samedi 1 janvier 2011

Saint Maxime le Confesseur: La perfection dans l'Amour



Celui qui est parfait dans l'amour 
et a atteint le sommet de détachement 
ne connaît pas de différence 
entre "le tien et le mien», 
entre fidèles et infidèles, 
entre esclaves et hommes libres, 
ou même entre hommes et femmes. 

Ayant dépassé la tyrannie des passions
 et considérant la nature
la même en tous les hommes, 
il tient compte de tous 
de manière égale 
et il est disposé de manière égale 
envers tous. 

Car en lui, 
il n'y a ni Grec, ni Juif, 
ni homme ni femme, 
ni esclave ni homme libre,
 mais en tous 
et en toutes choses
le  Christ.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

L'Ermitage du cœur (13)


L'amour véritable
N'est pas dans la mesure
Mais dans ta capacité par la Grâce 
De dépasser la mesure humaine

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 31 décembre 2010

Saint Nicolas de Jitcha: L'action et la parole



Une bonne action faite en silence
 vaut plus qu'une bonne action 
faite et commentée en paroles, 
et elle a incomparablement plus de valeur 
que la plus spirituelle des explication 
sans bonne action.

De saint Nicolas de Myre en Lycie, 
aucune parole n'a été conservée, 
mais ses actions sont restées. 

A trois reprises, 
sans explication, 
il vint de nuit à la maison d'un pauvre homme
 et il jeta secrètement 
un  sac d'or par la fenêtre.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Saint Nicolas de Jitcha
cité par

L'Ermitage du cœur (12)


Marche sur cette terre 
Comme un pélerin du Ciel
Qui peut à chaque instant 
Partir pour l'Eternité

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 30 décembre 2010

L'Ermitage du cœur (11)


Ta solitude en Dieu
Dans la prière du cœur
Est clameur bienheureuse 
De la foule de tous les saints

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 29 décembre 2010

Les deux Orthodoxies (2)





Je crois que la voie orthodoxe doit d'abord se soumettre à la Tradition et l'accepter comme sienne, tel qu'elle est. Jusqu'à ce qu'une telle réflexion soit faite, on ne peut pas saisir l'esprit des Pères. Alors seulement nous pouvons adapter la Tradition pour aller à la rencontre du monde moderne, de sorte qu'elle soit préservée et non pas changée. Ceux qui se sont soumis à la pensée moderne et essaient d'adapter l'Orthodoxie à cette pensée, vont errer et changer la Tradition sans la comprendre. Il y a beaucoup de bonnes questions soulevées par la pensée moderne qui ne devraient pas être ignorées, mais elles doivent être abordées au sein de la Tradition, dans les termes de la Tradition, et non dans les termes de la pensée moderne.

La Tradition est la vie du Christ exprimée dans l'Eglise. C'est la Vérité, une Vérité personnelle et vivante qui est la même hier, aujourd'hui et demain, parce que c'est le Christ Lui-même. Ainsi, là où la pensée moderne est contraire à cela, elle doit être un mensonge et doit être montrée en tant que telle. 

La soumission à la pensée moderne est d'abord la négation de la présence permanente du Christ dans l'Église, son Corps, pour se soumettre à celle des hommes. Cette façon de penser conduira le christianisme à devenir une autre religion du monde et une autre organisation sociale qui vise à l'amélioration du monde comme une fin en soi plutôt que de chercher d'abord le Royaume des Cieux, et de voir ensuite le monde confirmer ceci et transformée en étant englobés en lui, qui est l'Église, qui est dans ce monde, mais pas du monde, en attendant le dernier jour où tout sera renouvelé. 

La pensée moderne est de plus en plus éloignée de l'Evangile, et donc de moins en moins "connectée" avec l'Eglise. Ce n'est pas la Tradition qui n'est plus "connectée" parce qu'elle est en contact avec la Vraie Vie, Qui est le Christ. Le monde s'éloigne plus encore de Lui et est "déconnecté" en rejetant Sa Vie et en la remplaçant par la sienne propre, qui est destinée à mourir parce qu'elle est liée à ce monde de temps et d'espace.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
icône:
"Icons courtesy of www.eikonografos.com used with permission" 

L'Ermitage du cœur (10)


Laisse parler le monde 
Son langage de gloire  
Et écoute dans ton cœur
La voix qui t'annonce la quiétude

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 28 décembre 2010

Les deux Orthodoxies (1)



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J'ai pensé à écrire ces lignes pendant un certain temps, mais j'ai eu du mal à définir ce que je comprends des deux façons divergentes de penser au sein de l'Eglise orthodoxe aujourd'hui. Ces deux courants sont peut-être mieux illustrés par les schismes de l'Ancien Calendrier d'un côté, plutôt que d'utiliser comme exemple les monastères du mont Athos, et de l'autre côté par leur comparaison avec les tendances modernistes vues dans certaines paroisses des États-Unis et du Royaume-Uni.

Les deux groupes revendiquent un engagement envers la foi orthodoxe et à certains égards envers la Tradition. Ce dernier point est celui où on peut voir le plus clairement la différence, en ce qui concerne la façon dont on considère la pratique de la Tradition et ce qu'ils veulent dire quand ils parlent de la Tradition vivante.

La meilleure façon de réfléchir sur la motivation et l'état d'esprit entre ces différences, a un peu plus à voir avec la soumission de l'esprit. Soumet-on  cet esprit à celui des Pères, pour voir et décrire le monde à travers leurs yeux, quoique "déconnecté"qu'il puisse être de la pensée moderne, ou doit-on se soumettre à la pensée moderne quoiqu'elle soit "déconnectée" de la pensée patristique (bien que ce soit plutôt une réinterprétation des Pères pour s'adapter à la pensée moderne par un processus d'acceptation de ce qui est compatible, et de rejet de ces parties incompatibles, en les attribuant à des normes culturelles et aux influences temporelles données de l'époque des Pères)? En fait, l'un comprend la Tradition comme étant au-dessus du temps, du lieu et de la culture, et l'autre la comprend comme faisant partie de la culture et façonnée par elle. Tous deux diraient que c'est là l'esprit des Pères et que cela correspond bien à la présence des Eglises dans le monde: une tendance met l'accent sur l'aspect éternel et l'autre sur l'aspect historique.

La pensée moderne a eu un impact énorme sur la Tradition et le travail de nombreux chercheurs a coupé la racine de la Tradition, et en apparemment arraché le coeur avec leurs recherches et la réinterprétation de l'histoire. La question est, comment allons-nous considérer cette pensée moderne. Allons-nous l'accepter comme étant plus précise car elle est plus à jour, ou devons-nous l'ignorer comme étant sans importance, ou nous en occuper et la critiquer? Beaucoup à ce qu'il semble, en particulier parmi les intellectuels de l'Orthodoxie ont accepté la pensée moderne, et retravaillé l'Orthodoxie dans cette perspective. D'autres l'ont ignorée et ont continué avec les Traditions comme certains moines du Mont Athos. Quelques-uns ont essayé de la critiquer pour la défense des points de vue traditionnels.

Alors, je pense que l'érudition moderne a besoin d'être prise en compte et traitée avec prudence, je dirais que l'on doit avoir la plus grande prudence avant de l'accepter. Car elle n'est pas fondée sur la soumission à la Tradition, mais sur la recherche de ceux qui sont critiques de la Tradition, et qui n'approchent pas Tradition avec foi, qu'ils soient à l'intérieur ou hors de l'Eglise. Elle est basée sur de nombreuses hypothèses modernes humanistes qui ne sont pas celles des Pères, ni du Christ. En fait, la plupart de ceux qui été éduqués avec certaines formes d'éducation occidentale sont influencés par elle, ce qui leur rend le fait d'accepter la pensée des Pères très difficile. Combien d'entre nous accepteraient volontiers l'enseignement de saint Basile le Grand, selon lequel il vaut mieux pour une femme rester avec un mari qui la bat? Si on se soumet au Père, alors on apprend certains aspects importants de l'esprit des Pères et de l'Eglise et on se trouverait à la réflexion d'accord avec saint Basile parce que son enseignement est conforme à la spiritualité chrétienne orthodoxe. Personnellement, je pense que si l'on ne peut pas accepter son enseignement, alors on n'a pas encore compris ni saisi l'esprit des Pères  orthodoxes en Christ, en distinguant entre le principe et l'application de cet enseignement à l'époque moderne. ( fin de la première partie)

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

L'Ermitage du cœur (9)


La prière véritable
Passe dans ton cœur apaisé
Comme la brise légère et douce
Dans laquelle jadis Dieu était présent 

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 27 décembre 2010

Photios Kontoglou:L'athéisme, orgueil de notre temps (2)



L'incroyance a toujours existé. Cependant aujourd'hui avec la vanité atroce qui nous consume, nous l'affichons comme si elle nous accorde une grande valeur. Celui qui croit en Dieu et en la vérité révélée, est ignoré, comme borné et stupide et il est le sujet de toutes les plaisanteries. Il est considéré comme "défectueux" par la plupart des gens surtout les gens qui savent comment réussir dans cette vie, qui ont "du succès", font de l'argent et passent un bon moment, qui ne donnent pas un sou à quiconque, selon le dicton, "Mangeons et buvons car demain nous mourrons"
Pour cela, celui qui croit en Dieu doit être courageux et ignorer les honneurs du monde et les intérêts matériels. Alors que celui qui se vante de ne croire en rien, 1) Le monde l'a en haute estime et le respecte, et même plus il se vante d'être incroyant, à cet égard beaucoup plus il est considéré et respecté par le monde intelligent et sérieux. Un tel homme fronce les sourcils pour [juger] les autres, il dit peu de paroles et elles sont pesantes, il est colérique et bourru, et il est considéré comme un "homme positif", un "homme fort". 2) Tout lui arrive facilement et il n'est ni gêné, ni inquiet pour quoi que ce soit. Il n'a pas de responsabilités, ou il n'est pas harcelé par quoi que ce soit. "Ici-bas, dit-il, c'est à la fois l'enfer et le paradis. La vie doit être appréciée, pour nous qui sommes intelligents. Ceux qui dorment ou sont drogués, qu'ils meurent ".
D'ailleurs il n'est rien de plus facile que d'être incroyant! Il suffit de presser un interrupteur et tout devient simple. Le démon dit au Christ, "Mets-Toi à genoux et adore-moi et les pierres deviendront des pains".
Ainsi parle l'intelligent: "L'homme [devrait] s'asseoir avec quatre cents cerveaux, perdre du temps à des bêtises, comme les vieilles femmes, avec les dieux, avec l'enfer et le paradis, avec les lampades, l'encensement, les calices, les prêtres et les moniales! Et à quelle époque? A notre époque où la science envoie des hommes sur d'autres planètes! Ecoute mon ami peux-tu croire combien le monde est stupide?
C'est à propos des croyants, ce que disent les êtres les plus intelligents et les plus honorables de ce monde, qui sont applaudis par de nombreuses personnes, qui les considèrent comme étant très sensés en tout parce qu'ils ne chassent pas des ombres, mais qu'ils ont un esprit fort et réussissent dans tout ce qu'ils entreprennent.
Oui, ils réussissent car en bref, l'incrédulité est "une porte large, et une large route" dont les incroyants ne croient pas "qu'elles conduisent à la perdition", comme le Christ l'a dit, mais "à la prospérité mondiale". Alors que la croyance est une "porte étroite et une route remplie d'épreuves" les incroyants ne croient pas , "qu'elles mènent à la Vie", mais "au malheur du monde et au mépris". "Nombreux sont ceux qui entrent par la grande porte", selon notre Seigneur, et "rares sont ceux qui trouvent la porte étroite".
Tous les non-croyants disent que s'ils sont témoins d'un miracle, ils croiront. Cependant, la croyance ne se fait pas par force, mais avec la participation de l'âme. Pour cette raison, à tous ceux qui demandent un miracle pour croire, il n'est pas accordé, conformément au discours de notre Seigneur aux pharisiens: "Cette génération mauvaise et adultère, demande qu'un signe lui soit donné ".
Cependant, même si un des témoins incroyant voit un miracle, son orgueil ne lui permettrait pas de croire, car il craint d'être considéré comme crédule et d'être dédaigné.
Il y a quelque temps, j'ai écrit cinq ou six brefs articles sur les miracles qui se passaient dans un village sur l'île de Mytilène, avec le titre "Etonnants mystères" (Il s'agit des apparitions des saints martyrs Raphaël, Irène et Nicolas-NdT). Beaucoup de lecteurs ont été très émus, surtout les gens humbles et les illettrés, "les enfants du monde et les plus faibles". Les malins toutefois n'y ont pas prêté attention, et quelques-uns d'entre eux se sont moqués de moi et m'ont écrit que j'écrivais des absurdités. Mais "On ne se moque pas de Dieu". Depuis lors, les miracles n'ont pas cessé et sont devenus progressivement plus nombreux et plus terrifiants. Les gens qui les voient, m'écrivent à leur sujet en détail et je les compile dans un livre qui sera comme un fer rouge pour les bouches incrédules (il s'agit du livre "Un Grand Signe" qui a été publié [depuis] par "Astir"). 
A notre époque, on fait des découvertes d'églises très anciennes avec les reliques de ceux qui apparaissent à des gens simples, dans leur sommeil ou alors qu'ils sont éveillés ou dans des icônes et d'autres objets. Tout aurait pu être trouvé et on aurait pu rapidement et complètement découvrir ce cratère terrible, qui aurait balayé les incroyants avec sa lave sacrée, s'il y avait eu davantage de moyens à la disposition des pauvres qui creusent avec une foi ardente.
Cependant, quoi qu'il en soit, avec la grâce de Dieu "qui guérit les malades et  régénère ceux qui sont pauvres", tout viendra à bonne fin, cette tâche bénie et notre foi indestructible triomphera, et sera entendue à la fin du monde avec une voix tonnante disant: "Quel Dieu est grand comme notre Dieu? Tu es le Dieu qui seul fait des miracles".

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Les saints de Lesbos dont il est question dans l'article, apparurent à plusieurs reprises aux villageois, et à l'iconographe Photios Kontoglou de bienheureuse mémoire, afin qu'il peigne leur icône!


L'Ermitage du cœur (8)


Pose sur ce monde blessé 
Le regard de compassion
Qui sied au disciple fervent
Du Maître de ta vie orante

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 26 décembre 2010

Photios Kontoglou: L'athéisme, orgueil de notre temps (1)



L'athéisme! Grand titre et orgueil de l'homme contemporain. Celui qui le reçoit (pour le recevoir il vous suffit d'être tonsuré moine des incroyants), il apparaît aux autres comme sage, même s'il est analphabète; sérieux, même s'il est ridicule; officiel, même s'il est insignifiant; important, même s'il n'a pas d'importance; scientifique, même s'il est incompétent.
Je ne parle pas de la personne qui souhaite vraiment croire, mais ne le peut pas, même si la raison profonde de l'incrédulité est toujours la fierté, cette vipère qui se cache avec tant d'art dans l'homme, qu'il ne peut pas comprendre. Quoi qu'il en soit, les gens qui se débattent et luttent contre leur ego incroyant, ont notre sympathie. Pour eux, nous, qui croyons, demandons à Dieu de les aider à croire, comme il l'a fait pour le père avec son enfant malade, en priant le Christ de le guérir. Et il répondit: "Si tu crois, tout est possible au croyant". Et le père tout haut et avec des larmes répondit: "Je crois Seigneur. Aide-moi dans mon peu de foi ".
Les incroyants auxquels nous faisons allusion ici ne sont pas ainsi. Ils n'ont non seulement jamais pleuré avant d'ouvrir avec la douleur et la contrition la porte fermée, la porte du repentir, comme ce père tourmenté l'a fait, comme l'écrit la Bible, mais ils n'ont même pas été émus,  ni n'ont senti toute l'amertume de leur incrédulité, ni assumé aucune responsabilité ou blâme. 
Tout le blâme est à Dieu qui ne leur apparaît pas pour leur dire: "Venez, poussez-moi, touchez-moi, parlez-moi comme vous parlez entre vous, analysez-moi avec votre chimie,  disséquez-moi avec vos lames anatomiques, pesez-moi, mesurez-moi, satisfaites vos sentiments incrédules, et assouvissez votre logique insatiable ".
Ces mécréants auto-proclamés, quand ils montrent leur intelligence, enflée par des airs de fierté et l'agilité rusée de leur cerveau, ne sont pas en mesure de comprendre combien stupides et bornés, ils apparaissent à ceux qui croient. Parce que pour croire, ils exigent des preuves certaines qui les font prendre en pitié par les croyants pour le point de vue limité qu'ils ont sur l'esprit et les questions spirituelles. 
Le croyant sait bien jusqu'où la réflexion de l'incroyant peut mener, car lui aussi, en tant que personne, a la même logique, la logique de la chair, la logique de ce monde. 
Tandis que l'incroyant ignore ce qui est dans le croyant, et ce qui est au-delà des connaissances pratiques, à savoir les mystères qui sont cachés aux yeux et à cause de cela, il croit qu'ils n'existent pas. Avec sa folie, il se sent content de lui-même, et parle avec mépris de ceux qui sont en mesure de sentir le sens profond du monde, tandis que le malheureux est aveugle et sourd et il croit qu'il peut tout entendre. 
Le croyant a la vue spirituelle et l'audition spirituelle, ainsi qu'un certain type de "pouvoir de sensation supérieur". L'incroyant, comment pourrait-il comprendre le monde mystique avec les moyens grossiers à sa disposition, à savoir les sensations corporelles? Comment pourrait-il toucher les messages subtils et étranges du monde, quand ce misérable n'a pas les antennes qui sont nécessaires pour les recevoir?
L'apôtre Paul dans sa Première Epître aux Corinthiens, à sa manière connue de lui seul, écrit à propos de ce qu'il est possible pour un croyant de sentir, et de ce que peut ressentir un non-croyant. Nous prêchons, dit-il, la sagesse de Dieu qui est incorporée dans le mystère et qui est caché, la sagesse que Dieu a destiné avant l'heure, pour notre gloire, et qu'aucun des dirigeants de ce monde n'est parvenue à connaître (à savoir, les sages de la sagesse du monde ) et Il découvre, ce que, selon les Écritures, l'œil n'a pas vu, ni l'oreille n'a point entendue, ni n'est monté au cœur de tout homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L'aiment. 
Pour nous, Dieu les a révélées par son Esprit Saint. Parce que le Saint Esprit sonde tout, même la profondeur de Dieu. Quel homme connaît les ressources de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? 
De même, personne ne connaît les mystères de Dieu, mais seul l'Esprit de Dieu les connaît. Nous n'avons pas reçu l'esprit du monde (à savoir la philosophie et la connaissance du monde), mais l'Esprit de Dieu pour comprendre toutes les choses qu'Il nous a données. Et celles-ci (les dons) ne sont pas exprimées avec des mots qui utilisent la sagesse humaine, mais les mots que le Saint-Esprit enseigne, parlant spirituellement avec des gens spirituels. Malheureusement l'homme de la connaissance du monde (rationnel), n'accepte pas ce qui est dit par l'Esprit de Dieu, parce qu'il croit que c'est un non-sens et il n'est donc pas en mesure de comprendre comment l'examiner spirituellement. L'homme spirituel examine chaque personne, alors qu'il ne peut pas être examiné par quiconque". ( à suivre)


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

L'Ermitage du cœur (7)


Laisse ton cœur
Te guider lentement
Vers la demeure qu'il cèle
Au plus profond de ta prière

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)