samedi 15 janvier 2011

Le pasteur Richard Wurmbrand et l'Orthodoxie (4)


Une bonne confession

Il y avait une brigade en Roumanie, qui n'était que pour les prêtres, les évêques, les pasteurs, les rabbins et les laïcs quels qu’ils soient, qui étaient en prison pour leur foi. Un jour, un responsable politique est venu inspecter cette brigade. Tout le monde se mit au garde-à-vous, et au hasard, il appela un jeune homme (dont le nom était Coceanga) et il lui demanda: «Qu'as-tu été dans la vie civile?"

Et il répondit: «Monsieur, ce que j'ai été dans ma vie civile, je le serai toujours. Je suis un prêtre de Dieu. "

"Ah, un prêtre! Et aimes-tu encore le Christ? "

Le prêtre se tut pendant quelques secondes - secondes aussi longues que l'éternité, parce qu'il savait que son destin éternel serait décidé durant les secondes. Le Seigneur dit: «Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père Qui est aux cieux. Mais celui qui Me reniera devant les hommes, Je le renierai aussi devant Mon Père qui est dans les Cieux »(Matthieu 10:32-33).

Et puis, après un peu de méditation, son visage se mit à briller - J'ai vu tant de visages brillants - et avec une voix très humble, mais très décidée, il dit: «Capitaine, lorsque je suis devenu prêtre, je savais que dans l’histoire de l'Église, des milliers avaient été tués pour leur foi. Et aussi souvent que je suis monté à l'autel habillé de ces beaux vêtements ornés, entouré par le respect et l'amour de la congrégation, j'ai promis à Dieu que si jamais j'avais à souffrir, si jamais je portais l'uniforme de prisonnier, j’aimerais encore le Christ.

«Capitaine, » poursuivit-il:« Je vous plains tellement. Nous avons la vérité, et vous avez les fouets. Nous avons l'amour, et vous avez des barres de fer sur les cellules de prison. La violence et la haine sont un argument très pauvre contre la vérité et l'amour. Si vous pendiez tous les professeurs de mathématiques, si tous les mathématiciens étaient pendus, combien feraient alors quatre plus quatre,? Ils feraient encore huit. Et huit et huit feraient encore seize.

"Vous ne pouvez pas changer la vérité en pendant ceux qui disent la vérité. Si tous les chrétiens étaient pendus, il n’en resterait pas moins qu'il y a un Dieu, et qu'Il est amour. Et il y a un Sauveur; Son nom est Jésus-Christ, et en Le confessant un homme peut être sauvé. Et il existe un Saint Esprit, et une foule d'anges autour de la terre. Et il existe un magnifique paradis - vous ne pouvez pas changer la vérité ".

Je souhaite qu'il y ait un moyen de rendre le ton avec lequel il a prononcé ces paroles. Nous, les autres, avions honte parce que nous croyions en Jésus-Christ, nous espérions en Christ, mais cet homme aimait le Christ comme Juliette aimait Roméo et que l’épouse aime l’époux.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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