"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 16 septembre 2015

Sur l'excellent blog du moinillon


mnikh-fond


du masochisme, « n'est-ce pas » ?!

Je veux parler des 30 minutes de
L’émission «Une foi pour toutes» de septembre sur RCF – Liège, produite par le père Guy Fontaine, consacrée à la situation à l’Institut Saint-Serge avec une interview de Jean-François Colosimo, publiée sur orthodoxie.com.
Quelques citations, heureusement entrecoupées de musique baroque, où on découvre que certains peuvent utiliser le mot « orthodoxie » comme bon leur semble :
— « idéal de liberté menacé par un esprit totalement régressif et clérical » (04:10)
— « l'institut — carrefour, lieu d'échanges » (08:10)— « les professeurs (de l'institut) seraient nuls, mais ceux qui disent cela ont fait leurs études à l'institut : ayant des professeurs nuls, ils doivent être eux-mêmes nuls... » (13:10)Heureusement que tous ceux qui ont eu des profs nuls ne sont pas devenus nuls — ce n'est pas une maladie contagieuse !— « Nous sommes largement dans notre vocation qui est le témoignage d'une (sic) orthodoxie libre, ouverte, osant aller à la rencontre des autres sans peur et sans reproche » (15:20)— « Même Dieu se soumet à ce principe du repos (à propos de «l'année sabbatique» de l'institut : en fait, il m'a piqué l'expression — voir le billet où la raison est indiquée de façon plus franche : avant tout en signe de résistance à la "volonté liberticide" de Mgr Job Getcha) » (17:40)— « pour le temps de la contemplation... » (toujours à propos de l'année sabbatique)— « nous avons besoin de réfléchir à ce que nous sommes, ce que nous voulons être, face aux défis renouvelés du témoignage d'une tradition créatrice à l'horizon du XXIe siècle »  (18:15) (nos énarques n'auraient trouvé mots plus justes)— « être à la hauteur de notre héritage, c'est manifester une intelligence vivante de la foi » (19:50).— « un peu bizarre cette collectionnite des rangs dans l'Église : archimandrite, évêque, archevêque... tout ça est profondément condamnable » (Rien que ça !)  (20:00)— « [à l'institut, les étudiants ne trouveront pas] la théologie bêtement fermée qu'on leur a enseignée dans leur pays, mais ce sera LA théologie de l'Église » (22:50) (c'est pas la modestie qui nous fait défaut)

*
Comme on l'aura compris, ce n'est pas franchement une pub pour cette interview.
Personnellement, je ne vois pas comment on peut gérer un institut de théologie orthodoxe avec des gens pareils. Je parle d'une école de théologie orthodoxe, pas d'une école "protestantiste", pas d'une école d'intellos post-soixante-huitards. Et c'est probablement là le problème aujourd'hui.

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