"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 1 janvier 2017

Quelques miracles opérés par les prières de l’Archevêque Séraphim [Sobolev] après sa dormition


Depuis le jour du repos de l’Archevêque Séraphim (13/26 février 1950), son tombeau [dans la crypte de l’église russe de Saint Nicolas à Sofia] est devenu une source ininterrompue de miracles. Tout comme durant sa vie, de même après sa mort, Vladika Séraphim continue à venir miséricordieusement en aide aux gens qui recourent à sa pieuse intercession, non seulement de toute  la Bulgarie, mais également de l’étranger.

Une malheureuse mère reçut de manière inattendue l’aide de l’Archevêque Séraphim avant même de le connaître, alors qu’elle était encore incroyante. Elle était enseignante dans un lycée et vivait avec son fils unique à Silivna. En 1952, son fils servait dans l’armée à la frontière sud de la Bulgarie. Cette année-là, l’hiver était très dur, neigeux et glacial. Un jour, alors que le jeune homme était à son poste, fatigué et gelé, il tomba dans la neige et s’endormit d’un sommeil profond. Juste à ce moment, un groupe de saboteurs fit une incursion pour essayer de passer la frontière. Par chance, les soldats de son détachement réussirent à les repousser et à les désarmer. Mais quand ils se mirent à la recherche de la sentinelle, ils la trouvèrent endormie à son poste. Il fut arrêté et envoyé en cour martiale à Sofia. A cause des conditions politiques défavorables de l’époque, et pour donner un exemple aux autres, le tribunal le condamna à la peine capitale. Déposer un recours était hors de question. La mère, éperdue, ne pouvait que demander qu’on lui donnât le corps de son fils, qu’on ne la privât pas du réconfort de se rendre sur sa tombe. Elle alla à Sofia, et chaque matin téléphonait en pleurs à la prison pour savoir si la sentence avait été exécutée. Une nuit, elle s’assoupit dans cette attente désespérée. Soudain, lui apparut un resplendissant vieillard qui lui dit : « Mère souffrante, viens vers moi à l’église russe et je t’aiderai ! » N’attendant pas l’aube, elle courut à l’église, alors qu’il faisait encore nuit, pensant qu’elle devait avoir vu un saint dont l’icône miraculeuse se trouvait dans l’église. Quand elle eut fait le tour de toutes les saintes icônes et n’eut point trouvé d’image semblable, elle revint chez elle en grande déception, estimant que tout ceci avait été une hallucination. Mais la nuit suivante, le même vieillard lui apparut à nouveau et dit : « Tu es allée à l’église russe, mais tu n’es pas descendue vers moi. Viens en bas vers moi et je t’aiderai. » La femme stupéfaite comprit alors qu’il ne s’agissait pas d’une hallucination. Une fois de plus, elle se rendit à l’église russe et demanda si une icône miraculeuse était conservée dans le sous-sol. Tandis qu’elle descendait, ses yeux tombèrent soudain sur le portrait de l’archevêque Séraphim. Elle le reconnut comme le même beau vieillard de son rêve qui avait promis de l’aider, et se mit à le prier avec ferveur. Après avoir prié longtemps, toute en larmes, elle sortit du sépulcre. En quittant l’église, elle rencontra, de manière tout à fait inattendue, une ancienne connaissance qu’elle n’avait pas vue depuis longtemps, un ami cher et camarade d’études de son défunt mari. Cet homme était devenu un avocat important à Sofia. En apprenant son malheur, il se rendit immédiatement avec elle au Ministère de la défense auprès du procureur général militaire. Le procureur prit aussitôt contact par téléphone avec le président du ministère en poste, V. Chervenkovy, qui accepta d’abroger la sentence de mort en la commuant en emprisonnement à vie. Après quelques mois, avec la toute première amnistie, le jeune homme fut libéré !

Sa mère, jusque-là athée, se mit à croire en Dieu avec ferveur. En reconnaissance au Seigneur, elle organisa un somptueux repas dans la cour de l’église russe et raconta personnellement à chacun l’aide miraculeuse qu’elle avait reçue de Vladika Séraphim.

Il est bien connu que les étudiants et les écoliers, particulièrement, se rendent sur la tombe de Vladika Séraphim. Ils le prient pour la réussite de leurs examens, et pour recevoir de l’aide qui ne se manifeste pas seulement dans les examens, mais se reflète également de manière favorable pour leur âme.

Un étudiant en seconde année de médecine allait souvent sur la tombe et le priait pour ses examens. Il venait d’une famille athée et n’était même pas baptisé. Un jour, il priait à nouveau là. Lorsqu’il eut terminé de prier à genou, il embrassa le marbre du tombeau et se leva. Et… soudainement il vit l’Archevêque Séraphim devant lui, comme s’il était vivant. Vladika le bénit et dit : « Sois baptisé et observe le jeûne ! » Puis il disparut. L’étudiant fut secoué jusqu’au plus profond de son âme par ce qui était arrivé. Il appela aussitôt sa tante de la province, qui était croyante, et lui demanda d’être sa marraine. Il fut baptisé dans l’église du Mégalomartyr Pantéléimon du home pour vieillards de Kniajevo. Après cette extraordinaire expérience, l’étudiant dit à tout le monde que même la mort ne pourrait ébranler sa foi en l’existence de la vie au-delà de la tombe.

Voici ce que rapporte, I. I., un choriste de l’église russe : « Un jour, je priais sur la tombe de l’Archevêque Séraphim. Une femme âgée entra, apparemment de l’intelligentsia. Elle me raconta comment, en 1988, une tumeur était apparue dans sa bouche, qui commença à croître rapidement. Bientôt, elle se mit à parler avec difficulté et ne pouvait plus manger parce que cela lui causait une tellement grande douleur. Elle chercha l’aide de nombreux médecins, dont l’un d’eux, un oncologue, était une connaissance personnelle. Après examen, il lui dit franchement qu’elle avait un cancer de la langue à progression rapide, et que la médecine était impuissante  à l’aider ; le cancer s’était déjà étendu dans presque tout l’intérieur de la bouche.

La malheureuse femme, alors qu’elle était encore dans sa ville natale de Plovdiv, avait entendu rapporter les cas extraodinaires de guérison au tombeau de Vladika Séraphim, et se mit à aller tous les jours à l’église russe et à prier longtemps sur sa tombe. Le sixième jour, elle se tenait debout, seule dans le sépulcre. Tout à coup, elle entendit une voix : « Trempe le cierge que tu tiens dans la lampade au-dessus de moi et enduis-en la partie malade. » Submergée de stupéfaction et de joie par cette réponse merveilleuse à sa prière, la femme fit comme il lui avait été dit. A sa grande surprise, la douleur intolérable cessa immédiatement. Les jours suivants, elle continua d’oindre la partie malade ; la tumeur commença à rétrécir progressivement et, après une semaine, disparut complètement ! La malade alla chez sa connaissance oncologue. Après l’avoir examinée, le médecin abasourdi lui demanda avec quoi elle avait été traitée et qui l’avait guérie. La femme relata en détail tout ce qui s’était passé ; sur quoi le médecin déclara qu’elle avait trouvé le moyen de traitement le plus efficace et s’exclama joyeusement : « Gloire à Dieu et au saint Evêque Séraphim ! »

La veuve d’un certain prêtre souffrait beaucoup parce que sa fille ne parvenait pas à se marier. Ayant entendu parler de Vladika Séraphim, elle se rendit à son tombeau avec sa fille, où elles prièrent avec ferveur. Lorsqu’elles sortirent, elles rencontrèrent un jeune homme, une connaissance qu’elles n’avaient pas vue depuis longtemps. Il fut rempli de joie par cette rencontre et, peu après cela, il épousa la fille.




Life and miracles 
from Kratkoye Zhizneopisaniye Arkhiepiskopa Serafima (Soboleva),

(A Brief Life of Archibishop Seraphim Sobolev),

published as « A Gift of Orthodox Christians of Greece

to their brothers in Christ in Russia » ;

Thessaloniki 1991 ;

translated by Mary Crockwell, and slightly abridged. Article from Orthodox America.

Traduction française hypodiacre Pierre

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