dimanche 2 juin 2019

Constantin Tsertsvadze: "LE STARETZ GABRIEL EST VENU AVEC NOTRE SÉRAPHIM"

Dans l'avion avec l'icône

Ils invitent les passagers à monter à bord ce matin froid de décembre à l'aéroport de Tbilissi pour un vol à destination de Moscou. Le regard de ceux qui se trouvent à l'aéroport se tourne vers la grande icône de deux startsy qui se tiennent l'un à côté de l'autre et qui réchauffent tout le monde avec leurs yeux, sans distinction de religion ou de nationalité. Ces startsy qui apportent joie et réconfort sont Séraphim de Sarov et Gabriel (Ourgebadze). L'icône s'appelle "Amitié des peuples orthodoxes russe et géorgien". Nous volons avec la bénédiction de Sa Sainteté et Béatitude le Catholicos-Patriarche Ilia II de toute la Géorgie, et l'icône elle-même a été peinte avec sa bénédiction.

Comme toujours, rien ne s'est passé comme prévu. Quand nous avons quitté Tbilissi, nous savions que nous partions pour un mois, mais nous sommes restés trois mois. C'est ce que le staretz Gabriel a commandé. Et que nos plans ne se soient pas déroulés comme nous l'avions imaginé était aussi la volonté du staretz Gabriel. Tout le voyage fut rempli d'un grand bonheur, d'un grand amour et d'une grâce qui restera longtemps dans nos cœurs et qui réchauffera nos âmes dans les moments difficiles.

Nous avons immédiatement apporté l'icône des saints à l'église Saint-Nicolas-Kuznetsky, dans la même enceinte que l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou. Les paroissiens et le recteur de l'église, l'archiprêtre Vladimir Vorobiev, nous ont rencontrés avec beaucoup d'amour, ont servi un moleben, lu des acathistes, et nous nous sommes réjouis ensemble que devant nous se trouve une icône de ces deux saints, nous rappelant que nous, orthodoxes russes et géorgiens, sommes un en Christ.

Les gens ont commencé à demander quand l'icône a été peinte, par qui et d'autres questions sur les images des saints. Je me souviens, le soir, j'ai raconté aux paroissiens l'histoire de la réalisation de l'icône et je me suis souvenu d'un moment où nous avions apporté l'icône au monastère de Samtavro pour être bénie, et les moniales, ayant regardé les images des saints, ont commencé à sourire, et certaines même versé des larmes. C'était l'anniversaire du staretz Gabriel, et après le service, les Mères nous l'ont dit : Nous nous souvenons, que le staretz Gabriel nous a dit plusieurs fois de son vivant, comme s'il plaisantait : " Il arrivera un moment, et vous le verrez tous, que quelque part je serai un petit peu plus haut que saint Séraphim de Sarov... " Et il souriait. Tout le monde pensait qu'il plaisantait ou qu'il voulait dire autre chose, mais maintenant, voyant cette icône, nous nous sommes immédiatement rappelés ses paroles. C'est ce qu'il voulait dire !"

Sur l'icône, Batioushka Gabriel est un peu plus haut que Saint Séraphim.

L'icône et les reliques du staretz ont visité l'église de la représentation géorgienne à Moscou, puis nous nous sommes rendus à Samara.

Samara


Sur le quai (de Moscou à Samara)

Le voyage de Moscou à Samara a commencé d'une manière miraculeuse. On a acheté nos billets de train, on est allés à la gare et on a pris le train. Dans le train, le préposé a vérifié mon passeport et je me suis dirigé vers notre compartiment. Mes amis venaient derrière moi avec l'icône et ils sont vite entrés dans le compartiment aussi. Nous venions juste de poser l'icône et de lire le tropaire et le kondakion au staretz quand le préposé est venu dans notre compartiment et, voyant l'icône, nous a demandé avec surprise et sévèrement : "Qui a apporté cette icône dans le compartiment ? Elle est surdimensionnée ! Quand avez-vous amené l'icône ici ? Je me tenais juste à l'extérieur de la voiture. Et qui est représenté sur l'icône ? Je reconnais Saint Séraphim, mais qui est le second ?" Avec cette question, j'ai commencé à faire ce que je préférais - je lui ai parlé du staretz Gabriel, et l'accompagnatrice, Anna, s'est mise à pleurer et à se signer. À un moment donné, elle m'a arrêté et m'a dit : "Vous savez, ces saints vous ont probablement aidé à mettre l'icône dans la voiture, sinon je ne vous aurais pas permis d'apporter un objet aussi grand dans le train, si je l'avais vu. Comment c'est arrivé sans que je le voie, je n'en ai aucune idée ! Je vous le dis, soit votre Gabriel et notre Séraphim m'ont distrait et je n'ai pas remarqué, soit je suis devenue aveugle alors que vous portiez une si grande icône dans le train. Maintenant, je suis si contente que ce soit arrivé ; vous n'en avez aucune idée ! Des images si belles ! Et comme votre staretz est bon ! Il regarde droit dans votre âme !" Nous avons donné une petite icône à la préposée et nous nous sommes liés d'amitié avec elle ! C'est la façon miraculeuse dont nous sommes partis pour Samara, et Anna a appris l'existence du staretz Gabriel !

Conférence et projection d'un film sur Saint Gabriel à Samara

Diveyevo

Après Samara, nous sommes allés à Diveyevo. Malgré le fait que nous y sommes arrivés le soir, il y avait beaucoup de gens qui attendaient avec beaucoup de respect pour saluer l'icône de "l'Amitié des Peuples". Les mots ne peuvent décrire les sentiments qui nous saisissaient alors en voyant les visages joyeux des fidèles qui murmuraient entre eux : "Regardez, le staretzn Gabriel est venu avec notre Séraphim..."

Alors une femme s'est approchée de nous et nous a dit que le staretz Gabriel lui était apparu en songe, la suppliant sincèrement, lui ordonnant même d'aller à Diveyevo : "Vas-y vite, vas-y ! m'a dit le staretz Gabriel. Je le vénère beaucoup et j'ai longtemps rêvé d'aller à ses reliques. J'ai accompli sa volonté, je suis venu ici, je suis entrée dans l'église, et... le staretz me sourit dans l'icône avec notre Séraphim !"


Diveyevo

Il y a eu aussi beaucoup de miracles par les prières du staretz Gabriel ! Bientôt, nous nous sommes rendus à Saint-Pétersbourg et avons participé à un forum orthodoxe public. Ayant appris que l'icône était en Russie, les organisateurs nous ont invités, et le forum était dédié au staretz Gabriel.

Nous y avons rencontré un jeune homme nommé Alexandre qui nous a dit ce qui suit : "J'ai étélicencié il y a deux jours. Le soir, je suis sorti me promener et j'ai pensé : " Que dois-je faire ? Comment dois-je subvenir aux besoins de ma famille ? Comment devrais-je vivre ? J'étais dans un tel état dépressif que je ne me souviens même plus comment j'ai marché opendant 4 kms. J'ai à peine réussi à rentrer chez moi, j'ai allumé l'ordinateur et j'ai découvert que l'icône du staretz Gabriel et de séraphim de Sarov était à Saint-Pétersbourg. Je suis venu ici le lendemain matin pour vénérer l'icône. Je suis resté pour le moleben, je me suis agenouillé devant l'icône et j'ai demandé de l'aide aux saints. J'ai surtout prié les saints ce jour-là. Et hier, j'ai reçu un appel disant que j'avais été engagé pour un travail bien payé !"

Après avoir visité le forum à Saint-Pétersbourg, nous sommes allés en Biélorussie avec la bénédiction du métropolite Pavel de Minsk et Zaslavl. Nous sommes arrivés à Minsk tôt le matin du 6 février. Un homme avec des béquilles se hâtait vers la voiture qui transportait l'icône et les reliques de Batiouchka au monastère Sainte Elisabeth - il a réussi à vénérer l'icône et nous a vu partir avec un regard heureux. Le premier jour l'icône était dans la maison d'hôtes du monastère. Quelqu'un a dit : "Il y a un enfant malade ici..." Et les parents avec leur fille priaient déjà pour sa santé...

Les créateurs du film à Saint-Pétersbourg

Beaucoup de gens qui avaient besoin des prières des saints devant Dieu ont reçu une consolation par le staretz Gabriel.

A Minsk, notre ami nous a raconté cette histoire : "La veille de votre arrivée, ma femme et moi nous sommes disputés et nous ne nous sommes pas parlés. Le matin, j'ai vu le staretz Gabriel dans un rêve debout dans la cour d'une église et me montrant les murs de l'église qui avait une fissure. Il m'a regardé sévèrement. Par ceci, Batioushka me fait savoir que la famille est une église ! Nous nous sommes réconciliés, et c'est probablement Batioushka Gabriel qui nous a réconciliés."

Nous sommes restés en face du monastère dans la maison d'hôtes. Un prêtre âgé habitait à côté de nous, le père Vassily, à qui nous avons rendu visite et à qui nous avons offert des icônes des saints avec des reliques en guise de cadeau. On parla avec lui. Il nous a bénis, et nous l'avons vu tous les jours à l'office, aux projections du film et aux soirées à la mémoire du staretz Gabriel. Nous avons découvert plus tard, et Batioushka lui-même l'a confirmé, qu'il a commencé à marcher après avoir vénéré l'icône et les reliques dans sa chambre. Avant ça, il ne pouvait pas marcher à cause de sa santé.

Beaucoup de gens sont venus à Minsk pour vénérer l'icône et les reliques. Une croyante nommée Xénia, qui vénérait les objets sacrés de l'Ancien, en témoigne : "J'ai subi une opération au genou il y a quelques mois. Après l'opération, ma jambe s'est littéralement raidie. Je ne pouvais pas plier ma jambe et la situation était compliquée par la lourdeur et les contractions des articulations du genou. Comme la situation était difficile pour moi et que les médecins m'avaient dit qu'il ne fallait probablement s'attendre à des progrès qu'après un an, je m'étais déjà accomodé de ce pronostic dans un sens. Puis j'ai appris tout à fait par hasard que vous aviez apporté l'icône et les reliques du staretz Gabriel à Minsk. A cause de ma faiblesse, je n'ai pas pu venir moi-même. Cette nuit-là, j'eus un rêve :  le staretz Gabriel qui m'apparut en songe et me dit, menaçant mais avec amour : " Lève-toi maintenant et viens à moi ! Prends de l'huile et une écharpe. J'ai résolument décidé d'aller vers l'icône et les reliques. Je me suis mise sur mes béquilles, je devais y aller, mais comment je ne savais pas. J’y suis allée en taxi. J'ai posé mon foulard sur les reliques du staretz, j'ai acheté une bouteille d'huile d'un litre, où ils ont ajouté une goutte d'huile des reliques sacrées de Batioushka Gabriel, et j'ai commencé à l'appliquer en croix sur les endroits affectés. Quelques semaines plus tard, j'ai ressenti un soulagement, et maintenant je n'utilise plus les béquilles. Beaucoup sont surpris, et certains disent que c'est la gymnastique qui m'a aidée, mais je souris et j’affirme le fait que parmi les nombreux patients qui ont commencé la gymnastique avec moi (et ils étaient en meilleur état que moi), j'ai été seule à jeter mes béquilles et à commencer à marcher. Ce n'est donc pas la gymnastique mais notre saint et bioen-aimé grand-père Gabriel [qui m’a guérie] !"

De Saint-Pétersbourg à Minsk

Après Minsk, nous nous sommes dirigés vers Tolotchine. L'higoumène Anfinsa (Lyoubtchak) nous a rencontrés avec beaucoup d'amour. Nous avons servi un moleben au staretz, chanté des hymnes et nous nous sommes réjouis ensemble que de tels objets sacrés visitent ce lieu saint.

Plus tard, le Seigneur nous a montré un autre miracle par les prières du staretz Gabriel. Nikolaï Kozlov nous l'a dit : "Ma mère, Elena, a longtemps souffert d'allergies alimentaires (aux produits laitiers, au riz, aux légumineuses, aux agrumes, aux noix, etc.) Elle avait périodiquement diverses exacerbations, et sans pilules, et parfois des injections, ça ne passait pas. Après l'arrivée des icônes des saints pères Séraphim et Gabriel à Tolotchine (Biélorussie), maman se tourna mentalement vers les saints et demanda de l'aide dans la lutte contre son mal. Elle vénéra l'icône et se sentit soulagée, mais n'en parla à personne. Plus tard, lorsqu'elle a mangé des aliments contenant du lait, elle a réalisé que sa réaction allergique avait disparu et qu'elle n'avait plus pris de pilules depuis lors. Et tout cela grâce au Seigneur et aux saints Séraphim de Sarov et Gabriel de Samtavro.

L'abbesse Anfisa avec les créateurs du film "Je vous attends àSamtavro".

On se dirige vers Vitebsk. Il est impossible de transmettre l'amour des habitants de cette ville pour le staretz Gabriel avec des mots. Le clergé de la ville, dirigé par l'archevêque Dimitry, attendait les reliques et l'icône dans la cathédrale de la Sainte Dormition à Vitebsk. Il y avait des molebens à saint Gabriel tous les jours. Les chants en géorgien et en russe s'enchaînaient harmonieusement, et les mots étaient entendus de la même façon dans les deux langues : MAMA GABRIELI [Père Gabriel en géorgien]...

Pendant les quelques jours qui ont précédé le départ pour Moscou, le soir, nous ouvrions l'icône des saints et le reliquaire avec les reliques du staretz. Les gens se prosternaient devant l'icône, puis nous placions le morceau de mantia et de la coiffe du staretz sur la tête de chacun. À un moment donné, une femme qui avait vénéré l'icône et s'approchait des reliques a commencé à se comporter bizarrement, et quand elle s'est approchée des reliques, elle a commencé à faire des sons contre nature. Elle se tourna vers l'icône, regarda l'image du staretz Gabriel et s'écria : "Pourquoi es-tu venu ici ? Va-t'en ! Va-t'en ! Tu es toujours sur mon chemin ! Va-t'en !" Menaçant le staretz Gabriel et le baignant dans le blasphème, elle ne cessait pas de crier. Nous étions stupéfaits et nous avons réalisé que ce n'était pas la femme elle-même, mais le démon impur qui se battait avec le pouvoir de notre staretz Gabriel. Alors le prêtre est arrivé juste à temps avec de l'eau bénite ; nous aussi, par la grâce de Dieu, nous nous sommes approchés de nous-mêmes, nous avons retiré instantanément un morceau de la pierre tombale du staretz et un morceau de sa mantia et nous les avons déposés sur la tête de cette femme. Elle s'est littéralement évanouie pendant quelques minutes, puis, d'une voix douce, elle a commencé à remercier le Seigneur et le staretz Gabriel, remerciant Dieu et les saints. Nos yeux ont vu une guérison ! Le recteur de l'église, qui se tenait près de nous à ce moment-là, a dit plus tard : "Grand staretz Gabriel ! Vous voyez comment l'esprit impur a lutté contre sa sainteté ? L'ennemi de l'humanité ne pouvait résister à la gloire du Christ !"

A Minsk

Après avoir visité plusieurs villes du Bélarus, nous sommes retournés à Moscou, et avec la bénédiction de l'archevêque Dimitry (Drozdov) nous avons apporté l'icône et les reliques du staretz Gabriel à l'église de la Grande Martyre Irène. Notre séjour a duré deux semaines. Ils servaient des molebens aux saints tous les jours, et nous avons aussi organisé des projections du film sur le saint et avec l'aide de Dieu, nous avons tenu des conférences et des discussions sur la vie du staretz. Quand nous avons compté le nombre total de réunions, de causeries et de conférences sur Batioushka que nous avons tenues, c'était plus de quatre-vingts ! Un beau jour après la projection du film, une jeune fille s'est approchée de nous qui (c'était immédiatement évident) était très excitée. Elle nous a raconté comment elle souffrait de sinusite aiguë depuis trois ans déjà. Puis elle découvrit que l'icône et les reliques de l'aîné Gabriel se trouvaient à Moscou et elle les vénéra, car elle vénère beaucoup le staretz Gabriel. En voyant l'icône, elle oublia ses problèmes et vénéra l'icône du staretz et les reliques. Et elle sentit immédiatement ses voies respiratoires s'ouvrir. Elle réussit à peine à obtenir un mouchoir de son amie, s'éloigna de l'icône et elle put sentir des parfums pour la première fois en trois ans, l'odeur de cire et d'encens. Elle respira de joie profondément et regarda l'icône de Batiouchka Gabriel et de Séraphim de Sarov, par les prières desquels elle fut guérie et elle commença à respirer pleinement.

Un jour plus tard, un jeune homme qui avait une inflammation de la clavicule et des articulations de l'épaule est venu nous voir avec des larmes dans les yeux. Il ne pouvait pas lever son bras droit, la douleur ne le laissait pas dormir, et il ne se souvenait pas d'un sommeil paisible sans analgésiques lourds pendant les deux derniers mois. Puis il découvrit soudain que Gabriel et Batioushka Séraphim voyageaient autour de la Sainte Rus', et il vénéra l'icône et les reliques et se signa involontairement avec une telle facilité comme s’il n’avait aucun mal. Bien que... pourquoi "comme si" ? En effet ! Sa douleur était guérie et l'inflammation avait disparu. Il leva librement le bras et s'approcha de l'icône et des reliques tous les jours avec le sourire et de la joie, nous montrant à quel point il courbait et tendait librement le bras.
Nous sommes bientôt retournés en Géorgie. Sur le chemin du retour, nous avons été submergés par une certaine tristesse ! Nous nous rappelions chaque jour, chaque instant, et nous étions stupéfaits. Nous étions stupéfaits et nous réalisions seulement alors comment tout s'est passé et comment le Seigneur nous avait dirigés. Et tout le monde sentait que le staretz Gabriel avait été avec nous, nous aidant, mais à sa manière : par l'humilité, nous réprimandant et nous montrant que nous ne sommes rien, et ce n'était pas lui qui arrangeait tout, mais le Seigneur Lui-même, que nous devons aimer de plus en plus chaque jour.

À mon arrivée à l'aéroport, mon téléphone a sonné à partir d'un numéro géorgien. J'ai répondu - le directeur d'une imprimerie géorgienne m'appelait pour savoir où j'en étais. Bien sûr, j'ai dit que je venais d'arriver. Kakha me l'a dit : "Tu sais, Constantin, je voulais te dire tout ça il y a un moment, mais je n'arrivais pas à te joindre ! Tu as apporté l'icône et les reliques du staretz Gabriel à notre famille, non ?! Et tu sais que ma femme et moi n'avons pas eu d'enfants en dix ans ! Et le Seigneur m'a donné un cadeau ! Je suis maintenant le père des jumeaux Gabriel et Nicolas ! Nous en avons nommé un en l'honneur de Batiushka Gabriel et l'autre en l'honneur de saint Nicolas. Et tout ça grâce à l'icône et aux reliques !"

 Constantin et Julietta, sœur de saint Gabriel

J'étais abasourdi ! J'ai dit haut et fort à tout l'aéroport : "Vous voyez, ce sont des miracles que le Seigneur accomplit par les prières de notre bien-aimé starez Gabriel." Et, comme toujours, j'avais des larmes de joie dans les yeux ! Nous avons immédiatement emmené l'icône et les reliques au monastère de Samtavro où l'image de nos bien-aimés Batioushkas Séraphim et Gabriel est restée jusqu'à Radonitsa [jour des défunts], et maintenant l'icône est avec Julietta, la sœur de Saint Gabriel.

J'essaie de me souvenir de chaque moment du voyage avec l'icône autour de Sainte Rus', mais les mots ne peuvent décrire l'amour que nous avons ressenti pendant ces trois mois.

"Ma croix est la Géorgie et la moitié de la Russie orthodoxe", disait Batioushka Gabriel ! Comment il a pris cette croix sur lui, et quels miracles notre bien-aimé Mama Gabriel [Mama est le mot géorgien pour Père !] fera encore dans la Sainte Rus', nous ne savons pas seul le Seigneur Dieu le sait. Nous avons vu de nos propres yeux comment le staretz aime le Seigneur et nous enseigne tout cet amour à chaque pas ! Peu importe où nous avons emporté l'icône et les reliques du staretz Gabriel, les gens de partout s'exclamaient haut et fort : "GLOIRE À DIEU !" J'ai alors su avec certitude que le staretz Gabriel se réjouissait de ces moments. Et je n'ai cessé de me rappeler qu'au cours de sa vie, il souriait et, levant les mains au ciel, il disait : "Tu es grand, Seigneur, et tes œuvres sont merveilleuses. L'esprit de l'homme ne peut comprendre Tes miracles !"

L'icône thaumaturge près des reliques du staretz Gabriel 

   Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Appel de l'auteur aux lecteurs d'OrthoChristian.com/et de ce blog

Chers amis !

Avec l'aide de Dieu, notre groupe créatif a commencé le montage du film sur saint Gabriel, «Я жду Вас в Самтавро» ["Je vous attends à Samtavro"]. Pour l'instant, il y a peu de travail à faire, mais il s'agit d'un travail d'édition très important et significatif, le travail vocal, l'enregistrement des narrateurs, la production de plusieurs mises en scène. Nous nous adressons à vous tous avec une humble demande d'offrir même le plus petit centime pour l'achèvement du film. Toute personne souhaitant soutenir notre projet de quelque manière que ce soit peut nous contacter à l'adresse suivante : diademas@yahoo.com. (Avec PayPal, il suffit d'utiliser cette adresse-mail pour verser de l'argent)

Un moleben pour tous les donateurs sera servi aux reliques de saint Gabriel au monastère de Samtavro, et tous les noms seront commémorés devant la l’icône des Saints Gabriel et Séraphim de Sarov.

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