samedi 31 mai 2014

Biographie de saint Macaire de l'Altaï


Michael Gloukhariev est né le 8 Novembre 1792, dans la famille d'un prêtre qui servait dans la cathédrale de l'Entrée de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple dans la ville de Viazma (province de Smolensk ). Le saint étudia à l'école ecclésiastique de Viazma, au séminaire de Smolesnk, puis à l'Académie théologique de Saint-Pétersbourg, où il devint un fidèle disciple de saint Philarète (Drozdov), qui était alors recteur de l'Académie.
A vingt- sept ans, Michael fut tonsuré dans le monachisme, recevant le nom de Macaire. En 1821, le père Macaire fut élevé au rang d'higoumène et plus tard d’archimandrite et nommé pour administrer le monastère de la Théophanie à Kostroma . À la fin de 1825, il fut envoyé à la Laure des Cavernes de Kiev, pour des raisons de santé. En 1826, l'archimandrite Macaire fut transféré à l’ermitage de la Génitrice de Dieu de Glinsk, dans le diocèse de Koursk pour se placer sous la direction spirituelle de l'higoumène Philarète (Danilovsky), Supérieur de l'Hermitage.
Père Macaire, qui avait brillamment terminé l' Académie théologique de Kiev, connaissait de nombreuses langues, avait été Recteur du Séminaire théologique de Kostroma et Supérieur du monastère de la Théophanie; qui était professeur de théologie et archimandrite fut transféré au pauvre Ermitage de Glinsk pour être sous la direction du père Philarète, ignorant mais spirituellement expérimenté. L'archimandrite instruit avait toujours été sous la direction spirituelle : d'abord sous son pieux, père qui était prêtre, puis à l'Académie théologique de Saint-Pétersbourg sous son Recteur, l'archimandrite Philarète (Drozdov), puis à Yékaterinoslav, comme inspecteur du séminaire théologique, sous la direction du staretz Laurence, " homme à la vie sainte et disciple du célèbre Païssi Vélitchkovsky."
Parallèlement à ses travaux monastiques dans l’ermitage de Glinsk, le père Macaire traduisit la Sainte Écriture et les Pères de l'Église.
Avec la bénédiction du Métropolite Philarète de Moscou, l'archimandrite Macaire demanda au Saint-Synode de l'autorisation de travailler comme missionnaire dans la région de l'Altaï pour amener les peuples turcs qui y vivaient à l'Orthodoxie.
Père Macaire alla dans la région de l'Altaï avec ses assistants, les séminaristes Alexis Volkov et Basile Popov. D'un commun accord, ils fondèrent une confrérie, dont une des règles disait de ce qui suit: "Nous voulons que toutes les choses soient mises en commun: l'argent, la nourriture, l'habillement, les  livres, et autres objets : cette mesure va permettra d’atteindre l'unanimité."
Au début, les populations autochtones ne voulaient pas avoir des relations avec le père Macaire et évitaient le christianisme. Mais plus tard, ils changèrent d’avis et le père. Macaire fit la connaissance des Téléoutes Oulala et commença à réunir les membres dans l'Église du Christ parmi les Tartares Tchernov et les Kalmouks de l'Altaï, les installant à Maim et dans d'autres villages. La majorité d'entre eux, après avoir entendu de lui, la Parole de Vérité reçurent le saint Baptême et lui furent dévoués comme les enfants le sont à leur père. Il est étonnant que le père Macaire, qui souffrait de maux physiques, était en mesure de supporter les longs passages dans les ruisseaux de montagne et les privations du voyage dans l'accomplissement de ses devoirs pastoraux: catéchisant, baptisant, et rendant visite à ses enfants spirituels. Acette époque, il commença à penser à l'alphabétisation des peuples autochtones. Sinon, ils ne seraient pas en mesure de saisir le sens de sa prédication ou de participer à des offices religieux. Alors a commencé son énorme travail de recherche dans la création d'une langue écrite et d’un dictionnaire de la langue de l'Altaï.
La première période de l'activité missionnaire de Père Macaire fut la plus difficile, mais certains résultats positifs furent cependant atteints: la conversion d'une partie, mais peu importante de païens, à l'Orthodoxie; la création d' établissements pour les indigènes nouvellement baptisés; et l'ouverture des premières écoles missionnaires. Père Macaire entendait que les nouveaux baptisés avait besoin de son soutien dans leurs premières années et ne pouvaient pas être livrés à eux-mêmes. Il construisit des maisons pour les nouvellement baptisés et acquit du bétail,  des outils agricoles et des semences pour le semis des cultures - en bref, tout ce dont ils avaient besoin pour un mode de vie sédentaire.
La communauté de femmes, qui fut ensuite transformée en couvent, fut créée au campement d’Oulala.
Le vénérable reposa en Christ le 18/31 mai 1847, au monastère Bolkhov (diocèse d’Orel), où il était supérieur depuis 1844, après son retour de la région de l'Altaï. Le Conseil du Jubilé de l'Eglise orthodoxe russe l’a compté parmi les saints en l’an 2000. Sa mémoire est célébrée le 18/31 mai.

Saint Macaire de l’Altaï, prie Dieu pour nous !

Version Française Claude Lopez-Ginisty
d'après

vendredi 30 mai 2014

Métropolite Hilarion (Alfeyev): Le danger de l'habitude dans la prière


On Prayer VIII: The Danger of Habituation


Chaque croyant est confronté au danger de s'habituer aux paroles de la prière et de se laisser distraire pendant la prière. Pour que cela ne se produise pas, il faut livrer une bataille constante avec soi-même, ou, comme les saints Pères le disent, "garder son intellect " et apprendre "à enfermer son esprit dans les mots de la prière."

Comment peut-on y parvenir? Tout d'abord, il ne faut pas se laisser aller à prononcer les mots quand on a l'esprit et le cœur qui n’y sont plus sensibles. Si vous commencez à lire une prière, mais qu'au milieu votre attention erre, revenez à l'endroit où votre attention s'égare et répétez la prière. Si nécessaire, répétez trois, cinq ou dix fois - mais arrivez au point où tout votre être y est sensible.

Un jour à l'église, une dame a fait appel à moi: "Batiouchka, j'ai lu des prières pendant de nombreuses années: les prières du matin et du soir, mais plus je les lis, moins je les aime, et moins je sens que je crois en Dieu. Je suis si fatiguée des paroles de ces prières que je n’y suis plus sensible."

Je lui ai dit : " Ne lisez pas les prières du matin ou du soir."

Elle a été étonnée: " Que voulez-vous dire?"

J’ai répété: "Mettez-les de côté; ne les lisez pas. Si votre cœur n’y est pas sensible, vous avez besoin de trouver un autre moyen de prière. Combien de temps prennent vos prières du matin?"

"Vingt minutes."

" Etes-vous prête à consacrer vingt minutes chaque matin à Dieu ?"

"J’y suis prête."

"Prenez une seule prière du matin – à votre choix - et lisez-la en vingt minutes. Lisez une phrase, taisez-vous, et réfléchissez à ce que cela signifie. Ensuite lisez une autre phrase, taisez-vous, et réfléchissez à son contenu. Répétez-la à nouveau, réfléchissez pour savoir si elle correspond à votre vie, si vous êtes prête à vivre de manière telle que cette prière soit devenue réelle dans votre vie. Vous avez bien lu: "Seigneur, me prive pas de tes biens célestes." Qu'est-ce que ça veut dire? Ou  bien: "Seigneur, délivre-moi des tourments éternels." Quel est le danger de ces tourments éternels? Avons-nous réellement peur d'eux ? Souhaitons-nous vraiment en être délivrés?"

La femme se mit à prier de cette façon, et bientôt sa prière commença à revivre.

Il faut apprendre à prier. Il faut travailler sur soi-même; on ne peut se permettre de se tenir devant les icônes et de prononcer des paroles vides.

La qualité de la prière se manifeste aussi par ce qui la précède et par ce qui la suit. Il est impossible de se concentrer sur la prière quand on est en colère ou, par exemple, si avant de commencer à prier les uns se sont disputés avec quelqu'un ou ont crié après quelqu'un. 

Cela signifie que dans le temps qui précède la prière nous devons nous y préparer intérieurement, nous libérer de tout ce qui interfère avec notre prière, et nous mettre dans une disposition favorable à la prière. Ensuite, il sera plus facile pour nous de prier. 

Et, bien sûr, après la prière il ne faut pas se remettre immédiatement dans l'agitation. Après avoir fini de prier, donnez-vous un peu de temps pour entendre la réponse de Dieu, pour que quelque chose résonne en vous, en réponse à la Présence de Dieu.

La prière n’a de valeur que lorsque nous sentons que, grâce à elle, quelque chose change en nous, que nous commençons à vivre différemment. La prière peut porter du fruit, et ces fruits devraient se faire sentir.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

jeudi 29 mai 2014

Prêtre Gabriel (ROCHELLE): LE CHEMIN SPIRITUEL DE SAINT SERAPHIM DE SAROV


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 St. Seraphim of Sarov prayed on a rock for a thousand days.

Saint Séraphin de Sarov pria sur une pierre pendant mille jours.

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Dans l'Église orthodoxe, les saints apparaissent. Il n’y a pas de bureau central de contrôle de l'institution, qui qualifie et qui certifie qu’une personne est un saint. 
En bref, nous sommes tous des saints. Le mot signifie simplement " mis à part " et c'est ainsi que les chrétiens eux-mêmes l’ont compris depuis les temps anciens: mis à part pour le service de Dieu dans le monde, mais pas du monde. "Celui qui aime vraiment Dieu se considère lui-même comme un vagabond et un nouveau venu sur la terre, car en lui est un effort vers Dieu dans l'âme et l'esprit, qui ne contemple que Dieu. " Certaines personnes surgissent comme des gens d’exception dans l'église. Leur caractéristique principale est de chercher à vivre en présence de Dieu avec chaque fibre de leur être, et de reconnaître la présence de Dieu dans la création et l'humanité.


Saint Séraphin de Sarov, auteur de l'adage cité ci-dessus, était, était un tel saint. Séraphim naquit Prokhor Mochnine en 1759 à Koursk, en Russie, dans une famille de marchands, et il montra une forte sensibilité spirituelle dès l'enfance. Après avoir récupéré d'une maladie infantile, il entra au monastère de Sarov en 1778. 
La Mère de Dieu guérit saint Séraphim enfant

En 1786, il prononça ses vœux définitifs pour devenir moine, et il reçut le nom de Séraphim, qui signifie "feu"ou "combustion", en partie à cause de son zèle à la prière. 
Après 1793, année où il fut ordonné prêtre de l'église, il déménagea dans un ermitage d’une forêt à sept kilomètres au nord du monastère, et il commença à voir les gens comme staretz, […]. 


Ordination de saint Séraphim

Saint Séraphim, alors diacre, a une vision

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Saint Séraphim de Sarov " Christ est ressuscité, ma joie ! " La découverte miraculeuse des reliques du saint en 1991 à Leningrad

Les gens vinrent à lui au cours des dernières décennies de sa vie. Au début de cette période, il subit une sévère correction des mains de brigands, qui le laissèrent bossu pour le reste de sa vie. Lors du procès de ces hommes, qui avaient été capturés, Séraphim leur a offert des paroles de pardon.




Les brigands battent saint Séraphim

Les animaux de la forêt aimaient particulièrement Séraphim, et il les nourrissait et même, comme le dit la légende, les animaux le nourrissaient également. Parmi ses amis animaux était un ours souvent représenté avec lui sur une des icônes qui commémorent sa vie. […].

Saint Seraphim de Sarov  (1759-1833) - L’entretien avec Motovilov

A propos de la foi, saint Séraphim dit : "La foi, selon les enseignements de saint Antioche, est le début de notre union avec Dieu : les vrais croyants sont la pierre de l'Eglise de Dieu, préparé pour l'édifice de Dieu le Père, qui est élevée vers les hauteurs par la puissance de Jésus-Christ, c'est-à-dire par la Croix et l'aide de la grâce de l'Esprit Saint." "La foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26 ). Les œuvres de la foi ( fruits de l'Esprit ) sont l'amour, la paix, la patience, la miséricorde, l'humilité et le fait de porter sa croix. La foi véritable ne peut pas rester sans œuvres. Celui qui croit vraiment accomplira aussi sûrement de bonnes œuvres."



Guérison de Mantourov

D’importance pour l'approche de saint Séraphim concernant la foi, fut l'acquisition de l'Esprit Saint, qu'il a appelé le " vrai but de la vie chrétienne." Il a donné sa vie pour cette acquisition par la prière et la discipline et il a exhorté ses visiteurs à la même pratique.


Entretien avec Motovilov sur l'acquisition de Saint Esprit

Sa parole est plus mémorable est :  " Acquiers un esprit de paix, et des milliers autour de toi seront sauvés. " La prière, la discipline ascétique et les actes de miséricorde parviennent à cela, après une longue période. Saint Séraphim dit, " Seules les actions accomplies pour le Christ nous donnent les fruits de l'Esprit Saint."

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Saint Séraphim creusant le canal de la Mère de Dieu (Kanavka)

L'Eglise orthodoxe de Russie a reconnu Séraphim comme saint en 1903, la 70e année après sa mort. Les Églises orthodoxes du monde entier ont organisé une célébration du centenaire de sa reconnaissance comme saint en 2003. Les gens continuent de venir prier sur la tombe de saint Séraphim et ressentent sa présence dans leur vie de diverses manières, dans ses conseils et par la guérison.




Naissance au Ciel de saint Séraphim

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« N'ayez pas peur, DIEU EST AVEC NOUS !  »  dit saint Séraphim de Sarov
Glorification de saint Séraphim



Reliquaire de notre Père parmi les saints Séraphim de Sarov

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Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Videos:

Le Fossé de la Mère de Dieu à Diviyévo
(en russe)

Дивеево Канавка Божией Матери









Incendie à la grotte de la Nativité de Bethléem



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Un incendie s'est produit à la Grotte de la Nativité, dans la basilique de Bethléem, le 27 mai, parti probablement d'une veilleuse. Les commentaires des lecteurs du site Romfea.gr, qui a publié l'information, établissent un lien entre le sinistre et la prière commune du pape et du patriarche. Cette réaction est particulièrement significative : "La veille de la rencontre et de la prière commune du pape de Rome et du patriarche oecuménique, un séisme de grande intensité s'est produit dans l'île natale du patriarche, Imbros. Deux jours après la visite du pape à la Grotte de la Nativité, celle-ci brûle...".

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


Jeudi 16/29 mai
ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR

St Théorodore le Sanctifié (368) ; transfert des reliques de St Ephrem de Perekomsk, thaumaturge de Novgorod ; Sts Cassien (1537) et Laurent (1548) de Komel ; St hiéromartyr Alexandre, évêque de Jérusalem (III) ; sts martyrs Guy, Modeste et Crescens (vers 303) ; bienheureuse vierge Muse (V) ; sts pères de la Laure de Saint-Sabas, martyrisés par les Perses (614) ; sts martyrisés par les Perses dans la vallée de Fereydan (Géorgie, XVIIème s.) ; st martyr Voukachine (Serbie, 1941).
Lectures : Actes I, 1-12 / Lc. XXIV, 36-53

L’ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR[1]

L
a fête de l’Ascension ne marque pas la fin du temps pascal. Le temps pascal, c‘est la sainte cinquantaine de jours qui suit la fête de Pâques et qui s’achève avec le dimanche de la Pentecôte, ou plutôt avec les huit jours de l’après-fête de la Pentecôte, qui ne forment avec le dimanche qu’un seul jour. Le Seigneur a voulu qu’après Sa Résurrection, Sa montée au ciel et le don de l’Esprit-Saint aux hommes, fruit de Sa session à la droite du Père, se répartissent sur une période de temps : quarante jours pour l’Ascension, cinquante jours pour l’envoi du Saint-Esprit. Et la liturgie suit ces étapes du mystère de notre salut. Le Seigneur ressuscité n’a pas voulu que nous prenions tout de suite conscience du fait que, ressuscité, Il est assis à la droite du Père. Selon une expression chère à St Irénée de Lyon, Il a voulu nous habituer progressivement à Sa condition nouvelle de Ressuscité. Que veut dire cette expression : « Assis à la droite du Père ? » Elle signifie qu’en Sa nature humaine elle-même, le Christ est revêtu de toute la Puissance divine, de toute Sa puissance de Seigneur du ciel et de la terre, qui Lui est communiquée par Son Père. La nature humaine du Christ est glorifiée, elle est remplie de ce rayonnement de la nature divine, de cette gloire de Dieu, de cette gloire que le Fils unique possédait de toute éternité avant la création du monde, et qui se répand maintenant dans Sa nature humaine elle-même. Et l’Apôtre Paul nous enseigne que par le baptême, non seulement nous sommes ressuscités avec le Christ, morts au péché et ressuscités avec le Christ, mais que Dieu nous a fait asseoir avec Lui dans les cieux : « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés ! – avec Lui Il nous a ressuscités et faits asseoir dans les cieux, dans le Christ Jésus (Éphés. II, 4-6).


1er antiphone, ton 2
Стих 1: Вси язы́цы восплещи́те рука́ми,  воскли́кните Бо́гу гла́сомъ ра́дованiя.
Verset 1 : Toutes les nations, battez des mains, acclamez Dieu avec des cris de joie.

Моли́твами Богоро́дицы, Спа́се,  спаси́ на́съ.
Par les prières de la Mère de Dieu, Sauveur, sauve-nous

Стих 2: Я́ко Госпо́дь Вы́шнIй стра́шенъ,  Ца́рь ве́лiй по все́й земли́.
Моли́твами Богоро́дицы
Verset 2 : Car le Seigneur, le Très-Haut, est redoutable, le grand Roi sur toute la terre. 
Par les prières de la Mère de Dieu…

Стих 3: Покори́ лю́ди на́мъ  и язы́ки по́дъ но́ги на́ша.
Моли́твами Богоро́дицы
Verset 3 : Il nous a soumis les peuples, Il a mis les nations sous nos pieds.
Par les prières de la Mère de Dieu…

Стих 4: Взы́де Бо́гъ въ воскликнове́нiи,  Госпо́дь во гла́сѣ трубнѣ́.
Моли́твами Богоро́дицы…
Слава, и ныне: Моли́твами Богоро́дицы…

Verset 4 : Dieu est monté au milieu des acclamations, le Seigneur, au son de la trompette.
Par les prières de la Mère de Dieu…
Gloire… et maintenant… Par les prières de la Mère de Dieu…


2è antiphone, ton 2
Стих 1: Ве́лiй Госпо́дь и хва́ленъ зѣло́,  во гра́дѣ Бо́га на́шего, въ горѣ́ святѣ́й Его́.
Verset 1 : Grand est le Seigneur, et très digne de louange, dans la ville de notre Dieu, sur Sa sainte montagne.

Спаси́ ны, Сы́не Бо́жiй, вознесы́йся во сла́вѣ,  пою́щiя Ти: Аллилу́iа.
Sauve-nous, Fils de Dieu, monté en gloire dans les cieux, nous qui Te chantons : alleluia .

Стих 2: Го́ры Сiо́нскiя, ре́бра Сѣ́верова,  гра́дъ Царя́ вели́каго. Спаси́ ны, Сы́не Бо́жiй
Verset 2 : Le mont Sion, du côté de l’Aquilon, est la cité du grand Roi. Sauve-nous, Fils de Dieu…




Стих 3: Бо́гъ въ тя́жестѣхъ Его́ зна́емь е́сть,  егда́ заступа́етъ и. Спаси́ ны, Сы́не Бо́жiй



Verset 3 : Dieu s’est fait connaître dans Ses citadelles, quand Il leur porte secours.
Sauve-nous, Fils de Dieu…

Стих 4: Я́ко се ца́рiе зе́мстiи собра́шася,  снидо́шася вку́пѣ.
Спаси́ ны, Сы́не Бо́жiй
Verset 4 : Car voici que les rois de la terre s’étaient ligués, ils s’avançaient tous ensemble. Sauve-nous, Fils de Dieu…
Слава, и ныне: Единородный Сыне:  Gloire, et maintenantFils Unique…

3è antiphone, ton 4

Стих 1: Услы́шите сiя́ вси́ язы́цы, внуши́те вси́ живу́щiи по вселе́ннѣй.
Verset 1 : Écoutez ceci, toutes les nations, prêtez l’oreille, tous les habitants de la terre.


Tpoпарь праздника, гл. 4-й
Tropaire de la fête, ton 4
Возне́слся ecи́ во cла́вѣ Христе́ Бо́же на́шъ, ра́дость сотвори́вый уче-нико́мъ обѣтова́ніемъ Свята́го Дýxa, извѣще́ннымъ и́мъ бы́вшимъ благослове́ніемъ, я́ко Ты́ ecи́ Сы́нъ Бо́жій, изба́витель мі́ра.
Tu t’es élevé dans la gloire, ô Christ notre Dieu, réjouissant Tes disciples par la promesse de l’Esprit Saint, et les affermissant par Ta bénédiction, car Tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur du monde.


Стих 2: Земноро́днiи же и сы́нове человѣ́честiи,  вку́пѣ бога́тъ и убо́гъ.

Tpoпарь праздника
Verset 2: Enfants de la terre et fils des hommes, riches et pauvres, tous ensemble.
Tropaire de la fête

Стих 3: Уста́ моя́ возглаго́лютъ прему́дрость,  и поуче́нiе се́рдца моего́ ра́зумъ.
Tpoпарь праздника
Verset 3: Ma bouche va faire entendre la sagesse, et mon cœur médite de prudents avis. 
Tropaire de la fête

Стих 4: Приклоню́ въ при́тчу у́хо мое́, отве́рзу во псалти́ри гана́нiе мое́.
Tpoпарь праздника
Verset 4 : Je prête l’oreille à la sentence, je vais exposer mon énigme au son de la harpe.
Tropaire de la fête

Chant d’entrée
Взы́де Бо́гъ въ воскликнове́нiи, Госпо́дь во гла́сѣ тру́бнѣ.

Tpoпарь праздника
Dieu est monté parmi l’acclamation, le Seigneur, aux éclats du cor.

Tropaire de la fête


Kondakion de la fête, ton 6
Е́же о на́съ испо́лнивъ смотре́ніе, и я́же на земли́ coeдини́въ небе́снымъ, возне́слся ecи́ во cла́вѣ Христе́ Бо́же на́шъ, ника́коже отлуча́яся, но пребыва́я неотсту́пный, и вопія́ лю́бящимъ Тя́ : а́зъ е́смь съ ва́ми, и никто́же на вы́.
Ayant accompli Ton dessein de Salut pour nous, et uni ce qui est sur terre à ce qui est aux cieux, Tu T’es élevé dans la gloire, ô Christ notre Dieu, sans nullement T’éloigner, mais en demeurant inséparable et clamant à ceux qui T’aiment : Je suis avec vous et personne ne prévaudra contre vous.

Au lieu de « il est digne en vérité », ton 5
Велича́й душе́ моя́, возне́cшагося отъ земли́ на не́бо, Xpиста́ жизнода́вца. Tя́ па́че ума́ и cловecé Ма́тepь Бо́жію, въ лѣ́то безлѣ́тнаго неизpeче́нно ро́ждшую вѣ́pніи единoму́дpeнно велича́емъ.
Ô Toi qui es au-delà de l’entendement et de l’expression, Mère de Dieu, Toi qui, d’une manière inénarrable, as enfanté dans le temps le Dieu intemporel, nous, fidèles, d’une seule voix, nous Te louons.






[1] Extrait d’une homélie du P. Placide Deseille (« Une Source d’Eau Vive », p. 46)