lundi 6 juin 2011

Père Seraphim (Rose): L'éternel combat des chrétiens



Le temps de la fin, même s'il semble être proche, nous ne le connaissons pas. Quelque proche qu'il soit, il est encore à venir, et dans le présent nous n'avons que le même combat séculaire contre les puissances invisibles, contre le monde, et contre nos propres passions, combat à l'issue duquel notre sort éternel sera décidé. Luttons donc, tandis qu'il fait encore jour, avec le temps et les moyens que notre Dieu Très Miséricordieux nous a donnés!

Vraiment, nous avons beaucoup plus besoin aujourd'hui d'un retour aux sources de la véritable orthodoxie que le Bienheureux Païssi [Vélitchkovsky]! Notre situation est désespérée! Et pourtant la miséricorde de Dieu ne nous abandonne pas, et aujourd'hui encore, on peut dire qu'il y a le mouvement d'une véritable orthodoxie, qui rejette l'indifférence, le rénovationisme, et l'apostasie pure et simple qui sont prônées par les théologiens orthodoxes et des hiérarques de renommée mondiale, et [ce mouvement] a aussi grand faim de plus que l'orthodoxie habituelle qui est impuissante devant les assauts d'un monde raffiné à détruire les âmes.

Beaucoup de jeunes d'aujourd'hui cherchent des gourous et sont prêts à se réduire en esclavage auprès de n'importe quel candidat probable; mais malheur à ceux qui profitent de ce climat de l'époque pour se proclamer startsy théophores selon l'ancienne tradition, ils ne font que se tromper eux-mêmes et tromper les autres.

Notre époque, avant tout, demande des labeurs humbles et silencieux, avec amour et compassion pour les autres lutteurs sur la voie de la vie spirituelle orthodoxe, et une volonté profonde qui ne se décourage pas parce que l'atmosphère n'est pas favorable. Nous, chrétiens des derniers temps, nous sommes encore appelés à travailler continuellement sur ​​nous-mêmes, à obéir aux Pères et aux autorités spirituelles, à mener une vie rangée avec au moins un minimum de discipline spirituelle et de lecture régulière de littérature spirituelle orthodoxe, littérature que le bienheureux Païssi fut le principal responsable qui la donna à notre époque, pour veiller sur nos propres péchés et fautes, et ne pas juger les autres. Si nous faisons cela, même à notre terrible époque, nous pouvons avoir espoir en la miséricorde de Dieu pour le salut de nos âmes.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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