jeudi 2 octobre 2014

Qu'est-ce que la Confession? (3)






Confession: le développement d'une spirale 

Question: Dans quels cas est-il essentiel de participer au Mystère de Repentance? 

Père Agafangel: Il va sans dire que les péchés mortels doivent être guéris par le Mystère de Repentance. 

En général, la confession comme mystère devrait avoir lieu en fonction de votre croissance spirituelle. Quand vous comprenez que vous avez fait quelque chose qui, jusqu'à récemment, ne vous semblait même pas terrible, mais maintenant vous le comprenez, c'est tout simplement impossible et inacceptable, et que vous ne pouvez pas comprendre comment vous pouviez vous être permis une telle chose - alors vous avez besoin de confesser ce péché dans le mystère. 

Question: Quelqu'un qui prie régulièrement et activement, qui se concentre sur sa croissance spirituelle, va à l'église, et communique avec des gens spirituels se sent un besoin accru pour le mystère de la confession. Mais alors la vie spirituelle décline, son cercle social change pour tendre vers le "conseil des impies"[Psaume 1], on arrête de prier, on tombe dans les passions - et on perd aussi la nécessité de la repentance. Il y a une évolution sinusoïdale. 

P. Agafangel: Ce serait mieux de dire une spirale: la croissance constante dans une dimension se transfère à la qualité de l'autre niveau. Pourquoi aons-nous besoin d’intercommunication spirituelle? Afin que notre vie spirituelle aille vers le haut; de sorte que nous ne soyons pas trompés par nous mêmes, de sorte que nous soyons sobres, de sorte que nous ayons une conception de soi saine, pour comprendre notre indignité, et demander l'aide de Dieu. 

Je me souviens comment, après ma tonsure monastique, je fus d’une manière inattendue ordonné prêtre et envoyé dans une église de la ville. Le recteur était un homme dur et il m'a parlé comme ceci: "Eh bien, un faux moine est venu." Je suis allé au monastère et me suis plaint à Batioushka de harcèlement, mais il a ri: «Au moins, quelqu'un t’a dit la vérité en face - tu devrais lui être reconnaissant: «Vous voyez quel genre de conversation spirituelle c’était ; il m'a remis à ma place. 

Il n'en est pas qui en soient dignes 

Question: Quels sont les dangers spirituels rencontrés quand on se confesse fréquemment ou que l’on ne se confesse pas fréquemment? 

Père Agafangel: Il y a des points de vue extrêmes. Le premier dit: la repentance n’est possible qu'une seule fois, avant le baptême; au maximum, deux fois (la deuxième fois est avant la mort). Les partisans de l'autre côté affirment: "Comment peut-on ne pas se confesser régulièrement, puisque nous péchons tout le temps!" 

Les deux parties ne me semblent pas tout à fait correctes. 

L'homme est infirme, faible, et capable de chutes. Rappelons le différend avec les donatistes: accepter ou non ceux qui avaient chû. L'Eglise a décidé: oui, les accepter - par la repentance. C'est le moyen idéal. La repentance ne doit pas être fréquente ou occasionnelle. Elle doit être appropriée et en temps opportun. 

D'autre part, quelqu'un qui se confesse quotidiennement n'aborde pas le Calice plus digne qu’il ne l’était avant cela. Trop de confession fréquente conduit non seulement à une profanation du mystère de repentance, mais à une condition spirituelle fausse. C'est une terrible idée fausse de penser que, en confessant en détail, vous pouvez vous approcher de la communion. Vous ne le pouvez pas, jamais. Et vous ne pourriez pas, si ce n'est par le fait que le Seigneur Dieu, dans sa miséricorde, brûle les péchés.
Confession: le développement d'une spirale 

Question: Dans quels cas est-il essentiel de participer au Mystère de Repentance? 

Père Agafangel: Il va sans dire que les péchés mortels doivent être guéris par le Mystère de Repentance. 

En général, la confession comme mystère devrait avoir lieu en fonction de votre croissance spirituelle. Quand vous comprenez que vous avez fait quelque chose qui, jusqu'à récemment, ne vous semblait même pas terrible, mais maintenant vous le comprenez, c'est tout simplement impossible et inacceptable, et que vous ne pouvez pas comprendre comment vous pouviez vous être permis une telle chose - alors vous avez besoin de confesser ce péché dans le mystère. 

Question: Quelqu'un qui prie régulièrement et activement, qui se concentre sur sa croissance spirituelle, va à l'église, et communique avec des gens spirituels se sent un besoin accru pour le mystère de la confession. Mais alors la vie spirituelle décline, son cercle social change pour tendre vers le "conseil des impies"[Psaume 1], on arrête de prier, on tombe dans les passions - et on perd aussi la nécessité de la repentance. Il y a une évolution sinusoïdale. 

P. Agafangel: Ce serait mieux de dire une spirale: la croissance constante dans une dimension se transfère à la qualité de l'autre niveau. Pourquoi aons-nous besoin d’intercommunication spirituelle? Afin que notre vie spirituelle aille vers le haut; de sorte que nous ne soyons pas trompés par nous mêmes, de sorte que nous soyons sobres, de sorte que nous ayons une conception de soi saine, pour comprendre notre indignité, et demander l'aide de Dieu. 

Je me souviens comment, après ma tonsure monastique, je fus d’une manière inattendue ordonné prêtre et envoyé dans une église de la ville. Le recteur était un homme dur et il m'a parlé comme ceci: "Eh bien, un faux moine est venu." Je suis allé au monastère et me suis plaint à Batioushka de harcèlement, mais il a ri: «Au moins, quelqu'un t’a dit la vérité en face - tu devrais lui être reconnaissant: «Vous voyez quel genre de conversation spirituelle c’était ; il m'a remis à ma place. 

Il n'en est pas qui en soient dignes 

Question: Quels sont les dangers spirituels rencontrés quand on se confesse fréquemment ou que l’on ne se confesse pas fréquemment? 

Père Agafangel: Il y a des points de vue extrêmes. Le premier dit: la repentance n’est possible qu'une seule fois, avant le baptême; au maximum, deux fois (la deuxième fois est avant la mort). Les partisans de l'autre côté affirment: "Comment peut-on ne pas se confesser régulièrement, puisque nous péchons tout le temps!" 

Les deux parties ne me semblent pas tout à fait correctes. 

L'homme est infirme, faible, et capable de chutes. Rappelons le différend avec les donatistes: accepter ou non ceux qui avaient chû. L'Eglise a décidé: oui, les accepter - par la repentance. C'est le moyen idéal. La repentance ne doit pas être fréquente ou occasionnelle. Elle doit être appropriée et en temps opportun. 

D'autre part, quelqu'un qui se confesse quotidiennement n'aborde pas le Calice plus digne qu’il ne l’était avant cela. Trop de confession fréquente conduit non seulement à une profanation du mystère de repentance, mais à une condition spirituelle fausse. C'est une terrible idée fausse de penser que, en confessant en détail, vous pouvez vous approcher de la communion. Vous ne le pouvez pas, jamais. Et vous ne pourriez pas, si ce n'est par le fait que le Seigneur Dieu, dans sa miséricorde, brûle les péchés.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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