dimanche 13 juin 2010

Sur le blog d'Av Alexandr


Il y a toujours un moment-clé en Terre de Canaan d’où je vous courriélise sous forme de chroniques payantes spontanées, dont ce petit billet d’abonné à ce très cher et prestigieux quotidien « Le Monde.fr ». Ce moment, c’est lorsque tout ne va plus ou semble au bord du naufrage. C’est particulièrement le cas ces derniers temps où nous sommes dans des lignes de flottaison troubles ou perçues comme telles. Off shore ou au grand large, il y a un point où un juif, une juive, de préférence non israélien, en viennent à annoncer de manière pathétique la déportation prochaine, voire l’émigration forcée de tous les Israéliens vers des terres plus sûres… l’Europe par exemple.

A ce moment-là, nous nous rappelons avec les camarades qui prenons le thé après les offices le samedi matin, que notre chère « Tyotia Yeva - Tante Eva », une beauté de nos familles vers les années 1889 à Nikolaïev, non loin d’Odessa, avant déjà échappé à de multiples assauts: certains louaient sa grâce féminine, d’autres voulaient tout simplement la tuer pour le fait d’être juive. Tante Eve mourut le plus naturellement du monde, assassinée dans la banlieue de Cherson pendant la guerre civile ukrainienne alors qu’elle essayait de sauver, avec son cousin médecin les malades atteints du typhus, dont ma mère faisait partie… Le cousin fut tué sous les communistes, les autres, soit 400 personnes de ma famille, tant en Europe qu’en ex-Urss (majoritairement l’Ukraine) furent dénoncés, spoliés, déportés vers la Sibérie, comptés pour disparus et aussi assassinés et déportés par les Nazis.

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