vendredi 15 mars 2019

Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) mentionne dans son rapport des atteintes aux droits de l’Église orthodoxe d’Ukraine




Le HCDH a documenté des incidents qui pourraient être perçus comme des actes d’intimidation contre les membres de l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou. Pendant la période sous revue, le SBU, dans plusieurs régions d’Ukraine a ouvert quatre enquêtes criminelles pour incitation à l’inimitié et la haine religieuses ; l’un de ces cas comporte une accusation supplémentaire de haute trahison, sans que des notifications de soupçons aient été émises. 

Le SBU a mené des perquisitions dans les locaux de l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou et sur les lieux de résidence de membres de son clergé, soumettant certains d’entre eux à un interrogatoire. Le 20 décembre 2018, le parlement ukrainien a lancé un processus de changement de nom obligatoire d’organisations religieuses qui sont afflilées à des centre religieux en Fédération de Russie. Le HCDH est préoccupé par le fait que ce processus cible en premier lieu les communautés de l’Église orthodoxe d’Ukraine et peut être discriminatoire. Le HCDH est également préocuppé par le fait que le Parlement a justifié des restrictions à l’accès de telles organisations aux locaux des Forces armées ukrainiennes sur la base de considérations de sécurité nationale, ce qui contredit l’article 18 (3) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Suite à l’établissement de la nouvelle Église, un certain nombre de communautés religieuses ont décidé de la réjoindre. 

Le HCDH a reçu des rapports selon lesquels, dans quelques cas, les transferts n’ont pas été volontaires et ont été entrepris par les autorités étatiques ou locales, ou même par des représentants de groupes d’extrême-droite, qui n’étaient pas membres de ces communautés religieuses. En outre, le 17 janvier 2019, le Parlement ukrainien a adopté des amendements établissant une procédure pour le changement volontaire de dénomination par les communautés religieuses.Le HCDH a documenté des incidents qui pourraient être perçus comme des actes d’intimidation contre les membres de l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou. Pendant la période sous revue, le SBU, dans plusieurs régions d’Ukraine a ouvert quatre enquêtes criminelles pour incitation à l’inimitié et la haine religieuses ; l’un de ces cas comporte une accusation supplémentaire de haute trahison, sans que des notifications de soupçons aient été émises. 

Le SBU a mené des perquisitions dans les locaux de l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou et sur les lieux de résidence de membres de son clergé, soumettant certains d’entre eux à un interrogatoire. Le 20 décembre 2018, le parlement ukrainien a lancé un processus de changement de nom obligatoire d’organisations religieuses qui sont afflilées à des centre religieux en Fédération de Russie. Le HCDH est préoccupé par le fait que ce processus cible en premier lieu les communautés de l’Église orthodoxe d’Ukraine et peut être discriminatoire. 

Le HCDH est également préocuppé par le fait que le Parlement a justifié des restrictions à l’accès de telles organisations aux locaux des forces armées ukrainiennes sur la base de considérations de sécurité nationale, ce qui contredit l’article 18 (3) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Suite à l’établissement de la nouvelle Église, un certain nombre de communautés religieuses ont décidé de la réjoindre. Le HCDH a reçu des rapports selon lesquels, dans quelques cas, les transferts n’ont pas été volontaires et ont été entrepris par les autorités étatiques ou locales, ou même par des représentants de groupes d’extrême-droite, qui n’étaient pas membres de ces communautés religieuses. En outre, le 17 janvier 2019, le Parlement ukrainien a adopté des amendements établissant une procédure pour le changement volontaire de dénomination par les communautés religieuses.
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