dimanche 10 septembre 2017

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX

28 août / 10 septembre
14ème dimanche après la Pentecôte

Saint  Moïse l’Éthopien (vers 400) ; sainte prophétesse Anne, fille de Phanuel (Ier s.) : sainte Chouchanik (Suzanne), princesse martyre de Géorgie (Vème s.) ; saint martyr Julien de Brioude en Auvergne (IIIème s.) ; synaxe des saints de la Laure des grottes de Kiev (grottes lointaines) ; saint Amphiloque de Vladimir en Volhynie (1122) ; saint Sabbas de Krypets (1495) ; invention des reliques de saint Job de Potchaïev (1659) ; saints néomartyrs de Russie : Alexis (Bourdine), prêtre (1918) ; Serge (Zaïtsev), Laurent (Nikitine), Séraphim (Kouzmine), Théodose (Alexandrov), Léonce (Kariaguine), Étienne, Georges (Timofeev), Hilarion (Pravdine), Jean (Sretensky) et Serge (Galine), moines de Kazan (1918) ; Alexandre (Medvedev), diacre (1918) ; Nicolas (Gueorguievsky), prêtre (1931) ; Basile (Sokolsky) (1937).

St Moïse l'Ethiopien
(icône contemporaine serbe)
Chef de brigands converti, il dut « forcer la porte » d'une communauté monastique de Scété pour y être admis. Il ne renonça pas toujours à la violence, lui qui était de fort haute stature, et il lui arriva de traîner de force d'anciens compagnons de brigandage — qui l'avaient attaqué — jusqu'à l'église de Scété, pour que les anciens décident de leur sort. Par cette évangélisation expéditive, il amena à la conversion de nombreux bandits qu'il enseigna dans la voie du Christ.

Ayant acquis une grande réputation de sainteté, il refusait toute forme d'honneur, et supportait les offenses.
Il mourut après le sac de Scété par les « barbares » en 410.

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Ste Chouchanik ( Suzanne)
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Sainte Suzanne (Chouchanik) était l'épouse du prince géorgien Varsken, souverain [1] d'Hereti. Ayant été élevé dans une famille chrétienne pieuse, elle était profondément pénétrée de l'amour et de la crainte de Dieu.

À ce moment, Kartli était sous forte pression politique de la Perse, et le prince Varsken rendit visite au roi perse Peroz dans l'espoir d'encourager des relations plus amicales entre les deux pays. Il renia volontairement la vraie foi, se convertit au culte du feu, et promit au roi de convertir sa femme et ses enfants à son retour en Hereti.

Ayant approché de la frontière d'Hereti, Varsken envoya des messagers à Tsurtavi, la ville qu'il gouvernait, pour que ses sujets viennent à sa rencontre avec le respect dû à son rang. La bienheureuse Suzanne, ayant appris la trahison de son mari, tomba au sol et pleura sur lui avec des larmes amères. Puis elle prit ses quatre enfants, déserta le palais, et chercha refuge dans une église voisine.

Ce soir-là Suzanne eut la visite de son père spirituel, le staretz Jacques (Iakob), qui prédit, "la cruauté et le manque de pitié de Varsken sont indéniables. Sache que de terribles épreuves t'attendent. Veux-tu être ferme et inflexible dans ta position? "

"Je préfère mourir que de m'unir avec lui et détruire mon âme!" Répondit-elle.

Trois jours plus tard, le prince arriva en Tsurtavi. Comme promis, il essaya de persuader sa femme de se convertir, mais sainte Suzanne répondit fermement: " De même que tu as renoncé à ton Créateur,  je renonce à toi. Je ne veux plus prendre part à tes affaires, quelle que soit la souffrance que je dois endurer! "

La fois suivante, Varsken envoya son jeune frère Jojik et l'évêque Apots pour convaincre Suzanne de retourner au palais. Suzanne refusa pendant un certain temps, mais à la fin elle céda à leur persuasion. Elle partit pour le palais avec le Saint Evangile et la Vie des Saints Martyrs, et quand elle arriva, elle s'enferma dans une cellule sordide.

Deux jours plus tard Varsken revint au palais et invita Chouchanik, son frère Jojik, et sa sœur pour le souper. La reine, cependant, ne pouvait se résoudre à partager un repas avec quelqu'un qui avait trahi le Christ: elle repoussa la tasse que la femme de Jojik lui avait offerte,  irritant encore davantage son époux.

Varsken furieux, battit sa femme sans pitié, l'entrava dans les fers, l'enferma en prison, et interdit aux gardes de laisser quiconque la voir.

Sainte Suzanne passa six ans en captivité. Pendant qu'elle purgeait sa peine, elle aida les pauvres qui venaient à elle. Par ses prières les malades furent guéris et des enfants naquirent chez celles qui étaient stériles.

Avant sa mort, la sainte martyre Suzanne bénis ceux qui étaient autour d'elle et demanda à être enterrée à l'endroit où son mari non-croyant l'avait traînée hors du palais.

Ceci advint en l'an 475. Le clergé et le peuple pleurèrent amèrement sur le destin tragique de Suzanne. Ses reliques furent enterrées conformément à sa volonté.

En 578, avec la bénédiction du Catholicos Kirion I, les saintes reliques de sainte Suzanne furent transférées à Tbilissi, où elles demeurent aujourd'hui dans l'Eglise de la Très Sainte Génitrice de Dieu de Metekhi.

Ô sainte Suzanne, à cause de la transgression de ton époux, tu fus ornée d'une couronne de martyre, et tu refusas le rang de reine terrestre en faveur du Royaume céleste. Maintenant tu te tiens avec hardiesse devant l'Epoux, le Christ Immortel. Protège-nous, nous qui louons ton nom!


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Note: [1] Comme l'Hereti (Province du Sud-Ouest de la Géorgie) était sous contrôle persan à l'époque, Varsken était en fait le vice roi au service des perses.
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St Julien de Brioude
Selon la Passio s. Juliani martyris, Julien de Brioude serait originaire de Vienne (Isère), sur le Rhône. 

Soldat romain et chrétien, comme Ferréol, qui était son ami et son officier supérieur, il fuit l'annonce d'une persécution et se réfugie en Auvergne, hors de la Viennoise, sa province d'origine. 

Il est repris près de Brioude par les gardes envoyés par le gouverneur de la Viennoise, nommé Crispin. Il est aussitôt décapité et sa tête est rapportée à Vienne. 

La passio s. Juliani ne fournit aucun repère chronologique, le rattachement à la persécution de Dioclétien de 304 est apocryphe mais plausible, la persécution de Dioclétien ayant visé particulièrement l'armée. De même, la date de son exécution était selon Grégoire de Tours inconnue des habitants de Brioude jusqu'à ce que l'évêque Germain d'Auxerre (mort en 448) la fixe au 28 août à la suite d'une révélation.
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St Job de Potchaïev

VIE DE SAINT JOB DE POTCHAÏEV[1]
S
aint Job naquit dans une famille pieuse de Pokutcha, en Galicie, vers 1550. Ayant manifesté de l’ardeur pour les œuvres de la piété dès sa plus tendre enfance, il quitta le domicile familial à l’âge de neuf ans, et entra au monastère de la Transfiguration à Ugornitsky dans les Carpathes. Le jeune garçon faisait preuve d’une grande humilité et d’un total renoncement à sa volonté propre, aussi reçut-il la tonsure monastique dès l’âge de douze ans. Tout le temps libre dont il disposait était consacré à la prière et à la lecture d’ouvrages utiles à l’âme. L’austérité de son ascèse et sa ferveur pour la prière furent bientôt réputées dans tout l’Ouest de la Russie. Quelques années plus tard, le défenseur de l’Orthodoxie, Constantin Constantinovitch, prince d’Ostrog, désirant fonder un monastère dédié à l’Exaltation de la Sainte Croix à Duben, en vue de protéger le peuple contre le prosélytisme des jésuites et des Polonais, fit appel à Job, qui venait d’être ordonné prêtre pour assurer l’higouménat. Le saint resta vingt-deux ans à la tête de cette communauté, où les moines vivaient dans toute sa rigueur la tradition ascétique orthodoxe. Mais, brûlant du désir de mener la vie d’un simple moine, il s’enfuit un jour secrètement et entra à la laure peu connue de Potchaev, dans le diocèse de Volynie. Là encore, ses vertus ne purent rester cachées, et les moines lui demandèrent bientôt d’accepter la charge d’higoumène. Ayant accepté malgré son désir de demeurer dans l’hésychia, il instaura un régime de vie cénobitique, fit construire une église de pierre et éleva le monastère à une grande prospérité matérielle et spirituelle. Il prit aussi une part active à la lutte contre l’uniatisme, en manifestant que la plénitude de la sainteté se trouve au sein de l’Église Orthodoxe. Vers la fin de sa vie, après avoir reçu le Grand Habit angélique sous le nom de Jean, il nomma son successeur et alla mener, avec la plus grande austérité, la vie de reclus dans une grotte souterraine totalement obscure. Il s’endormit dans le Seigneur le 28 octobre 1651, âgé de presque cent ans. Huit ans plus tard, en 1659, ses reliques furent trouvées intactes, et elles n’ont cessé d’accomplir depuis quantité de guérisons miraculeuses. De 1720 à 1831, la laure de Potchaev tomba aux mains des moines uniates (Basiliens) qui, devant l’abondance des miracles accomplis par les reliques, furent contraints de faire reconnaître sa sainteté par le pape Clément XIV, bien que S. Job ait été un farouche opposant de l’« union ».


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Lectures : 2 Cor. I, 21 – II, 4 ;  Matth. XXII, 1–14 ; pour saint Job: Gal. V, 22 – VI,2 ; Lc VI, 17-23.

Tropaire du dimanche du 5ème ton
Собезнача́льное Сло́во Oтцу́ и Ду́xoви, отъ Дѣ́вы ро́ждшeecя на спасéнie на́ше, воспои́мъ вѣ́рніи и поклони́мся, я́ко благоволи́ пло́тію взы́ти на крéстъ, и cмéрть претерпѣ́ти, и воскреси́ти умéршыя сла́внымъ воскресéніемъ Cвои́мъ.
Fidèles, chantons et adorons le Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, né d’une Vierge pour notre salut : car il Lui a plu, en Sa chair, de monter sur la Croix, de subir la mort et de relever les défunts par Sa glorieuse Résurrection !

Tropaire de saint Job de Potchaïev, ton 4
Многострада́льнаго пра́отца долготерпѣ́ніе стяжа́въ, Крести́телеву воздержа́нію уподобля́яся, боже́ственныя же ре́вности обою́ пріобща́яся, тѣ́хъ имена́ досто́йно прія́ти сподо́бился еси́, и и́стинныя вѣ́ры бы́лъ еси́ проповѣ́дникъ безбоя́зненъ; тѣ́мже мона́ховъ мно́жества ко Христу́ приве́лъ еси́, и вся́ лю́ди въ Правосла́віи утверди́лъ еси́, Іове преподо́бне о́тче на́шъ, моли́ спасти́ся душа́мъ на́шимъ.
Ayant atteint la longanimité de l’ancêtre* très-éprouvé, et imité la tempérance du Baptiste, émule de leur zèle divin, tu as été digne de prendre leurs noms, et tu fus le prédicateur intrépide de la foi véritable ; aussi tu as amené la multitude des moines au Christ, et tu as affermi tous les hommes dans l’Orthodoxie, Job notre père vénérable, prie pour sauver nos âmes.

*(Job)

Kondakion de saint Job de Potchaïev, ton 4
Яви́лся еси́ и́стинныя вѣ́ры сто́лпъ, ева́нгельскихъ же за́повѣдей ревни́тель, горды́ни обличе́ніе, смире́ннымъ же предста́тель и науче́ніе: тѣ́мже и ублажа́ющимъ тя́ грѣхо́въ отпуще́ніе испроси́ и оби́тель твою́ невреди́му сохрани́, Іове о́тче на́шъ, многострада́льному подо́бный.
Tu fus une colonne de la foi véritable, un zélateur des commandements évangéliques, le pourfendeur de l’orgueil, et le maître et le défenseur des humbles ; aussi demande pour ceux qui t’exaltent la rémission des péchés, et de préserver ton monastère, Job notre père, semblable à celui qui fut très éprouvé.
Kondakion du dimanche du 5ème ton
Ko а́ду Спа́сe мо́й, coшéлъ ecи́, и врата́ сокруши́вый я́ко всеси́ленъ, умéршиxъ я́ко Созда́тель coвоскреcи́лъ ecи́, и cме́рти жáло сокруши́лъ ecи́, и Aда́мъ отъ кля́твы изба́вленъ бы́сть, Человѣколю́бче. Тѣ́мже вси́ зове́мъ : спаси́ на́съ, Го́споди.
Ô mon Sauveur, Tu es descendu aux enfers, brisant ses portes comme Tout-Puissant; et avec Toi, Créateur, Tu ressuscitas les morts, brisant l’aiguillon de la mort et libérant Adam de la malédiction, ô Ami des hommes ! Aussi, tous nous Te clamons : Seigneur, sauve-nous! 

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Saint Nicolas [Vélimirovitch]
de Jitcha


COMMENTAIRE DE L’ÉVANGILE DE CE JOUR PAR ST NICOLAS VÉLIMIROVITCH[2]
Il en va du Royaume des Cieux comme d’un roi qui fit un festin de noces pour son fils (Mt 22, 2). Comme d’habitude dans d’autres récits du Christ, celui-ci recouvre toute l’histoire humaine, du commencement à la fin. Des hommes érudits peinent à écrire de grands livres, difficilement compréhensibles, pour expliquer l’histoire de l’humanité ; et au lieu de réussir dans ces entreprises, souvent ils embrouillent encore plus la trame de l’histoire, enchevêtrent les fils et perturbent les idées. Or, en une histoire simple et brève, le Christ dit tout en termes clairs et compréhensibles. En vérité, jamais homme n’a parlé comme cela ! (Jn 7, 46).

Le Royaume céleste ne peut se décrire par des mots ; on ne peut que le comparer à certains événements ayant lieu dans ce monde. Entre autres, on peut le comparer à une noce, c’est-à-dire un événement joyeux parmi les hommes ; le Royaume céleste est toute joie. C’est pourquoi le Royaume peut se comparer à une noce. Le roi cité dans cet extrait de l’Évangile, c’est Dieu Lui-même, tandis que Son fils, c’est Jésus-Christ. Le fait qu’Il soit l’époux a été annoncé par Jean le Baptiste (Jn 3, 29) et confirmé par Jésus-Christ Lui-même (Mt 9, 15). Toute l’histoire humaine depuis l’expulsion d’Adam du paradis jusqu’à l’arrivée du Christ, correspond à la préparation de l’âme humaine aux noces du Fils de Dieu ; l’arrivée du Christ dans le monde représente le véritable début des noces, le véritable début des réjouissances nuptiales ; et toute la période allant de Son arrivée à la fin du temps correspond à la durée de ces noces dans le monde. Mais la joie nuptiale n’atteint son apogée que dans la deuxième vie. L’arrivée du Christ dans ce monde est l’événement le plus joyeux pour l’humanité en général et pour chaque âme humaine en particulier, comme l’arrivée de son fiancé pour la fiancée. De tous les peuples de la terre, c’est le peuple juif qui aurait du accueillir le plus joyeusement l’arrivée du Christ le Fiancé, puisque c’est ce peuple qui avait été le plus préparé par Dieu pour L’accueillir. Ce peuple avait pour devoir de rencontrer le premier le Christ, d’être le premier à Le connaître et à L’accueillir, puis d’annoncer à tous les peuples et tribus de la terre la joie et le salut. C’est pourquoi le texte original de l’Évangile évoque au pluriel des festins de noces pour son fils. En effet, c’est l’époux attendu qui est arrivé pour l’église vétérotestamentaire juive, mais aussi l’époux de toute âme humaine en quête du salut, de la vie et de la joie ainsi que l’époux de tout le genre humain créé, de tous les peuples et tribus. Mais face à l’immensité de l’amour de Dieu pour les hommes, il y a l’immensité de l’aveuglement et de la malveillance des pécheurs sur cette terre. Comme le dit l’évangéliste Jean : Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas accueilli (Jn 1, 11). Il vint donc parmi ceux qu’Il avait préparés le plus longuement pour Ses noces – le peuple juif. Mais ce peuple ne Le reconnut pas, Le méprisa et Le rejeta, comme l’indique ce récit : Il envoya ses serviteurs convier les invités aux noces, mais eux ne voulaient pas venir (Mt 22, 3). 

En préparant la cérémonie nuptiale de Son Fils, Dieu envoya d’abord Ses prophètes au cours des siècles, qui annonçaient l’approche de cette cérémonie et conviaient le peuple juif à se tenir prêt pour l’arrivée du Christ, l’Époux. Ce furent les premiers serviteurs que Dieu envoya pour convier les invités. Quand le Christ apparut dans le monde, Jean le Précurseur fut envoyé en messager pour annoncer, crier et appeler. Mais de même qu’un petit nombre d’élus écouta les anciens prophètes, de même un petit nombre écouta le clairon du désert, Jean le Précurseur. Ils ne voulaient pas venir. De nouveau il envoya d’autres serviteurs avec ces mots : Dites aux invités : Voici, j’ai apprêté mon banquet, mes taureaux et mes bêtes grasses ont été égorgés, tout est prêt, venez aux noces (Mt 22, 4). 

Ces autres serviteurs, ce sont les apôtres et les aides des apôtres. Quant aux invités, ce sont encore pour quelque temps les mêmes – les Juifs. Car le Seigneur Lui-même a dit d’abord : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (Mt 15, 24), commençant aussi par donner un tel ordre à Ses apôtres : allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël (Mt 10, 6). Il en fut ainsi avant Sa passion et Sa glorification. Mais quand Il fut rejeté par les Juifs, chassé par les mauvais vignerons en dehors de la clôture du peuple juif et tué, alors et seulement alors, après Sa résurrection, Il donna un autre ordre : Allez donc, de toutes les nations faites des disciples (Mt 28, 19). Dieu est resté fidèle à Son vœu, mais les Juifs l’ont transgressé. Dieu est resté fidèle à Sa fiancée, Son élue, l’église vétérotestamentaire, fidèle jusqu’au bout, mais celle-ci a trompé son Fiancé, nouant d’innombrables unions illégitimes avec des idoles et de faux dieux dont elle ne voulut pas se séparer pour revenir à son fiancé légitime.

Voici, j’ai apprêté mon banquet. Tout ce qui est nécessaire pour le repas et la réjouissance de l’âme a été préparé. La vérité nourrit l’âme – la vérité était entièrement découverte, comme la table somptueuse d’un festin royal. La victoire sur les esprits maléfiques, la victoire sur les maladies et les soucis, la victoire sur la nature – toutes ces victoires, qui nourrissent et réjouissent l’âme humaine désespérée – ont été remportées. Venez donc ! Le ciel ressemblait auparavant à du plomb fermé aux hommes, et les âmes humaines étaient comme des tristes fiancées emprisonnées dans un cachot froid ; maintenant le ciel est largement ouvert : Dieu Lui-même est venu sur la terre, les anges sont descendus sur terre, les morts sont apparus comme des vivants, la dignité de l’homme a été élevée jusqu’à Dieu. Ah, que ces nourritures sont douces ! Que la table est luxueuse  ! Venez !

CHAQUE JOUR, SUR LE SITE Orthodoxie.com DANS LA RUBRIQUE « VIVRE AVEC L’ÉGLISE » : LISTE DES SAINTS COMMÉMORÉS (DONT LES SAINTS ORTHODOXES OCCIDENTAUX), TROPAIRES, KONDAKIA, ÉPITRE ET ÉVANGILE DU JOUR.
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[1] Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras
[2] Homélies sur les Évangiles des dimanches et jours de fête, Collection Grands Spirituels orthodoxes du XXème s. Éditions de l’Âge d’Homme.

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