Moine mégaloschème Anatole I
Les parents du staretz Anatole ont encouragé leurs enfants à aller vers vers le monachisme. Après avoir fréquenté le séminaire, une guérison miraculeuse de la phtisie l'a conduit à Optina. Il devint disciple du staretz Macaire, qui, prévoyant sa grandeur future, l'appelait en plaisantant "le grand".
Il eut un noviciat difficile, travaillant dans la cuisine et y dormant sur une pile de bois. En 1870, il devint hiéromoine puis, à la demande du staretz Ambroise, supérieur de la skite. Avec son don exceptionnel de la prière, il était très demandé en tant que père spirituel et recevait jusqu'à 200 lettres par jour.
Il prévenait souvent les gens lors d'épreuves imminentes, leur conseillant de se soumettre à la volonté de Dieu. Il œuvrait en étroite collaboration avec le staretz Ambrose, qui, reconnaissant sesexceptionnels dons spirituels, dépendait de son aide pour guider les moniales de Chamardino.
Lorsque le staretz Ambroise reposa en Christ, le Père Anatole se senti orphelin, bien qu'il ait été consolé par ses liens avec Saint Jean de Cronstadt. Comme tant de startsy, le staretz Anatole souffrait de calomnies, épreuve qui affaiblit son cœur et hâtason départ de ce monde. En 1893, il fut secrètement tonsuré dans le grand schème, et trois mois et demi plus tard, il naquit au Ciel.
Conseils du staretz Anatole I
"Récitez sans cesse la prière de Jésus, et personne ne s'y opposera. Même quand il y aura beaucoup de gens autour de vous, vous ne les remarquerez pas."
"Il faut prier Dieu pour qu'entre Dieu et l'âme de celui qui prie, il n'y ait rien ni personne, seulement Dieu et l'âme, et que celui qui prie ne ressente ni le ciel ni la terre, ni rien d'autre que Dieu.
"Tenez-vous dans l'église comme un ange : ne vous livrez pas à parler, ne regardez pas autour de vous. L'église est un paradis terrestre. Quand vous quittez l'Église, récitez, la prière à la Mère de Dieu (Vierge Marie ô Mère de Dieu, réjouis-toi pèleine de Grâce...) et ne parlez à personne : alors vous serez comme un vase tellement plein qu'il déborde sur le chemin."
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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