mardi 7 août 2012

Miracle de Père Païssios à Serres




L'article suivant est ici en pré-publication, et paraîtra dans le numéro de Septembre 2012 du périodique grec ΔΙΑΛΟΓΟΣ. L'auteur a permis sa distribution, à cause des temps difficiles que nous vivons, en particulier en Grèce.( John Sanidopoulos du blog Mystagogy)

Il y a quelques semaines un autre miracle contemporain du staretz Païssios a eu lieu dans un petit village de Serres. Il a été décrit par l’hypodiacre Amphilochios de la Cathédrale des Saints Archanges à Serres, telle qu'il a été vécu par Pantelis K.

Pantelis, 18 ans, jeune usager de drogues, a eu un terrible accident avec sa moto juste à l'extérieur de son village, ce qui a entraîné des blessures graves à la tête et il a subi une commotion cérébrale. Il était probablement sous l'influence de drogues, parce que, bien qu'il ait été dans des programmes de réadaptation, ce démon de l'héroïne ne l’avait pas quitté. Il est entré dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital Général de Serres avec des blessures à la tête.

Les médecins le maintenaient en coma artificiel, et après une infection nosocomiale, il s’est trouvé dans le coma, le diagnostic final étant qu'il était en état de mort cérébrale. Les médecins, n'ayant pas d'autres possibilités qui s'offraient à eux, ont jeté l’éponge et dit à la mère affligée que la situation était entre les mains de Dieu.

La date de l'avis définitif de mort cérébrale était le 13 Juillet. Dans une journée, son fils aurait eu 18 ans, et au lieu d’entrer dans la vie adulte, elle le voyait luttant dans son lit, non pas dans la bataille connue du fléau de la drogue, mais assez directement pour sa survie même.

La belle Mme Anastasia ne voulait pas abandonner. Après l'exhortation de son saint père spirituel, Papa Athanasios, elle a pris le bus à destination de Thessalonique, le lendemain, et elle s’est dirigée vers le monastère sacré de Saint-Jean le Théologien à Souroti.

Elle connaissait la stature [spirituelle] du staretz Païssios, mais elle ne savait pas que ce jour-là, 14 Juillet, cela faisait 18 ans exactement depuis le trépas du staretz. Quand elle est arrivée et qu’elle a vu les gens rassemblés, elle a été surprise, mais quand on lui a dit que son fils unique était né le même jour exact où le staretz reposa en Christ, elle s'est presque évanouie. Elle a ressenti quelque chose qu'elle ne peut toujours pas décrire… une union avec le divin, le rayonnement du staretz, et le sentiment que quelque chose de bon viendrait de tout cela.

Malgré la situation critique de son fils, elle ne l'a pas utilisée pour passer avant son tour, mais elle a attendu avec humilité et à genoux pendant plus de quatre heures, jusqu'à ce que ce soit son tour de vénérer le lieu où reposait le staretz Païssios. Elle a prié pour son enfant et a pris un peu de terre de la tombe, qu’elle apporta à son père spirituel, qui, après avoir prié sur elle en a fait un phylactère de protection. Madame Anastasia a couru à l'hôpital et l'a placé sous l'oreiller de son fils.

Cette nuit même, elle vit dans son sommeil le staretz Païssios qui lui disait: "N'aie pas peur Pantelis se rétablira."

Le lendemain matin, Pantelis avait récupéré et il était en bonne santé, ce que les médecins ont été incapables d'expliquer. Un fort parfum avait envahi la salle et il a été découvert plus tard que cela venait de l'oreiller de Pantelis, sous lequel sa mère avait placé secrètement le phylactère avec la terre de la tombe du staretz.

La seule chose dont Pantelis se souvient de sa période de léthargie, c’est la silhouette d'un vieillard vêtu de noir, lui disant: "Allons, lève-toi mon garçon pour aller avec ta mère. Tes collybes ne sont pas prêts. Il se passera un long moment jusqu'à ce que nous les mangions. "

A partir de ce matin, Pantelis a eu une aversion pour la drogue et il est en bonne santé, étudiant et essayant d’entrer à l'université. Il se confesse au père spirituel de sa mère et il voulait que ce miracle que sa famille a vécu soit distribué, par l’hypodiacre Amphilochios.

« Parfois, quand une personne ne comprend pas avec le bien Dieu lui donne une épreuve, pour se rattraper. S'il n'y avait pas un peu de douleur, de maladie, etc, les gens deviendraient des bêtes, et ne s'approcheraient pas du tout de Dieu." - Staretz Païssios

Version française Claude Lopez-Ginisty
D’après

Tombe du staretz Païssios
de bienheureuse mémoire 

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