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Communier les habituelles deux ou trois fois par an est bon et utile, mais recevoir la Communion plus souvent, est bien mieux. Rappelez-vous, plus une personne se tient proche de la lumière, plus elle reçoit de la lumière. Plus elle s'approche du feu, plus elle a chaud. Plus elle se rapproche de la sainteté, plus elle devient sainte.
De la même manière, plus souvent on s'approche de Dieu dans la Communion, plus on reçoit de la lumière et de la chaleur et de la sainteté. Mon ami, si tu es digne de recevoir la Communion deux ou trois fois par an, tu es digne de la recevoir plus souvent, comme saint Jean Chrysostome nous le dit, en maintenant ta propre préparation originelle et ta propre dignité pour ce faire.
Mais, qu'est-ce qui ne nous empêche de recevoir la Communion? La réponse est notre insouciance et notre paresse, et nous cédons la place à ces défauts tant que nous ne sommes pas suffisamment préparés pour être en mesure de recevoir la Communion.
Il y a aussi une autre façon de considérer ce problème. Ces gens (id est qui communient peu souvent), en fait, n'obéissent pas au commandement de Dieu comme ils s'imaginent le faire. Où Dieu, ou l'un quelconque des saints pour cette question, ordonne que nous communions deux ou trois fois par an? On ne trouve cela nulle part.
Nous devons donc être bien sûr que, lorsque nous obéissons à un commandement, il est de notre devoir de voir que nous obéissons exactement à ce qu'il requiert. Autrement dit, nous devons prêter attention à l'endroit, au temps, au but, à la méthode et à toutes les conditions dans lesquelles il doit avoir lieu. Ainsi, la bonne action que nous voulions accomplir sera parfaite dans les moindres détails et agréable à Dieu.
Nous devons donc être bien sûr que, lorsque nous obéissons à un commandement, il est de notre devoir de voir que nous obéissons exactement à ce qu'il requiert. Autrement dit, nous devons prêter attention à l'endroit, au temps, au but, à la méthode et à toutes les conditions dans lesquelles il doit avoir lieu. Ainsi, la bonne action que nous voulions accomplir sera parfaite dans les moindres détails et agréable à Dieu.
Vous pouvez voir que la même chose vaut pour le cas de la Sainte Communion. Il est à la fois nécessaire et très bénéfique pour l'âme d'une personne de recevoir la Communion fréquemment. Ceci reste également dans l'obéissance au commandement de Dieu. C'est une bonne action bien faite et bien agréable à Dieu. D'autre part, communier seulement trois fois par an, n'est ni dans l'obéissance à un commandement, ni une bonne action parfaite. Parce que ceci n'est pas bon en soi, ses résultats ne sont pas bons.
Par conséquent, comme tout le reste des commandements de Dieu, chacun exige le bon moment, comme il est dit dans le livre de l'Ecclésiaste, "Il y a une saison pour chaque chose."
Ceci est également vrai en ce qui concerne le commandement à propos de la Sainte Communion. Nous devons recevoir au bon moment; et cela signifie que le bon moment est le moment où le prêtre s'exclame: " Avec crainte de Dieu, foi et amour approchez du Seigneur."
Est-ce entendu seulement trois fois par an? Oh non! Pourtant, bien que tout le monde doive manger deux ou même trois fois par jour afin que le corps matériel puisse vivre, la malheureuse âme ne mange que trois fois par an, ou peut-être même une seule fois, la nourriture qui lui donne la vie afin de vivre la vie spirituelle? Et ceci n'est-il pas complètement absurde? Même si ce n'est pas le cas, je crains fort que nous ne tirions aucun bénéfice en nous conformant ainsi aux commandements, parce que nous les édulcorons et nous les gâtons. Agissant ainsi, nous ne sommes pas les gardiens de la loi, mais ceux qui brisent la loi.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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