samedi 8 novembre 2014

Staretz Philothée [Zervakos]: Quand vous êtes en détresse à cause du monde


Elder Philotheos
Staretz Philothée
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Le staretz Philothée [Zervakos] va bientôt être glorifié comme saint par l'Eglise de Grèce. Voici son conseil à quelqu'un qui est contrarié par l'agitation et de la corruption du monde:

Tu écris mon enfant, que tu es en détresse dans le monde à cause de sa vanité, son illusion et son impiété, son péché et son bruit. Afin de pouvoir alléger un peu, ton affliction,  je te conseille de faire ce qui suit:

Tout d'abord, pense que Dieu est présent partout, et puisqu'Il est partout, Il est aussi dans le désert et dans le monde, dans la mer et sur la terre, Il est partout.

Et Il n'est pas loin de chacun de nous, comme l'a dit l'apôtre Paul aux Athéniens.

Donc, mon enfant, puisque Dieu est près de toi, laisse le vieux monde, laisse-le faire ce qu'il veut; tu ne rendras pas de compte pour le monde.

À la Parousie [Seconde Venue du Christ] chacun rendra compte à son propre sujet.

Deuxièmement, dis de ceux qui font du bruit et te dérangent du matin au soir:

Ils font leur travail et je me laisse faire mon travail.

Ils crient, chantent, dansent et bénissent Satan, par des chansons obscènes, des danses et des jurons.

Je dois chanter des hymnes, bénir et glorifier Dieu, Le prier et Lui demander de me sauver, de me prendre avec Lui en paradis, comme Il a pris le bon larron, le fils prodigue, la femme adultère, le publicain.

N'est-ce pas, mon enfant, une grande honte pour nous, qu'ils aient plus d'empressement que nous pour œuvrer jour et nuit pour Satan, pour lui de les damner, et pour nous de faire preuve de négligence et de froideur et de travailler pour Dieu avec indolence?

Alors je te conseille, d'avoir de la patience et de ne pas abandonner la prière noétique incessante, de ne pas permettre à Dieu de te quitter.

Joseph était en Egypte, au lieu du péché, et il n'a pas péché parce qu'il s'est souvenu de Dieu: il L'avait près de lui.

Adam était au Paradis, où n'existait pas le péché, mais parce qu'il a oublié Dieu, qu'il Lui a désobéi et qu'il a écouté le Diable, il a perdu le Paradis.

Ce n'est donc pas le lieu, mais la vie qui sauve l'homme, disait le divin Chrysostome.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

vendredi 7 novembre 2014

Métropolite Ephrem de Tripoli, et Al Koura: Le prêtre véritable est toujours en communication avec Dieu


“The True Priest is Always in Communication with God”

Le prêtre n'est pas un employé. Son service n'est rien d'autre qu'un signe de la présence de Dieu. Avant toute chose, il est une icône du Christ, l'Homme-Dieu. "Icône" signifie image incarnée, vivante qui pointe à la source, à ce qui ou à Celui qui est au-dessus. 

Le travail du prêtre comme pasteur est non seulement le travail social. Il est le chemin par lequel il devient lui-même un instrument pour annoncer Dieu, pour une manifestation constante de Dieu qui est en particulier réalisée à chaque Divine Liturgie, avec la participation des fidèles présents dans l'église ainsi que les anges et les saints. Les prêtres sont les liens fondamentaux dans la transmission de la vie divine à l'humanité, et l'instrument pour raccorder ciel et terre. 

Dieu est saint, au-dessus de tout. Il est "ineffable, inconcevable, invisible, incompréhensible, toujours existant et éternellement le même", mais à cause de Son amour pour l'humanité, Il est devenu homme pour devenir Grand Prêtre et effectuer le Divin Sacrifice sans effusion de sang, par le prêtre qui est Son image, Son icône vivante. 

Pour ce faire, le prêtre doit rester dans un état de connaissance des réalités divines. Le véritable prêtre est toujours en communication avec Dieu et Dieu lui répond constamment. C'est un ange, pas un homme. Dans la pratique, alors, il doit persister dans la prière et rester en familiarité étroite avec l'Evangile et les lectures spirituelles et patristiques, en plus, bien sûr, du service divin. 

De cette façon, malgré sa conviction qu'il est pécheur, il devient une personne remplie de joie, de la joie du Seigneur. Cela ne vient pas de sa force personnelle, mais de la Grâce du sacerdoce (la Grâce divine qui perfectionne ce qui est imparfait) et de la présence du Christ dans son esprit et son cœur et dans toute sa vie. 

Comment peut-il dire aux gens: "La paix soit avec vous tous", comment peut-il transmettre la paix et la tranquillité aux fidèles (surtout en ces jours difficiles) s'il ne les a pas atteintes au sein de son propre être? Cette transparence exige de lui une préparation totale avant chaque office, avant chaque Divine Liturgie, avant chaque visite, sermon ou discours. 

Cette préparation lui permet de se distancer, ou même de se séparer des choses mondaines -"Déposons tous les soucis du monde [dit la Liturgie]"- parce qu'il veut se mouvoir en présence de Dieu et transmettre sa flamme aux personnes qu'il souhaite rencontrer. 

La vie véritable, la présence vivante, ne sont généralement pas réalisées en sautant de ici de là, ou bien en étant constamment occupé, mais elle se fait par l'ouverture transparente à la présence de Dieu. 

Quelque chose qui l'aide aussi à acquérir cette transparence, en particulier à la Divine Liturgie, consiste à passer la nuit précédente dans le calme et la contemplation spirituelle de l'Evangile. De même, les aliments, le jeûne (ou au moins des aliments légers) et faire une veillée de prière aident beaucoup. 

Last but not least, saint Jean Chrysostome dit que le prêtre ou le pasteur doit se préoccuper de tout, tout savoir, et être lié avec tout le monde, tout en s'efforçant en même temps d'être loin de tout, loin de tout le monde, afin d'être uni avec Dieu seul. 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
cité par
texte original en langue arabe

Métropolite Ephrem

Présentation le samedi 8 novembre à Paris de “La vie sacramentelle” de Jean-Claude Larchet et de “Autres figures athonites du XXe siècle” de l’archimandrite Chérubim Karampélas


Ce samedi 8 novembre, à 17h30 à la librairie L’Age d’Homme (rue Férou, Paris 6e), Jean-Claude Larchet présentera son dernier ouvrage La vie sacramentelle, paru aux éditions du Cerf, ainsi que le livre de l’archimandrite Chérubim Karampélas, Autres figures athonites du xxe siècle, récemment paru aux éditions L’Age d’Homme dans la collection “Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle”. La présentation sera suivie de lectures, d’un débat et de dédicaces. Entrée libre dans la mesure des places disponibles.
Autres figures athonites

jeudi 6 novembre 2014

L'église saint Jean-Baptiste de Washington D.C. ( ERHF/USA)

Une photo exquise de l'Eglise Saint-Jean-Baptiste, prise le soir du 5 novembre par Marina Cavanaugh, après une répétition du chœur. On dirait une peinture, non?
Et un poème sélectionné par Marina pour accompagner cet œuvre d'art...
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i am a little church (no great cathedral)
far from the splendor and squalor of hurrying cities
--i do not worry if briefer days grow briefest,
i am not sorry when sun and rain make april

my life is the life of the reaper and the sower;
my prayers are prayers of earth's own clumsily striving
(finding and losing and laughing and crying) children
whose any sadness or joy is my grief or my gladness

around me surges a miracle of unceasing
birth and glory and death and resurrection:
over my sleeping self float flaming symbols
of hope, and i wake to a perfect patience of mountains

i am a little church (far from the frantic
world with its rapture and anguish) at peace with nature
--i do not worry if longer nights grow longest;
i am not sorry when silence becomes singing

winter by spring, i lift my diminutive spire to
merciful Him Whose only now is forever:
standing erect in the deathless truth of His presence
(welcoming humbly His light and proudly His darkness)



je suis une petite église (pas une grande cathédrale)
loin de la splendeur et de la misère des villes pressées
--je ne m'inquiète pas si les jours courts deviennent plus brefs,
je ne suis pas fâchée quand le soleil et la pluie font avril


ma vie est la vie du faucheur et du semeur;
mes prières sont les propres prières de la terre qui lutte maladroitement
(trouvant et perdant et riant et pleurant) des enfants
dont toute tristesse ou joie est ma douleur ou ma joie


autour de moi surgit un miracle incessant
de naissance et de gloire et de mort et de résurrection:
sur mon sommeil flottent de flamboyant symboles
d'espoir, et je me réveille à une patience parfaite de montagnes


je suis une petite église (loin du monde frénétique
avec son ravissement et son angoisse) en paix avec la nature
--je ne m'inquiète pas si les longues nuits deviennent plus longues;
Je ne suis pas désolée quand le silence devient chant


d'hiver au printemps, je lève ma flèche qui diminue
vers Celui miséricordieux dont le seul maintenant est à jamais:
me tenant debout dans la vérité immortelle de Sa présence
(accueillant humblement Sa lumière et avec fierté Son obscurité)

Version française Claude Lopez-Ginisty
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Merci à Père Victor (Potapov) qui a transmis cette photographie et ce poème.
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mercredi 5 novembre 2014

Françoise LHOEST: Saint prêtre Vladimir Ambartsoumov martyrisé à Boutovo le 5 novembre 1937 (R)





Saint Vladimir est né à Saratov sur la Volga, le 20 septembre 1892. Son père, Ambartsoum Yégoriévitch, était originaire de la région de Bakou où il s’était illustré dans l’enseignement aux sourds-muets. Sa première femme était morte en couches, lui laissant trois petits enfants, et après sa mort il déménagea dans la colonie allemande de Sarepta près de Tsaritsyne [Volgograd] afin d’y chercher une éducatrice pour ses orphelins. Au temple luthérien, on lui recommanda Karoline Andréievna Knoblauch, qui consentit à élever les petits puis finit par l’épouser et lui donna trois autres enfants dont le plus jeune était Vladimir (Voldemar).
La famille était très active : Olga, la sœur de Karoline, dans la communauté luthérienne, Sarkis, le frère d’Ambartsoum, en Arménie.
Ambartsoum Yégoriévitch tenait une école pour les sourds-muets à Saratov, mais la charge financière se révéla trop lourde pour cet héroïque anargyre : il dut abandonner et peu avant 1900, il déménagea à Moscou où il enseigna à l’école allemande Saints-Pierre et Paul, auprès de l’église luthérienne. Plus tard, sa fille reprit l’enseignement pour les sourds-muets.
Le jeune Valdemar n’avait pas froid aux yeux, mais il aimait aussi la nature, les longues promenades dans la forêt, il connaissait tous les chants des oiseaux  et il était capable de les imiter tous.  Il jouait du violon et de l’harmonium, savait le grec, le latin, l’anglais et l’allemand. A l’école il se passionnait pour la physique, et surtout l’électricité. En 1911, il fut admis à l’Université de Moscou, mais en 1913, sur l’insistance de sa mère, il la quitta pour l’Université de Berlin qui passait pour la meilleure dans le domaine des sciences techniques. C’est à Berlin qu’il rencontra le Mouvement étudiant chrétien, qui avait pour but de prêcher la Parole de Dieu chez les étudiants et de lire l’Evangile en petits groupes.
Mais un jour, poussé par une intuition puissante, il fit en toute hâte ses bagages et sauta dans le dernier train pour Moscou. La guerre allait éclater. Il reprit ses études à l’Université de Moscou, se maria en 1916 avec Valentina Georgievna Alexéiéva et ils décidèrent tous deux de se consacrer à la prédication chrétienne. Ils eurent trois enfants : Evguéni (1917-1963), qui allait devenir prêtre et patriarche d’une très nombreuse famille orthodoxe, Victor, qui mourut en 1921, et Lydia (1922-2010) qui allait devenir la femme du père Gleb Kaleda et fonder eux aussi une grande famille orthodoxe.
Après un bref retour à Samara où il rencontra Vladimir Marcinkovski puis où il fut arrêté pour propagande religieuse, il revint, contraint et forcé, à Moscou. Valentina Georgievna, victime d’une intoxication alimentaire, se sentant mourir, demanda à son mari : « sois pour les enfants un père et une mère ; les temps sont durs, les chrétiens seront persécutés, mais Dieu vous donnera la force de tenir bon ». Et il trouva en la personne de Maria Alexéievna Joutchkova l’éducatrice de ses petits orphelins de 7 et 1 an. 
La bienheureuse Maria Ivanovna de Divéévo avait prédit à Vladimir qu’il serait prêtre, et Maria Alexéievna, sachant qu’un veuf remarié ne peut être ordonné, refusa de l’épouser.
Durant une grande partie des années 1920, il vécut dans la clandestinité comme prédicateur mais en 1926, Vladimir fut reçu dans l’Orthodoxie et le 11 décembre 1927, il fut ordonné prêtre par l’évêque d’Ijevsk Victor (Ostrovidov) puis transféré dans le diocèse de Moscou et affecté à l’église Saint-Vladimir, rue Vieille-des-Jardins. Il y concélébra quelque temps avec le prêtre Serge Bordelius (plus tard hiéromoine Théodore, qui mourut en détention dans les années 1930). Le père Gleb Kaleda dont il fut le premier père spirituel se souvenait que la prédication du père Vladimir était inspirée et particulièrement fervente les jours de fête.
En ce temps-là, le père Vladimir était proche du père Serge Métchov (saint martyr, le 6 janvier 1942), leurs églises sont d’alleurs toutes proches, (l’église luthérienne aussi) et de son marguillier le docteur Serge Alexéiévitch Nikitine qui après des années de goulag et d’exil deviendrait l’évêque Stéphane de Mojaïsk † 1963 (c’est lui qui a ordonné au sacerdoce le père Alexandre Men). Il aida puis remplaça, à l’église St Nicolas « de la cabane de paille » (près de l’Académie d’Agriculture Timiriazev), une autre très belle figure, un prêtre très soucieux de former des jeunes, entre autres par le chant liturgique (sa matouchka était pianiste), le père Vassili Nadéjdine, C’est la tuberculose qui emporta ce saint martyr au camp de Kem en 1930 ; on le fête le 19 février dans sa paroisse, reconstruite (c’est une église en bois), qui revit avec le même souci de la formation des jeunes. Un temps le père Mikhail Schick (martyr à Boutovo le 27 septembre 1937) célébrait avec eux.
Au printemps 1931, le père Vladimir fut placé hors cadre et il entra à l’institut d’Aviculture où son savoir de physicien fit merveille. Parallèlement, il célébrait en secret dans les maisons, confessait, travaillait avec la jeunesse et avec ses enfants spirituels, aidait efficacement les familles victimes des répressions, entre autres celle du père Vassili Nadéjdine (dont le 5e enfant était né après la mort de son père) et celle du père Serge Sidorov, déjà emprisonné (martyr de Boutovo le 27 septembre 1937).
Le 5 avril 1932, il fut arrêté par l’Oguépéou, dans l’affaire de la pseudo-organisation (inventée de toutes pièces par les bolchéviques) « contre-révolutionnaire et monarchique de la vraie église orthodoxe », mais lors de ses interrogatoires il ne cita aucun nom. Il fut condamné à 3 ans d’exil dans le Nord russe, mais sur demande de l’Académie des Sciences où il travaillait, la peine fut assortie d’un sursis.
Il continua alors d’inventer de nouveaux modèles de cages à poules, de nids et d’incubateurs pour les poussins, d’assembler, de souder, de fabriquer d’autres choses (même un encrier impossible à renverser pour ses enfants), et obtint plusieurs brevets d’inventeur. Souvent il était contraint d’habiter loin de ses enfants, mais il leur réservait du temps pour lire l’Evangile, faire de la physique et des mathématiques avec son fils, et apprendre à sa fille à chanter selon les tons et l’ordo, ce qui lui vint bien à point plus tard.
En août 1937, les arrestations en masse commencèrent et le NKVD vint chercher le père Vladimir dans la nuit du 8 au 9 septembre. Il fut interrogé à la prison des Boutyrki en septembre et octobre, mais là encore, il ne trahit personne.
Le 5 novembre 1937, il fut exécuté au polygone de Boutovo, mais longtemps encore on ne sut rien de son sort. Quand son fils Evguéni, devenu prêtre à Léningrad, demanda en 1956 des renseignements à la Prokuratura, on lui mentit. La vraie date, pour laquelle la famille avait tant prié, fut connue seulement en 1989.
Il y a maintenant à Boutovo, sur le territoire de ce polygone, une belle église neuve dédiée à tous les nouveaux martyrs et confesseurs de la terre russe. L’architecte en est Dimitri Mikhaïlovitch Schakovskoy (fils du père Mikhail Schick et de sa matouchka Natalia Schakovskaya.) Le recteur en est un des petits-fils de saint Vladimir, l’archiprêtre Kyrill Kaleda. Un autre de ses petits-fils, l’archiprêtre Ioann Kaleda, a succédé à son père comme aumônier de la prison des Boutyrki. Leur sœur, l’higoumène Youliania, a relevé de ses ruines le très beau monastère de la Conception, en plein centre de Moscou. (Un jour où les poules n’avaient pas pondu, à la campagne où le monastère a une dépendance, toutes les moniales ont prié saint Vladimir, qui n’a pas manqué d’intervenir promptement !). Les descendants du prêtre Evguéni Vladimirovitch Ambartsoumov, dans la région de Saint-Pétersbourg, sont particulièrement nombreux. Trois de ses fils ont été prêtres : Alexis, Dimitri (†2010, père de 11 enfants dont déjà deux prêtres) et Nicolas (†1986) ; sa fille Maria, épouse d’un prêtre moscovite, a 6 garçons et 6 filles. Saint Vladimir souhaitait douze descendants prêtres. La relève est assurée.
Saint prêtre martyr Vladimir, prie Dieu pour nous !

Françoise Lhoest

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Texte publié 
dans le Bulletin de la Crypte 
N° 407 de novembre 2012
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Pèlerinage à Jordanville sur la tombe de Frère José-Ambroise

Fresque de la Chapelle de Rock Creek Cemetery
à Washington D.C. 
USA

Photos, cliquez sur le lien:

mardi 4 novembre 2014

Père Païssios et la télévision (R)


Fr. Paisios - Mount Athos (4)
Photo et texte: 

Comment la télévision abîme nos âmes, et plus particulièrement celle des jeunes...

La télévision nous fait un grand tort. Elle est particulièrement destructrice pour les enfants. Un enfant de sept ans est venu à l'ermitage un jour. J'ai vu le démon de la télévision parler par la bouche de l'enfant, exactement comme les démons parlent par la bouche des possédés. 

C'était comme un bébé né avec toutes ses dents. Il n'est pas facile de trouver des enfants normaux; ils deviennent de petits monstres. Et vous voyez qu'ils ne pensent plus par eux-mêmes, ils ne font que répéter ce qu'ils ont entendu et vu à la télévision. C'est pour cela qu'ils ont inventé la télévision: pour abrutir les gens et les rendre stupides afin qu'ils prennent tout ce qu'ils entendent et voient à la télévision, pour des faits avérés, et qu'ils agissent en conséquence.

Nous devrions inciter nos enfants à rechercher une "télévision spirituelle."

[ Il faut aider les mères] à comprendre que la télévision endort l'esprit des enfants. Ils perdent leur capacité à penser par eux-mêmes, à penser d'une manière critique- sans oublier les dommages qu'elle cause à leurs yeux. 

Et nous parlons d'une télévision faite par les hommes. Mais il est une autre sorte de télévision, une télévision spirituelle. Quand les gens déracinent leur vieux moi, et que les yeux de l'âme sont purifiés, ils peuvent voir le futur sans l'aide d'aucune machine. Ont-ils dit à leurs enfants que c'était là une autre sorte de télévision? S'ils ne le font pas, ces boîtes rendront nos enfants stupides. 

(N.B: : Père Païsios joue sur le sens du mot télévision, vision au loin, vision de l'avenir spirituel, du Royaume)


Version française Claude Lopez-Ginisty

Sur le blog de Maxime




Père André Strebkov a transformé un bus en église pour le bien de la mission. Il voyage parmi les villages orthodoxes du Tatarstan (Russie) et il confesse les villageois, célèbre la liturgie et leur donne la communion.
(la bande son de la video : "Dieu est avec nous" par le  Choeur des moines du monastère de Valaam (Google Play •iTunes • eMusic)


Lire la suite ICI

lundi 3 novembre 2014

33 portraits de la sainte Nouvelle Martyre de Russie Elisabeth

Le 1er novembre 2015 marquera le 150ème anniversaire de la naissance de la martyre Royale Elizabeth Feodorovna, une des saintes préférés du peuple russe, et honorée dans le monde entier. Après tout, la nouvelle martyre Elizabeth est née dans la maison de Hesse, et elle était la petite-fille en ligne directe de la reine Victoria d'Angleterre.
Dans cette galerie de photos, nous présentons trente-trois portraits de la collection de la famille royale britannique.

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1910

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Source: 

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Quelques icônes de sainte Elisabeth de Russie







Tombeau et reliques à Gethsémani