samedi 16 juin 2012

Sur l'excellent blog de Maxime: "Vicaire du Christ" ?! Aucun homme pécheur ne peut l'être. par St Jean de Kronstadt


sur le site  


«Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde» (Matthieu XXVIII. 20). Le Seigneur Lui-même est toujours présent dans son Eglise ; pourquoi alors un vicaire, le pape ? Est-ce qu’un homme pécheur peut prendre la place du Seigneur? Il ne le peut pas. Il peut y avoir, et il y a, des vicaires pour le Tsar, pour le Patriarche, mais personne ne peut être un vicaire, un substitut du Seigneur, qui est le Roi, de toute éternité et le chef de l'Église. En vérité, les catholiques se sont égarés. Suggère leur, Seigneur, que ceux qui affirment de telles choses et s’en entourent avec fierté comme d’un collier sont stupides !
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 La chose la plus dangereuse dans le christianisme, en cette religion céleste révélée par Dieu, c'est le leadership d'un homme dans l'Église ; par exemple, le pape, et son infaillibilité supposée. C'est précisément dans le dogme de son infaillibilité que la plus grande erreur est contenue, car le pape est un homme pécheur, et quel désastre s’il se croit infaillible! Combien de grandes erreurs, destructrices des âmes, ô hommes, l’église catholique du pape a érigé en dogmes, en rites, en règles canoniques, dans les Offices divins, dans les relations meurtrières et malicieuses des catholiques avec les orthodoxes, en blasphèmes et en calomnies contre l' Église orthodoxe, en outrages dirigés contre les chrétiens orthodoxes! Et de tout cela, le Pape autoproclamé infaillible est coupable, avec son enseignement et celui des Jésuites, leur esprit de mensonge, leur duplicité, et toutes sortes de moyens iniques ad maiorem Dei gloriam (pour la   – prétendue – plus grande gloire de Dieu).
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Nous sommes membres de l'Église orthodoxe, les membres du Corps du Christ, dont la tête est le Christ Dieu Lui-même, mais chacun est un membre en particulier; le Christ est saint, le chef du corps, et donc les membres doivent également être saints.»[...]

"Pleine de force et toute-puissante est l'intercession de la Sainte Église devant Dieu, qui est vêtue des mérites, de la puissance, de la vérité, et de la magnificence du Fils de Dieu, son chef tout bon et tout-puissant. Toutes choses sont possibles à son intercession. Nulle autre église hétérodoxe ne possède un tel pouvoir d'intercession, car ces églises sont sans la tête [véritable] et sont erronées dans leur pensée."
(Version française de The Church—The Treasury of Salvation par Maxime le minime du texte paru en anglais sur le sitehttp://orthodoxinfo.com et en roumain sur le sitehttp://www.razbointrucuvant.ro

POUR LIRE ce magnifique TEXTE  INTÉGRAL cliquez ICI

On voit souvent (surtout d'un certain côté) St Jean de Kronstadt comme un merveilleux mystique bien trop élevé pour s'abaisser aux polémiques qui, comme chacun sait, sont vaines... pourtant dans ces extraits - et il y en a bien d'autres  si vous lisez ce texte dans son entier -  il n'y va pas par quatre chemins pour confesser sa foi orthodoxe et  proclamer l'Eglise orthodoxe comme  l'unique Eglise du Christ de toujours et l'unique chemin de salut. Bien sûr ce texte ne contient pas que cela et la très ardente et magnifique foi de St Jean est portée par une éloquence rare qui ne peut que vous emporter sur les cimes de la spiritualité orthodoxe ! Mais que les choses soient claires enfin...

Haïjin Pravoslave (166)


Pourquoi connaissant
La voie de la délivrance
Aimes-tu pécher


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

geneve.jpg

4/17 juin 2ème dimanche après la Pentecôte. 
Fête de tous les Saints de la Terre Russe 
Fête de tous les Saints du Mont Athos
Saintes Marthe et Marie, les soeurs de Saint Lazare (I) ; Saint Métrophane, premier patriarche de Constantinople (vers 325) ;; Saint Zosima évêque de Babylone (V) ; Saints martyrs Frontais, Séverin, Séverien et Sylvain (I) ; Saint martyr Concordius (vers 175) ; Saint Méthode, abbé de Pechnocha (1392) ; Saints Éléazar, Nazaire et Eumenios d’Olonets (XV) ; Saint hiéromartyr Joannice, métropolite du Monténégro (1945)
Lectures : Rom. II, 10-16 ; Hébr. XI, 33 – XII, 2 / Matth. IV, 18-23 ; Matth. IV, 25 – V, 2
LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS GLORIFIÉS EN TERRE RUSSE
Le rétablissement de la fête de tous les Saints glorifiés en Russie coïncide historiquement avec celui du patriarcat dans l’Église Russe. Durant la période préconciliaire, le Saint-Synode de l’Église Orthodoxe Russe n’avait pas l’intention de remettre en vigueur la célébration de la synaxe des Saints russes, qui était apparue au XVIème siècle. En 1908, un paysan de la province de Vladimir, Nicolas Gazoukine, demanda au Saint-Synode d’établir une fête annuelle « de tous les saints de Russie » et « d’honorer ce jour avec un office particulier ». Cette requête fut déclinée, le Saint-Synode considérant que la mémoire des Saints russes était déjà commémorée dans le cadre de la fête
4/17 juin 2ème dimanche après la Pentecôte. Fête de tous les Saints de la Terre Russe Fête de tous les Saints du Mont Athos
Saintes Marthe et Marie, les soeurs de Saint Lazare (I) ; Saint Métrophane, premier patriarche de Constantinople (vers 325) ;; Saint Zosima évêque de Babylone (V) ; Saints martyrs Frontais, Séverin, Séverien et Sylvain (I) ; Saint martyr Concordius (vers 175) ; Saint Méthode, abbé de Pechnocha (1392) ; Saints Éléazar, Nazaire et Eumenios d’Olonets (XV) ; Saint hiéromartyr Joannice, métropolite du Monténégro (1945)de tous les saints. Néanmoins, le Concile local de l’Église Russe, en 1917-1918 rétablit cette fête, et ce grâce aux efforts conjugués du professeur de l’université de Petrograd Boris Touraïev et du hiéromoine Athanase (Sakharov), futur confesseur de la foi, canonisé maintenant officiellement. Le premier présenta un rapport le 15 mars 1918 au Concile, dans lequel il mentionnait, entre autres, « qu’à notre triste époque, lorsque la Russie une est déchirée, lorsque notre génération pécheresse voit piétiner les fruits des labeurs des saints qui ont vécu dans l’ascèse dans les grottes de Kiev, à Moscou, dans la Thébaïde du Nord, et dans l’ouest de la Russie pour créer une seule Église Orthodoxe Russe, il serait opportun de rétablir cette fête oubliée... » Ledit rapport fut examiné par le concile et, enfin, le 26 août, le jour de la fête onomastique du saint patriarche Tykhon, fut prise la décision de rétablir la fête de tous les saints russes, sa date étant fixée au premier dimanche du carême des saints Apôtres. Le Concile décida d’imprimer l’ancien office composé par le moine Grégoire, avec des corrections. Cependant, le professeur Touraïev et le hiéromoine Athanase arrivèrent vite à la conclusion que l’on ne pouvait qu’emprunter une toute petite partie dudit office, et qu’il était indispensable de refaire tout le reste. Encore incomplet, l’office fut présenté le 8 septembre 1918, à l’avant-dernière cession de la commission liturgique du Concile, qui l’approuva et le soumit au Patriarche et au Saint-Synode qui, après la fin du Concile, donnèrent leur bénédiction pour imprimer le nouvel office, sous la direction du métropolite Serge (Stragorodsky). L’impression fut achevée à Moscou la fin de 1918, dans de grandes difficultés. Malheureusement, en raison des événements de 1917, la fête rétablie par le Concile a failli tomber dans l’oubli comme cela avait été le cas dans le passé. En outre, le professeur Touraïev décéda en 1920. En automne 1922, le saint hiérarque Athanase (Sakharov), lors de sa première arrestation dans la cellule N°17de la prison de Vladimir, rencontra tout un groupe qui partageait ses idées quant à la fête qui avait été rétablie. Selon le témoignage de St Athanase, cette assemblée de détenus, « après nombre de discussions animées au sujet de la fête, de l’office, de l’icône, de l’église dédiée à cette fête, posa les fondements d’une nouvelle révision de l’office imprimé en 1918, avec des corrections et des compléments ». C’est ainsi que l’office connut nombre de changements : on déplaça certains hymnes, des nouveaux saints furent introduits, lesquels n’avaient pas été mentionnés dans la version de 1918. Enfin, dans le même
lieu, toujours en prison, le 10 novembre 1922, alors que l’on commémorait le trépas de St Dimitri de Rostov, auteur des célèbres vies de saints, fut célébrée, pour la première fois, la fête de tous les saints russes. Le 1er mars 1923, dans la cellule n°121 de la prison de Tagansk, St Athanase bénit le premier antimension en l’honneur de tous les Saints de Russie, destinée à sa chapelle privée. S. Athanase continua à travailler le texte de l’office de tous les saints de Russie jusqu’à son bienheureux trépas, en 1962.
En ce jour, sont également célébrés les Saints de plusieurs Églises locales. On fête sur le Mont Athos tous les Saints athonites, en Bulgarie, tous les saints de ce pays, et de même dans l’Église des terres tchèque et slovaque.

Tropaire du dimanche du 1er ton 
La pierre étant scellée par les Juifs et les soldats gardant Ton corps immaculé,Tu es ressuscité le troisième jour, ô Sauveur, donnant la Vie au monde ; aussi, les Puissances des cieux Te crièrent : Source de Vie, ô Christ, gloire à Ta Résurrection, gloire à Ton règne, gloire à Ton dessein bienveillant, unique ami des hommes! 
Tropaire des saints de la Terre russe, ton 8 
Tel le fruit magnifique de Ta semence salvatrice, la terre de Russie T’offre Seigneur, tous les Saints qui y ont brillé. Par leurs prières, garde dans une paix profonde l’Eglise et notre pays, par les prières de la Mère de Dieu, Très miséricordieux.

Kondakion des saints de la Terre russe, ton 3 
En ce jour, le chœur des saints qui en notre terre plurent à Dieu, est présent à l’église et prie invisiblement pour nous ; les Anges l’accompagnent dans leurs louanges et tous les Saints de l’Église du Christ sont en fête avec Lui ; tous ensemble prient pour nous le Dieu d’avant les siècles. 
Kondakion du dimanche du 1er ton 
Ô Dieu, Tu es ressuscité du tombeau dans la gloire, ressuscitant le monde avec Toi ! La nature humaine Te chante comme son Dieu et la mort s’évanouit. Adam jubile, ô Maître, et Ève, désormais libérée de ses liens, Te crie dans sa joie : « C’est Toi, ô Christ, qui accordes à tous la Résurrection ! »

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Marc. XVI, 9-20 Liturgie : Rom. V, 1-10 ; Hébr. XI, 33 – XII, 2 ; Actes. XI, 19-26, 29-30 ; М tth. VI, 22-33 ; Lc X, 16-21

vendredi 15 juin 2012

Saint Antoine d'Optina: Le découragement.


Optina Elders

Ne te laisse pas enfermer dans la prison du découragement et de la nonchalance, mais repousse-les par cette brève prière: "Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur!" 

Voyant que tu tombes sans cesse sous le poids de ta croix, mon cœur s'afflige et je demande au Seigneur Dieu de t'aider et de t'assister. Pendant la première année de ma vie monastique, moi-même, je fus dans l'ennui et je devins pusillanime. 
Mille fois mentalement, je consentis à renoncer, mais je fus arrêté par les paroles du Christ: "Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière, n'est pas propre au Royaume de Dieu" (Luc 9:62). Ne voulant pas périr, je résolus désespérément qu'il était préférable " de souffrir l'affliction avec le peuple de Dieu" (Hébreux 11: 25) que de "demeurer dans la tente des pécheurs" ( Psaume 83:10), et de me consoler avec toutes sortes de plaisirs du monde. 
Ainsi, je pense que tu verras la miséricorde du Seigneur sur toi, et que tu ne ressentiras plus de découragement. 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Staretz Antoine d'Optina
in 
Elder Anthony of Optina
St Herman of Alaska Brotherhood,
 Platina, 
California
USA

Haïjin Pravoslave (165)


En ce jour béni
L’oraison est une source
Qui coule dans l’âme


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 14 juin 2012

Prière de la Tzarine-Martyre Alexandra de Russie


Je prie
Pour que le Christ, le Roi de la Nativité Se penche pour te bénir,
Et te guide jour après jour vers la sainteté,
Qu’Il soit ton ami dans la joie, ton Réconfort dans la détresse;

Je prie
Pour que chaque nuage te conduise vers la Lumière,
Et qu’Il t’élève de cime en cime,
Lui qui est l’Etoile du Jour de ta plus sombre nuit;

Je prie
Pour que le Christ, lorsque tu fléchis le genou devant Sa Crèche
Comble ton âme avide de Son abondance,
Lui conférant la grâce de Le suivre encore plus parfaitement.

Sainte Tzarine-Martyre Alexandra
(1917 Tobolsk)

Version française Claude Lopez-Ginisty

Haïjin Pravoslave (164)


Pèlerin du Christ
Tu marches dans la prière
Sous l'Autre Soleil

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)






Livres: « Elder Sergei of Vanves. Life and Teachings »


Sous le titre « Elder Sergei of Vanves. Life and Teachings », les éditions américaines « Divine Ascent » viennent de publier la traduction anglaise du livre de Jean-Claude Larchet « Le starets Serge » (Cerf). Cette édition américaine, dont l’initiative revient au métropolite Jonah, primat de l’Église orthodoxe d’Amérique (OCA) et dont la traduction a été assurée par les moines du monastère Saint-Jean-de-Changhaï à Manton (Californie), vient à la suite des éditions grecque, russe, serbe, roumaine et allemande. L’archimandrite Serge Chévitch (1903-1987) fut pendant plusieurs décennies le recteur de la paroisse de la Sainte-Trinité à Vanves (Hauts-de-Seine) et  l’higoumène du skit du Saint-Esprit à Le-Mesnil-Saint-Denis (Yvelines). Le texte de présentation note qu’ « il fut l’une des personnalités les plus charismatiques au XXe siècle en Europe occidentale », qu’ « en lui les saintes traditions de l’ancien Valaam vont à la rencontre l’Occident post-chrétien ».
Dans l’une des premières réactions à l’édition américaine on peut lire : « Ce livre est un must. Les paroles du starets Serge se lisent comme celles de l’Évangile. On peut sentir chez le starets la même grâce, le même esprit qui imprègnent la vie et les enseignements de saint Silouane et de son disciple, l’archimandrite Sophony, qui sans aucun doute est aussi un saint. Ce sont des saints du XXe siècle, des preuves vivantes que la lignée charismatique transmise de génération en génération depuis le Christ et les Apôtres jusqu’aux saints hommes et femmes de notre temps a été préservée intacte et sans interruption ; que la tradition et la foi qui ont été confiées aux saints est toujours vivante et a le pouvoir de sanctifier et de transformer l’homme ».

source 

Ce à quoi nous avons échappé! Слава Богу! Δόξα στο Θεό! Slavă Lui Dumnezeu!


Paul VI et les orthodoxes


La commission secrète du printemps 1970.
 La petite commission qui a étudié cette possibilité de concélébration eucharistique [entre le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras Ier] s’est réunie au centre orthodoxe de Chambésy (Genève) les 27-29 avril 1970, et les 14-15 mai, puis à Zurich du 5 au 7 juin. La dernière réunion a eu lieu à Zurich, car le travail, à la demande du pape et du patriarche, se faisait dans le plus grand secret, et il y avait eu des « fuites ».
La commission était composée : du côté orthodoxe par l’archimandrite Damaskinos Papandreou et J. Zizioulas, du côté catholique par le père Pierre Duprey et le révérend père Lanne. Elle émet un avis favorable à la concélébration et donne des indications pour sa réalisation. Voici les dernières lignes du rapport :
Il semble prématuré au stade actuel de préciser les formes de réalisation de l’acte envisagé. Il paraît suffisant de dire pour le moment qu’il semblerait désirable qu’il y ait une double concélébration. Si le Saint-Père l’acceptait, la première concélébration, pour des raisons psychologiques et pour mettre en valeur l’initiative qui lui appartient et que le patriarche a soulignée à plusieurs reprises, pourrait avoir lieu dans une église orthodoxe et selon la liturgie orthodoxe (à Istanbul ou en Crète, par exemple). La seconde pourrait avoir lieu de préférence dans les jours qui suivent la première, à Rome, selon la liturgie romaine (Rapport commun de la commission. Archives privées).
Une partie de ce rapport commun, avec des modifications et l’absence de toute référence pratique, a d’ailleurs été publiée dans Proche-Orient chrétien (1972, p. 3-17) par le père Duprey, et dans Oriente Cristiano (1974, p. 7-25) par le métropolite Damaskinos. C’était une façon de tester les réactions de part et d’autre. (…)
La commission émet donc un avis favorable. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de passage à l’acte ? Celui-ci ou simplement la divulgation de l’éventualité aurait eu des conséquences catastrophiques non seulement pour le patriarche Athénagoras, mais pour l’Eglise orthodoxe. On craignait que le patriarche fût immédiatement désavoué, voire déposé. Au cardinal Willebrands, en visite officielle auprès de l’Eglise de Grèce, en mai 1971, l’archevêque d’Athènes disait lors du discours de réception officielle :
Comme le sait votre Eminence, dans l’Eglise, les actes des dirigeants eux-mêmes ne sont bénis et ne portent des fruits que lorsqu’ils sont la répercussion des sentiments et de la foi du corps tout entier de l’Eglise et lorsqu’ils correspondent aux aspirations, conformes à sa foi, du peuple fidèle de l’Eglise. Au contraire, les efforts entrepris hâtivement […] ne peuvent provoquer que des dommages et plus tard des troubles » (Hiéronymos d’Athèmes, « Allocution pour la réception du cardinal Willebrands, 18 mai 1971 », DC 1971, p. 709-710).
Le message était donc clair. Du côté de Paul VI, il y avait la ferme volonté de ne pas diviser l’orthodoxie. De plus, le patriarcat de Moscou avait été averti discrètement du projet et son intervention a contribué à empêcher le passage à l’acte. Un témoin de l’époque, très averti de ces question estime que, malheureusement, c’était raison. D’autant plus que l’initiative venait de Paul VI. On a jugé que ce geste généreux aurait créé le plus grand désordre dans l’ensemble de l’Eglise orthodoxe. Et l’Eglise catholique en aurait aussi porté les conséquences dans ses relations avec l’ensemble de l’orthodoxie. Le message de l’archevêque d’Athènes ci-dessus était suffisamment clair. La levée des anathèmes de, le 7 décembre 1965, avait déjà rencontré des obstacles. La concélébration du pape et du patriarche aurait compromis les relations péniblement renouées avec les autres Eglise orthodoxes.
Paul VI voulait conserver la ligne d’un rapprochement organique avec l’ensemble de l’orthodoxie. Réaliser le projet, c’était prendre le risque de perdre la confiance des Russes et de bloquer tout rapprochement avec Athènes et avec Bucarest. L’œcuménisme ne peut accepter une unité qui se réaliserait au prix de nouvelles divisions, comme « effets collatéraux ».

Frère Patrice Mahieu, o.s.b. « PAUL VI ET LES ORTHODOXES », collection « Orthodoxie », CERF 2012, pp. 197-200



Haïjin Pravoslave ( 163)


La journée commence
Par le signe de la Croix
Carrefour du Ciel


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu

mardi 12 juin 2012

Staretz Porphyrios et le mariage


Notre mariage a commencé dans les meilleures dispositions et dès le début le staretz Porphyrios, à qui nous téléphonions souvent, nous a dit de ne pas éviter d'avoir des enfants. 
Un peu plus tard, après que notre enfant soit né, nous ne nous entendions pas et nous avons décidé d'obtenir un divorce. Nous avions aussi un  grief contre le staretz, (que Dieu nous pardonne!). Au lieu de prévoir la dissolution de notre mariage avec son don, dont nous avions eu l'expérience personnelle, il nous a encouragés à avoir des enfants. 
Toutefois, lorsque notre enfant a commencé à grandir, nous sommes devenus conscients du fait qu'il serait criminel d'obtenir le divorce. Donc, nous avons oublié nos différences et nous avons décidé de nous réconcilier malgré le fait que nous aurions tous deux préféré le divorce. (Nous n'avions pas vu d'autre issue.) Trois ans avant sa mort, le staretz Porphyrios nous a dit, "Si vous n'aviez pas eu cet enfant, vous seriez maintenant divorcés, et Dieu seul sait ce qui vous serait arrivé. C'est pourquoi je vous ai dit d'avoir un enfant. Vous avez sauvé votre mariage, qui est sacré, comme tous les sacrements de l'Église." 
Il a continué ainsi, "Vous allez créer une famille heureuse si vous pensez toujours à cette image que je vais maintenant vous décrire. Votre enfant vous tiendra chacun par la main. Il marchera devant vous , vous montrant la route et vous suivrez."

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (162)


Ô sarment sauvage
Tu seras par Grâce enté
Sur la vigne sainte


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu

lundi 11 juin 2012

Staretz Porphyrios et la lecture des pensées



La première fois que je suis allé voir le staretz Porphyrios, c'était avec le but et l'intention de trouver personnellement dans quelle mesure toutes ces choses que j'avais entendues sur lui était vraies. Je voulais savoir s'il y avait un élément d'exagération dans ces histoires.
Avec mon rationalisme objectif, j'ai décidé que j'allais vérifier cela à ma façon. Je ne parlai à quiconque à ce sujet. J'essayais d'avoir mon esprit ailleurs aussi longtemps que l'Ancien parlait. Je pensais à d'autres choses, pour découvrir par moi-même s'il ne pouvait vraiment comprendre ce que je faisais. 
Nous sommes entrés dans sa chambre.Nous étions cinq. Nous lui baisâmes la main. Il nous bénit. Les autres ont dit quelques choses, puis tout d'un coup il a commencé à nous raconter une histoire. J'ai décidé que c'était alors le bon moment pour essayer mon petit projet. 
Alors le staretz Porphyrios immédiatement s'est tourné vers moi. Il m'a appelé par mon nom a dit, "Est-ce que tu m'écoutes?" "Oui staretz, je t'écoute», répondis-je. Il a reprit l'histoire. Soudain, il m'a encore dit: "Écoute ce que je te dis." Ceci est arrivé cinq fois. Chaque fois il interrompait son récit un peu, se tournait vers moi et disait, "Écoute ce que je te dis." 
Mes amis ont tout naturellement pensé que ces rappels continuels du staretz Porphyrios constituaient l'expression d'un intérêt particulier envers moi. Peut-être que c'était parce que c'était la première fois que je rencontrais le staretz. Peut-être que c'était parce qu'il voulait que moi, surtout, j'entende l'histoire qu'il nous disait. Seul lui et moi connaissions la vraie raison. 
Ceci est mon témoignage personnel. Le staretz Porphyrios  pouvait vraiment lire dans les esprits et les pensées de toute personne qui s'approchait de lui, avec ce don merveilleux de discernement qu'il possédait. Ainsi, Dieu m'a rendu digne de "mettre mon doigt dans l'empreinte des clous" et de m'émerveiller devant la grandeur, en la personne du staretz Porphyrios, du don du Seigneur à l'humanité du XXe siècle. (K.I.)

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (161)





Les péchés de l’âme
Comme un amas d’herbes folles
Etouffent tes fleurs

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu





dimanche 10 juin 2012

Père Païssios et les "prophéties" qui lui sont attribuées





J'ai rencontré le Père Païssios en 1975. Ensuite je l'ai rencontré 30 à 40 fois, presque à chaque fois seul. Je ne l'ai jamais entendu dire des "prophéties", selon lesquelles il y aura des guerres, quand on reprendra Constantinople, qui sera le commandant en chef, etc… 
Après sa mort, j'ai vu beaucoup de "prophéties" distribuées dans les magazines et les livres ou diffusées par les média. Je pensais qu'il aurait pu effectivement dire de telles choses, mais pas à moi. Ceci, jusques à il y a un mois, quand j'ai entendu à partir d'un de mes amis dire que la veille il avait visité le Mont Saint et rencontré Père Isaïe, qui était un novice du staretz et qui vit maintenant dans sa cellule, et qu'il lui a dit que le staretz n'avait jamais énoncé ces "prophéties", et n'avait jamais fait référence au moment où il y aura la guerre, etc…
 En ce qui concerne les politiciens qui "utilisent" son nom, la dernière fois que je l'ai rencontré, ensemble avec d'autres, le 9 octobre 1993, qui était  jour de scrutin, il nous a parlé avec indignation des politiciens des deux principaux partis politiques d'alors  qui ont exploité son nom (bien sûr, il n'a jamais recommandé aux gens de voter pour un politicien) pour gagner des voix et comment il avait soi-disant "décoré" l'un d'eux quand il l'avait rencontré.
Ce qui précède démontre l'utilisation contraire à l'éthique de certaines personnes saintes et du Mont Athos par des gens "bien-intentionnés". Des figures comme Père Païssios étaient préoccupés par la profondeur de l'âme, vers ce qui reste et nous conduit au Christ et à l'éternité, et non è ce qui est frivole et transitoire.

Que ceux qui lisent ces "prophéties" et les recommandations fassent alors attention, puis, et ne les acceptent pas et ne les propagent pas aussi facilement.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin üPravoslave (161)


Prie pour l’évidence
Des jours bénis où ton cœur
Appartient au Nom


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu

Feuillets Liturgiques


geneve.jpg

1er dimanche après la Pentecôte 
 Fête de tous les Saints 
 Saint Nicétas, évêque de Chalcédoine, confesseur (IXème s.) ; Saint Eutychès, évêque de Mélitène, martyr (Ier s.) ; Sainte Héliconide, vierge, martyre à Corinthe (244) ; Saint Hiéromartyr Helladius, évêque (VI-VIIème s.) Saint Germain, évêque de Paris (576) ; Saint Ignace, évêque de Rostov (1288) ; Saint néomartyr Démètre (1794) ; Saint néomartyr Zacharie de Prousse (1802) ; Saint Sophrone de Bulgarie (1510). Lectures : Hébr. XI, 33 – XII, 2 /Matth. X, 32–33, 37-38 ; XIX, 27-30