mardi 3 décembre 2019

Les primats "grecs" regrettent d'avoir donné un tel pouvoir au Phanar

On peut légitimement se demander si ceux qui, comme bergers de leurs ouailles sont chargés de l'éducation chrétienne de celles-ci, reconnaissent leur faute, mais persistent dans leur erreurs par pure lâcheté, par opportunisme ou par intérêt, devraient rester à la tête de leur troupeau, eux qui ne sont même plus capables de prêcher par l'exemple. A moins qu'ils admettent que l'on puisse pécher sans se repentir et depuis l'ambon persister dans l'ignominie, et déclarer que le pape oriental d'Istanbul auquel ils se sont ralliés, et leur contribution à effort d'éradication de l'Orthodoxie par le Département d'Etat Américain et la CIA, et la doctrine yankee d'expansion de l'OTAN, aient remplacé dans ce qui leur reste d'esprit, la foi orthodoxe et l'enseignement de nos Pères théophores.

Pour l'instant, Δόξα στον Θεό, Chypre, Antioche et Jérusalem n'ont pas encore rejoint Judas et ses disciples Bartholomée d'Istanbul, Jérôme d'Athènes et Théodore d'Alexandrie, ceux-ci, plus primates que Primats, sont d'insignes couards indignes du beau non de chrétien.
C.L.-G.


Primats des Églises orthodoxes de Chypre, d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem

"Nous avons élevé le Patriarche Bartholomée au troisième Ciel en lui donnant nous-mêmes la primauté, de sorte que toute responsabilité nous incombe, à nous Primats", a admis l'un des hiérarques grecs.

Le journal "Orthodoxos Typos [Presse Orthodoxe]" a publié des fragments d'une conversation avec le "Primat grec" sans révéler son identité, qui a déclaré que le patriarche Bartholomée de Constantinople menace les dirigeants de l'Eglise de la suppression de l'autocéphalie. Des extraits de la conversation avec les hiérarques sont cités par oukraniko.blogspot.com.

Ainsi qu'il ressort de la publication, "le premier hiérarque admet que les Primats sont responsables, parce qu'ils se sont trompés en allant au Concile Crétois et en l'élevant (le patriarche Bartholomée) au troisième Ciel". Maintenant, le Phanar leur rappelle qu'ils ont eux-mêmes reconnu la primauté du Patriarche œcuménique et qu'il n'y a donc pas de retour.

"Nous lui avons donné le droit de menacer qu'il enlèverait l'autocéphalie", cite le hiérarque dans la publication.

Plus loin dans le journal se trouve une transcription de la conversation avec le "Primat grec" :

"Bartholomée n'est pas à blâmer... Un environnement oppressant est un problème. Je veux dire tous ces jeunes qui l'ont entouré... ils lui jettent de la poussière de flatterie dans les yeux pour qu'il n'entende finalement pas les vieux phanariotes. [...] Vous ne l'avez pas vu dire "qu'une rencontre de trois stars est rare", en référence à Bartholomée, Tsipras et Erdoğan ? C'est devenu viral sur Internet ! "continua le chef d'une des églises grecques.

"Nous, les Primats, devons être tenus responsables. Nous sommes à blâmer d'avoir cru en l'institution ! Nous l'avons élevé au troisième ciel, en lui donnant la primauté... Il n'est pas nécessaire pour moi de parler davantage... Parlez-en avec votre bienheureux frère [...] Nous avons fait une erreur et nous sommes allés au Concile du Primat (Concile de Crète). Bien sûr, nous avions de bonnes intentions à l'époque, nous ne savions pas où cela nous mènerait... Maintenant, ils nous le disent : "Vous avez RECONNU LA PRIMAUTE du Patriarche et il n'y a pas de retour en arrière", a déclaré le hiérarque.

Les Primats sont très déçus et bouleversés par l'attitude du patriarche Bartholomée, qui les a traités comme des " parias ", souligne l'édition grecque. "Certains Primats conservent encore leur dignité et ne veulent pas que l'Eglise soit encore plus déshonorée par les mauvaises actions du "Pape oriental" et des "papistes" qui le suivent."

Rappelons que dans la communauté des experts, ils pensent que le patriarche Bartholomée, qui n'hésite pas à être le seul responsable de la création de "l'église orthodoxe ukrainienne [schismatique], attire à ses côtés d'autres hiérarques grecs, les "mettant à ses genoux". En même temps, comme l'a fait remarquer l'honorable journaliste ukrainien Vasily Anisimov, la trahison commune discrédite toute l'Orthodoxie grecque.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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