jeudi 20 janvier 2022

Jean-Claude LARCHET: MONT ATHOS, Carnets 1974-2015


Vient de paraître: Jean-Claude Larchet, «Mont Athos. Carnets 1974-2015»


Ce nouveau livre de Jean-Claude Larchet rassemble les notes qu’il a prises au cours de treize séjours au Mont Athos, haut lieu de la spiritualité orthodoxe, où aujourd’hui encore, vingt grands monastères et des centaines d’ermitages entretiennent fidèlement des traditions plus que millénaires.

Les notes qui concernent les deux premiers séjours (1974 et 1978), les deux plus longs, prennent la forme d’un Journal ; celles qui concernent les séjours suivants (de 1996 à 2015) ont une forme plus libre.

L’auteur a eu le privilège de s’entretenir avec les plus grands spirituels athonites de cette époque, vivant en ermites ou dans de petites communautés hésychastes, comme saint Païssos, saint Éphrem de Katounakia, ou le starets Dionisie de Colciu. Il a longuement séjourné dans le skit de l’un des disciples de Joseph l’Hésychaste, le Père Charalampos. Il a rencontré aussi les grands higoumènes qui ont restauré la vie cénobitique dans plusieurs grands monastères (comme le Père Éphrem de Philothéou, le Père Aimilianos de Simonos Pétra, le Père Georges de Grigoriou, le Père Basile de Stavronikita, ou le Père Petroniu Tănase de Prodromou). 

Ces Carnets évoquent la personnalité de ces grands témoins de la spiritualité orthodoxe au XXe siècle, et présente des enseignements reçus d’eux, mais aussi d’autres moines moins connus mais remarquables. L’auteur les a surtout interrogés sur la Prière de Jésus, pour la pratique de laquelle le Mont Athos constitue une référence majeure. Ils apportent sur ce sujet un grand nombre de témoignages personnels et de conseils pratiques qui font de ces Carnets non seulement un récit de voyage dans un « pays » hors du commun, mais un livre de spiritualité dont chaque lecteur pourra tirer profit.

 

Jean-Claude Larchet, Mont Athos. Carnets 1974-2015, Éditions des Syrtes, Genève, 2022, 292 p.



Jean-Claude Larchet est né en 1949 dans le nord-est de la France, à Badonviller, dans une famille catholique. C’est au cours de ses études de philosophie que la lecture des Pères grecs et de leurs commentateurs orthodoxes (en particulier Vladimir Lossky) l’a orienté vers l’Église orthodoxe, où il a été reçu en 1971 par celui qui allait être son père spirituel, le starets Serge Chévitch (1903-1987), qui fut aussi le père spirituel du théologien Vladimir Lossky, du philosophe Nicolas Berdiaev et du moine iconographe Grégoire Krug (1908-1969).

De 1973 à 1979 il rencontre, en vue de recevoir leurs conseils, quelques-unes des personnalités spirituelles les plus connues de cette époque : l’archimandrite (aujourd’hui saint) Justin Popović, l’archimandrite Sophrony Sakharov et, au cours de deux longs séjours au mont Athos, les disciples du starets Joseph l’Hésychaste – l’Ancien Ephrem de Katounakia, l’Ancien Ephrem de Philothéou, l’Ancien Charalampos – et surtout le starets (aujourd’hui saint) Païssios (Eznépidis) (en), avec qui il a de longs entretiens et dont le soutien aura pour la suite de sa vie une grande importance.