dimanche 24 septembre 2017

Le staretz Païssios vous a opéré ce matin!



Nikolaos Koulouris, professeur du Département juridique de l'Université européenne de Chypre relate l'événement suivant...

En 2012, Stelios Kreouzos, journaliste de la Cyprus Broadcasting Corporation et étudiant chez moi au département de droit de l'Université européenne de Chypre, a été diagnostiqué avec des liquides dans les poumons et le cœur. Il a souffert pendant un an et demi, subissant un traitement à l'hôpital pendant de longues périodes. En fin de compte, son médecin lui recommanda de subir une opération pour drainer le liquide et mettre un terme à ses difficultés. Le chirurgien dit au patient qu'il y avait des dangers considérables dans l'opération.

La veille de l'opération planifiée, l'homme est allé à l'hôpital. Il était naturellement préoccupé par le résultat de l'opération. Il a reçu la visite l'après-midi d'une cousine qui lui a apporté un livre du staretz, maintenant saint Païssios l'Athonite, lequel, lui a -t-elle dit, l'aiderait à le rétablir. Je devrais dire que, jusqu'à ce moment, l'homme n'avait eu qu'une relation superficielle et formelle avec Dieu et la foi orthodoxe, comme, hélas, la plupart des Grecs. Il commença à lire le livre du staretz. À un certain moment, il atteignit le passage où, selon son biographe, le staretz  demandait à Dieu de lui envoyer une forme de cancer pour le tester, et cela fit une grande impression sur l'homme. Mais ce fut la parole suivante qui l'émua profondément: "Dieu, chaque jour de ma vie est entre tes mains." En larmes, dans un état très émotif, mon élève commença à répéter à haute voix ces paroles du staretz à plusieurs reprises: "Dieu, chaque jour de ma vie est entre tes mains». C'était une forme de prière indirecte, mais pleine de substance, pour le succès de l'opération.

Quand son épouse l'entendit, elle alla dans la chambre dans une certaine détresse et lui demanda pourquoi il pleurait, afin de le calmer et de lui assurer que l'opération irait bien. Il lui demanda de le laisser seul dans la chambre, d'aller à la maison et de s'occuper de leurs deux jeunes enfants. Elle devait dormir et se calmer.

Alors il fut laissé seul dans la pièce, où il continua à répéter les paroles du staretz et à pleurer. Plus tard, lorsque la nuit était bien avancée, il perçut, comme dans une vision, la présence d'un homme portant l'habit monastique. Instinctivement, et sans se rendre compte de l'importance totale de ce qu'il disait, il se tourna vers le moine et dit: "Père Païssios, si tu viens pour moi, aide-moi à faire que l'opération soit réussie." Et il continua à pleurer et à répéter les paroles du staretz en disant "Dieu, chaque jour de ma vie est entre tes mains." Cela se poursuivivit jusqu'à 5:45 au matin du jour où l'opération devait être effectuée. Il s'endormit, mais avant de le faire, il regarda sa montre et il se souvient que c'était cette heure.

À 7 heures du matin, une infirmière vint le réveiller et le préparer à l'opération. A  la grande surprise de l'infirmière, les vêtements et la literie de l'homme étaient trempés. L'infirmière lui demanda s'il s'était renversé de l'eau sur lui,  et l'homme dit que non.

On lui donna des vêtements secs, et on l'emmena dans une pièce à proximité pour que les procédures finales soient effectuéees pour trouver l'emplacement précis et la quantité de liquide dans les poumons et le cœur, car le chirurgien aurait besoin de l'information pour l'opération.

Lorsque le technicien releva les informations, il dit à l'infirmière d'amener le patient à une autre machine parce que celle qu'il avait utilisée souvent ne fonctionnait pas correctement, et que cette fois-ci, elle n'avait rien montré.

Il fut donc emmené vers une autre machine particulièrement fiable, et qui n'avait jamais eu de problèmes. À son étonnement, le technicien vit qu'il n'y avait aucun signe de liquide dans une partie du corps du patient. Il prit immédiatement contact avec le chirurgien pour lui en parler.

Il se trouve que ce chirurgien particulier était un homme proche de Dieu, et il était déjà conscient de ce qui s'était passé dans la chambre du patient la veille, car, entre-temps, ce dernier l'avait mentionné. Le chirurgien déclara au technicien: "J'ai une bonne idée de ce qui s'est passé, mais juste pour être complètement sûr, emmenez-le faire une [autre] analyse, avec une mention sur le diagnostic de la position et de la quantité du fluide dans son corps."

Et c'est ce qu'ils firent. Lorsque l'examen fut terminé, le médecin qui examina les résultats entra en contact avec le chirurgien de mon élève, et lui a dit qu'il devait y avoir eu une erreur dans la note de recommandation et que le patient devait avoir été envoyé pour examen pour une autre raison. Il le dit parce que les résultats montraient "qu'il n'y avait aucune trace de liquide dans le corps du patient."

 Le chirurgien dit ensuite à l'infirmière de ramener l'homme dans sa chambre. Le chirurgien l'accompagna et dit au patient d'enlever sa tenue d'hôpital, de mettre ses vêtements habituels et de rentrer à la maison. Mon étudiant posa la question évidente: "Mais qu'en est-il de l'opération, docteur?" Ce dernier répondit: "Le staretz Païssios vous a opéré ce matin!"

Tout cela m'a été dit personnellement par mon élève, qui loue Dieu depuis ce jour et  qui commémore Saint Païssios aujourd'hui.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire