mercredi 6 mai 2015

Père Georges [Maximov]: Notes indonésiennes (6 et fin)



Frs. George Maximov and Ioasaph (Tandibilang)

Père Georges [Maximov] et Père Iosaph [Tandibilng]

Je dois aussi dire quelque chose sur les sites de Djakarta, ou plutôt, sur le plus mémorable d'entre eux: le petit parc d'Indonésie. Au sein d'un grand espace, il y a des secteurs délimités; dans chacun des secteurs des bâtiments et des maisons ont été construites dans le style traditionnel d'un peuple ou d'une autre qui se sont installés en Indonésie. On peut regarder tout cela, à la fois par le haut dans un téléphérique, et en bas, en entrant dans chaque maison et en examinant le mode de vie traditionnel des peuples donnés. C'est très bien fait, et il est incroyablement intéressant de s'y promener. Vous devez réserver une journée entière pour visiter ce parc. Beaucoup moins de temps était à notre disposition, aussi nous avons couvert seulement une petite partie de celui-ci.

Père Ioasaph m'a amené à une exposition qui présente la culture des gens qui vivent dans les montagnes de Sumatra. Une partie des gens jusqu'à ce jour sont des païens, et ils ont quelques règles assez difficiles concernant la sépulture. Il est considéré comme possible d'effectuer l'enterrement seulement après que l'on ait apporté un grand nombre de vaches comme offrande aux esprits (à présent, j'ai déjà oublié combien). En aucune façon une famille ordinaire ne peut se permettre d'acheter beaucoup de vaches à la fois: cela coûte trop cher. Donc, ils travaillent pendant un an ou parfois plus pour économiser assez d'argent pour l'exécution du rituel. Et pendant tout ce temps le cadavre en décomposition du défunt, est censé rester à la maison, y compris aux côtés des enfants vivants! Pour moi, ce fut l'un des exemples de la manière dont les esprits malins se moquent des païens, qui sont tombés en leur pouvoir.

Et après avoir effectué le rituel de l'enterrement est effectué: on met les restes dans une crypte spécialement creusée dans une falaise, et à l'entrée de la crypte, on met mis une statue en bois du défunt, à sa taille, et dans ses propres vêtements. Si vous regardez ceci de loin, il semble que les personnes vivant sont assises là, mais de près, il devient évident que c'est un cimetière.
    
En conclusion, je voudrais citer les paroles de Père Ioasaph, qu'il m'a dites en réponse à une question sur les perspectives de l'Orthodoxie en Indonésie:

" Je pense que l'Orthodoxie est une bénédiction pour notre pays. Je vois que dans d'autres confessions chrétiennes la vie d'une personne ne change pas beaucoup pour l'amour de Dieu. Mais quand les gens deviennent orthodoxes, ils changent pour le mieux, et cela est perceptible à tous. Donc, il est difficile de dire que les orthodoxes sont des personnes différentes, parce que chez nous, tout le monde ne considère pas vraiment ce que quelqu'un dit, mais la façon dont il mène sa vie. Et les gens disent, 'Pourquoi devrions-nous accepter une religion, si elle ne change pas la vie d'une personne? Et, gloire à Dieu, l'Orthodoxie donne à une personne la force de changer, ce qui est la bénédiction de Dieu pour l'Indonésie. "



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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