"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 7 juin 2015

Livre de Laurent Brayard: Ukraine, le royaume de la désinformation/ Editions TATAMIS [18 euros]




Le Mot de l'éditeur : Ukraine

UKRAINE: Il se joue en Ukraine des enjeux bien plus importants que ceux qui sont classiquement étalés dans les lignes de la presse internationale. 

De l’histoire, nous passons ainsi à la réalité présente, une réalité très difficile à cerner, puisqu’il faudrait sur les événements présents un recul certain et salutaire. 

Ce livre a été écrit pour tenter de faire comprendre, loin des propagandes et des agitations médiatiques ; qu’elles viennent de Russie, d’Europe ou d’ailleurs ; les tenants et les aboutissants du problème ukrainien et à travers lui, toute l’histoire dramatique des Ukrainiens et de leurs frères et voisins russes. 

C’est par la connaissance et la compréhension que chacun d’entre nous peut et doit appréhender un problème lointain et inconnu, c’est comme souvent à travers l’histoire et par l’histoire, qu’il devient possible d’éclairer, de clarifier et de comprendre ce qui au premier abord semblait obscur ou trop souvent trop simple. 

Le propos ne sera donc pas celui de la Russie, mais bien l’avis tranché et scientifique de l’historien, qui lui en toute occasion, ne doit et ne peut qu’utiliser les faits, pour comprendre et faire comprendre. 

Laurent Brayard est historien (Master II) et a été journaliste et rédacteur dans un grand média public russe à Moscou. Il a vécu expatrié en Russie plusieurs années et a travaillé sur plusieurs livres d’histoire jusqu’à présent tournés vers les correspondances privées. 

Russophone et russophile, il a voyagé dans plusieurs pays de l’ancien espace soviétique et a parcouru l’Ukraine d’Est en Ouest en 2009. C’est naturellement qu’il a décidé en 2013 la rédaction d’un livre consacré à ce qui se passe en Ukraine, suite aux événements dramatiques qui ne faisaient que commencer.

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La dernière Liturgie à Constantinople!




Beaucoup d'orthodoxes, même Grecs, croient que la dernière Divine Liturgie à Sainte-Sophie de Constantinople, fut célébrée le 29 mai 1453. Cependant, la dernière Liturgie eut lieu en 1919. Le prêtre qui célébra la Divine Liturgie était Père Lefteris Noufarakis, qui était d'Alones Rethymnou en Crète. C'était un aumônier dans la Deuxième division de l'armée grecque, l'une des deux divisions de l'armée qui faisait partie du corps expéditionnaire allié en Ukraine. Cette division de l'armée alla en Ukraine en passant par Constantinople, qui était alors sous souveraineté alliée, après la fin de la Première Guerre Mondiale.


Un groupe d'officiers grecs, dirigés par le prêtre, le général Frantzis, le major Liaromati, le capitaine Stamatiou et le lieutenant Nikolaou observaient la ville et Sainte-Sophie, et gardaient pour eux leur secret, c'est-à-dire la célébration de la Divine Liturgie à Sainte-Sophie - décision prise principalement par le prêtre. 

La difficulté de cette entreprise était le fait que pendant cette période, Sainte-Sophie était une mosquée, soulevant ainsi certaines questions importantes. Cela aurait pu créer un incident diplomatique entre la Grèce et la Turquie. Cependant, Père Lefteris avait décidé qu'il allait célébrer la Divine Liturgie dans Sainte-Sophie, quelle que soit la difficulté qui surgirait.

- Si vous ne venez pas, je vais y aller seul! J'ai seulement besoin d'un chantre. Toi Constantin (Liaromati), veux-tu être mon chantre?

- D'accord Père, répondit-il. Il avait accepté d'aller avec lui.

Les autres officiers suivirent aussi. Ils montèrent tous à bord d'un petit bateau, avec un rameur grec de Constantinople. Kosmas, le marin local, les  amena par un raccourci à Sainte-Sophie. Les portes étaient ouvertes. Le gardien turc était sur le point de les arrêter, mais le général Fratzis lui lança un regard de colère, qui laissa le garde sans voix. Ils entrèrent tous dans la sainte église avec respect, en faisant le signe de la croix. Père Lefteris dit, tranquillement, avec beaucoup d'émotion: "Je rentre dans Ta maison; Je vénère Ta Sainte Église avec crainte... "

Il alla rapidement vers le Saint Sanctuaire, où devait être la Sainte Table. Il  trouva une petite table et la plaça dans le sanctuaire. Il avait tout dans un petit sac; il sortit tout, il revêtit ses vêtements liturgiques et commença:

"Béni est le Royaume du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et  maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles."

"Amen!", répondit le major Liaromatis. La Divine Liturgie avait commencé à Sainte-Sophie, pour la première fois depuis le 29 mai 1453. Tout ne souhaitaient qu'une seule chose: pouvoir terminer la Divine Liturgie, sans être interrompus. Tout était arrivé si vite, ils ne pouvaient pas croire ce qui se passait.

En attendant l'église se remplissait de Turcs; cependant, ils restaient silencieux, probablement ne comprenant pas ou n'étant pas être en mesure de croire ce qui se passait réellement. C'était, à bien des égards, une réalité inimaginable. 

Pendant ce temps de plus en plus de gens [étaient présents]. Parmi eux se trouvaient aussi les Grecs qui vivaient à Constantinople, qui vinrent à Sainte-Sophie par hasard. Ils furent surpris et très émus par ce qui se passait. Au cours de l'anaphore, tous les Grecs se prosternèrent, en entendant le chantre chanter: "Nous Te louons, nous Te bénissons, nous Te rendons grâce, Seigneur, et nous Te prions, ô notre Dieu". Le temps vint ensuite, où tous les Grecs allèrent recevoir la Sainte Communion, après 466 années. Après la Sainte Communion ils terminèrent rapidement la Liturgie. Père Lefteris, demanda au lieutenant Nikolaou " de tout rassembler rapidement et de tout placer dans le sac".

La Divine Liturgie était terminée. Cependant, à la fin de la Liturgie, l'église était remplie de Turcs, qui commençaient à être agressifs, en comprenant ce qui venait d'arriver. Leurs vies étaient en danger. Cependant, ils n'hésitèrent pas. Ils se rassemblèrent et sortirent. La foule était prête à les frapper. 

À ce moment un officier turc leur a dit de les laisser passer. Il était aussi en colère, mais il avait compris qu'il devait les laisser passer, pour des raisons politiques. Il n'aurait pas été bon pour la Turquie d'avoir tué cinq officiers grecs à Sainte-Sophie. N'oublions pas qu'il y avait deux divisions grecques près de la ville, et que Constantinople était sous occupation étrangère, sous l'autorité des vainqueurs de la Première Guerre mondiale. Les officiers grecs parvinrent à regagner le bateau. Cependant, un "géant" Turc les suivait, il attrapa une grosse branche en bois et essaya de frapper le prêtre, comprenant que c'était lui qui était à l'origine de cet événement.

Le prêtre se baissa, mais le bois frappa son épaule. Le major Liaromatis et le capitaine Stamatiou parvinrent à prendre le bois du Turc, qui était prêt à frapper à nouveau le prêtre. Ils réussirent finalement à atteindre le navire de guerre grec. Cependant, cet événement créa un incident diplomatique, avec les alliés qui se plaignirent auprès du Premier ministre grec, Eleftherios Venizelos, qui dut finalement réprimander le Père Lefteri. Néanmoins, il communiqua avec lui en privé et le félicita, d'avoir réalisé à Sainte-Sophie le rêve qu'ont tous les Grecs.

Le fait malheureux à propos de cette histoire véridique est que peu de gens connaissent ce fait. Même dans leur ville d'origine, ils sont ignorants à ce sujet. Cependant, c'est la seule chose qui, après 1453, a donné vie à Sainte-Sophie, lui a rappelé sa gloire passée, et a montré ses vraies couleurs. 

Nous, aujourd'hui, nous ne pouvons qu'espérer que dans un proche avenir, le gouvernement turc verra la signification que cette Église a pour le monde chrétien, et qu'il pourrait lui permettre de devenir à nouveau une Eglise. Peut-être que c'est là une pensée et un souhait idéals. Cependant, elle ne peut pas et ne doit pas revenir à son état précédent, c'est-à-dire devenir une mosquée, comme de nombreux Turcs le souhaitent maintenant.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

L'Ami de Dieu/上帝的朋友 [35]


Chacun de tes jours
Est une étape ineffable
Vers l'Eternité

Haïjin Pravoslave

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX



25 mai/7 juin

1er dimanche après la Pentecôte
Fête de tous les Saints

Saint hiéromartyr Théraponte, évêque de Chypre (IVème s.) ; saint hiérarque Innocent, archevêque de Chersonèse (1857) ; Sainte martyre Hélène Korobkov (1938) ; saint martyr Taurion Tolokontsev (1939)

Lectures : Hébr. XI, 33 – XII, 2 /Matth. X, 32–33, 37-38 ; XIX, 27-30

LOUEZ DIEU DANS SES SAINTS ![1]
L
es Saints vivent dans le Christ Jésus et le Christ vit en eux. Dans les Saints, Il répète inlassablement, jusqu’à la fin du monde, le mystère unique de sa mort et de Sa Résurrection, de l’incarnation de Dieu et de la déification de l’homme. Sur les fresques représentant les Martyrs et les Saints militaires – celles de certains réfectoires du Mont Athos notamment – on constate que si les Saints ont des postures, des vêtements et des attributs différents, ils ont à peu près tous le même visage, et ce visage est celui du Christ. Tels sont en effet les Saints: identiques en Christ, mais infiniment divers dans leurs caractères personnels et les conditions dans lesquelles ils ont reproduit l’œuvre du Sauveur, dans un lieu et à un moment donnés. Chez les Saints toutefois cette reproduction de la Passion du Seigneur n’est pas morne répétition. Elle est toujours nouvelle, toujours originale, toujours unique et contribue de manière irremplaçable à l’édification de l’Église des premiers-nés. Le Seigneur Jésus a ouvert la voie, Il a sauvé la nature humaine en mettant à mort dans Son propre corps la mort, mais il faut maintenant que chaque personne participe librement à cette œuvre de salut. Ce qui manque aux tribulations du Christ, écrit Saint Paul, je le complète dans ma chair au profit de Son corps qui est l’Église (Col I, 24). Ces paroles de l’Apôtre ne signifient pas qu’il manque quoi que ce soit à l’œuvre du Christ et à notre Rédemption, mais seulement que chacun d’entre nous doit communier volontairement et de manière personnelle à sa Passion, pour avoir part à l’héritage des Saints dans la lumière de Dieu (ibid.).
Unis au Christ par la foi et la grâce, les Saints accomplissent les œuvres du Christ (Jn XIV, 12). Habitant en eux par le Saint-Esprit, c’est le Christ Lui-même qui accomplit par eux des miracles, convertit les païens, enseigne les secrets de la science spirituelle, réconcilie les ennemis et donne à leur corps la force d’affronter avec joie les plus horribles tortures ; de sorte que l’Évangile ne cesse d’être écrit jusqu’aujourd’hui par les œuvres évangéliques des Saints. Voilà pourquoi les Saints, proches et lointains, anciens et nouveaux, sont pour nous des guides sûrs nous conduisant au Christ qui habite en eux. Devenez mes imitateurs, tout comme je le suis moi-même du Christ (I Cor XI, 1), nous disent-ils avec saint Paul. Si nous voulons faire resplendir en nous l’image du Christ, nous devons donc souvent tourner nos regards vers les Saints pour avoir des exemples vécus et pratiques de la marche à suivre. Le peintre qui désire faire le portrait d’une personne qu’il ne voit pas devant lui, se sert de reproductions, les regarde attentivement, les compare pour s’en inspirer, de même nous faut-il regarder vers les Saints, lire leurs Vies, les comparer, pour savoir comment progresser dans la vie en Christ.
En lisant assidûment les Vies des Saints, en vivant avec tous les Saints (Eph III, 18), en nous promenant chaque jour dans ce jardin spirituel qu’est le Synaxaire, nous trouverons peu à peu certains Saints qui attirent davantage notre sympathie, notre émotion, notre affection. Ils deviendront pour nous comme des amis intimes à qui nous aimerions confier nos joies et nos peines, à qui nous demanderions plus spécialement le secours de leurs prières, dont nous aimerions souvent relire la Vie, chanter les tropaires et vénérer l’icône. Ces amis intimes seront pour nous une puissante consolation et des guides privilégiés sur la route étroite qui nous mène au Christ (Mt VII, 14). Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin et dans ce combat, nous avons avec nous notre Mère, la Toute-Sainte Mère de Dieu, notre Ange Gardien, le Saint dont nous portons le nom et ces quelques amis que nous aurons choisis parmi la grande Assemblée des témoins de l’Agneau. Et si nous trébuchons sous l’effet du péché, ils nous relèveront ; lorsque nous serons tentés par le désespoir, ils nous rappelleront qu’avant nous, et plus que nous, ils ont souffert pour le Christ et goûtent désormais à la joie éternelle. Ainsi, sur le chemin rocailleux de cette vie, ces saints amis nous feront voir un peu de la lumière de la Résurrection. Cherchons donc dans les Vies des Saints ces quelques amis intimes et, avec tous les Saints, marchons vers le Christ.
Dans notre vie spirituelle, nous pouvons communiquer quotidiennement avec les saints de trois façons : en chantant leurs hymnes et leur office liturgique, en vénérant leur icône et en lisant leur Vie dans le Synaxaire. S’il est difficile à ceux qui vivent dans le monde de se rendre chaque jour à l’église pour chanter les louanges des saints, tous les chrétiens peuvent cependant chez eux, seuls ou en famille, chanter le tropaire des Saints du jour, tous peuvent vénérer leur icône, tous peuvent consacrer quelques instants à lire ou à relire leur Vie dans le Synaxaire. Toutefois, la lecture quotidienne de ces résumés des Vies des Saints ne nous sera vraiment profitable que si nous nous approchons d’eux avec les mêmes dispositions que lorsque nous vénérons une icône. Si imparfaites soient-elles, les notices du Synaxaire sont, en effet, dans le domaine du récit ce que sont les icônes dans le domaine de l’image : elles nous rendent le saint présent et peuvent nous apporter autant de grâce que les saintes icônes. Tout dépend de la simplicité de notre cœur. Ainsi, où que nous nous trouvions, quel que soit l’état de notre avancement spirituel, quel que soit notre désir de consacrer notre vie à Dieu, nous trouverons dans le Synaxaire un renouvellement de nos forces et comme un avant-goût de la vie éternelle, où tous les saints danseront avec les anges autour du trône de Dieu en disant : Saint, Saint, Saint est le Seigneur le Dieu Tout-Puissant, Celui qui était, qui est et qui vient ! (Ap IV, 8).
Tropaire du dimanche du 8ème ton
Съ высоты́ снизше́лъ еси́, Благоyтpóбне, погребе́нiе прiя́лъ ecи́ тридне́вное, да на́съ свободи́ши страсте́й, животе́ и воскресе́нiе на́ше, Го́споди, сла́ва Teбѣ́ !

Du haut des cieux, Tu es descendu, ô Miséricordieux ! Tu as accepté les trois jours au Tombeau afin de nous libérer des passions : ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à Toi !

Tropaire de tous les saints, ton 4

И́же во все́мъ мípѣ му́ченикъ Твои́хъ, я́ко багряни́цею и ви́ссомъ, кровьми́ Це́рковь Твоя́ украси́вшися, тѣ́ми вопіе́тъ Ти́́ Xpисте́ Бо́же : лю́демъ Твои́мъ щедро́ты Твоя́ низпосли́, ми́ръ жи́тельству Твоeму́ да́руй, и душа́мъ на́шимъ ве́лію ми́лость.
Ornée du sang de Tes martyrs du monde entier comme de pourpre et de lin, Ton Église Te clame par leur intercession, ô Christ Dieu : étends Ta compassion sur Tes fidèles ; accorde la paix à Ton peuple et à nos âmes la grande miséricorde.

Kondakion de tous les Saints, ton 8
Я́ко нача́тки естества́, Насади́телю тва́ри, вселе́нная прино́ситъ Ти́ Го́споди богоно́сныя му́ченики. Тѣ́хъ моли́твами въ ми́рѣ глубо́цѣ Це́рковь Твою́, жи́тельствo Твое́, Богоро́дицею соблюди́ Много-ми́лостиве.
Comme prémices de la nature, le monde entier T’offre, Seigneur, les martyrs théophores, à Toi l’Auteur de la création ; par leurs supplications et les prières de la Mère de Dieu, garde Ton Église dans une paix profonde, ô Très-miséricordieux.



AU SUJET DU CARÊME DES SAINTS APÔTRES
Le lundi 8 juin commence le carême des saints Apôtres, qui se termine le 12 juillet, jour où l’on célèbre la mémoire de St Pierre et St Paul. Ce carême n’est pas un geste arbitraire de l’Église. Il nous fait imiter les saints Apôtres qui, après avoir reçu l’Esprit Saint et Vivificateur, se sont dispersés depuis Jérusalem, dans le jeûne et la prière, pour prêcher l’Evangile (cf. Actes XIII, 2). Ce carême est ancien, son existence étant témoignée dans de nombreux documents des  IVème et Vème siècles, notamment dans les écrits de St Athanase le Grand, St Ambroise de Milan et St Léon le Grand, pape de Rome. Durant ce carême, le typicon concède l’usage de poisson le samedi et le dimanche, ainsi que le mardi et le jeudi si l’on fête un Saint en l’honneur duquel on chante la grande doxologie à matines. S’il n’y a aucune fête, le lundi, le mercredi et le vendredi, il y a jeûne strict, tandis qu’il y a dispense d’huile et de vin le mardi et le jeudi. En tout état de cause, chacun doit jeûner avec discernement, en se souvenant que, selon les Pères de l’Église, le jeûne a pour but de tuer les passions et non point le corps.
SUR LA CONFESSION
L’âme qui se sait obligée de confesser ses péchés est retenue, comme par un frein, de commettre à nouveau les mêmes péchés ; au contraire, nous commettons sans crainte les péchés que nous n’avons pas confessés, car nous demeurons dans les ténèbres. La confession des péchés détruit l’intimité que nous avions avec eux. La haine que nous leur témoignons est l’indice du véritable repentir, de la décision de mener une vie vertueuse. Si tu es accoutumé aux péchés, confesse-les plus souvent, et tu seras bientôt délivré de leur domination, tu suivras avec facilité et allégresse le Seigneur Jésus-Christ.
Saint Ignace Briantchaninoff

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Marc. XVI,1-8
Liturgie : Rom. II, 10-16 ; Hébr. XI, 33 – XII, 2 : Matth. IV, 18-23 ; Matth. IV, 25 – V, 12 .




[1] Introduction au Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras (version abrégée)