mercredi 8 mars 2017

Père André Lemeshonok: sur le carême












Avec l'aide de Dieu, nous commençons le Grand Carême. Nous devons commencer à travailler sur nous-mêmes, à mettre nos pensées en ordre. Notre homme intérieur doit être restauré. Toutes nos pensées et tous nos sentiments sont dévastés, emmêlés et écrasés par le péché. Comment pouvons-nous vivre dans une telle condition et dire que nous sommes chrétiens?

Le fait est que nous avons besoin d'aide. Et l'Eglise nous offre de l'aide en abondance, car tout ce que nous entendons et voyons dans une église, tout ce qui s'y passe est béni par le Saint-Esprit. C'est un lieu sacré qui lave tout fléau et toute impureté. Mais pour nous éclairer, nous devons être attentifs. Nous devons résister à nos faiblesses et croire à la victoire de la Résurrection. 

Nous avons fait un petit pas, mais il y a encore tant d'étapes à venir! Cependant, n'oublions pas que nous devrions remercier Dieu pour le présent aussi. Un homme reconnaissant ne désespère pas, il ne se plaint pas qu'il n'est pas bien, que quelque chose n'aille pas dans sa vie. 

Un homme reconnaissant remercie pour ce qu'il a, et Dieu lui donne encore plus. Alors, préparons-nous pour le service du soir, quand nous pouvons écouter le Grand Canon de Saint-André de Crète [ou bien faire la prière de saint Ephrem avec les enclins]. En même temps, n'oublions pas que la journée se poursuit et que notre service à Dieu ne se poursuit pas seulement dans une église, mais aussi à l'extérieur. Il se poursuit à travers les gens que nous rencontrerons aujourd'hui et par le travail que nous devons faire en dépit du fait que nous sommes un peu fatigués. 



Nous avons passé plusieurs heures à l'office - et nous sommes fatigués. Mais que ferons-nous alors dans le Royaume des Cieux? Vous savez que dans le Royaume des Cieux, nous louerons constamment Dieu debout près de Son Trône. C'est pourquoi notre fatigue ne doit pas nous empêcher de servir, de travailler aussi dur que possible pour gagner notre pain terrestre et céleste.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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