jeudi 13 mars 2014

STARITZA NIKODIMA DE DIVIYEVO † 2/15 mars ( 1990) [17]



La Sainte Face, Novgorod, fin 15e siècle
17. Les "Vacances"
Quand elle était devenue âgée, et travaillait dans la Laure, elle était allongée là et un jour, elle a dit: "Seigneur, je suis fatiguée de tous ces travaux, je n'ai pas de force." Alors elle entendit une voix venant de l'icône "non-faite-de-main-d’homme" du Sauveur (elle avait une petite icône de ce type): "Eh bien, repose-toi." A ce moment, ses mains, ses pieds et sa langue devinrent mous. Sur les rideaux, sa vie était montrée de la naissance à ce moment-là quand elle se coucha. "Je restai là," dit-elle, "et c'était comme un film, comme la télévision. Tout dans les moindres détails." Puis sa nièce Véra est entrée, qui prenait soin d'elle alors, et elle a été horrifiée. "Maman, qu'est-ce qui ne va pas?" "Je riais. C'était drôle pour moi parce que je ne pouvais tout comprendre, tout entendre et tout voir, mais je ne pouvais pas bouger ma langue, ni mes bras ou les jambes, pas même un doigt." Elle fut comme ça pendant une année entière.
Il faut dire qu'elle était très grosse. Une fois, elle avait jeûné pendant quarante jours, ne prenant que de l'eau, mais elle n'avait pas perdu de poids. Père Séraphim riait d’elle, en disant: "Eh bien, Mère, rien ne peut t’aider." Elle a dit: "Dieu me donne du gras pour ma simplicité." Quelle grande personne de poids… elle resta là pendant un an (Véra n'était pas en état de la déplacer), mais elle n'avait pas d’escarres ou quoi que ce soit sur son corps. Personne ne pouvait lui faire des piqûres, bien que son corps ait été mou, les aiguilles se cassaient quand elles pénétraient dans son corps. C'est un miracle que le Seigneur accomplit en elle. Ainsi elle resta étendue paisiblement, se  reposant pendant un an, puis tout commença à fonctionner à nouveau… Les bras et les jambes. Le médecin qui prenait soin d'elle était étonné. Dans tous les cas, la science médicale n'a pas d'explication pour cela. Plus tard, elle a été paralysée à nouveau, mais seulement légèrement, jusqu'à sept fois. Mais comme elle le dit, elle ne ressentait aucune des douleurs que les malades ressentent habituellement. Cela peut aussi être la Providence de Dieu.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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