"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 6 mars 2016

EDITIONS DES SYRTES/ Nouveautés

 Début du Grand Carême : 14 mars 2016
Pâques : 1er mai

   

   
    
d’Orient et d’Occident. Des extraits du Triode, le texte liturgique du Grand Carême, figurent également dans cet ouvrage. Les synaxaires constituent une explication des fêtes ou événements commémorés. Ces textes, souvent ignorés des fidèles car ils ne sont pas lus à l’église, font également partie de cette édition. En plus de ces textes fondamentaux, figurent certaines explications de textes ou d’usages liturgiques du Grand Carême émanant de liturgistes reconnus.
Cette année, les éditions des Syrtes proposent une édition revue et augmentée de l’édition de 2012, accompagnant tout chrétien dans sa recherche spirituelle en cette période particulière de recueillement.
Autres publications auxquelles Bernard Le Caro a participé aux éditions des Syrtes : La Divine liturgie de saint Jean Chrysostome (traducteur, 2015), Lettres de direction spirituelle de saint Théophane le Reclus (2014).
Emission de radio avec l’auteur sur France Culture
ce dimanche 6 mars à 8 h !
       








Les Glorificateurs du Nom,
Une querelle théologique parmi les moines russes du Mont Athos
1907-1914
Antoine Nivière
420 pages - 27 €

Le mouvement onomatodoxe (doctrine qui affirme la présence réelle de l’être divin dans son nom) s’est développé durant les deux premières décennies du XXe siècle, parmi certains moines russes du Mont Athos qui, à partir de leur expérience mystique, cherchèrent à éclairer, à partir de la tradition de l’hésychasme byzantin, les fondements théoriques concernant la nature du nom de Dieu, tout en rencontrant une forte hostilité aux idées qu’ils développaient. L’intransigeance des positions adoptées par chacune des parties entraina une aggravation du conflit sur l’Athos qui prit la forme d’une révolte directe contre les autorités hiérarchiques. Aussi, dans l’espoir de mettre fin à cette situation de trouble qu’il jugeait dangereuse pour ses intérêts dans la région, le gouvernement tsariste décida, en 1913, d’intervenir de la manière la plus énergique qu’il soit, ne reculant pas devant l’usage de la force pour ramener en Russie les partisans de cette doctrine condamnée désormais comme hérétique.
   
           Cette répression souleva une vague de protestations au sein de l’opinion publique russe. L’ensemble des partis politiques, les cercles de l’intelligentsia et les milieux littéraires ainsi que la presse prirent part à ces débats. Au bout d’un an, les glorificateurs du nom divin obtinrent, grâce à des appuis hauts placés à la cour impériale, la révision partielle de leur dossier par les autorités religieuses, mais sans parvenir à une complète réhabilitation. Le réexamen de la question, promis lors du Concile de Moscou de 1917-1918, n’eut finalement pas lieu.

L’ouvrage retrace cette page d’histoire méconnue de la Russie à la veille de la Révolution, il rétablit la chronologie des faits et leur enchainement. Il propose une interprétation des différentes théories formulées au cours de ce débat qui a trouvé son prolongement chez plusieurs représentants de la pensée philosophique et religieuse russe, tant ceux restés en Russie soviétique (Pavel Florenski, Alexeï Lossev) que ceux partis en émigration (Serge Boulgakov).

Antoine Nivière est professeur de littérature et civilisation russes à l’Université de Lorraine.
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Désormais, l’achat de nos livres est possible sur notre nouveau site :
www.editions-syrtes.com
editions@syrtes.ch

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