samedi 28 août 2010

Texte des Pères sur l'avortement



De la Lettre à Diognète

(En parlant de ce qui distingue les chrétiens des païens):

"Ils se marient, comme tous les autres, ils engendrent des enfants, mais ils ne détruisent pas leurs enfants. ( litt. jettent leurs fœtus)


De la Didachè

"Tu ne tueras pas l'enfant par avortement".


De la Lettre de Barnabé

"Tu ne détruiras pas ce que tu as conçu avant la naissance, ni ne le tueras après la naissance".


De Saint-Clément

"Ceux qui utilisent des produits abortifs commettent un homicide".


De Tertullien

"Ce qui est dans l'utérus ne peut être détruit".


De saint Basile le Grand

"La femme qui détruit volontairement son enfant à naître est coupable d'assassinat. La différence fallacieuse entre ce qui est formé et ce qui n’est pas formé, ne fait aucune différence pour nous".


De Saint Augustin

"Parfois, leur licence sadique va aussi loin que de leur procurer un poison qui produit l'infertilité, et quand ce n'est d'aucun secours, ils trouvent un moyen ou un autre pour détruire l'enfant à naître et le purger du ventre de la mère. Car ils désirent voir périr leur enfant avant qu'il ne soit en vie ou, s’il a déjà reçu la vie, ils cherchent à le tuer dans le corps de la mère avant la naissance ".


De saint Jean Chrysostome

"Pourquoi est-ce que tu sèmes où le champ est impatient de détruire le fruit? Où il y a des médicaments de stérilité? Là où il y a assassinat avant la naissance? Tu ne laisses même pas une prostituée ne rester qu’une prostituée, mais tu fais d'elle une meurtrière ainsi. En effet, il y a quelque chose de pire qu’assassiner et je ne sais pas comment l'appeler, car elle ne tue pas ce qui est formé, mais empêche sa formation. Quoi donc? Condamnes-tu les dons de Dieu, et te bats-tu contre ses lois? Qu'est-ce que cette malédiction que tu recherches comme si c'était une bénédiction. Est-ce l'antichambre de l'abattoir? Enseignes-tu aux femmes qui te sont données pour la procréation des enfants à perpétuer la tuerie? "


XCI Canon de l'Eglise Orthodoxe

Quant aux femmes qui fournissent des médicaments aux fins de se procurer des avortements, et celles qui prennent des poisons qui tuent le foetus, elles sont soumises à la peine des meurtriers.


II Canon de l'Eglise Orthodoxe

"Une femme qui avorte délibérément est susceptible d’être jugée comme meurtrière. [...] Car ici il s'agit de considérer les jeunes enfants à naître, mais aussi la femme qui a comploté contre elle-même. Pour la plupart des cas, les femmes meurent au cours de ces opérations, mais à part cela, il convient de noter le fait que la destruction de l'embryon constitue un autre assassinat... Il nous appartient cependant, de ne pas prolonger leurs confession à la limite extrême de la mort, mais de les admettre à la fin de la période moyenne de dix ans, sans spécifier un temps déterminé, mais en ajustant le remède à la manière de pénitence".


XXI Canon de l'Eglise Orthodoxe

"En ce qui concerne les femmes qui se prostituent et tuent leurs bébés, et qui font commerce de concocter des abortifs, l'ancienne règle leur interdit la communion à vie, et elles se retrouvent sans ressources. Mais ayant trouvé une alternative plus philanthropique, nous avons fixé la peine à dix ans, en conformité avec les degrés fixes..."

"Quant aux femmes qui détruisent les embryons professionnellement, et celles (non-prostituées) qui donnent ou prennent des poisons avec en vue l'avortement des bébés et d’en disposer prématurément, nous prescrivons la règle selon laquelle, par économie, elles seront pénalisées jusques à cinq ans au plus ".

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
http://www.sfaturiortodoxe.ro/orthodox/orthodox_advices_d.htm

Christ and the Children

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