vous avez entendu dire qu'il leur a été dit d'eux jadis : "Tu ne tueras point…" Mais je vous dis : "Quiconque s'irritera contre son frère sera en danger de jugement."

Mentionnez-le aux écoliers. Caïn et Abel veulent dire "je ne peux pas" et "je suis capable". Lorsque l'un d'entre eux ne met pas tout son cœur dans son travail, il suffit de demander : Caïn ? ou Abel ?

Deuxième Ode

Lamech (descendant de Caïn)

Dans la deuxième Ode, nous entendons parler de Lamech. Il y a quelques Lamech dans l'Ancien Testament. Celui-ci était un descendant de Caïn. Caïn avait un fils nommé Hénoch, et, selon la Genèse 4 :17, il construisitt une ville et lui donna le nom de son fils. Hénoch eut un fils nommé Irad, Irad eut un fils nommé Méhujael. Méhujael eut un fils nommé Mathusalem (à ne pas confondre avec l’autre Mathusalem). Enfin, Mathusalem eut un fils nommé Lamech.

Le péché de Lamech était, comme Caïn, le meurtre. Alors que Caïn tua une personne, Lamech en tua deux - un homme plus âgé et un jeune homme. Le canon dit :

"À qui te comparerai-je, ô âme de nombreux péchés ? Hélas ! à Caïn et à Lamech. Car tu lapidas ton corps par tes mauvaises actions, et tu tuas ton esprit par tes désirs désordonnés.

"Par le péché, un homme finit par détruire son âme (l'homme) et son esprit (le jeune homme)."

Saint André mentionne ensuite quatre hommes justes.

"Rappelle-toi, mon âme, tous ceux qui ont vécu avant la Loi. Tu n'as pas été comme Seth, ni suivi Énos, ou bien Hénoch, qui fut transféré au ciel, ni Noé ; mais tu fus trouvée sans ressources, sans part à la vie des justes.

Seth était un fils d'Adam et Eve, né après l'assassinat d'Abel et le rejet de Caïn. Seth avait un fils nommé Enos. Le dernier verset du quatrième chapitre de la Genèse dit :

"Et à Seth, à lui aussi naquit un fils, et il lui donna le nom d'Énos. Alors les hommes commencèrent à invoquer le Nom de l'Éternel."

Enos eut un fils nommé Cainan. Cainan a eu un fils nommé Mahalalel. Mahalalel eut un fils nommé Jared [ou Yared], qui eut à son tour un fils nommé Enoch. Ce second Hénoch ne mourut pas comme les hommes le font habituellement. À l'âge de trois cent cinq ans, il fut "transféré".

Je ne peux pas vous dire exactement ce que signifie "transféré", mais Enoch fut fidèle à la signification de son nom qui signifie "dédié". Les écritures disent : "Hénoch marchait avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit" (Genèse 5 :24). Hénoch eut un fils très célèbre, la personne la plus âgée de l'histoire -Mathusalem.

Nous avons maintenant fait la connaissance de deux personnes du nom d'Hénoch. Le premier Hénoch était le fils de Caïn. Il était dédié à ce monde, symbolisé par son lien avec une ville du monde. Le second Hénoch est celui mentionné par saint André, qui était dédié à Dieu et fut jugé digne d'entrer dans la cité céleste.

Noé

Le quatrième homme juste mentionné dans la deuxième Ode est Noé. Nous connaissons tous Noé. C'était un homme juste au milieu d'une société très injuste. Seuls Noé et sa femme, ses trois fils et leurs épouses survécurent au grand déluge.

Ode trois

Lot

La troisième Ode commence par une référence à Lot, le neveu d'Abraham et le fils du frère d'Abraham, Haran. Apparemment, Haran était mort et Abraham s'occupait de Lot à la place de Haran.

La référence à Lot dans le canon est :

"Ô mon âme, fuis comme Lot vers les montagnes, et réfugie-toi à Tsoar [Ségor] avant qu'il ne soit trop tard. Fuis les flammes, mon âme, fuis la chaleur brûlante de Sodome, fuis la destruction par le feu de Dieu".

Ce verset du canon fait référence à la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe. Trois anges furent envoyés par Dieu pour détruire ces villes à cause de leur extrême méchanceté. Cependant, avant de détruire les villes, les anges sont d'abord allés rendre visite à Abraham qui vivait sur la plaine de Mamré, pas très loin de Sodome et Gomorrhe. Abraham leur offrit une merveilleuse hospitalité. C'est au cours de cette visite que les anges ont dit à Abraham et à Sarah (alors âgés de 99 et 89 ans) que Sarah allait donner naissance à un fils qui s'appellerait Isaac. Cet incident est à l'origine de l'icône que nous connaissons sous le nom de "L'hospitalité d'Abraham".

Lorsque les anges dirent à Abraham qu'ils étaient en route pour détruire Sodome et Gomorrhe, Abraham réalisa que son neveu y vivait et demanda aux anges s'ils allaient détruire les villes s'ils y trouvaient cinquante justes. Ils répondirent : "Non." Abraham ne cessa d'interroger les anges, réduisant le nombre de justes requis pour justifier un sursis. Les anges convinrent finalement que si dix justes se trouvaient dans les villes, ils ne les détruiraient pas.

Il s'avéra que seuls quatre justes furent trouvés - Lot, sa femme et ses deux filles. Les anges leur dirent de fuir vers les montagnes et de ne pas se retourner. C'est alors que la femme de Lot désobéit et se retourna. Elle se transforma en une colonne de sel. Il est très possible que le site de Sodome et Gomorrhe soit maintenant recouvert par la mer Morte.

Vers la fin de la troisième Ode, on trouve d'autres références à Lot. Il nous est demandé :

"Ne regarde pas en arrière, mon âme, et pour ne pas être ainsi transformée en une colonne de sel. Crains l'exemple des habitants de Sodome, et réfugie-toi à Tsoar. Fuis la flamme du péché, comme Lot mon âme ; fuis Sodome et Gomorrhe ; fuis la flamme de tout désir brutal".

Lot échappa à la destruction parce qu'il a fui la tentation et ne s'est pas retourné. Nous entretenons si souvent des pensées pécheresses, en pensant que nous pouvons ensuite les rejeter à volonté. Les Pères de l'Église nous exhortent à ne pas tenter de combattre la tentation par nos propres forces, mais de fuir immédiatement vers le Christ.

On considère généralement que la méchanceté de Sodome et Gomorrhe est centrée sur le désir sexuel débridé qui conduit à la dépravation. C'est ce qui ressort clairement du récit de Genèse 19 et de la référence faite dans l'épître de Saint Jude.

La troisième Ode fait également référence aux trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet.

"O mon âme, tu as suivi Cham, qui s'est moqué de son père. Tu n'as pas couvert la honte de ton prochain, en marchant à reculons avec un visage détourné. Misérable, tu n'as pas hérité de la bénédiction de Sem, et tu n'as pas reçu, comme Japhet, un vaste domaine dans la terre du pardon."

Ces versets font référence à un incident qui se produisuit quelque temps après que l'arche ait débarqué et que Noé ait planté une vigne. Il fut affecté par le jus de raisin fermenté et se retrouva dans une position embarrassante. Son fils, Cham, le vit et se moqua de son père devant Sem et Japheth. Contrairement à Cham, Sem et Japheth firent de leur mieux pour protéger leur père et "couvrir son péché". Le péché de Cham était de se moquer des fautes et de la faiblesse des autres. Dans la Prière de Saint Ephraïm le Syrien, que nous disons à plusieurs reprises pendant le Carême, nous prions Dieu de nous empêcher de commettre ce grave péché.

"Oui, Seigneur et Roi, accorde-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère, car Tu es béni aux siècles des siècles."

Quand Noé réalisa ce qui s'était passé, il maudit les descendants de Cham et bénit les descendants de Sem et de Japhet.

Abraham

L’Ode trois fait également référence à Abraham :

"Ô mon âme, quitte le péché, quitte le pays de Haran, et viens dans le pays dont Abraham a hérité, pays où coule l'incorruptibilité et la vie éternelle."

Abraham n'a probablement pas besoin d'une trop grande introduction. Abraham est apparemment né à Ur, ville de Mésopotamie. Après la mort de Haran, frère d'Abraham, son père Térah déplaça sa famille vers le nord dans une ville connue sous le nom de Haran (peut-être nommée d'après le fils de Térah). Cette ville devint leur nouveau foyer. Quand Abraham eut soixante-quinze ans, Dieu lui dit : "Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père, pour un pays que je te montrerai."

Jusqu'à présent, on nous a présenté deux hommes vertueux à qui on a dit de quitter l'endroit où ils vivaient. Ceci, bien sûr, symbolise le fait que nous avons des façons bien ancrées de penser et de percevoir, qui ont besoin d'être laissées derrière nous. La prière et l'examen de nos propres pensées et perceptions sont exigés de nous dans la vie spirituelle. Cela fait partie du fait de quitter le vieil homme et de permettre au Christ de nous rendre nouveaux. Nous nous aventurons au-delà de notre propre "image de soi" dans l'inconnu spirituel, en nous appuyant sur Dieu.

Ismaël

"Tu as entendu, ô mon âme, sois vigilante ! Comment Ismaël a été chassé alors qu'il était l'enfant d'une servante. Prends garde, de peur qu'il ne t'arrive la même chose à cause de ta convoitise. Ô mon âme, tu es devenue comme Agar, l'Égyptienne ; ton libre choix a été asservi, et tu as porté comme ton enfant un nouvel Ismaël, une volonté obstinée".

Abraham était marié à Sarah qui était stérile. À la suggestion de Sarah, Abraham eut un fils par Agar, la servante de Sarah, et ce fils est Ismaël. L'Égypte est généralement un symbole du mal, ou de la vie passionnée et non régénérée. Les pensées et les actions qui naissent de ce qui est passionné en nous nous asservissent. C'est un thème récurrent dans le canon.

Ode quatre

Jacob

"Tu connais, mon âme, l'échelle qui a été montrée à Jacob, qui monte de la terre au ciel. Pourquoi ne lui as-tu pas donné un fondement solide par tes pieuses actions."

Léa et Rachel

"Par les deux épouses, il faut comprendre l'action et la connaissance dans la contemplation. Léa est l'action, car elle a eu beaucoup d'enfants ; et Rachel est la connaissance, car elle a enduré un grand labeur. Et sans le labeur, mon âme, ni l'action ni la contemplation ne réussiront".

Une fois de plus, il nous est enjoint d'être vigilants plutôt que paresseux dans nos pensées. Si vous vous souvenez, Jacob a dû travailler pour son oncle Laban, pendant sept ans pour pouvoir épouser Rachel. On lui donna Léa à la place, il travailla donc sept ans de plus pour Rachel.

Ésaü

"Tu as rivalisé avec le détestable Ésaü, mon âme, et tu as donné au supplanteur le droit d'aînesse de ta première beauté ; tu as perdu la bénédiction de ton père et tu as été deux fois supplanté dans ta misère, en action et en connaissance. Repens-toi donc maintenant".

Vous souvenez-vous de la façon dont Ésaü perdit son droit d’aînesse au profit de Jacob ? Il rentra d'une partie de chasse infructueuse très affamé et demanda à Jacob un bol de soupe aux lentilles. Jacob lui dit qu'il donnerait la soupe à Ésaü si Ésaü, à son tour, lui donnait son droit d’aînesse. Ésaü, ne voulant pas souffrir même légèrement, échangea son droit d'aînesse afin d'apaiser son appétit. C'est une bonne leçon pour le Carême.

Cinquième Ode

Ruben

"Dans ma misère, je suivis l'exemple de Ruben, et j’ai échafaudé un plan malin et inique contre le Dieu très haut, souillant mon lit comme il souilla celui de son père."

Joseph

"Je te confesse, ô Christ mon Roi : j'ai péché, j'ai péché comme les frères de Joseph, qui vendirent autrefois le fruit de la pureté et de la chasteté. Comme une figure du Seigneur, ô mon âme, le juste et doux Joseph fut vendu en esclavage par ses frères ; mais toi, tu t'es vendu entièrement au péché".

Moïse

"Ô misérable, tu n'as pas frappé et tué l'esprit égyptien, comme l'a fait le grand Moïse. Dis-moi donc comment tu vas faire pour habiter par repentance dans le désert vide de passions ? le grand Moïse est allé habiter dans le désert. Viens, cherche à suivre son mode de vie, mon âme, afin qu'en contemplant, tu atteignes la vision de Dieu dans le buisson".

Ces passages, bien sûr, font référence à l'époque où, alors qu'il était encore un homme important en Égypte, il vit un garde égyptien battre un Israélite. Moïse tua le garde, pensant que personne ne l'avait vu... Dans ce passage, nous voyons un exemple de l'Égypte, et des Égyptiens, comme symboles de l'homme ancien et non régénéré.

Coré, Datan, Hophni ou Phinhas [ou Phinéès]

"Aaron offrit à Dieu un feu irréprochable et immaculé, mais Hophni et Phinhas lui apportèrent, comme tu l'as fait, mon âme, un feu étrange et une vie polluée." (Puis à l’Ode 6) "Comme Datan et Abiram, mon âme, tu es devenue étrangère pour ton Seigneur ; mais de tout ton cœur, crie 'épargne-moi', afin que la terre ne s'ouvre pas et ne t'engloutisse pas.

Coré, Datan et Abiram furent les chefs d'une révolte contre Moïse. Lorsque les Israélites n'étaient plus qu'à une courte distance de la Terre Promise, Moïse envoya douze hommes, un homme de chaque tribu, comme "espions" dans la Terre Promise.

Ils devaient se faire une idée du peuple qui habitait la terre et de la terre elle-même. Dix hommes revinrent avec des rapports élogieux sur la terre, mais dirent à Moïse que le peuple était fort et féroce, avec de nombreux chars. Il serait impossible de les vaincre. Seuls deux hommes, Josué et Caleb, dirent que bien qu'il soit vrai que le peuple était grand, les Israélites pouvaient le conquérir avec l'aide de Dieu. Lorsque les Israélites conspuèrent Josué et Caleb et désespérèrent d'entrer dans le nouveau pays, Dieu leur dit qu'ils erreraient dans le désert pendant 40 ans, jusqu'à ce qu'ils soient tous morts. Sur les 600.000 personnes qui quittèrent initialement l'Égypte, seuls Josué et Caleb entrèrent réellement en Terre promise.

Dieu dit à Moïse de conduire le peuple vers le sud, loin de la Terre Promise. C'est alors que Coré et ses amis menèrent une révolte. Dieu répondit à leur révolte en ouvrant la terre qui les engloutit. Toutes leurs familles furent également tuées. Quand le reste des Israélites vit ce qui s'était passé, ils blâmèrent Moïse et parlèrent contre lui, Dieu envoya alors un fléau pour tuer le peuple. Aaron, cependant, prit un encensoir et courut au milieu du peuple, faisant l'expiation à sa place. La peste cessa alors.

La référence à Hophni et Phinhas concerne les deux fils du prêtre, Eli. En tant que fils de prêtre, ils avaient des privilèges et des responsabilités dans le temple. Les fils abusèrent grandement de leur position pour voler le peuple et faire toutes sortes de choses immorales. Eli savait ce qui se passait, mais ne faisait rien d'autre que de gronder verbalement ses fils. Un prophète dit à Eli que ses fils seraient tués pour leur mal. Quand Eli apprit que ses fils avaient été tués par les Philistins, il tomba en arrière et mourut lui aussi.

Bien que la référence à Éli se trouve dans l’Ode suivante, nous la citerons ici.

Eli, le prêtre

"Tu as attiré sur toi, mon âme, la condamnation d'Éli, le prêtre : tu as laissé les passions faire le mal en toi, comme il a laissé ses enfants commettre des transgressions."

Ode six

Ephraïm (enragé comme une génisse folle) ?

Josué, fils de Noun

"Comme Josué, fils de Noun, cherche et épie, mon âme, le pays de ton héritage et fais-y ta demeure, en obéissant à la loi. Lève-toi et fais la guerre aux passions de la chair, comme Josué contre Amalech, en remportant toujours la victoire sur les Gibéonites, tes pensées trompeuses."

Il s'agit d'une référence à l'œuvre de Josué, l'un des douze espions envoyés en Terre promise. Il nous est donné un avant-goût du ciel lorsque nous sommes fidèles à Dieu.

Josué contre les Amalécites (descendants d'Ésaü) fut la bataille qui eut lieu peu avant que les Israélites n'atteignent le Mont Sinaï où Moïse reçut les Dix Commandements.

La référence aux Gibéonites concerne quelque chose qui s'est passé après que les Israélites soient entrés en Terre promise sous la direction de Josué. Les Israélites avaient conquis Jéricho et la ville d'Aï et, par conséquent, les peuples environnants avaient très peur d'eux. Les habitants de Gibeon conçurent un plan pour joindre leurs forces à celles de plusieurs autres royaumes afin de vaincre les Israélites. Certains des Gibéonites s’habillèrent en haillons, ramassèrent du vieux pain sec et des outres séchées et se firent passer pour des émissaires d'un pays lointain. Ils racontèrent une histoire sur la façon dont ils avaient entendu parler des merveilles des Israélites et cherchaient à être leurs serviteurs. Les dirigeants d'Israël, dont Josué, furent trompés. Les Ecritures disent que "les hommes prirent de leurs vivres (croyant à l'apparence extérieure), et ne demandèrent pas conseil à la bouche de l'Éternel".

Josué comprit finalement le complot, rassembla ses armées et combattit les royaumes opposés. Ce fut une bataille très longue et difficile, si longue en fait que Josué dut prier pour que le soleil s'arrête dans le ciel afin d'avoir assez de temps pour gagner.

Manoach [ou Manué]

"O mon âme, tu as entendu comment Manoach jadis vit le Seigneur dans une vision, et reçut ensuite de sa femme stérile le fruit de la promesse de Dieu. Imitons-le dans sa dévotion".

Manoach fut le père de Samson.

Samson

"Imitant la paresse de Samson, ô mon âme, tu fut privée de la gloire de tes œuvres, et par amour du plaisir, tu trahis ta vie aux Philistins étrangers, abandonnant ta chasteté et ta bénédiction."

Une fois de plus, on nous donne un exemple de l'esclavage qui suit la paresse.

Barak et Jephté avec Débora

"Barak et Jephté les chefs d’armée, avec Débora qui avait le courage d'un homme, furent choisis comme juges d'Israël. Apprends la bravoure de leurs actes puissants, ô mon âme, et sois forte."

Ce fut la partie des "jours en dents de scie" après la mort de Josué. Les Israélites firent le mal aux yeux de l'Éternel et, en conséquence, ils furent conquis par une autre nation, cette fois par Jabin, roi des Cananéens. Débora, la prophétesse, était juge d'Israël, elle réunit deux hommes de bien, Barak et Jepthé, et ils inspirèrent au peuple le repentir et la liberté.

Jaël, qui occit Sisera en lui perçant la tempe

"O mon âme, tu connais le courage viril de Jaël, qui autrefois tranperça la tempe de Sisera et apporta le salut à Israël avec le pieu de sa tente. En cela, tu peux voir une préfiguration de la Croix."

Sisera était le capitaine des armées de Canaan. Lorsque les Israélites mirent en déroute les armées de Canaan, ce Sisera s'enfuit à pied. Il se rendit chez les Kénites [descendants de Caïn] avec lesquels les Cananéens étaient en paix et fut invité dans la maison d'un homme nommé Héber. La femme d'Heber, Jael, connaissait toute la situation et, alors que Sisera se reposait, elle prit un piquet de tente et le planta dans sa tête. La défaite des Cananéens fut ainsi complète.

Gédéon

"Ô mon âme, considère la toison de Gédéon, et reçois la rosée du ciel ; penche-toi comme un cerf et bois l'eau qui coule de la Loi, quand sa lettre est pressée pour toi par l'étude."

Anna et son fils Samuel

"Anna, qui aimait la retenue et la chasteté, en parlant à Dieu, émit de ses lèvres la louange, mais sa voix ne fut pas entendue ; et étant stérile, elle enfanta un fils digne de sa prière."

"Le grand Samuel, fils d’Anna, naquit à Rama et fut élevé dans la maison de l'Éternel ; il fut compté parmi les juges d'Israël. Suis son exemple, ô mon âme, et avant de juger les autres, juge tes propres œuvres".

Ode sept

Saul

"Lorsque Saul perdit un jour les ânesses de son père, en les cherchant, il se retrouva proclamé roi. Mais veille, mon âme, à ne point te perdre, et à ne pas préférer tes appétits bestiaux au Royaume du Christ."

David

"David, l'ancêtre de Dieu, a autrefois doublement péché, transpercé de la flèche de l'adultère et de la lance du meurtre. Mais toi, mon âme, tu es plus gravement malade que lui. Car pire que tous les actes sont les impulsions de ta volonté, David a jadis joint le péché au péché, ajoutant le meurtre à la fornication ; mais il a aussitôt montré une double repentance. Mais toi, mon âme, tu as fait des choses pires que lui, et pourtant tu ne t'es pas repentie devant Dieu".

Uzza

"Quand l'arche était portée dans un chariot et que le bœuf trébuchait, Uzzza ne fit que la toucher, mais la colère de Dieu le frappa. Ô mon âme, fuis sa présomption et respecte avec révérence les choses de Dieu".

Alors que Saül était roi et qu'Eli était grand prêtre, l'Arche d'alliance fut volée par les Philistins, ennemis juré des Israélites. Lorsque l'Arche fut apportée dans le temple des Philistins où leur idole était gardée, l'idole tomba et fut brisée. L'Arche causa aux Philistins toutes sortes de difficultés, alors ils la mirent sur un chariot tiré par deux bœufs, et dirigèrent les bœufs vers Jérusalem. Les bœufs ne firent pas tout le chemin jusqu'à Jérusalem, mais ils arrêtèrent à environ 10 kilomètres de distance, chez un homme nommé Abinadab. Ils y restèrent jusqu'à ce que David soit couronné roi.

Peu de temps après son couronnement, David commença à faire des plans pour ramener l'Arche d'Alliance à Jérusalem. Elle fut mise dans un chariot tiré par deux bœufs. À un moment donné, le chariot semblait basculer, alors Uzza, un des fils d'Abinadab, étendit la main pour stabiliser l'Arche. Il fut immédiatement tué.

Absalom et Achitophel

"Tu as entendu parler d'Absalom et de sa révolte contre la nature ; tu connais les actes impies par lesquels il souilla le lit de son père David. Pourtant, tu le suivis dans ses désirs passionnés et sensuels.

"Ta libre dignité, ô mon âme, tu l'as soumise à ton corps ; car tu as trouvé chez l'ennemi un autre Achitophel, et tu as accepté tous ses conseils. Mais le Christ Lui-même les a réduits à néant et t'a sauvé de tous."

Absalom était l'un des fils de David et il était très respecté. Les Écritures disent de lui : dans tout Israël, il n'y avait personne d'autre qu'Absalom à louer pour sa beauté : de la plante des pieds à la couronne de sa tête, il n'y avait aucune tache en lui." Cependant, la bonté et la beauté d'Absalom se trouvaient toutes à l'extérieur. À l'intérieur, il était plein de fierté, d'ambition et de tromperie. Il se rebella et se battit contre son père.

Achitophel était l'un des conseillers de David, et comme Absalom, il était très respecté. Quand Absalom décida de se retourner contre son père et de prendre le trône, Achitophel le rejoignit. Ensemble, ils forcèrent David à quitter Jérusalem. Achitophel voulait immédiatement poursuivre David avant qu'il (David) n'ait pas le temps de rassembler ses fidèles. Par une série d'événements, Achitophel fut retardé et David reconstitua ses forces. Quand Achitophel vit qu'il allait être vaincu, il mit de l'ordre dans sa maison et se pendit.

Nous voyons ici une préfiguration des événements qui devaient se produire dans la vie du Christ près de mille ans plus tard. Judas trahit le Christ, tout comme Achitophel trahit le roi David. Judas et Achitophel se sont tous deux pendus. Le psaume 54, qui est lu à la sixième heure, fait référence à ces événements :

"Car si mon ennemi m'avait insulté, je l'aurais supporté. Et si celui qui me hait avait prononcé contre moi s’élevait celui qui me hait, je pourrais me dérober, mais toi, un homme avec qui je n’avais qu’une âme, dont j’avais fait un chef, mon compagnon ; avec moi tu partageais de douces nourritures ; dans la maison de Dieu, nous marchions en parfait accort."

Salomon

"Salomon le merveilleux, qui était plein de la grâce de la sagesse, fit autrefois le mal devant le ciel et se détourna de Dieu. Par ta vie maudite, ô mon âme tu es devenu comme lui..."

Roboam

"Ô mon âme, tu as rivalisé avec Roboam, qui ne prêtait aucune attention aux conseillers de son père, et avec Jéroboam, ce mauvais serviteur et renégat de jadis. Mais fuis leur exemple et crie vers Dieu : J'ai péché, aie pitié de moi !"

Roboam était un fils de Salomon qui devint le roi de Juda. Des représentants des tribus du nord vinrent le voir pour lui demander une baisse des impôts. Roboam leur dit qu'il donnerait sa réponse dans trois jours. Il s'entretint avec le conseiller de son père qui lui conseilla d'être miséricordieux. Il parla ensuite avec des hommes de son âge qui lui conseillèrent d'augmenter encore les impôts. Il écouta les hommes plus jeunes, qui lui suggérèrent de le dire aux gens. "Mon père a rendu ton joug lourd, mais je vais ajouter à ton joug ; mon père t'a châtié avec des fouets, mais je vais te châtier avec des scorpions…"

Jéroboam fut le premier roi du royaume du nord, du royaume d'Israël. Il gagna sa position par la trahison et encouragea le culte des idoles.

Achab, Jézabel, Élie et Sarepta

"Le ciel t'est fermé, mon âme, et une famine de Dieu t'a saisi, car tu as été désobéissant, comme Achab l'a été aux paroles d'Élie le Tishbite. Mais imite la veuve de Sarepta et nourris l'âme du prophète".

Achab était l'un des rois d'Israël. Si vous vous souvenez bien, après le règne de Salomon, le royaume fut divisé en deux : le royaume d'Israël au nord et le royaume de Juda au sud. Achab et sa femme, Jézabel, encouragèrent le culte de nombreuses idoles différentes. Le prophète Élie, qui est également mentionné dans le canon, s'opposa constamment à eux. Élie était tellement enragé par les blasphémateurs d'Achab qu'il pria Dieu qu'il ne pleuve pas pendant trois ans et demi.

A un moment donné, Elie s'enfuit parce qu'Achab allait le tuer. Dieu a dit à Élie d'aller voir une certaine veuve, du nom de Sarepta. Il rencontra la veuve qui ramassait des morceaux de bois en préparation d'un dernier repas pour son fils et elle-même.

Le Christ a fait référence à Élie et à Sarepta, comme le rapporte Luc 4 :25-26 [Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur toute la terre; et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon.…

Ezéchias et Manassé (mentionnés dans d'autres offices)

"Mes jours ont disparu comme le rêve au réveil ; et ainsi, comme Ezéchias, je pleure sur ma couche, afin que des années s'ajoutent à ma vie. Mais quel Esaïe viendra à toi, mon âme, si ce n'est le Dieu de tous ?

"Par un choix délibéré, mon âme, tu as encouru la culpabilité de Manassé, en faisant des passions des idoles et en multipliant les abominations. Mais avec un cœur fervent, imite sa repentance et acquiers la componction."

Ezéchias était l'un des rois de Juda, dont la capitale était Jérusalem. Ezéchias était l'un des bons rois. Il détruisit les idoles qui avaient été érigées. Cependant, à un moment donné, Jérusalem fut assiégée par les Assyriens qui étaient en train de conquérir toute la région environnante et Ezéchias fut désespéré. Les serviteurs d'Ezéchias demandèrent de l'aide au prophète Esaïe. Esaïe prophétisa que Jérusalem serait épargnée, que Dieu débusquerait les Assyriens. Ézéchias supplia Dieu de lui accorder sa miséricorde et le matin, les citoyens de Jérusalem regardèrent par-dessus les murs de la ville et virent 185.000 Assyriens morts.

Plus tard, alors qu'Ézéchias était très malade, Ésaïe vint le voir et lui dit qu'il devait mettre de l'ordre dans sa maison car il allait effectivement mourir. Ezéchias pleura sur son lit et supplia à nouveau Dieu de lui accorder Sa miséricorde. Le Seigneur l'entendit et lui accorda quinze années de vie supplémentaires.

Manassé était un fils d'Ézéchias, et donc le prochain roi de Juda. Cependant, il restaura les idoles et fut très mauvais, construisant des autels pour les idoles dans le temple lui-même. Une fois de plus, Dieu dut envoyer un châtiment sur le peuple ; les Assyriens capturèrent Manassé et l'emmenèrent à Babylone. Là, Manassé s'humilia devant Dieu et se repentit. Lorsque Manassé fut libéré de Babylone, il démolit les idoles qu'il avait précédemment érigées et restaura le temple pour qu'il puisse être utilisé correctement.

Ode huit

Guhéazi

"O misérable, tu as toujours imité les pensées polluées de Guhéazi. Jette loin de toi, au moins dans ta vieillesse, son amour pour l'argent. Fuis le feu de l'enfer, détourne-toi de ta méchanceté."

Guhéazi était le serviteur du prophète Elisée. Elisée avait guéri un homme nommé Naaman de la lèpre. Quand Naaman voulut donner de l'argent à Elisée, le prophète refusa. Après le départ de Naaman, Guhéazi pensa à un moyen d'obtenir de l'argent pour lui-même. Il courut après Naaman et inventa une histoire sur Elisée qui avait quelques visiteurs et avait besoin d'argent. Naaman donna deux talents à Guhéazi. Guhéazi pensait avoir gagné un peu d'argent facile, mais quand il revint auprès d'Elisée, le prophète savait ce qu'il avait fait et prophétisa que la lèpre de Naaman allait maintenant s'abattre sur Guhéazi.

Le Christ a fait référence à cet incident comme le rapporte Luc 4 :27.[ Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d'Elisée, le prophète; et cependant aucun d'eux ne fut purifié, si ce n'est Naaman le Syrien]

Ozias

"Tu as suivi Ozias, mon âme, et tu as sa lèpre sous une double forme, car tes pensées sont mauvaises, et tes actes illégaux. Laisse ce que tu as fait, et hâte-toi de te repentir."

Ozias était l'un des rois de Juda et il a très bien régné, en conquérant les nations païennes comme Dieu l'avait ordonné et en apportant de nombreuses améliorations au royaume. "Mais quand il fut fort, son cœur s'éleva jusqu'à sa destruction."

Il décida un jour qu'il pouvait agir comme l'un des prêtres et brûler de l'encens sur l'autel des encens. Les prêtres et plusieurs dirigeants affrontèrent Ozias, mais il les réprimanda. Alors qu'Ozias continuait à balancer l'encensoir en violation de la loi, son visage fut couvert de lèpre. Il mourut lépreux.

Sont également mentionnés Jonas et les hommes de Ninive qui se sont repentis ; Jérémie, dans la fosse; et Daniel avec les trois saints enfants dans la fournaise.

Version française Claude Lopez-Ginisty

D’après



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