mardi 1 octobre 2019

LE JUSTE SYMEON, THAUMATURGE DE VERKHOTOURIYE


St Syméon
Commémoré le 18 décembre

Saint Syméon de Verkhotouriyé était noble, mais il cacha son origine et mena la vie d'un mendiant. Il se promenait dans les villages et cousait gratuitement des demi-manteaux et d'autres vêtements, surtout pour les pauvres. Ce faisant, il omettait délibérément de coudre quelque chose, soit un gant, soit un foulard, pour lequel il subissait des violences de la part de ses clients.
L'ascète errait beaucoup, mais le plus souvent il vivait dans un cimetière du village de Merkouchinsk non loin de la ville de Verkhotouriyé (à la périphérie de Perm). Saint Syméon aimait la nature de l'Oural et, tout en contemplant avec joie sa majestueuse beauté, il élevait un regard pensif vers le Créateur du monde. Dans ses temps libres, le saint aimait aller pêcher dans la tranquillité de la solitude. Cela lui rappelait les disciples du Christ, dont il continuait l'œuvre, guidant les gens locaux dans la vraie foi. Ses conversations furent une semence de grâce, d'où grandirent peu à peu les fruits abondants de l'Esprit dans l'Oural et en Sibérie, où l'on vénère particulièrement le saint.
Saint SYMEON de Verkhoturye mourut en 1642, à l'âge de 35 ans. Il fut enterré dans le cimetière de l'église de l'archange Michel de Merkouchinsk.
Le 12 septembre 1704, avec la bénédiction du Métropolite Philothée de Tobolsk, les reliques sacrées de Syméon furent transférées de l'église de l'Archange Michel au monastère de Verkhotouriyé dédié à saint Nicolas.
Saint Syméon fit beaucoup de miracles après sa mort. Il apparut souvent en songe aux malades et les  guérit, et il ramena à la raison ceux qui étaient tombés dans la maladie de l'ivrognerie. Une particularité des apparitions du saint était qu'avec la guérison des infirmités corporelles, il donnait aussi des instructions et des conseils pour l'âme.
La mémoire de saint Syméon de Verkhotouriyé est également célébrée le 18 décembre,  jour de sa glorification (1694).
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après


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