samedi 6 août 2016

Saint Jean de Cronstadt: Imitez le Christ!



Si le Christ est en vous par la Sainte Communion fréquente, alors vous devez devenir comme Lui. Vous devez être doux et humble, d'une patience à toute épreuve, plein d'amour, et ne pas être attaché aux biens terrestres. 

Votre esprit doit contempler les cieux et vous devriez être obéissant et rationnel. 

Veillez à permettre à l'Esprit Saint d'habiter en vous. 

Ne soyez pas orgueilleux, impatient, consacré aux choses matérielles, avaricieux ou glouton.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

vendredi 5 août 2016

Saint Paissions l'Athonite: L'orgueil humain




Les personnes peu profondes, avec une éducation profane, sont pleines d'elles-mêmes et orgueilleuses.

Elles sont comme les satellites dans le ciel, et donnent l'impression qu'elles sont des étoiles, alors que, en réalité, si vous leur prêtez une plus grande attention, vous remarquerez leurs limites et vous vous rendrez compte que tout cela n'est que fausseté humaine.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

jeudi 4 août 2016

Saint Père Joseph l'Hésychaste: L'humilité


L'orgueil découle d'un manque de connaissances soi, et c'est le résultat d'un endurcissement du cœur.

Acquiers l'humilité, et puis enveloppe-toi en elle, pour ainsi dire, comme avec un vêtement, dans tout ce que tu fais.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mercredi 3 août 2016

Staretz Arsène [Boca]: Le jugement des autres




Condamner signifie que je n'ai pas de patience et d'amour pour les autres. Et je n'ai pas de patience avec eux parce que je n'ai pas d'amour. 

La condemnation signifie que tous les autres ne sont pas comme moi. Cela signifie que si j'avais été à leur place, j'aurais agi mieux et plus efficacement.

Version Française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mardi 2 août 2016

Père Michael [Gillis]: le pardon



Pardonnez, encore, et encore, et encore. Pardonnez-moi si je poursuis avec ce sujet du pardon, même si je deviens répétitif.

Quand j'étais enfant (âgé d'environ 8 ans), j'ai assez gravement écorché mon genou. Je n'étais pas dans le contexte de surveillance d'un adulte, de sorte que la blessure ne fut jamais nettoyée ou bandée. La croûte était énorme. Je ne pouvais pas la laisser en paix. Je continuais à la gratter jusqu'à ce qu'elle soit infectée. Je pressais pour en faire sortir le pus, une croûte se reformait, et je la grattais un peu plus. Il fallut des mois pour que la blessure guérisse (Dieu merci, je n'eus pas d'empoisonnement du sang). Eh bien à l'âge adulte, j'ai gardé une cicatrice de cette blessure sur mon genou.

Le pardon, dans mon expérience, est un peu comme la guérison d'une plaie. Si nous appliquons un bon soin spirituel et que nous suivons les instructions et que la plaie n'est pas trop grave, nous pouvons guérir (pardonner) assez rapidement. 

Cependant, si nous nous contentons de nos propres solutions, si nous avons de mauvais conseils, ou si nous ne suivons pas de bons conseils, les blessures spirituelles et émotionnelles s'enveniment et se gangrènent et finalement nous tuent. 

Cela est particulièrement vrai si nous continuons à les entretenir: si nous continuons à rappeler à l'esprit les injustices passées et à vivre à nouveau des douleurs passées.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

lundi 1 août 2016

Saint Théophane le Reclus: Deviens comme LUI!


Ceux qui se revêtent du Christ, 
prennent de Lui 
la force de se purifier 
et de devenir purs 
comme Lui.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

dimanche 31 juillet 2016

Laurence Guillon: La sainte Russie revient


Une vidéo et mon article sur facebook

Il y a une vingtaine d'années, j'avais vu une exposition de tableaux extraordinaires, des portraits de gens d’église ayant servi à la préparation de la fresque du peintre Pavel Korine intitulée « Requiem : la sainte Russie qui s’efface ». Pour le pouvoir soviétique, ce grand tableau était l’acte de décès de la religion orthodoxe et de la Russie ancienne dont il voulait la peau. Pour le peintre Korine, collectionneur d’icônes, c’était sans doute un hommage et une déploration. Les gens représentés sur ces portraits ont pratiquement tous été déportés, exécutés, persécutés de toutes les manières. Déjà, au moment du millénaire du baptême de la Russie, j’avais constaté, à la faveur d’une émission de la 3 intitulée « l’opium du peuple » dont je n’ai jamais pu, à mon grand regret, retrouver la trace, que cette vieille Russie orthodoxe dont on avait célébré le requiem pictural un peu tôt n’était pas morte du tout, elle était là, avec ces visages fervents, beaux et purs, avec son intensité, sa poésie, elle avait survécu, et je n’avais plus eu qu’une idée : rejoindre cet univers qui était l’oxygène perdu de mon âme. La Procession de Kiev, c’est la sainte Russie en marche, la sainte Russie orthodoxe constituée des Russie diverses unies par une communauté de foi et d’histoire, et bien qu’on essaie de l’achever et la déchirer en parties hostiles, bien que les forces ténébreuses à l’œuvre en 17 soient revenues essayer de finir le travail un siècle plus tard, la voilà bien vivace : Christ est ressuscité ! La sainte Russie resurgit, la sainte Russie se met en marche, avec les icônes et les bannières, dans la continuité de ce qui se faisait aux premiers siècles du christianisme, dans le droit fil de notre histoire millénaire qui, dans la communion de l’Eglise reste vivante à chaque instant. Comparons avec émotion, avec vénération, la sainte Russie que les Bolcheviques allaient martyriser, avec celle qui s’est levée en Ukraine. Voici les tableaux de Korine, et quelques unes des plus belles photos (à mon sens) de Mikhaïl Kirilenko sur la Procession. 
QUE DIEU SE LEVE ET QUE SES ENNEMIS SOIENT DISPERSES!

photo Mikhaïl Kirillenko




photo Mikhaïl Kirilenko

Pavel Korine

photo Mikhaïl Kirilenko


Photo Mikhaïl Kirilenko


Pavel Korine

photo Mikhaïl Kirilenko

Pavel Korine

photo Mikhaïl Kirilenko