jeudi 6 mars 2014

STARITZA NIKODIMA DE DIVIYEVO † 2/15 mars ( 1990) [9]


9. Un miracle du saint hiérarque Spyridon de Trimythonte


Tous les vêtements étaient prêts, et Père Séraphim savait qu'il devait être consacré évêque, mais il est tombé malade d'un cancer, et il était au lit. Il avait très envie de certains poissons de rivière. Mais en ces temps de disette, même ses nombreux enfants spirituels ne pouvaient pas lui en trouver. 
Un jour, il appela Matouchka et sa nièce (également nommée Pacha, Prascovia Vladimirovna, qui est encore en vie), et il lui dit: "Bienheureuse Pachenka, va au marché et apporte-moi un peu de poisson." Elle a dit, comme toujours: " Père bénis!" 
On pourrait penser qu'elle savait que tout le monde avait essayé et essayé, mais n'en avait pas trouvé, mais c'est ce genre de foi et d'obéissance qu'elle avait. Elle et Pacha prirent un traîneau et allèrent au marché. 
Quand elles sont arrivées, il y avait un marchand de noble apparence qui vendait du poisson, et elles se sont mises dans sa file d'attente. Il se dirigea vers elles et leur donna tous les poissons qu'il avait. Bien sûr, les autres personnes qui faisaient la queue furent indignées. Elles prirent le poisson avec joie et partirent. 
Plus tard, quand elles avaient déjà atteint la porte d'entrée de la maison, elles se sont exclamé: " Ah! Où allons-nous retrouver du poisson? Pourquoi ne lui avons-nous pas demandé où il habitait? Retournons-y!" 
Mais bien sûr, il n'y avait aucune trace de lui. Elles revinrent à la maison tout en colère. Père Séraphim leur demanda:"Pachenka, quel est le problème? N'avez-vous pas trouvé de poissons?" "Oui, nous en avons trouvé, mais nous n'avons pas trouvé où habite le vendeur." "Et qui vous a vendu le poisson?" "Eh bien comment le saurions-nous? Nous ne lui avons pas demandé qui il est, ni d'où il vient." 

Père Séraphim les conduisit dans la cellule où était leur église, et leur montra l'icône du saint hiérarque Spyridon. "Était-ce lui?" Matouchka dit qu'elles furent frappées de crainte. "C'est lui !" 
Père Séraphim mangea de ce poisson jusqu'à son dernier jour.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire