vendredi 9 août 2013

Un Miracle de Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire





Lorsque les fidèles se sont réunis au monastère de Saint Germain d’Alaska [Californie/USA], pour le vingt-deuxième anniversaire du repos en Christ de Père Séraphim, parmi eux il y avait une orthodoxe convertie américaine, Celia Yentzen, qui avait récem-ment connu une guérison miraculeuse par l’intercession du Père Séraphim. Celia était venue avec son mari David, également converti. Le 4 Septembre 2004, deux jours après le rassemblement d'anniversaire, Celia a envoyé au monastère le récit suivant de sa guérison, qui avait eu lieu moins de deux mois plus tôt:

Le but de cette lettre est de témoigner d'une guérison miraculeuse que j'ai reçue lors de la visite au monastère Saint-Germain d’Alaska en Juillet 2004.

Au cours de l'été 1996, quand j'eus vingt-quatre ans, j'ai souffert d'une blessure au dos par traumatisme cumulatif venant de la pratique du sport, dont je n'avais jamais complètement récupéré. Je n'ai jamais été capable de courir à nouveau, et j’avais de la douleur et de la raideur lorsque je marchais ou restais assise pendant plus de vingt à trente minutes. Plus tard cette année-là, les rayons X ont confirmé certains changements dégénératifs bénins qui commençaient à se produire dans ma colonne vertébrale inférieure, en dépit de ma jeunesse. Mon père a une discopathie dégénérative de la colonne lombaire. Après de nombreuses années sans soulagement de mes douleurs, cette discopathie dégénérative était aussi mon destin présumé, bien qu'à un stade précoce, car il n'y avait pas de véritable moyen pour confirmer ce diagnostic. 

Au cours des huit dernières années, j'ai essayé de nombreux types de traitements, des "tens" [traitement de la douleur par stimulation électrique] à la physiothérapie, en passant par les médicaments sur ordonnance, les onguents et divers programmes d’exercices.
Aucune de ces tentatives n’a fonctionné pour moi. J’allais dormir chaque nuit dans la douleur.

Depuis huit ans, ma douleur n'avait jamais cédé, je m'étais habituée à vivre avec elle tous les jours. J'ai dû abandonner la course que j'aimais tant, mais j'ai toujours été reconnaissante d'être en bonne santé et capable de marcher sans trop de gêne, malgré la présence de la douleur.

En Juillet 2004, mon mari David et moi avons fait un pèlerinage au monastère Saint-Germain d'Alaska à Platina, en Californie. Tandis que nous étions là, nous sommes allés prier sur la tombe du Père Séraphim Rose. À un certain moment au cours de nos prières silencieuses, David a mis ses mains sur mon dos et a continué à prier. Je ne sais pas ce pourquoi il priait, mais connaissant David, je devinais qu'il pouvait être en train de prier pour mon dos. (J'ai toujours été embarrassée de constater à quel point je laissais mes maux de dos s'immiscer dans la vie de David et dans la mienne, et j’avais toujours espéré que je me sentirais mieux dans les tâches quotidiennes sans qu’il sache que j'éprouvais de la douleur.) Pensant que David pouvait être en train de prier pour le soulagement de ma douleur, j'ai dit une très petite prière: "Père Séraphim, je sais que mon mari m'aime beaucoup et prie pour ma guérison, mais vraiment, je ne mérite pas d'avoir une telle demande exaucée. Je suis beaucoup, beaucoup trop égoïste. "
David m'a dit plus tard: «Ce que j'ai demandé au Père Séraphim par son intercession, ce n’était pas nécessairement une guérison totale, mais que tu aies au moins une réduction de ta douleur chronique, afin que tu puisses mieux gérer la vie quotidienne. "
Le lendemain matin, le 8/21 juillet, alors que nous nous préparions à quitter le monastère, j'ai remarqué qu’il m’était exceptionnellement facile de porter mon sac depuis le haut de la maison d'hôtes. 

Dans les jours qui ont suivi, j'ai commencé à remarquer que je me réveillais constamment chaque matin sans aucune trace de douleur, et que la douleur ne se développait pas pendant la journée, quelles que soient les tâches pénibles de la journée. 

Depuis que je suis devenue orthodoxe, je n'avais jamais été capable de faire une métanie [enclin jusques au sol] sans plier les genoux et tendre mon dos en poussant ma main sur ma jambe. Quelques jours après avoir quitté le monastère, en disant nos prières du matin, en faisant une série de métanies, j'ai touché le sol avec mes genoux tendus en toute simplicité et sans douleur pour la première fois! En état de choc en réalisant ce que je venais de faire, j'ai immédiatement regardé mon mari avec une surprise totale! David était fou de joie. Nous savions alors que les prières de David avaient en effet été exaucées. Nous avons chanté des prières d'action de grâces au Père Séraphim pour son intercession, et nous avons chanté un acathiste pour rendre grâces à Dieu.

Un jour, quelques semaines plus tard, en réponse à la joie je commençais à sentir à cette nouvelle vie, j'ai décidé d'aller courir, comme j'avais tant aimé le faire avant d’être blessée. J'ai fait 4,5 km et j’ai sprinté pendant huit cents mètres! Je ne ressentais aucune douleur et je me suis réveillée le lendemain sans aucune douleur. Je n'ai pas connu une telle liberté de mouvement depuis tant d'années!

Alors même que j'écris ces lignes, je n’ai encore aucune douleur, j’ai couru 1,5 km il y a quelques jours. Au cours des six semaines après que j'ai quitté le monastère, j'ai été sans douleur, sauf pendant un très bref instant, après avoir porté un sac à dos de près de 15 kilos de provisions pendant 1,5 km! Mais comme David me l’a rappelé, il n'a pas demandé à une guérison totale, mais seulement que je reçoive un soulagement afin de pouvoir vivre une vie quotidienne normale sans entrave, et c'est exactement ce que j'ai reçu!

Gloire à Dieu en toutes choses, et grâces sans fin soient rendues au bienheureux Père Séraphim pour sa miraculeuse intercession!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
THE ORTHODOX WORD
September-October 2004
Volume 4
St Herman of Alaska Brotherhood
Platina/ California
USA


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