samedi 10 avril 2010

Une ressource toujours présente: Les Offices Orthodoxes


Je suis toujours impressionné par l'immense trésor des offices de la Sainte Orthodoxie. À l'Orthros et aux Vêpres, nous ne prions pas seulement, mais nous sommes instruits dans la foi. Les lectures soulignent et insistent sur le caractère résurrectionnel de notre vie en Christ, notre Dieu, et les hymnes enseignent littéralement la foi tout au long de l'année.

Chaque jour, nous sommes unis à ceux qui nous ont précédés, nous rappelant leur vie et sachant que nous sommes dans leurs prières. Et ces offices sont couronnés et servent à la Divine Liturgie, qui est au cœur de notre vie en Christ, notre theosis (divinisation)!

Malheureusement, ces dons généreux sont souvent ignorés ou pris pour acquis. Il est vrai que notre vie ici et maintenant est très occupée et qu'il y a beaucoup, beaucoup de distractions. Cependant, nous pouvons faire le choix conduit par l'Esprit de modeler nos vies autour du Christ. Lorsque nous ne pouvons pas nous rendre au Temple pour les offices, nous pouvons prier les lectures et les offices chez nous et dans l'intimité de nos beaux coins d'icônes.

Prier la foi et vivre la foi vont de pair, et les prières et les offices que nous sont donnés par l'Église, notre Sainte Mère, nous gardent dans la foi, et nous permettent de léguer à nos enfants et à leurs enfants la foi transmise à travers les âges par les Apôtres, les Pères de l'Église, les évêques, les prêtres et les diacres lorsque leur fut remis le "dépôt de la vérité!"

Merci à Dieu pour Ses grandes bénédictions!

Ezekiel

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

(Ezekiel fut Pasteur Luthérien pendant 33 ans avant de devenir orthodoxe)
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Hésychie (115)



Que ta tristesse
Soit celle des myrrhophores
Au matin lumineux de Pâques
Avant de rencontrer l'Ange

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 9 avril 2010

Illustration édifiante de pardon à l'époque des premiers chrétiens de Rome.


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Un riche, qui possédait des centaines d'esclaves, en avait un du nom de Paul, en qui il avait entièrement confiance, l'ayant fait intendant de sa maison tout entière. Un jour, il alla avec Paul au marché aux esclaves pour acheter de nouveaux serfs. Avant le marchandage habituel, ils examinèrent la marchandise humaine, en observant la musculature pour voir si elle valait son prix. Paul vit, mis en vente, un faible vieillard. Il implora son maître d'acheter cet esclave. Le riche, Procule répondit ironiquement: "Mais il n'est bon à rien."

"Achète-le", insista Paul. "Il est bon marché. Et je te promets que le travail de ta maison ira comme jamais auparavant. "

Alors le maître céda. Et c'était réellement vrai que tout le travail alla mieux que jamais. Mais Procule observa que Paul travaillait alors pour deux hommes. Le vieil esclave ne faisait rien. Paul le soignait, lui donnait la meilleure nourriture, et le faisait se reposer tout le temps.

Procule demanda à Paul, "Tu sais que je t'estime. cela ne me gêne pas que tu protèges ce vieil homme. Dis-moi seulement qui il est. Peut-être est-ce ton père qui est tombé en esclavage?"

Paul répondit: "C'est celui à qui je dois plus qu'à mon père."

"Est-ce ton professeur? "

"Non. Quelqu'un à qui je dois plus encore. "

"Qui est-il alors? "

"C'est mon ennemi. Il est l'homme qui a tué mon père et nous a vendus, les enfants, comme esclaves. Quant à moi, je suis disciple du Christ, Qui nous a appris à aimer nos ennemis et à récompenser le mal par le bien. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Les salutations pascales"new-look"


Le Catéchisme de Curmudgéophane

Okay les nouveaux orthos,
quand je dis
"Le Christ est ressuscité!"
vous êtes sensés répondre
"En vérité, Il est ressuscité!"
et non pas
"C'est génial, non?
Terrible!
Ouais mec!
Ouais mon gars!"
ou bien
"c'est top!"
ou encore
"miam...miam... du laaaard!"

Version et adaptation française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Remerciements à mon confrère

Steven Robinson
pour son autorisation de reprendre ses Orthographs!

Hésychie (114)



Sache-le
Par les prières à leurs saints
Kiev Le Mont Athos et Sarov
Seront dans ton cœur

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 8 avril 2010

L'icône de la Mère de Dieu de Felixtowe


Introduction

Il fut un temps où l'Angleterre était connue comme «la dot de Marie» et «L'île de Marie». En effet, au 11ème siècle, l'Angleterre était le seul territoire d'Europe occidentale où la dévotion à la Mère de Dieu était si répandue et c'est là que la fête de la Dormition a d'abord été introduite à partir de Constantinople (1).

Au onzième siècle, il semblait y avoir partout des sanctuaires de la Mère de Dieu (2). Ainsi, nous avons connaissance de sanctuaires dédiés à elle à Glastonbury en 540, Evesham en 702 (3), Tewkesbury en 715, Cantorbéry en 866, Willesden en 939 (4), Abingdon, avant 955, Ely en 1020, Coventry en 1043, York en 1050 , Walsingham en 1061. Il y avait sans doute beaucoup d'autres sanctuaires et images saintes. De certaines d’entre elles, nous ne savons rien, d'autres nous savons qu'elles doivent avoir existé, mais nous n’entendons parler d’elles que plus tard aux 12ème et 13ème siècles. Car, après le Grand Schisme du 11ème siècle, quand la plus grande partie de l'Europe occidentale a chuté sous la domination du pape, la dévotion à la Mère de Dieu a continué.

Certes, cette dévotion a commencé à prendre les formes piétistes du Moyen Age et les images ont été remplacées par des statues, du jamais vu dans le monde orthodoxe, d'Orient et d'Occident. Certaines de ces statues ont reçu des noms, soit de lieux ou encore de vertus particulières, par exemple: Notre-Dame de Garden Gate (Somers Town, Londres), Notre-Dame du Crag (Rocher) (Knaresborough), Notre-Dame, Mère de Miséricorde (York), Notre-Dame de Grâce (Ipswich). Cette pratique a toujours reflété la pratique des Églises orthodoxes, en particulier de l'Église russe, où plus de 600 icônes différentes de la Mère de Dieu étaient vénérées avant la Révolution et la Russie était connue comme «La Maison de la Mère de Dieu». Notre intérêt, cependant, est centré sur Notre-Dame de Grâce, la Mère de Dieu d’Ipswich.

Le lien avec le Suffolk

Le Suffolk dans le haut Moyen Âge était réputé pour sa piété. En effet, lorsque les Danois l’envahirent au neuvième siècle, martyrisant saint Edmond, ils ont trouvé tant d'églises et de chapelles qu'ils l'ont appelé "Selig Suffolk", ce qui signifie "béni" ou "saint Suffolk", qui par corruption est devenu aujourd'hui "Silly Suffolk".

En effet nous ne connaissons pas moins de seize sanctuaires de la Mère de Dieu dans le Suffolk. Ce sont: Beccles, Chevington, Eye, Ipswich, Ixworth, Melford, Mildenhall, Mutford, Norton, Stoke-by-Clare, Stowmarket, Sudbury, Thetford, Weston, Woodbridge et Woolpit. Il pouvait y en avoir encore plus, mais nous n'en avons aucune trace. Toutefois, vers la fin du 12ème siècle, bien que le grand sanctuaire national fût à Walsingham dans le Norfolk, en second lieu seulement cela était le sanctuaire de «Notre-Dame de Grâce à Ipswich».

Les archéologues de la dernière génération ont confirmé quIpswich est la plus ancienne de toutes les villes anglaises, fondée au 6ème siècle, lorsque nos ancêtres sont arrivés de la mer du Nord en provenance de l'Allemagne du nord et du sud du Danemark. Il y avait en effet avant Ipswich des établissements secondaires et de petits hameaux sur les côtes sud et est, mais Ipswich a sans doute été la première ville anglaise. Avec son port et son marché, ses industries et ses artisanats, elle est devenue célèbre surtout pour ses poteries, connus des historiens comme "Ipswich-ware".

Plus tard entourée de remparts de terre construit contre les Danois, elle est devenue au début du Moyen Âge une ville fortifiée avec quatre portes avec les trente-neuf églises et monastères d’avant la Réforme. La porte principale dans les murs, était la Porte de l'Ouest et y menant aujourd'hui encore, on peut trouver «Lady Lane, où se dressait autrefois la Chapelle de Notre Dame d’Ipswich démolie, il y a longtemps". C'est là que la population locale vénérait depuis au moins 1152, sinon plus tôt, une statue de la Mère de Dieu.

En 1297, cette chapelle était certainement enregistrée comme «maison religieuse de renom au début d'une période de notre histoire». Tous les documents qui restent témoignent de la renommée de l'image de la Mère de Dieu et ses nombreux miracles des guérisons de la grâce effectués par elle: «L'image de la Sainte Vierge, connue sous le nom de "Notre-Dame d'Ipswich a été tenue en haute estime, et de nombreux pèlerinages avaient l'habitude de se faire en ce lieu ». L'image de la Vierge a rendu le nom d'Ipswich célèbre dans l'Antiquité en raison des pouvoirs miraculeux de guérison des maladies que cette image vénérée avait la réputation de posséder. Des archives survivent décrivant l'image, donnant même les détails de ses couleurs («bleu et rose foncé) et les plis de la robe de la Vierge.

Il y eut plusieurs pèlerins royaux. La fille du roi Edouard Ier, Elizabeth, a effectivement été mariée dans la chapelle sanctuaire, Blanche, fille d’Henri IV, y vint en pèlerinage et il y a des détails sur le pèlerinage de Catherine d'Aragon et d’Henri VIII. Il a également été suggéré que Les Contes de Cantorbéry de Chaucer, ont été inspirés par des pèlerinages au sanctuaire, car «le Père de la poésie anglaise», dit-on, était le fils d'un vigneron d’Ipswich. Nous savons aussi que le célèbre cardinal machiavélique Wolsey, homme d'Ipswich, a établi une procession au sanctuaire le Septembre 7, la veille de la fête de la Nativité de la Mère de Dieu. Et ces derniers temps, la guilde locale de Notre Dame d’Ipswich a institué un pèlerinage annuel à pied, relançant cette procession le dimanche le plus proche du 7 Septembre.

Tout cela peut sembler au lecteur être d’intérêt seulement passager et d'historique et rien de plus. Toutefois, la Mère de Dieu d’Ipswich a un intérêt particulier pour les chrétiens anglais d'aujourd'hui. Contrairement à tous les autres sanctuaires de l'Angleterre, il est largement admis que Notre-Dame de Grâce a survécu à la Réforme et existe toujours.

Lors de la Réforme, en Juillet 1538, la statue a été retirée de sa chapelle d’Ipswich et envoyée par bateau à partir du port d'Ipswich pour être brûlée avec d'autres statues et reliques à Londres. Là, en Septembre 1538, Thomas Cromwell, chargé par Henri VIII de la destruction des «idoles papistes», alluma un grand feu dans lequel de nombreux objets de piété ont été brûlés, dont les statues de Notre-Dame de Walsingham et de Willesden. Il existe une masse de tradition et de preuves documentaire qui suggèrent cependant que, malgré les mauvaises intentions des iconoclastes, Notre-Dame d’Ipswich ne figurait pas parmi les statues consumées par le feu.

Le lien Italien

Sur la côte ouest de l'Italie, à mi-chemin entre Rome et Naples, attenant à la ville d'Anzio, où, onze mille Anglais et soldats alliés ont perdu la vie entre 1943 et 1944, se trouve la petite station balnéaire de Nettuno. Dans son église principale, une majestueuse basilique, se trouve à une place d'honneur une statue de Notre-Dame de Grâce. Elle a été transportée là, comme les habitants le maintiennent fermement, en 1550 par des marins de la ville d'Ipswich, en Angleterre, qui l'avaient sauvée du feu. Localement, elle est connue sous le nom de "Dame anglaise".

Ce n'est pas du folklore, les traditions remontent à des centaines d'années et ont été consignées par écrit. A partir de ce que nous savons, par exemple, qu'il n'y avait pas de sanctuaire à la Mère de Dieu à Nettuno au début du 16ème siècle. Et un document de 1718, basé lui-même sur des dossiers antérieurs, indique très clairement l'origine de la statue comme étant la ville d'Ipswich par ailleurs inconnue. Selon cette étude, le navire, en direction de Naples, est arrivé à Nettuno où il a trouvé refuge, en 1550, suite à une terrible tempête. Les marins ont donné la statue à la ville en action de grâces et là l'image a été gardée dans une église en bord de mer près de l'autel dédié à l'Annonciation.

Cette description du manuscrit est confirmée par la tradition orale. Celle-ci insiste sur l'origine de la statue d’Ipswich en Angleterre et aussi sur le nom de la statue "Nostra Signora delle Grazie", "Notre-Dame des Grâces" (titre apparemment unique dans l'histoire de la dévotion anglaise à la Mère de Dieu). En outre, il existe d'autres documents et une analyse scientifique d'un éclat de bois de la base de la statue qui s’est révélé avoir une teneur élevée en sel, preuve qu'elle avait à un moment été en contact avec l'eau de mer ou les embruns. En outre, le style de la statue (en bois de chêne, comme cela était courant en Angleterre), même après les "restaurations catholicisantes", suggère une origine anglaise. Le fait que le Christ enfant est tenu sur le genou droit de la Vierge est extrêmement rare en Europe occidentale en dehors de l'Angleterre à l'époque. (Les images continentales montrent l'enfant Jésus sur le genou gauche).

En dehors des peintures de la "catholicisation" et de "restaurations" (5) de la statue, apparemment en 1594, 1650 et 1959, la statue est par ailleurs reconnue par les experts pour être en plein accord avec l'iconographie des Anglais vers le treizième siècle. Cela a été confirmé lorsqu’une inscription apparemment anglaise du Moyen Âge a été découverte sur la statue en 1959, portant la mention "Thou Art Gracious" (Tu es [pleine de] grâce).

Une conclusion orthodoxe anglaise

Un spécialiste des statues médiévales de la Vierge, regardant les photos avant les restaurations récentes et consultant les archives, a suggéré que la "Madonna" originale ressemblait à ce qui existait avant les restaurations de la période catholicisante. Car les restaurations, entre autres depuis 1550, ont placé l'enfant Jésus dans une position couchée et un trône a été ajoutée pour la Mère de Dieu et son voile enlevé et les visages sculptés à nouveau, conformément au goût catholique romain italien.

C'est à partir de ces suggestions, qu’en 1998, Père Théodore Jurewicz, le remarquable iconographe orthodoxe, a été invité à peindre une nouvelle icône de la Mère de Dieu, la Mère de Dieu de Felixstowe, sur le modèle de la reconstruction de l'image originale révérée en ce lieu. Cette icône n'est pas seulement une icône orthodoxe canonique, mais elle est aussi fidèle aux traits de l'iconographie orthodoxe anglaise très conservatrice qui ont survécu dans la Mère de Dieu d’Ipswich.

Nous croyons que cette icône est la re-création fidèle, d’une manière orthodoxe, de "Notre-Dame de Grâce", l'image sainte vénérée depuis des siècles dans le grand sanctuaire de l'Angleterre à Ipswich dans le "Saint Suffolk". C'est cette image qui est aujourd'hui honorée par le peuple chrétien orthodoxe du Suffolk à l’Eglise orthodoxe de saint Félix et de saint Edmund à Felixstowe.

Ainsi, la bénédiction mystérieuse de Notre Dame revient en Angleterre à partir d'une station balnéaire de l'Italie dans une ville balnéaire d'Angleterre: l'histoire fait un tour complet et un tort historique est corrigé. Puisse cette partie du Suffolk redevenir un lieu de pèlerinage en l'honneur de la Mère de Dieu, puisque son sanctuaire est reconstitué.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-nous!


Notes:

(1) Voir l'excellent «The Cult of the Virgin Mary in Anglo-Saxon England (Le Culte de la Vierge Marie en Angleterre anglo-saxonne)», Mary Clayton, Cambridge Studies in Anglo-Saxon England, n ° 2
(2) Je suis très redevable à Stanley Smith La Madone d'Ipswich, Ipswich 1980.
(3) La ville d’Evesham tient son nom de la gardienne de vaches Eoves qui eut en 702 une grande vision de la Mère de Dieu en ce lieu. Le monastère d'Evesham, fondée par saint Egwin, évêque de Worcester, a grandi sur le site de cette vision.
(4) Ceci est très proche de l'endroit où se trouve aujourd'hui le couvent orthodoxe de l'Annonciation à Brondesbury Park.
(5) Plusieurs icônes orthodoxes de la Mère de Dieu, et plus particulièrement celle de Czestochowa en Pologne, ont été soumis à cette restauration catholique », c’est-à-dire repeintes. Sous les couches de peinture, ces icônes sont tout à fait orthodoxes.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Acathiste:

Hésychie (113)



Ouvre la porte du Royaume
Avec la clef de l'oraison
Et chemine dans l'Eternité

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 7 avril 2010

Staretz Thaddée de Serbie: Centurie Spirituelle (VI)

Staretz Thaddée de Serbie

86. Tant que nous prêtons attention aux côtés négatifs de ceux que nous rencontrons, nous ne trouverons pas la paix ou la tranquillité.
87. Tout ce qui est fait pour l'amour de Dieu et non pour l'amour de la gloire est bon.
88. Celui qui travaille mal ne peut pas s'attendre à un bon salaire.
89. Seul celui qui est avec Dieu et qui est informé de son salut est riche.
90. La crainte de Dieu n'est pas la peur animale instinctive de ce monde. Cette dernière a une qualité infernale. Nous vivons dans un état constant de peur: que se passera-t-il demain, dans l'avenir? La crainte de Dieu est similaire à celle éprouvée quand on aime quelqu'un avec son cœur et que l'on fait bien attention à ne pas l'offenser ou l'ennuyer avec tout son être, non seulement par nos actions, mais par nos pensées aussi.
91. Il n'y a pas un seul être qui soit parfait. Nous ne pouvons être parfaits qu'avec Dieu, sans lui, c'est impossible.
92. Le soin de l'âme est plus précieux que les dons de ce monde.
93. Une famille qui est agréable à Dieu doit être remplie d'amour, de noblesse, de douceur, d'humilité, de piété et de dévotion.
94. Si un parent en colère frappe un enfant, rien ne sera acquis par elle.
95. S'il y a une famille où presque tout le monde est content, mais qu'un seul ne l'est pas, il commence à penser qu'il a été traité injustement et que les autres ont mal agi envers lui, alors tout le monde commence à être mécontent, mais sans savoir pourquoi.
96. Personne qui conclut un mariage sans bénédiction ou qui a été forcé de se marier ne trouvera la paix et leur amour sera inutile pour ceux qui se marient ainsi.
97. Quand un enfant est né, il pleure parce qu'il ne sait pas quels péchés l'attendent. Mais quand
quelqu'un meurt, il est heureux parce qu'il entre dans la vie éternelle. Alors tout les gens autour de lui pleure parce qu'ils doivent rester ici-bas.
98. Il n'est pas nécessaire d'être triste pour les morts, il est préférable de prier le Seigneur, lui demandant d'accorder les lieux de séjour promis par l'Évangile. La tristesse détruit tout. Elle détruit la paix qu'ils ont reçu du Seigneur.
99. Être triste pour vos parents défunts n'est pas chrétien. C'est le lot de ceux qui ne connaissent pas Dieu. Nous devrions plutôt prier le Seigneur de leur pardonner leurs péchés et faire de bonnes actions en mémoire d'eux.
100.Ici-bas sur terre il n'y a rien qui puisse nous donner la paix intérieure. Car ni richesse, ni gloire, ni honneur, ni position, ni famille, ni prochains ne peuvent nous donner la paix intérieure inébranlable. Il n'y a qu'un seul donateur de vie, de paix et de joie, c'est Dieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (112)



Recherche non le contentement
Que donne le monde
Mais la douceur ineffable
Qu'apporte la paix du Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 6 avril 2010

Staretz Thaddée de Serbie: Centurie Spirituelle (V)


image

71. Il n'y a pas de connaissance révélée par la science de l'homme qui ait été donnée par Dieu à notre détriment, tout a été donné exclusivement pour notre profit.
72. La grâce est une force divine qui est active partout, mais surtout dans les âmes de ceux qui cherchent la source de vie, qui cherchent Dieu.
73. Nous ne pouvons pas maintenir la paix intérieure si notre conscience nous reproche quelque chose. Nous devons tout d'abord faire la paix avec notre conscience.
74. Il est préférable que nous nous condamnions plutôt que le Seigneur nous condamne. Si nous nous condamnons, Il sait que nous nous sommes repentis et que ne souhaitons plus pécher.
75. Le repentir signifie changer nos vies, abandonner le vieil homme avec toutes ses mauvaises habitudes et se tourner vers Dieu et la vérité, afin que nous puissions être pacifiques, calmes, bons et doux.
76. Si vos parents sont athées et que vous êtes croyant, ne leur faites pas de reproches pas ou les narguez pas avec votre la foi, mais priez pour eux et soyez bons pour eux.
77. Nous devons apprendre à nous départir de nos fardeaux afin de pouvoir nous tourner vers Dieu immédiatement et Lui confier nos soucis et ceux de notre prochain.
78. Nous devons aider les gens à connaître leur foi.
79. Nous ne devons pas prêcher avec nos têtes, mais avec nos cœurs. Seul ce qui est dit du cœur peut atteindre un autre cœur.
80. Il vaut mieux apprendre de la vie que des mots.
81. Il est dangereux d'être sévère avec les autres.
82. Ceux qui sont stricts avec les autres ne peuvent atteindre un certain niveau dans la vie spirituelle. Ils restent au stade de l'ascèse physique.
83. Comme est notre relation avec notre prochain, ainsi est notre relation à Dieu.
84. Notre prochain est celui qui cherche notre aide.
85. Nous devons avoir la même relation avec tout le monde. Nous ne devons pas séparer les gens entre ceux que nous aimons et ceux que nous n'aimons pas.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (111)



Ce n'est pas par l'exaltation
Mais par la sobriété
Que tu atteindras la joie parfaite

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 5 avril 2010

Staretz Thaddée de Serbie: Centurie Spirituelle (IV)


grave of father tadej
Tombe du staretz Thaddée

51. La jalousie détruit notre paix intérieure et la tranquillité de notre âme.
52. Parfois, le Seigneur nous révèle dans nos pensées les réponses à diverses questions et mystères, mais parfois Il se tait, afin que nous puissions nous tourner vers les autres pour obtenir des conseils et ainsi devenir humbles.
53. Nous pouvons trouver quelque chose d'édifiant dans la vie de tout le monde. Même le pire voleur a quelque chose bon en lui.
54. La vie ici sur terre est sans une incessante guerre physique et spirituelle.
55. L'homme n'est qu'un outil entre les mains du Seigneur.
56. Il vaut mieux chanter que de lire. Chantez. Les gens disent que celui qui chante ne pense pas au mal.
57. La vie divine ne peut supporter l'égoïsme.
58. Tant que nous prêtons attention aux côtés négatifs des personnes différentes que nous rencontrons, nous ne trouverons pas la paix et la repentance. Tant que nous gardons en nous la pensée des offenses qui nous ont été causées par les ennemis, les amis, la famille et le prochain, nous ne trouverons pas la paix et la tranquillité et nous vivrons dans une situation infernale.
59. Lorsque vous avez trouvé une âme semblable à la vôtre, restez avec elle, car c'est une grande joie de se faire des amis avec ceux qui pensent pareillement.
60. Aujourd'hui, toute civilisation est orientée pour détourner l'attention des gens, en particulier des jeunes, d'eux-mêmes, de soi, de regarder à l'intérieur, dans le cœur.
61. Les incroyants sont occupés avec la philosophie, la réflexion et les réalisations, mais tout cela est consolation à court terme et la mélancolie et la solitude attaqueront bientôt une fois de plus.
62. Le mal est l'abus de bien de la part des êtres rationnels qui sont tombés dans la basse philosophie et créent le chaos en eux-mêmes et autour d'eux avec leurs pensées et leurs désirs.
63. Le monde est de plus en plus enfoncé dans le péché et le mal et confond l'amour et la passion, pourtant l'amour et la passion n'ont rien en commun. L'amour est de Dieu et la passion est ce qui vient des esprits malins.
64. Nous méprisons nos politiciens qui sont au pouvoir, mais ce sont nos enfants. Nous avons été ceux qui ont eu tort avant eux, car nous avons mis devant leurs yeux des exemples vivants qu'ils ne pouvaient qu'égaler.
65. Il n'y a pas athées! Ils n'existent pas. Même l'ennemi croit et tremble, seulement il ne peut pas faire le bien.
66. Cinquante ans de communisme nous ont causé beaucoup plus de mal que de cinq cents ans de domination turque. Le communisme a enlevé les gens à Dieu.
67. Nous souffrons parce que nos pensées et nos désirs sont mauvais. Nous sommes nous-mêmes la cause de nos souffrances, car il n'y a pas de repentir parmi notre peuple. Il n'y a de repentir, ni parmi les croyants, ni chez les infidèles.
68. La magie est pratiquée en l'absence de prière ou de ferme espoir en Dieu.
69. Seul l'amour et la bonté sauvent à la fois les gens et le monde entier. Rien n'est jamais obtenu par la violence. La force provoque simplement le rejet et la haine.
70. Toutes les connaissances qui ont été révélées aux hommes par la science sont un don de Dieu aux hommes et proclament la présence de Dieu dans ce monde. (à suivre)

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après