dimanche 25 avril 2010

Saint Théodore, archevêque de Cantorbéry (690)



Saint Théodore fut le huitième archevêque de Cantorbéry (668-690), et l'un des grands saints de l'Angleterre. Il était Grec de Tarse, la ville du saint apôtre Paul. C'était un moine très éduqué, vivant à Rome, qui a rapidement gravi tous les échelons de la hiérarchie ecclésiastique et qui fut consacré archevêque de Cantorbéry à l'âge de soixante-cinq ans. Saint Adrien, africain qui était l'higoumène d'un monastère près de Naples, fut envoyé pour aider saint Théodore dans sa mission.

Saint Théodore est arrivé dans le Kent en 669, quand il avait près de soixante-dix ans. En dépit de son âge, il était assez énergique, voyageant à travers l'Angleterre fondant des églises, et consacrant des évêques pour combler ces sièges qui ont été laissés vacants par une épidémie de peste. Il a également créé de nouveaux sièges épiscopaux et a établi une école à Cantorbéry où le grec était enseigné.

Saint Théodore convoqua un Concile de toute l'Église anglaise à Hertford en 672. Non seulement ce Concile fut le premier de l'Église en Angleterre, mais ce fut aussi la première assemblée à laquelle participèrent des représentants de tout le pays. En 679, il convoqua un autre synode à Hatfield pour maintenir la pureté de la doctrine orthodoxe et condamner l'hérésie du monothélisme.

Saint Théodore s'endormit dans le Seigneur en 690, et son corps resta longtemps intact. Sous sa direction, l'Église d'Angleterre devint unie d'une manière que ne connaissaient pas les différents royaumes tribaux. Les structures diocésaines qu'il établit continuent à servir de base pour l'administration de l'Église en Angleterre. Il était respecté pour ses compétences administratives, et aussi pour ses décisions morales et canoniques.

L'histoire de l'Église et du peuple d'Angleterre de Saint Bède donne des informations détaillées sur la vie de saint Théodore et de son œuvre comme archevêque de Cantorbéry (Livres IV et V).

La fête de saint Théodore est au 19 septembre de chaque année.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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