samedi 4 juin 2011

L'ange de la repentance dit à Hermas



L' ange (*) lui a donné douze commandements:

1. Crois en Dieu;

2. Vis dans la simplicité et l'innocence, ne dis pas de mal et donne l'aumône à tous ceux qui le demandent;

3. Aime la vérité et évite le mensonge;

4. Préserve la chasteté dans tes pensées;

5. Apprends la patience et la générosité;

6. Sache qu'en chaque homme, il y a un bon et un mauvais esprit;

7. Crains Dieu et de n'aie pas peur du Diable;

8. Fais tout le bien et abstiens-toi de toute mauvaise action;

9. Prie Dieu du fond de l'âme avec foi que notre prière soit accomplie;

10. Prémunis-toi contre la mélancolie qui est sœur du doute et de la colère;

11. Questionne les prophéties vraies et fausses;

12. Prémunis-toi contre tout mauvais désir.

Hermas, commémoré le 31 mai, a été l'un des septante apôtres. Il est mentionné dans l'épître de saint Paul aux Romains. "Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès et les frères qui sont avec eux" (Romains 16:14). Hermas était grec de naissance, mais il vécut à Rome pendant une longue période. Il fut évêque à Philippoupolis et termina sa vie en martyr. Il a compilé un livre très instructif intitulé "Le Pasteur", selon les révélations d'un ange de Dieu. Hermas était un homme riche, mais à cause de ses péchés et des péchés de ses fils, il tomba dans une extrême pauvreté.

(*) Un jour dans la prière, un homme lui apparut en vêtements blancs avec un bâton à la main et lui dit qu'il était un ange de la repentance qui lui était envoyé pour être avec lui jusques à la fin de sa vie.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Texte du Pasteur d'Hermas:

L'Ermitage du cœur (163)


Les saintes et les saints
Sont comme les mille fleurs
Du jardin d'Eden retrouvé
Dont la beauté nous est déjà tangible

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 3 juin 2011

Plusieurs milliers de Pèlerins prient à Myre en Lycie pour la fête de saint Nicolas






Bari, 31 mai 2011

Du 18 au 23 mai 2011, avec la bénédiction de Sa Sainteté Bartholomée Patriarche de Constantinople et de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de Toutes les Russies, un autre pèlerinage a été fait par des fidèles orthodoxes russes aux lieux saints de l'ancienne Byzance.

Participant à ce voyage organisé par le centre de pèlerinage du Patriarcat de Moscou, en coopération avec le ministère des Relations extérieures de l'Église, il y avait membres du clergé et des laïcs de Moscou, Ekaterinbourg, Yaroslavl, et d'autres diocèses de l'Eglise orthodoxe russe, dirigés par l'archevêque Cyrille de Yaroslavl et Rostov. Les pèlerins ont visité Constantinople, Antalya, Demre (Myre en Lycie), et l'antique Éphèse.

Le 19 mai, les pèlerins ont prié lors d'offices qui ont eu lieu à l'église principale du Patriarcat de Constantinople, la cathédrale du mégalomartyr Georges, et il y ont vénéré les lieux de pélerinage aux saints, qui comprennent entre autres reliques, une particule du Pilier de la Flagellation de notre Seigneur Jésus-Christ, les reliques de Saint Jean Chrysostome, de saint Grégoire le Théologien, de l'impératrice sainte Théophanie, de la martyre Solomonie, et de la martyre Euphémie. Ensuite, le groupe de Russie a visité l'église de la Mère de Dieu des Blachernes, la cathédrale Sainte-Sophie, et l'église de Sainte-Irène.

Le 21 mai, la fête de saint Jean le Théologien, archevêque Cyrille a officié la Divine Liturgie dans l'église partiellement conservée construite à Éphèse, à l'endroit où le disciple bien-aimé du Christ [l'apôtre Jean le Théologien] reposa. Ensuite, les pèlerins ont visité les ruines de l'église de la Très Sainte Mère de Dieu, dans lequel le troisième concile œcuménique eut lieu en 431, rapporte la communication du département du DECR.

Le 22 mai, fête de la translation des reliques de saint Nicolas, thaumaturge de Myre en Lycie à Bari, Vladika Cyrille a officié la Divine Liturgie dans la basilique sur le lieu où le grand saint a officié jadis.

De nombreux membres du clergé et des laïcs ont assisté à l'office, y compris ceux venus avec l'archevêque Cyrille en pèlerinage, ainsi que les membres de la diaspora russophone en Turquie, et plusieurs milliers de croyants orthodoxes qui étaient en vacances dans les stations d'Antalya.

Lors d'une réunion du Patriarche Cyrille de Moscou et de Toutes les Russies avec le Patriarche de Constantinople Bartholomée tenue en Juin 2009 à Constantinople, la tradition des pèlerinages russes aux anciens lieux saints chrétiens situés en Turquie moderne a été discutée. Depuis lors, des pèlerinages ont eu lieu régulièrement.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Lire aussi l'article du blog 
Là se rassembleront les aigles…

L'Ermitage du cœur (162)


Garde ancrées au cœur
L'invocation du Nom Ineffable
Et la mémoire des saints
Et ne crains rien au monde

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 2 juin 2011

Des paroles dures...


Hiérothéos Vlachos et le staretz Sophrony

Dans l'Evangile, la voie du Seigneur est souvent préparée par des "paroles dures". Par exemple, saint Jean-Baptiste appela les enfants des Judéens "une génération de vipères". Cela a été expliqué comme suit par le Père Sophrony: avec cette parole dure saint Jean consolé le peuple au moyen de la contrition qu'il lui apporte. La contrition humilie le cœur de l'homme, et l'humilité ouvre le cœur pour recevoir l'Esprit Saint.
Toutes les paroles dures, alors, peuvent être comprise à travers les paroles de saint Paul: "Qui est-il donc que je rends heureux, mais c'est le même qui est rendu désolé par moi" De la même façon que saint Jean, l'Apôtre amène ses enfants spirituels à la contrition, en provoquant chez eux une prise de conscience que leur vie n'est pas comme il se doit. Il les amène à l'humilité, et, partant, à la grâce. Car "Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles."
Ainsi, dans la vie du chrétien, une parole dure est équivalente au "grand vent impétueux" de la Pentecôte. Il raconte les choses merveilleuses de Dieu et incite le cœur de l'homme à la contrition. Et cette contrition est le précurseur du don de l'Esprit Saint. Il fond les montagnes de l'impureté qui siègent dans le cœur. Il brise les rochers de la dureté de l'être intérieur de l'homme, et l'aide à trouver son "cœur profond". Ainsi l'homme subit un séisme intérieur primordial, quand il souffre de telles épreuves qui sont nécessaires pour lui apprendre que une seule chose est nécessaire - la découverte de son cœur.

Fr. Sophrony avait aussi certaines de ses propres paroles qui étaient dures. Par exemple:
Si quelqu'un n'a pas atteint la mesure de la prière hypostatique, c'est-à-dire, de porter en lui-même Adam tout entier et d'amener tous les hommes devant Dieu dans sa prière pour le monde entier, qu'il ne se dise pas chrétien sans honte et sans crainte.

Ces paroles sont en mesure de nous sauver. Elles sont destinés à nous secouer. La culture chrétienne qui "secoue" nous aide à découvrir le "cœur profond" sans lequel nous ne pouvons pas vraiment recevoir le don de la Pentecôte, l'effusion de l'Esprit sur toute chair. Nous avons besoin de ce cœur sensible, si précieux aux yeux de Dieu, afin de recevoir le don de l'Esprit Saint, afin que notre invocation du Nom du Christ dans ce cœur sensible et profond puisse être salutaire et apporter la vie nouvelle. Ce que nous essayons de faire est de faire éclore "l'œuf" que nous portons en notre sein, pour briser la carapace qui recouvre notre cœur afin que la vie nouvelle puisse surgir.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archimandrite Zacharias :
Remember Thy First Love
cité par

Sur le blog de Maxime: La correction fraternelle selon saint Jean Chrysostome



« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. »
(Matth. 18, 15)

1. Après ces paroles si vives contre les auteurs, des scandales, après des menaces capables de les pénétrer de terreur, pour préserver de la négligence les personnes que le scandale atteint, - car elles auraient pu tomber dans un mal non moins redoutable en s’autorisant de ce langage, qui regardait exclusivement autrui pour se livrer au relâchement et glisser dans l'orgueil, sous le prétexte qu'elles avaient droit à des ménagements de toute sorte, le Sauveur s'occupe d'elles à leur tour, et ordonne que tout reproche se fasse dans le plus grand secret de crainte que la présence d’un certain nombre de témoignages n'aggrave le caractère de l'accusation, et que le coupable s'opiniâtrant ne devienne d'une correction plus difficile. Aussi Jésus dit-il : «entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.» Qu’est-ce à dire: «S'il t'écoute»? S'il se condamne lui-même, s'il convient de sa culpabilité. «tu as gagné ton frère». Il ne dit pas: Vous serez suffisamment vengé mais «tu as gagné ton frère», montrant par là combien l'un et l'autre perdraient à rester ennemis. Il ne dit pas en effet : il se sera gagné lui-même ; mais « Tu l’as gagné » ; par où il déclare que l’un et l'autre ont souffert précédemment, l'un du côté de son frère, l'autre du côté du salut. Ce même conseil, le divin Maître nous le donnait du haut de la montagne : tantôt il envoyait la victime à l'auteur de l'injustice et lui disait: «Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.» (Matt. V,23-24) ; tantôt il enjoignait à l'offensé de pardonner à l'offenseur : « Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs », nous ordonnait-il de dire. Dans le cas présent, il agit d'une autre manière. Ce n'est point l'offenseur, c'est l'offensé qu'il décide à la première démarche. Comme le premier eût difficilement consenti à venir offrir ses excuses, qu'il en eût conçu trop de confusion et trop de honte, c'est l'offensé qui doit l'aller trouver pour tout raccommoder. Le Sauveur ne dit pas à celui-ci de prendre le ton de l'accusation et de l'invective; il ne lui dit pas: Vengez-vous ; mais : « Reprenez-le ». L'ivresse du ressentiment, la honte paralysent votre ennemi ; à vous qui êtes en parfaite santé d'aller voir ce malade, de le mander à la barre d'un tribunal sans témoins, de lui offrir un remède qui lui soit agréable. Cette expression : « Reprenez-le », signifie simplement : Remettez-lui son péché en mémoire ; entretenez-le du dommage qu'il vous a causé. Or, si vous le faites d'une façon convenable, vous plaiderez admirablement votre cause, et vous provoquerez avec succès une réconciliation.
Lire la suite

L'Ermitage du cœur (161)


Le silence des mots
C'est dans la prière 
L'espace de l'âme
Où la Présence peut parler

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 1 juin 2011

Saint Isaïe le Solitaire: Garde les tourments de l'enfer à l'esprit



Garde les tourments de l'enfer à l'esprit; 
mais sache 
que ton aide est à portée de main. 

Ne fais rien qui Le chagrine, 
mais dis Lui avec des larmes:
 "Sois miséricordieux 
et délivre-moi, Seigneur, 
car sans Ton aide, 
je ne puis échapper 
aux mains de mes ennemis.

Sois attentif à ton cœur, 
et Il te gardera de tout mal. 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Une icône de saint néomartyr de Russie Eugène (Rodionof) a donné du myrrhon!


[rodionof+eikona.jpg]


L'icône du saint nouveau martyr Eugène Rodionof (assassiné par les fondamentalistes tcétchènes) a commencé à donner du myrrhon à l'église de Saint Luc à Penza en février 2010. Ce soldat russe a été exécuté en Tchétchénie en 1996, car il n'a pas renié la foi orthodoxe, refusant de retirer la croix qu'il portait autour du cou.
La myrrhe a commencé à couler en deux endroits. Dans la paume de la main et à l'endroit où il portait la croix, a déclaré aux journalistes le Père Alexis Bourtsef.
Selon le prêtre, l'incident s'est produit le 15 février dans la soirée lorsque les personnes présentes ont commencé à sentir une forte odeur de myrrhon.

Neo-martyr Eugeny Rodionov
Le jeune nouveau martyr 
Eugène
Le prêtre a également déclaré que le 15 février, saint Eugène Rodionof, natif de Penza avait été arrêté et était resté prisonnier pendant plusieurs mois avant son assassinat.

Mémoire du saint martyr le 10/23 mai


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
http://www.interfax-religion.ru/?act=news&div=34263

L'Ermitage du cœur (160)



La colère bâtit un mur
Sombre et infranchissable
Entre le Ciel et ton âme
Et ton cœur devient aussi de pierre

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Les enfants du Goulag

Le moinillon en a parlé (http://www.moinillon.net/post/2011/05/30/Enfants-du-Goulag),

Béatrice R. a la gentillesse de me signaler le lien
qui permet de voir toute la video de France 5 jusqu'au dimanche 5 juin 2011.

mardi 31 mai 2011

Σύγχρονο θαύμα της Αγίας Υπομονής/ Miracle contemporain de sainte Hypomonie



Sainte Hypomonie (ce nom signifie patience en grec) est apparue comme une moniale à un résident d'Athènes, qui travaillait dans un taxi. Elle l'a arrêté et lui a demandé d'aller à Loutraki. Le chauffeur de taxi avait un cancer de la peau sur les mains et il était en grand désespoir. En route, la moniale qui portait une sorte de koukoulion [coiffe monastique] avec une croix rouge sur le dessus lui demanda:
"Pourquoi es-tu déprimé?"
Et il n'hésita pas un instant à avouer toute la vérité. Après cela,  elle lui a demandé s’il voulait qu’elle lui fasse le signe de la Croix pour qu’il guérisse et il a accepté. Bientôt, cependant, il a été pris de sommeil et la moniale lui a demandé de s’arrêter pour qu’ils ne se tuent pas ! Ils arrivaient à proximité du péage et elle trouverait facilement un autre taxi, si elle était pressée. 
Il s’assit au bord de la route et il s'endormit. Quand il se réveilla, il constata que ses mains étaient bien, mais la moniale avait disparu. Il demanda aux gens des péages s'ils avaient vu par hasard une moniale à proximité, mais personne ne l’avait jamais vue. Puis il retourna vers le taxi choqué, et réalisa que c'était une sainte qui était là et elle avait disparu. 
Il alla chez son médecin et lui rapporta l'incident. À ce moment, son regard tomba sur une icône qui était accrochée au mur du cabinet médical. Il bondit de son siège et hurla: "C’était elle !"
Notez que l'image était celle de sainte Hypomonie. Donc, il apprit ce que c'était elle que l’avait guéri et sauvé du désespoir. Le koukoulion avec la croix rouge indiquant son origine, avant qu’elle ne devienne impératrice de Byzance, et avec ce schème monastique elle termina sa vie terrestre. Après coup, on reconnut que ce jour-là où le miracle eut lieu, était le 13 mars, jour où la sainte est célébrée.
(D'après le livre Ι. Μ. Οσίου Παταπίου Λουτρακίου)
[Monastère Sacré de Saint Patapios à Loutraki]

La mémoire de notre sainte mère théophore Hypomonie, est célébrée le 13 Mars et le 29 mai.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Relique ( Saint Chef) de sainte Hypomonie

L'Ermitage du cœur (159)



Dieu est un feu ardent
Qui te consume
Si tu brûles pas de Son Amour

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 30 mai 2011

Métropolite Platon: l'apparition du Tzar défunt Nicolas 1er


Au service des Tsars - Nicolas 1er - 01.jpg
Николай Павлович Романов

Le Métropolite Platon raconte l'événement suivant qu'il a lui-même vécu. "Lorsque j'étais évêque du Don, le défunt Tzar Nicolas Pavlovitch (Nicolas 1er) m'apparut. Ceci arriva pendant la période des 40 jours après son trépas. J'étais assis dans ma chambre, lisant le sermon que devait faire un prêtre le jour suivant, un dimanche. Il était environ minuit et mon attention était toute entière concentrée sur ma lecture. Mon imagination, par conséquent, n'était pas impliquée, et ne peut être responsable de ce qui suivit. A ma droite, il y avait une porte conduisant à la pièce où je recevais les visiteurs, et cette porte, était ouverte, comme toujours. J'étais concentré sur la lecture et la correction de quelques passages dans le sermon. Soudain, je me sentis comme frappé sur le côté droit par quelque chose de très léger, mais de tout à fait tangible; comme si quelqu'un m'avait jeté la balle de caoutchouc d'un enfant par la porte ouverte. je ne pus m'empêcher de regarder sur la droite. Et que pensez-vous que je vis là?
Je vis, se tenant sur le seuil Sa Majesté le Tzar Nicolas Pavlovitch, en grand habit, et dans toute sa dignité.Il semblait légèrement penché sur le côté. Son regard d'aigle était dirigé vers moi. L'apparition n'était pas indistincte, confuse ou avec un aspect de spectre. Pas du tout! Je vis mon Tzar inoubliable comme s'il était vivant, et les plus insignifiants détails de son apparence semblaient tangiblement réels. Comment pouvais-je ne pas être confus et embarrassé?
Je continuais à regarder mon Tzar bien-aimé, qui était apparu pour consoler ma peine, et il continuait à me regarder avec un regard perçant, majestueux et en même temps bienveillant. Cela dura assez longtemps. Involontairement je me demandai si je devais me lever et m'incliner. Mais s'incline-t-on devant un fantôme? Mais d'autre part, ne doit-on pas s'incliner devant le Tzar?
Je commençais à me lever, et à cette seconde-là, l'image claire et miraculeuse de ce grand homme parmi tous les dirigeants de la terre, commença petit à petit à se changer en un fantôme de brume et à disparaître. Il s'évanouit de ma vue. Quant à moi, je ne pleurais plus le Tzar défunt, et plus tard aussi, quand je me souvenais du Tzar inoubliable de l'Empire Russe, mes larmes étaient moins fréquentes qu'auparavant."
"Je ne sais pas", continua le Métropolite s'adressant à ses auditeurs, " si vous me croirez. N'oubliez pas que je suis un vieil homme, et que, bien que je sois indigne, je sers à l'Autel de Dieu: je n'ai nul besoin de raconter des mensonges ou d'inventer des histoires."


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
"Новое время" [Temps Nouveau] 
périodique russe, Avril 1893
cité par Archuimandrite Panteleimon
Eternal Mysteries Beyond the Grave
Orthodox Teachings on the Existence of God
The Immortality of the Soul
and Life Beyond the Grave
Holy Trinity Monastery Press,
Jordanville, N.Y.
USA
1968

L'Ermitage du cœur (158)


L'espérance est le signe fort
De la Présence lumineuse
Du Christ ressuscité des morts
Au sein de toutes les épreuves 

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Jean-Claude LARCHET/ Recension: Archimandrite Spiridon, «"Mes missions en Sibérie" suivi de "Confession d'un prêtre devant l'Église"»

Couv9054g_260







Archimandrite Spiridon, « "Mes missions en Sibérie" suivi de "Confession d'un prêtre devant l'Église" », Traduit du russe par Pierre Pascal et Michel Evdokimov, Introduction de Michel Evdokimov, Éditions du Cerf, Paris, 2010, 256 p. (collection « L'Histoire à vif »).
Le récit de l'archimandrite Spiridon, « Mes missions en Sibérie », traduit par Pierre Pascal et publié en 1950 aux éditions du Cerf a connu un légitime succès. L’auteur, né en 1875, y relatait avec beaucoup de sensibilité sa formation religieuse (à travers notamment une série de pèlerinages), son ordination, son expérience d’aumônier des bagnes de Sibérie, et ses contacts avec les membres des diverses ethnies vivant dans cette région. On croisait dans ce récit des personnalités aussi pittoresques que touchantes. La relation de ses contacts avec les bagnards se révélait en bien des points proche des « Souvenirs de la maison des morts » de Dostoïevski. Le père Spiridon soulignait en particulier la capacité de repentir qui existe chez des êtres ayant commis des fautes lourdes et qu’on aurait pu croire irrécupérables, et le caractère fructueux d’une action pastorale menée avec respect, douceur et amour.
On ne tenait pourtant là qu’une partie du récit de l’Archimandrite Spiridon, publié dans  une revue de Kiev, « La Pensée chrétienne », dont la parution avait été inerrompue en 1917.
On ignorait que l’auteur avait aussi écrit une suite qu’il avait intitulée « Confession d’un prêtre devant l’Église », qu’il avait publiée en 1919, et ce n’est qu’à une date récente que cet ouvrage a été retrouvé à la Bibliothèque nationale de Saint-Pétersbourg.
Lire la suite ICI

dimanche 29 mai 2011

Saint Jean Chrysostome: Des prêtres et des sacrements


Il arrive que des laïcs vivent dans la piété, tandis que les prêtres vivent dans l'absence de vertu, et par conséquent, si la grâce ne devait chercher partout que ceux qui sont dignes, ni le baptême, ni l'offrande du Corps du Christ ne devraient être effectuée par eux.
Mais maintenant le Seigneur agit habituellement même à travers ceux qui sont indignes, et la grâce du baptême n'est pas le moins du monde atteinte par la vie du prêtre.
Je dis cela pour que quiconque examine strictement la vie d'un prêtre ne commence pas à être tenté de raisonner sur ce qu'il réalise dans les sacrements. Car un homme n'apporte rien de lui-même, mais tout cela est l'œuvre de la puissance de Dieu, et Dieu vous sanctifie dans les sacrements.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

La morale chrétienne


Fichier hébergé par Archive-Host.com

[…]
La raison à elle seule ne peut pas nous conduire au bien car elle est perturbée par les désirs. Jésus est le sauveur de la raison. Pour cela, Dieu a voulu communiquer avec nous autrefois à travers Ses prophètes, non pas pour inventer la morale, mais pour nous rappeler les bonnes qualités qu'Il nous avait offertes lorsqu'Il nous créa à Son image. La morale réside dans nos âmes depuis l'aube des temps. Pourtant, nous avons ruiné l'image de Dieu en nous, et nous avons délaissé notre beauté originelle. Dieu n'impose rien de façon arbitraire, et Il ne nous défend pas de tuer ou de voler seulement parce que c'est Sa volonté. Dieu n'est pas un dictateur qui se comporte à Sa guise et qui édicte ce qu'Il veut. Il nous montre ce dont nous avons besoin pour que nous puissions vivre en jouissant de la beauté spirituelle. Il sait que le bien nous conduit à la joie et que souvent nous ne choisissons pas ce qui est pour notre bien. Comme il y a un suicide physique, il existe aussi un suicide spirituel. L'homme connait que son avidité l'amène à la mort physique; de la même façon, il ment, triche, hait et aime ses péchés tout en sachant qu'ils dégradent sa personnalité. À force de fauter, il nie le commandement et refuse son propre bien-être. Lorsque Dieu s'est aperçu que les péchés de l'homme provoquent sa mort, Il s'est révélé et a démontré Son amour. Il a également institué les règles morales qui purifient l'homme et le rapprochent de Dieu afin qu'il établisse avec Lui une relation de père et fils.
Bien sûr, il ne suffit pas de savoir le commandement pour le respecter. La misère de l'homme réside dans le fait qu'il connaît les commandements mais ne les observe pas puisqu'il a besoin d'un renfort divin. Cependant, en l'absence de ces commandements, l'homme ne peut être sauvé. La révélation du commandement divin constitue le début du chemin. Pour achever ce dernier, nous devons aimer le Seigneur.
Extrait d'un article du site 
de 
Mgr Georges Khodr du Liban
Article complet sur

L'Ermitage du cœur (157)


Aux jours de ténèbres
N'oublie pas que le Golgotha
Conduit à la Lumière Ineffable
Du matin de Pâques

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)