samedi 6 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (17)


Святитель Феофан Затворник

Samech. Le soutien. Décisions qui soutiennent une vie pieuse.

La 15ème octave est placée sous le signe de la lettre Samech - le soutien. Nous avons là un entretien sur les dispositions et les décisions de la volonté qui servent de soutien à une vie agréable à Dieu. Le premier de ces soutiens est la décision d'aimer la loi (v. 113) qui est suivie par l'aide de la grâce de Dieu qui est toujours prête à intervenir (v. 114). La ferme détermination et la grâce de Dieu, donnent de la hardiesse, et font un homme fort d'un être chétif (v. 115). La confiance n'est pas basée sur notre propre force, mais sur le secours de la grâce de Dieu (v. 116). Ces étais d'une vie agréable à Dieu, sont soutenus par la prière (v. 117), le souvenir que Dieu n'épargnera les pécheurs endurcis (v. 118), la tristesse de leurs vies (v. 119), et plus particulièrement la crainte de Dieu, et la mémoire du jugement de Dieu. (v. 120)

Verset 113 : "J'ai haï les transgresseurs de tes préceptes, et j'ai aimé ta loi."

La haine du péché croit avec l'amour de la vertu. Non seulement la cessation de la transgression est une correction du caractère, mais aussi une sincère aversion du péché, une rupture de tout consentement au péché.

Verset 114 : "Tu es mon secours et mon soutien, en ta parole j'ai mis toute mon espérance."

Dans l'espérance de l'aide de Dieu, les hommes entrent vraiment dans la voie de la vertu; avec l'espérance, ils y cheminent et n'abandonnent pas cette espérance: ils s'y maintiennent même quand il semble que Dieu ne les écoute pas,  ou les a abandonnés.

Verset 115 : "Eloignez-vous de moi, vous qui faites le mal, et je scruterai les commandements de mon Dieu."

Celui qui entre sur le chemin de la vertu sous l'influence de la crainte de Dieu et de sa conscience, se range aux côtés de l'Esprit, il s'emplit de courage, et, hardi, il ose rejeter ceux qui entravent son chemin, qu'il s'agisse de ceux qui font le mal, des coutumes ou des pensées.

Verset 116 : "Secours-moi selon ta parole, et je vivrai ; ne déçois pas mon attente."

L'homme courageux tire son courage de sa confiance en Dieu, vers qui il prie, et à qui il demande aide dans sa prière. Une telle espérance attire la puissance de Dieu. L'ardeur est demandée à l'homme, alors l'aide de Dieu est engagée.

Verset 117 : "Aide-moi et je serai sauvé, et je méditerai sans cesse tes jugements."

L'aide et le salut une fois obtenus, encouragent à faire encore plus confiance à Dieu. L'espérance est affermie par la prière et l'apprentissage des jugements divins. Le courage prend son essor par l'espérance. Aussi longtemps qu'il y a la prière, le désir et la force de se battre et de se maintenir sur les voies de Dieu, sont là aussi.

Verset 118 : "Tu tiens pour rien ceux qui s'éloignent de tes jugements, car injuste est leur pensée."

Quand l'ennemi se fait tentateur, il suggère que le péché n'est rien et que Dieu pardonnera toujours ! Mais le souvenir du Jugement de Dieu montre à quel point ceci est faux. Le Seigneur punit les pécheurs et ceux qui s'éloignent de ses ordonnances, et dans la vie de tout le monde, il y a beaucoup d'exemples de leçons de cette sorte.


Verset 119 : "J'ai regardé comme prévaricateurs tous les pécheurs de la terre, c'est pourquoi j'ai aimé tes témoignages."

Le péché détourne l'être de Dieu, alors il ne peut espérer en Lui ni lui demander quoi que se soit. Les pécheurs, même si ce n'est pas toujours perceptible, sont aveugles de cœur et constamment préoccupés: ils ne voient pas la Providence de Dieu pour eux. Selon l'apôtre, ils cheminent dans la vanité de leur intellect, l'esprit obscurci, aliénés de la vie de Dieu, car l'ignorance est en eux, à cause de la dureté de leur cœur.

Verset 120 : "Cloue ma chair à ta crainte, car j'ai craint à cause de tes préceptes."

Une vie de rédemption commence avec la crainte de Dieu, et plus tard, durant toute la vie, cette crainte est comme un gardien efficace. Le niveau supérieur en nous est spirituel, le niveau inférieur, le mental, est l'animal, la chair. Le Prophète prie pour que le niveau inférieur soit soumis au supérieur, la chair à l'esprit. Restez dans la crainte de Dieu et elle vous enseignera ce qui est bon. Si la crainte de Dieu ne pouvait faiblir, alors le péché ne serait jamais accepté. Là est la science d'une vie sainte.

Le Psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo 
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

vendredi 5 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (16)


Святитель Феофан Затворник

Noun. La tribu. Le clan. La famille des vertus.

La quatorzième octave est placée sous le signe de la lettre Noun. La tribu, le père, le grand-père, l'arrière-grand-père, les fondateurs de la famille etc… Il y a des relations ou des connections dans la manifestation de la vie spirituelle. Toute vertu et tout vice ont leurs ancêtres et leurs enfants, et le Prophète parle d'eux ici. La révélation de Dieu sanctifie la foi (v. 105), car elle vient de la ferme détermination de servir Dieu (v. 106), mais en dépit de sa ferme volonté, l'âme voit sa faiblesse et s'humilie devant Dieu (v. 109); et en dépit de tous les obstacles, elle ne dévie pas de la loi (v. 110). En accomplissant les commandements de Dieu, elle trouve grande joie (v. 111) et s'élève sur les ailes de l'espérance à l'idée de recevoir l'éternelle récompense de Dieu (v. 112). Les Béatitudes de notre Sauveur énumèrent les vertus qui ouvrent le paradis.

Verset 105 : "Ta loi est un flambeau pour mes pas, et une lumière sur mes chemins."

Qui peut parler ainsi si ce n'est la foi véritable, sûre, certaine, n'admettant aucune dualité de pensée ? Acceptant la révélation de Dieu, la foi marche avec confiance sur le chemin de l'illumination. la foi est un don de la grâce de Dieu, mais son germe est implanté dans notre nature. La foi purifie l'intellect et par l'action de la grâce, le restaure dans sa capacité de percevoir les choses spirituelles et divines.

Verset 106 : "J'ai juré et résolu de garder les décrets de ta justice."

La détermination de servir Dieu et une ferveur constante à le faire sont les premiers fruits de la foi. Au baptême nous prenons la résolution de repousser Satan et toutes ses œuvres et d'adhérer au Christ, nous faisons la même chose quand nous offrons la repentance pour nos péchés.

Verset 107 : "J'ai été humilié à l'extrême, Seigneur, vivifie-moi selon ta parole."

La ferveur née de la foi est fortement zélée, mais sans ruse, elle peut tout dire, tout faire, mais pas sans le Christ qui me donne force (Phil. 4, 13). Ainsi pensent tous ceux qui aiment servir Dieu, ils comprennent que tout doit être accompli par l'action mutuelle du libre arbitre et de l'aide divine. L'humilité est le trait caractéristique de ceux qui réussissent.

Verset 108 : "Agrée, Seigneur, les offrandes volontaires de ma bouche, et enseigne-moi tes décrets."

Dans l'Ancien Testament il y avait des offrandes déterminées par la loi, mais il y avait aussi des offrandes volontaires présentées selon le désir du cœur. Il en est de même dans la sphère des actions morales, quelques unes sont obligatoires, d'autres sont laissées au libre vouloir et ce sont celles qui nous apprennent à tout faire avec zèle, et non machinalement.

Verset 109 : "Mon âme est toujours entre tes mains, et je n'ai pas oublié ta loi."

Un croyant dévoué au service de Dieu s'abandonne entièrement à la volonté de Dieu, ne se préoccupant que de ne pas transgresser les commandements de Dieu en aucune circonstance. S'il est offensé, la seule chose qui le préoccupe,  c'est de ne pas laisser le sentiment de vengeance s'emparer de lui, et d'être disposé à pardonner volontairement.

Verset 110 : "Les pécheurs m'ont tendu un piège, et je n'ai pas erré hors de tes commandements."

Les pécheurs ont tendu un piège mais le Prophète ne s'est pas laissé prendre, c'est la conséquence directe de son dévouement à la volonté de Dieu. La patience l'aide à vaincre les tentations. La foi est mère de patience et la patience confère la persévérance dans la piété.

Verset 111 : "Je possède tes témoignages comme mon héritage pour l'éternité, car ils sont l'exultation de mon cœur."

La patience semble impliquer quelque chose de difficile, sans joie. Extérieurement en effet, elle se présente ainsi mais intérieurement, elle est consolation si délicieuse que nul plaisir au monde ne peut lui été comparé. La joie spirituelle est l'héritage inaliénable de ceux qui, à l'aide de la patience, sont fermes dans la piété.

Verset 112 : "J'ai incliné mon cœur à accomplir tes jugements, à jamais, à cause de ce que tu donnes en retour."

La force qui fait aller de l'avant est l'espérance permettant le meilleur; elle entraîne de plus en plus loin et fait que l'énergie s'active. L'espérance vient de la foi, mais elle raffermit elle-même la foi. La première partie du chemin de la foi est difficile, plus tard quand les événements arrivent confirmant la foi, alors l'espérance naît et plus la joie de la vie spirituelle est ressentie, plus l'espoir se raffermit et plus ses promesses deviennent intenses. Ainsi, enfin, l'amour naît dans le cœur qui s'enflamme de foi et d'espérance, et tout l'esprit tout entier de la personne devient flamme et l'Esprit de Dieu repose sur lui.

Le psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo 
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

ORMYLIA



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CENTRE MONASTIQUE 
DE PANAGIA PHILANTHROPINI
ORMYLIA, GRÈCE

Le siège du Centre de Prévention des Maladies de Panagia Philanthropini, (Notre Dame qui aime l'Humanité) se trouve en Grèce du Nord, à proximité de la ville de Ormylia, en Chalcidique. Le monastère fondateur, le Saint Couvent de l'Annonciation, est une importante communauté monastique qui compte plus de 120 sœurs de différentes nationalités et dont la majorité détiennent un diplôme universitaire. Le Couvent est une dépendance du Monastère de Simonos Petras du Mont Athos.

La mission du centre est d'apporter le réconfort et de soulager la peine des êtres humains, surtout de ceux qui appartiennent aux classes ouvrières et de ceux qui sont pauvres, indépendamment de la race, de la nationalité, du sexe ou de la confession religieuse. Le Centre se consacre à diffuser le message de l'amour de Dieu et de la Grâce Divine auprès de tous les êtres humains. Ce message prend la forme de recherches dans les domaines de la médecine, de l'éducation et de la science, ainsi que d'œuvres de charité de services spirituels et de ministère. Ce sont là les moyens que le Centre met en œuvre afin de répondre aux besoins des êtres humains du 21e siècle. 

Center for Disease Prevention Panagia Philathropini

Le complexe du Centre de Panagia Philanthropini a été construit selon le modèle de l'architecture byzantine traditionnelle, couvrant 8.000 mètres carrés et associe harmonieusement l'architecture des Monastères Orthodoxes de l'Orient avec la technologie de pointe et ce dans un bel environnement naturel. Les installations comprennent un centre de congrès ultramoderne et un laboratoire de recherche médicale à la pointe de la technologie.

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jeudi 4 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (15)

Святитель Феофан Затворник


Mem. Tache. Comment effacer les défauts spirituels.

La 13ème octave révèle comment les défauts de l'âme sont corrigés : l'aveuglement de l'intellect, la corruption de la volonté, la rudesse du cœur, l'insensibilité. Une vie conforme à la loi, ouvre les yeux de l'intellect qui comprend alors clairement toute chose (v. 97 - 100); elle restaure la rectitude de la volonté, et règle tout ses mouvements (v. 101 - 103) dans le cœur, elle ressuscite les sentiments réprimés envers tout ce qui est saint, et instaure une répulsion pour tout ce qui est mauvais.

Verset 97 : "Comme j'ai aimé ta loi, Seigneur, tout le jour elle est ma méditation."

Tel est le cri de l'âme qui a expérimenté le bienfait d'une vie selon la foi en Dieu. Au commencement faible et manquant de sûreté, la marche sur le chemin de la foi devient plus ferme et plus convaincue qu'il n'y a rien de plus bénéfique que de faire le bien et d'éviter le mal, en se sustentant de la parole de Dieu.

Verset 98 : "Tu m'as rendu plus sage que mes ennemis par ton commandement, car il est avec moi pour l'éternité."

La consécration aux commandements de Dieu a ouvert les yeux de l'intellect et il voit comment les ennemis de notre salut, par les charmes de ce monde, par l'égarement de notre intellect le poussent vers le péché. Il se met alors à leur résister en persistant dans les commandements de Dieu.

Verset 99 : "J'ai eu plus d'intelligence que ceux qui m'enseignent, car tes témoignages sont ma méditation."

Le Prophète a médité plus profondément pour en savoir plus sur la loi que ceux qui la lui ont enseignée. La recherche et l'assiduité, sont une préparation, pourtant la grâce de Dieu, à l'heure de la prière, parfait la compréhension de ce qui a été étudié.

Verset 100 : "J'ai plus d'intelligence que les vieillards, parce que j'ai recherché tes commandements ."

Les Anciens sont respectés pour leur âge, leur connaissance et leurs saintes vies. Le Prophète ayant choisi comme but de sa vie de plaire à Dieu, il a surpassé les Anciens qui n'avaient pas son zèle à accomplir les commandements de Dieu. La recherche de la volonté de Dieu en toute chose que l'on fait, et non seulement dans l'accomplissement des enseignements, apporte la grâce de Dieu et la sagesse véritable.

Verset 101 : "De toute voie mauvaise j'ai détourné mes pas, afin de garder tes paroles."

Ceci concerne la puissance de la volonté. Notre conscience nous suggère toujours d'éviter le péché pourtant nous manquons de force dans notre volonté pour y parvenir. La parole de Dieu est le plus grand stimulus pour le croyant : soyez déterminé à la garder, à maintenir la crainte de Dieu dans votre cœur, le souvenir de la mort et du Jugement Dernier, ils vous empêcheront de vous égarer.

Verset 102 : "Je n'ai pas dévié de tes décrets, parce que tu m'as donné ta loi."

Les décrets de Dieu sont ses décisions concernant la manière de vivre, ils sont les indications précises de sa volonté, de ses commandements. Une fois comprise on ne peut dévier de la volonté de Dieu, ou de toute occasion de faire le bien, en fait une telle occasion est par sa présence même, un ordre direct de Dieu de l'accomplir.

Verset 103 : "Que tes paroles sont douces à mon palais plus que le miel à ma bouche."

La résolution de faire le bien, petit à petit stimule les sens. Là où elle ne trouvait nulle saveur, l'âme commence à ressentir le délice et la douceur. La prière commence à réconforter et les demeures de Dieu sont chéries, la charité apporte la consolation et toute retenue, la joie.

Verset 104 : "Grâce à tes commandements, j'ai eu l'intelligence, c'est pourquoi j'ai détesté toute voie d'injustice."

Aussi longtemps que l'on se complaît dans la recherche des jouissances et dans le plaisir sensuel, la spiritualité est insipide; cependant, quand, après la repentance on abandonne cette recherche des jouissances et l'on décide de cheminer dans les voies de Dieu, alors les jouissances et la sensualité deviennent insipides. A la question : quel est le signe de la purification du cœur ? Saint Basile répondrait : la haine du péché. 

Le Psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

mercredi 3 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (14)

Святитель Феофан Затворник


Lamed. Enseigner. Apprendre. Tout obéit à la volonté de Dieu.

La douzième octave est guidée par la lettre Lamed - Enseigner les autres ou soi-même. Ici c'est cette deuxième possibilité qui est envisagée : apprendre à comprendre la volonté de Dieu, et agir en conséquence. Au ciel et sur la terre, tout se soumet à la volonté de Dieu (v. 89. 91) et vous-même devriez faire de même. Agissant ainsi, vous ne périrez pas sous les humiliations (92), agissant en accord avec les ordonnances de Dieu, vous serez vivifiés (93), les recherchant, vous sentirez la protection de Dieu sur vous (94), la compréhension des témoignages de Dieu vous apprendra à éviter les ennemis (95), et enfin l'entrée sur le chemin de la volonté de Dieu, vous donnera espace et liberté.

Verset 89 : "Pour l'éternité Seigneur, ta parole demeure dans le ciel."

Toutes les créatures obéissent à la volonté de Dieu. La parole de Dieu est appliquée au ciel, qu'il soit spirituel ou matériel. Tout au ciel obéit aux lois de la nature : le soleil, la lune, les myriades de corps célestes tournent sur leurs trajectoires prévues, et au ciel des anges tout reste soumis aux lois de Dieu et nous est donné en exemple, pour notre conduite sur terre.

Verset 90 : "Ta vérité subsiste de génération en génération ; tu as fondé la terre, et elle reste ferme."

La vérité de l'immuabilité des ordres de Dieu est transmise de génération en génération. Dans le monde invisible, aussi bien que dans le monde moral, les ordres établis par Dieu sont transmis de génération en génération. Ce sont : la création du monde par Dieu, le premier homme, la révélation de Dieu, de sa volonté aux justes de l'Ancien Testament, au peuple Hébreu puis aux chrétiens. Toutes ces vérités sont gardées dans l'Eglise, fondée par Jésus Christ, le Messie, le Fils de Dieu.

Verset 91 : "C'est par ton ordre que le jour subsiste, car toutes choses sont tes servantes."

La terre tourne autour d'elle-même, et par sa relation avec le soleil produit le changement du jour et de la nuit. L'ordre de ces changements sur la terre,  a été déterminé par Dieu pour permettre à tout être d'y vivre. Tout dans la nature obéit aux lois de Dieu, les nuages se meuvent et portent la pluie où il leur est donné de le faire, un champ est arrosé, l'autre reste exposé à la brûlure du soleil. Tout dans la nature se meut en accord avec les lois de la miséricorde et de la vérité de Dieu.

Verset 92 : "Si ta loi n'était ma méditation, alors j'aurais péri dans mon humiliation."

Le Prophète ne pouvait manquer de constater que de même que la nature, dans sa propre vie, tout pouvait servir les lois éternelles, et agissant ainsi, il découvrit que dans les humiliations de sa vie, seule la méditation de la loi de Dieu le sauva de la perdition. Ainsi pouvaient parler Joseph, David et Daniel, et tous les Justes. La fidélité aux commandements de Dieu remplit toujours le cœur d'espérance, et cela attire toujours la miséricorde de Dieu et sa protection.

Verset 93 : "Jamais je n'oublierai tes jugements car c'est par eux que tu m'as fait vivre."

Auparavant le Prophète a parlé de l'expérience salutaire qu'il a retirée de la méditation de la loi de Dieu et de sa fidélité. Maintenant, il parle de sa détermination de rester ainsi fidèle dans le futur aux jugements du Seigneur. Et en effet, la vraie vie peut seulement être là où il n'existe pas de violation des lois de Dieu, même en dépit des épreuves qui très souvent accompagnent une telle façon de vivre.

Verset 94 : "Je t'appartiens, sauve-moi ; car j'ai recherché tes jugements."

Ceux qui accomplissent fidèlement la volonté de Dieu deviennent ses enfants. Il les appelle ses esclaves, ses serviteurs fidèles, ses amis, ses enfants… ceux qui entrent sur le chemin des commandements de Dieu, sentent qu'ils entrent dans une relation particulière avec Dieu : ils sont dédiés à Dieu et ne cherchent que ce qui plaît au Seigneur.

Verset 95 : "Les pécheurs m'ont guetté pour me perdre ; mais j'ai compris tes témoignages."

Les pécheurs qui me haïssent, mes ennemis, m'ont préparé des embûches pour me faire tomber entre leurs mains et me détruire. Mais puisque je ne savais rien, et ne voulais rien savoir si ce n'est les témoignages de Dieu, dit le Prophète, ta miséricorde a daigné m'admettre sous ta protection et j'ai été sauvé de leurs ruses.

Verset 96 : "J'ai vu les limites de toute perfection ; large à l'infini est ton commandement."

Toute entreprise a un commencement et une fin, les commandements de Dieu n'ont pas de limite. Il n'y a pas de limite au degré de perfection, dans l'accomplissement des commandements. Ceux qui s'engagent sur la voie des commandements, entrent dans le domaine de la volonté de Dieu qui embrasse tout ce qui existe et tout ce qui arrive. Les passions lient, le commandement au contraire est élargissement, parce que ceux qui l'accomplissent acquièrent la pleine liberté ; ils se contrôlent et ne se soumettent pas aux passions.


Le Psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo 
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

mardi 2 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (13)

Святитель Феофан Затворник


Kaph. Paume de la main. Frappée par la vie, l'âme cherche Dieu.

La 11ème octave est placée sous la lettre Kaph - la paume de la main. La paume peut frapper ou caresser. Le prophète présente ici une personne insultée, écrasée par l'injustice et qui en appelle à Dieu pour l'aider. Ce qui est décrit ici, ressemble beaucoup à l'histoire de Job, des martyrs, et de tous ceux qui luttent contre le péché et les passions. Nous avons là une brève leçon sur la manière de trouver de la force, et la façon de procéder dans la lutte interminable contre les difficultés de la vie spirituelle.

Verset 81 : "Mon âme défaille pour ton salut, et j'ai mis toute mon espérance en tes paroles."

L'âme, écrasée, ballottée par les événements ou par l'ennemi de notre salut, supplie Dieu de la sauver de la persécution, des offenses, des épreuves. C'est aussi un cri de l'âme demandant à être délivrée du péché et de la perdition éternelle. Mais ces paroles expriment les sentiments de l'âme pieuse qui a mis en Dieu toute son espérance.

Verset 82 : "Mes yeux défaillent à cause de ta parole, disant : quand me consoleras-tu ?"

Les yeux de l'espérance sont enchaînés dans l'attente de la consolation du Seigneur. Ce verset exprime aussi la patience inflexible qui est soutenue par cette espérance. Telle était la patience du martyr qui avait souffert pendant vingt-huit ans, telle est la patience de tous ceux dont les prières ne sont exaucées que très lentement. Une telle patience montre à l'évidence une foi extraordinaire en Dieu.

Verset 83 : "Car je suis devenu comme une outre exposée à la gelée ; je n'ai pas oublié tes jugements."

Bien que le croyant soit arrivé au bout de ses forces, et soit devenu une outre sans vie, sa dévotion pour Dieu ne l'a pas quitté. La chair sensuelle, comme une outre, doit être exposée à la mortification pour dessécher le péché. Ceci peut être un processus très long et le fidèle trouve un soutien à sa loyauté dans les ordonnances de Dieu.

Verset 84 : "Combien reste-t-il de jours à ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux que me persécutent ?"

Les années passent sans que l'intercession de Dieu ne se fasse jour. Les méchants qui insultent sont quelquefois punis ici-bas, mais cela n'est pas toujours le cas. Dans certains cas, comme dans celui de Lazare, la justice est repoussée jusqu'à la fin dernière.

Verset 85 : "Les méchants m'ont entretenu de propos futiles ; mais cela ne vaut pas ta loi."

Les méchants et le péché essaient de nous égarer nous montrant leurs propres manières de vivre. Quand ils réussissent et que l'on se rend à eux, ils dissimulent leurs attaques. Le désir divin de nous sauver, montre au grand jour ces ruses de l'ennemi, et nous prévient quand le mal nous est offert sous le voile de la vertu.

Verset 86 : "Tous tes commandements sont vérité : on m'a persécuté injustement, sauve-moi."

Les commandements de Dieu sont la vérité, le péché est fausseté. La conviction d'être sur le chemin de la vérité produit une ferme résolution de s'y maintenir ; cela donne du courage et de l'inspiration, mais cela n'empêche pas le chagrin et afin de ne pas être vaincu par lui, ceux qui se consacrent à Dieu ont recours à la prière.

Verset 87 : "Il s'en est fallu de peu qu'ils ne m'achèvent sur la terre ; mais je n'ai pas abandonné tes commandements."

Tous les saints martyrs peuvent dire une telle chose : au commencement ils étaient consternés par les flatteries, puis torturés et finalement, ils étaient mis à mort. On peut voir là la plus forte séduction du péché, et son rejet final par l'âme.

Verset 88 : "Vivifie-moi selon ta miséricorde, et je garderai les témoignages de ta bouche."

Le Prophète, ne s'appuyant pas sur sa propre vérité ni ne demandant la protection de Dieu à cause de sa fidélité, s'humilie devant Dieu, et en appelle à la miséricorde de Dieu pour être capable de garder ses témoignages. Il demande à la grâce de Dieu de l'animer et ainsi de lui donner la force de garder ses témoignages.


Le Psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

lundi 1 septembre 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (12)

Святитель Феофан Затворник

Yod. La main. Dieu se soucie de sa création.

La 10ème octave commence par le mot Yod. La main. La main est un symbole de la Toute Puissance de Dieu. Il créa toute chose. Il tient tout dans ses mains et distribue. La création de l'homme par Dieu est ici mentionnée, ainsi que sa capacité à comprendre son destin (v. 73, 74) dans les événements modelés par la main de Dieu, pour notre salut. Rendu sage par les circonstances (v 75) le prophète prie pour que la miséricorde divine descende sur lui et change son destin suivant les paroles de Dieu (v 76) avec l'aide divine (v 77), pour faire honte aux pécheurs hautains (v 78), et communier avec ceux qui sont pieux (v 79), mais surtout pour former en lui un cœur sans blâme face aux ordonnances de Dieu.

Verset 73 : "Tes mains m'ont fait et façonné ; donne-moi l'intelligence, et j'apprendrai tes commandements."

Le prophète médite sur son créateur et sur sa propre destinée : la béatitude éternelle. La raison est comprise comme la faculté de l'âme qui reçoit la vérité, elle n'est pas la source de la vérité. Le prophète demande en priant l'esprit de compréhension et de sagesse, non pas pour explorer les cieux et la terre, mais pour comprendre vraiment la volonté de Dieu afin de l'accomplir fidèlement.

Verset 74 : "Ceux qui te craignent me verront et seront dans la joie, parce que j'ai mis toute mon espérance dans tes paroles."

J'ai espéré et vu la réalisation de mes espérances. Ceux qui craignent Dieu se réjouissent de voir le progrès moral de ceux qui croient.

Verset 75 : "J'ai connu, Seigneur, que tes jugements sont équitables et que tu m'as humilié selon ta vérité."

Rien n'arrive sans que Dieu ne le sache, et quoiqu'il arrive, cela arrive selon son jugement. Cette compréhension est apportée par l'enseignement de Dieu sur la manière de comprendre ses commandements. L'humiliation conduit à la repentance et à la compréhension du fait que les jugements de Dieu sont équitables.

Verset 76 : "Que ta miséricorde soit ma consolation, selon ta parole à ton serviteur."

Le Prophète prie pour que les circonstances humiliantes se changent en compréhension, si cela plaît à Dieu, et si cela est salutaire pour lui, car il ne veut pas éviter l'appel de sa dévotion à Dieu qui est l'âme d'une vie pieuse.

Verset 77 : "Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai, car ta loi est ma méditation."

Le Prophète prie pour l'animation de l'énergie, il est sans vie, privé de la bienveillance de Dieu et pour revenir à la vie, il fait appel à la générosité de Dieu et il la demande parce que le sujet de toutes ses pensées et préoccupations est la loi de Dieu.

Verset 78 : "Qu'ils soient confondus les orgueilleux qui, dans leur transgression, m'ont traité injustement ; mais moi, je méditerai sur tes commandements."

Le Prophète demande à Dieu d'enlever aux contempteurs hautains de la loi toute raison de dédain, et de restaurer la sérénité de ceux qu'ils ont insultés, de les relever de leur détresse et de leur permettre de s'appuyer encore plus sur la loi.


Verset 79 : "Qu'ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent, et ceux qui connaissent tes témoignages."

Le Prophète prie pour être uni et en communion avec les Justes ; le péché éloigne d'une telle compagnie, les circonstances adverses l'ont fait retourner sur le chemin de la vertu, et l'ont rendu capable d'être participant à la formation de l'esprit.

Verset 80 : "Que mon cœur soit irréprochable grâce à tes jugements, afin que je ne sois pas confondu."

La vie morale a deux faces : la bonne conduite et la pureté de cœur. On peut réussir à se comporter correctement, mais c'est une grande tâche que d'acquérir et de garder un cœur pur. L'innocence, la douceur, le chagrin, la pureté de cœur, tout cela offre de la résistance au péché : le croyant n'en aura pas honte. Mais l'évêque Théophane fait alors allusion a un autre aspect de cette honte : les démons continuent à séduire l'âme après la mort, et si elle n'est pas habituée aux chemins de l'innocence, elle les suit et ils la conduisent directement en enfer.

Le psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo 
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

dimanche 31 août 2008

Saint Théophane le Reclus/ Psaume 118 (11)


Святитель Феофан Затворник

Teth. Boue, argile. Les difficultés forment l'âme.

La neuvième octave est placée sous le signe de la lettre Teth. Boue, argile. La boue signifie la saleté, mais elle peut-être utilisée pour guérir, et on fait en argile des récipients utiles. D'une manière similaire, le Seigneur façonne l'âme par divers moyens qui sont : la grâce et sa parole (v. 65, 66) la vie triste ou heureuse (v. 67, 68) avec le consentement de Dieu, la persécution humaine (v. 69, 70) et la conviction que tout ceci est sous l'influence directe de Dieu, et ainsi tout est pour le bien de l'homme. (v. 71, 72)
Dans l'octave précédent, il fut montré comment un pécheur est arraché au péché et se tourne vers Dieu, ici l'on voit comment la perfection intérieure est façonnée par le Seigneur par les circonstances extérieures de la vie.

Verset 65 : "Tu as agi avec bonté envers ton serviteur Seigneur, selon ta parole."

Qui peut dire une telle chose ? Celui qui a été converti par la grâce de Dieu du péché à la vertu. On ne peut s'empêcher de voir comment les paroles de Dieu sont accomplies : le Seigneur ne veut pas la mort du pêcheur, mais il veut l'enseigner et le sauver de façons diverses.

Verset 66 : "Apprends-moi la bonté, la rectitude de la vie et la connaissance, parce que j'ai eu foi dans tes commandements."

Le Seigneur a donné en partage la bonté, et il a enseigné l'homme afin qu'il comprenne qu'il n'est nulle autre voie, si ce n'est celle des commandements. Cependant, ayant commencé à cheminer sur cette voie, l'homme comprend immédiatement son ignorance et son impuissance, et il demande à Dieu de lui enseigner la bonté - l'amour des hommes, la rectitude de la vie - l'art de la vertu active - la sagesse - la connaissance des choses divines. C'est un programme éducatif complet. D'abord est la foi est la confiance en la parole de Dieu, et maintenant la demande de la grâce de Dieu.

Verset 67 : "Avant d'être humilié j'ai péché, aussi j'ai gardé ta parole."

A partir de maintenant, on décrit la pédagogie divine par les moyens extérieurs : affliction, malheur et deuils. Le prophète insiste sur le fait qu'ils conduisent sur le chemin de la vertu et comment dans les mains de la Divine Providence, ils sont souvent un moyen sûr - si ce n'est le seul- d'amener le changement et la perfection chez l'homme. C'est pourquoi ceux qui recherchent la perfection mènent une vie (pleine) de privations.

Verset 68 : "Tu es bon Seigneur, en ta bonté, enseigne-moi tes jugements."

La richesse et la pauvreté, le renommée et l'obscurité, la gouvernance de soi et l'humble obéissance et toutes les autres positions et circonstances de la vie, sont des moyens pour former le caractère dans les mains de Dieu. Chacun reçoit ce qui est mieux pour lui, car le but de l'existence, est la perfection morale et tout en notre vie est dirigée vers cette fin par Dieu.

Verset 69 : "L'injustice des orgueilleux s'est multipliée contre moi, et moi, de tout mon cœur je scruterai tes commandements."

Il nous est montré comment les fausses accusations servent à la perfection morale dans les mains de Dieu. Elles deviennent une méthode d'éducation dans la piété. Le Sauveur a dit aux apôtres qu'ils n'étaient pas de ce monde et que le monde entier les haïrait.

Verset 70 : "Leur cœur s'est caillé comme le lait ; mais moi j'ai médité ta loi."

Par nature le cœur humain est pur, doux, chaud, cependant quand le vice y entre, il devient plus froid, plus dur, plus sombre. Comme le lait qui devient épais, moins fluide, la fausseté resserre le cœur, sa douceur naturelle est abîmée par la méchanceté et la malice. Avec le péché à l'intérieur et la pauvreté des orgueilleux autour de lui, le croyant devient encore plus convaincu de s'en tenir aux commandements de Dieu, car en eux, il trouve un appui contre ses propres péchés, et le soulagement contre les attaques des méchants.

Verset 71 : "C'est un bien pour moi que tu m'aies humilié, pour que j'apprenne tes jugements."

Le prophète étant enseigné par l'entraînement moral des misères de l'existence et les fausses accusations, remercie Dieu maintenant de l'avoir conduit à travers ce triste chemin de connaissance, car il n'est pas possible sans lui d'apprendre à ne pas pécher.

Verset 72 : "Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche, que des monceaux d'or et d'argent. "

C'est la conviction par laquelle l'âme existe dans la fournaise des tentations, la loi a pénétré tous ses mouvements, tous ses désirs, elle donne à l'intellect une réponse à tous ses problèmes, satisfait les aspirations du cœur et lie la puissance de la volonté.

Le Psaume 118
d'après le commentaire de
Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo 
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide)

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Là, où est l'Église, là est aussi l'Esprit de Dieu; et là où est l'Esprit de Dieu, là est l'Église…
St. Irénée de Lyon



Il n’y a pas de hasard dans la vie. Les gens que nous rencontrons, les endroits que nous visitons, les sites internet que nous découvrons… Rien n’est dû au hasard, mais au même temps chaque chose a son but qui nous échappe pour l’instant. Un simple site de la paroisse…Mais qui sait? Peut- être sera-t- il pour toi cher Visiteur un début de…Et pourtant je ne vais pas finir cette phrase. Je te laisse le faire. Maintenant au nom de tous les paroissiens, je te souhaite la bienvenue sur ce site et je t’attends à Białowieża, dans notre Église avec la seule iconostase en porcelaine en Pologne.

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