mardi 26 août 2014

Saint Justin (Popovitch): Condamné à l'immortalité!



Les gens ont condamné  Dieu à mort; Par Sa résurrection, Il les a condamnés à l'immortalité. Pour L'avoir frappé, Dieu les a étreint en retour; pour les insultes, [Il a donné en retour] des bénédictions, pour la mort, l'immortalité. 

Jamais les hommes n'ont montré plus de haine envers Dieu que quand ils L'ont crucifié; et Dieu n'a jamais montré Son amour envers les gens plus que quand Il est ressuscité. L'humanité a voulu faire que Dieu soit mort, mais Dieu, par Sa résurrection, a rendu les gens vivants; le Dieu crucifié est ressuscité le troisième jour et ainsi Il a tué la mort! Il n'y a pas plus de mort. L'immortalité entoure l'homme et le monde entier. 

       Par la résurrection de l'Homme-Dieu, la nature de l'homme est irréversiblement dirigée vers la route de l'immortalité, et la nature de l'homme devient destructive de la mort elle-même. Car jusques à la Résurrection du Christ, la mort était destructrice pour l'homme; depuis la Résurrection du Christ, la nature de l'homme devient destructive dans la mort. 

Si l'homme vit dans la foi en l'homme Dieu ressuscité, il vit au-dessus de la mort, il est inaccessible pour elle; la mort est sous les pieds de l'homme. Mort, où est ton aiguillon? Enfer, où est ta victoire? Et quand un homme qui croit en Christ meurt, il ne laisse que son corps comme ses vêtements, dans lequel il sera habillé de nouveau au Jour de Jugement Dernier. 

       Avant la résurrection de l'Homme-Dieu, la mort était la seconde nature de l'homme; la vie était la première et la mort seconde. L'homme s'est habitué à la mort comme à quelque chose de naturel. Mais après sa résurrection le Seigneur a tout changé, et il était naturel jusques à la résurrection du Christ, que les gens deviennent mortels, donc après la résurrection du Christ, il était naturel que les gens soient devenus immortels. 

       Par le péché, l'homme devient mortel et temporel; par la résurrection de l'Homme-Dieu, il devient immortel et éternel. C'est là que réside la force, en cela que réside le pouvoir, en cela que réside la puissance de la résurrection du Christ. 

Sans la résurrection, il n'y a pas de christianisme. De tous les miracles, c'est le plus grand; tous les autres miracles commencent et finissent avec lui. De là a germé la foi et l'amour et l'espoir et la prière et l'amour envers Dieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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