mardi 29 avril 2014

Quelques figures athonites du passé (R)



La Mère de Dieu, Higoumène du Mont Athos
Mère de Dieu, higoumène de la Sainte Montagne  de l'Athos
*
Le vénérable vieillard, le staretz Ioasaph connu pour son hospitalité, était un iconographe de renom membre des "Iosaphites" de Karyes (capitale du Mont Athos) Il nous a dit les choses suivantes: J'ai rencontré de nombreux pères qui œuvraient sans cesse pour purifier leur monde intérieur et être sauvés. Parmi eux, j'ai connu les moines suivants:

Le staretz Haralambros, d'une grande discrétion, du Kellion de la Fontaine de Vie,
Le staretz Méthodios du kellion de Saint Nicolas, connu pour son exil volontaire,
Le staretz Syméon le chantre, d'une grande simplicité,
Le doux père Dionysios du saint kellion de l'Entrée de la Mère de Dieu au Temple,
Le staretz Haralambros, le plus pauvre et le plus simple de tous,
Le moine de Costamonitou Philarète, qui fabriquait des lanternes et qui ne quitta jamais le Mont Athos,
Le staretz Arsène le sculpteur sur bois, remarqué pour son silence et sa piété,
Le moine russe Laurent, frugal et réservé,
Le staretz Domèce, connu pour être un grand jeûneur,
Le père Néophyte, toujours charitable, qui faisait vigile de prière toute la nuit,
Le père Nicodème, humble et doux, le Bon Berger,
Cet ascète roumain dans les mains duquel venaient manger les oiseaux,
Le staretz Pacôme, membre du groupe d'iconographes pacômiens qui soutenait les collyvades et les traditionnalistes,
Les moines Aberce et Haralambros, les plus charitables des Anciens,
Le moine Joachim de bienheureuse mémoire, qui, quand je le rencontrais me parlait des vertus de tous les pères athonites,
Enfin le staretz Côme le silencieux, qui ne possédait rien.

Au monastère russe de Saint Pantéléimon, vivaient de nombreux moines qui œuvraient avec persévérance:

Le staretz Sérapion, qui ne se nourrissait que de pain et d'eau,
Le staretz Sabinas, qui sept années durant ne dormit pas dans un lit,
Dosithée, qui suivait toujours avec exactitude le typicon,
Le staretz Anatole, béni du don du repentir,
Les startsy Savin et Séraphim, qui avaient rencontré saint Séraphim de Sarov.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après Archimandrite Ioannikios, 
An Athonite Gerontikon
Monastery of St Gregory Palamas 1997
(N.B.: Collyvades: mouvement athonite qui préconisait la communion fréquente aux Saints Mystères du Christ)

Et nous frères et sœurs? Par quoi sommes-nous préoccupés? Nous qui avons trouvé l'Orthodoxie, la perle de grand prix dont parle l'Evangile... Allons-nous tout vendre (changer nos vies) pour l'acquérir? Ou bien allons-nous continuer à nous engoncer dans la fausse quiétude du monde en restant des chrétiens à temps partiel?

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